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Ces photos date du Samedi 17 avril 1988. Cette journée devait être une date fatidique pour ces deux tours jumelles qui ont "décorés" le ciel de Montréal pendant plusieurs années. Le 17 avril, une seule tomba, l'autre suivi son destin deux semaines plus tard soit le 2 mai suivant. ....et j'y était (avec la petite caméra Minolta de mon père) ...... Quelques minutes avant le dinamitage de la première tour (Celle avec le lettrage "MIRON"). L'évènement avait attiré beaucoup de monde ainsi que plusieurs média. Ces deux-là avaient un point de vue de premier plan....au risque de ce blesser !! Le décompte est commencé.... Et BOUM, un peu de boucanne et ç'a commence a fléchir....et elle tombe.... Il n'en reste qu'une seule. Le décompte est maintenant commencé pour elle aussi. BOUM....un peu de boucanne mais elle ne veut pas tomber !! Les artificiers en viendront a bout deux semaines plus tard, le 2 mai 1988.
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Inauguration de l'Édifice Gaston-Miron Le Devoir Stéphane Baillargeon Édition du mardi 24 février 2009 Mots clés : Édifice Gaston-Miron, Conseil des arts de Montréal, bibliothèque centrale, Montréal, Québec (province) Lors de l'inauguration, Pierre Lebeau a lu des extraits de l'œuvre de Gaston Miron entouré du maire de Montréal et de Christine St-Pierre. Photo: Jacques Nadeau La mutation est parachevée. L'ancienne bibliothèque centrale de Montréal est maintenant officiellement l'Édifice Gaston-Miron. Le bâtiment historique rénové, situé en face du parc La Fontaine, abrite le Conseil des arts de Montréal (CAM), le Conseil du patrimoine, des organismes culturels (comme BJM Danse) et des studios de répétition. L'inauguration a eu lieu hier matin en présence du maire de Montréal, de la ministre de la Culture du Québec et de Denise Miron, soeur du poète Gaston Miron (1928-1996). Le comédien Pierre Lebeau a lu des extraits de son oeuvre, et le maire Tremblay a aussi cité quelques vers de L'Homme rapaillé: «Les mots que l'on regarde /nous demandent de partir avec eux /jusqu'à perte de vue.» «Cet édifice est un formidable héritage de très grande valeur qui a influencé la vie culturelle de plusieurs générations de Montréalais», a commenté Louise Roy, présidente du Conseil des arts de Montréal, principal locataire du 1210, rue Sherbrooke Est. «Cet édifice devra maintenant composer avec les imaginaires débridés de nos danseurs, musiciens, comédiens et autres créateurs qui le fréquenteront.» Le CAM était depuis 1989 dans l'ancienne École des beaux-arts de Montréal, rue Saint-Urbain. L'organisme municipal soutient la création et la diffusion professionnelle contemporaine avec des budgets annuels d'environ 10 millions. La restauration et la conversion de l'Édifice Gaston-Miron, propriété de la ville, a coûté près de 3,1 millions, dont 600 000 $ octroyés par Québec. Les espaces publics ont retrouvé leur splendeur. Le grand hall d'entrée déploie un plafond de verre en caisson et un entablement sur lesquels apparaissent les noms de grands écrivains universels et nationaux, de Platon à Fréchette, de Cicéron à Crémazie. Les studios de répétition (loués) occupent les ailes latérales. Les bureaux des organismes locataires se trouvent à l'étage. Des oeuvres d'art contemporain agrémentent la promenade sur la mezzanine. La bibliothèque fut inaugurée en 1917, après des années de combat et de controverse sur fond de cléricalisme borné. Elle est demeurée la plus imposante du secteur municipal jusqu'à l'inauguration de la Grande Bibliothèque du Québec, où se trouvent les collections de la ville depuis 2005. Le bâtiment monumental conçu par l'architecte Eugène Paquette conserve sa colonnade néoclassique et ses éléments décoratifs de granit. À la même époque, beaucoup de grands bâtiments officiels américains adoptaient ce style récupéré ensuite par des régimes totalitaires d'Europe pour en faire l'expression de leur propagande monumentale, jusqu'à l'hystérie architecturale. Eugène Paquette est également le concepteur de la plus sobre bibliothèque Saint-Sulpice, rue Saint-Denis, un édifice qui attend toujours une nouvelle vocation. http://www.ledevoir.com/2009/02/24/235637.html (24/2/2009 2H02)
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