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Job picture may be worse than it looks

Many losses were full-time positions. Weakness in U.S. saps Canada as unemployment rate rises to 6.6%

By SHEILA MCGOVERN, The Gazette;

Reuters contributed to this report

January 10, 2009

 

Canada's unemployment rate shot up more than expected in December, but avoided the carnage witnessed in the U.S. where the jobless rate is now the highest in 16 years.

 

Still, Canadian economists aren't heaving a sigh of relief. The country is definitely in recession, there's more bad news ahead and it would be naive to think Canada won't feel repercussions from the bloodbath to the south, said Carlos Leitao, chief economist at Laurentian Bank Securities. And that includes Quebec, he quickly added.

 

"This week, we've seen articles here and there stating somehow Quebec was on some other planet, able to ride out this storm. Well, not. We are on the same planet as everyone else." And the dreadful situation in the U.S. will sap Canada's manufacturing sector, based in Quebec and Ontario, he said.

 

Canada lost 34,400 jobs in December, driving the unemployment rate to 6.6 per cent from 6.3 per cent, fuelled by losses in construction. Canada Mortgage and Housing Corp. says housing starts slid 11.8 per cent in November, the third double-digit decrease in four months.

 

Quebec saw its unemployment rate rise to 7.3 per cent from 7.1 per cent, because of losses in construction, trade and the tourism industry.

 

And the figures are actually more troubling than they appear, Leitao said. There were major losses in full-time jobs, he said, which were partly offset by gains in part-time work. "That's not exactly a recipe for great prosperity. We have weak job creation and the quality is less than a year ago." And it isn't about to get better, said Krishen Rangasamy of CIBC World Markets. "With forthcoming plant closures and layoffs already announced, it's clear the worst is yet to come on the employment front, with the unemployment rate likely to creep up steadily toward eight per cent." However, economists said we can take some solace: for a rare moment, our unemployment rate is less than that of the U.S.

 

Though the past two months have been tough here, employment in Canada at least grew between December 2007 and December 2008, albeit by a scant 0.6 per cent (an addition of 98,000 jobs, 100 of them in Quebec.) The U.S. has been losing all year and, in December, was hit with a massive drop of 524,000 jobs, driven by layoffs in all major sectors except government, education and health. That pushed its unemployment rate to 7.2 per cent from 6.8 per cent in November, higher than the seven per cent analysts were forecasting and a peak not seen since January 1993. Total job loses for 2008 reached 2.6 million, the largest decline since a 2.75-million drop in 1945.

 

"The job situation is ugly and is going to get uglier. There's no reason to expect hiring anytime in the next three to six months. We are not going to see any hiring until the government steps in and acts. Talk doesn't work," said Richard Yamarone, chief economist at Argus Research in New York.

 

The collapse of the U.S. housing market and the resulting financial crisis have triggered the worst financial environment since the Great Depression, and businesses and consumers have both retrenched.

 

The darkening labour market picture underscored the sense of urgency President-elect Barack Obama and lawmakers feel about enacting a huge economic stimulus plan.

 

"Clearly the situation is dire. It is deteriorating and it demands urgent and immediate action," Obama told a news conference yesterday. "This morning, we received a stark reminder about how urgently action is needed." smcgovern@ thegazette.canwest.com

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Des pertes d'emplois partout

François Desjardins

Édition du samedi 10 et du dimanche 11 janvier 2009

 

34 000 postes en moins au Canada en décembre, 525 000 aux États-Unis

 

Au chapitre de l'emploi, les États-Unis ont connu leur pire année depuis 1945.

 

Le marché du travail s'est tenu debout autant que possible en 2008, mais les données publiées hier, qui traduisent un effondrement dans la construction et des difficultés dans le commerce, montrent qu'il ne résiste plus à la récession nord-américaine. Alors que l'économie canadienne a perdu 34 000 postes en décembre, les pertes au Québec ont atteint 9400 emplois, un chiffre qui aurait été plus élevé s'il n'y avait pas eu de campagne électorale pour générer de l'embauche dans les administrations publiques.

 

Pendant ce temps, au sud de la frontière, la situation a empiré une fois de plus. Le département du Travail a fait état hier d'un mois de décembre catastrophique, où 525 000 nouvelles pertes d'emplois ont mis une touche finale à la pire année depuis 1945, incitant les économistes à dire que le gouvernement doit appliquer au plus vite ses mesures d'aide à l'économie et aux travailleurs licenciés afin de limiter les dégâts.

 

«C'est un rappel brutal quant à l'urgence de prendre des mesures», a dit le président élu, Barack Obama, lors d'une conférence de presse en matinée. Un plan de relance de 775 milliards $US est à l'étude au Congrès américain, contenant à la fois des mesures visant à créer de l'emploi et des baisses d'impôt pour séduire les républicains. «À l'évidence, la situation est très grave. Elle se détériore et cela exige de prendre des mesures immédiates», a ajouté le 44e président des États-Unis.

 

Les effets au Québec

 

Les données de Statistique Canada montrent que cette récession dans laquelle se sont embourbés les États-Unis a maintenant des effets concrets de ce côté-ci de la frontière.

 

«La morosité a fini par rejoindre le marché du travail québécois en décembre», a estimé Joëlle Noreau, économiste au Mouvement Desjardins, selon laquelle la première moitié de 2009 donnera lieu à de nombreuses pertes d'emplois.

 

Au Québec, le taux de chômage a augmenté de 0,3 point à 7,3 %. Entre autres, le secteur de la construction a vu 18 500 emplois partir en fumée, tandis que dans les commerces 17 000 personnes ont perdu leur travail.

 

Mais la pénurie de main-d'oeuvre dans quelques créneaux et le vieillissement des gens aptes au travail limiteront à 8,2 % le taux de chômage au Québec et en Ontario, a prédit Mme Noreau. «C'est loin des sommets atteints lors de la récession du début des années 1990, qui se sont chiffrés respectivement à 13,3 % et 10,9 % en 1993.»

 

Au Canada, le taux de chômage s'est chiffré à 6,6 %, en hausse de 0,3 point de pourcentage depuis novembre. Lorsque 2008 a débuté, il se situait à 5,8 %.

 

La contre-performance du marché du travail canadien est attribuable à la disparition de 71 000 emplois à temps plein, a constaté Statistique Canada. Environ 36 000 postes à temps partiel ont vu le jour. «En 2008, toute la croissance de l'emploi a été attribuable au travail à temps partiel», a écrit l'agence.

 

Ce que fera Ottawa

 

Chacun de leur côté, le ministre des Finances Jim Flaherty et le premier ministre Stephen Harper se sont dits préoccupés par les pertes d'emplois qui planent sur 2009. L'année sera «très difficile», a dit M. Flaherty selon le compte rendu de plusieurs médias qui l'ont entendu parler à Thornhill, en Ontario.

 

Aux yeux de Sébastien Lavoie, économiste à la Banque Laurentienne, le ministre des Finances «prendra certainement bonne note» de la dégradation du marché du travail dans son prochain budget, prévu le 27 janvier.

 

«Il serait approprié d'introduire une réforme du programme d'assurance-emploi. Par exemple, une augmentation et un prolongement des prestations ainsi qu'une uniformisation de la période de qualification permettraient de cibler directement les régions et les ménages qui en ont le plus besoin, ce qui ne serait pas le cas avec une baisse d'impôt généralisée pour les particuliers», a dit M. Lavoie, dont les propos rejoignent ceux de plusieurs autres économistes, de même que le Conference Board et le Fonds monétaire international.

 

Lors de son passage à Montréal cette semaine, le ministre des Finances, Jim Flaherty, a mentionné que des ajustements au régime d'assurance-emploi figuraient parmi les pistes envisagées pour redonner du tonus à l'économie. Les syndicats, pour ne nommer qu'eux, demandent à Ottawa de faciliter l'admissibilité au régime.

 

Les spécialistes s'attendent en grande partie à ce que la Banque du Canada fasse passer son taux directeur de 1,5 % à 1 % lors de sa prochaine décision, le 20 janvier. Ce geste viserait à réduire le coût des emprunts pour les consommateurs et les entreprises.

 

Détérioration éclair

 

Lorsque l'année 2008 a débuté, le taux de chômage n'avait jamais été aussi faible. Mais les problèmes venus du sud de la frontière ont progressivement contaminé le marché du travail. Selon Statistique Canada, 98 000 emplois ont vu le jour entre décembre 2007 et décembre 2008, soit une augmentation de 0,6 %. Un an plus tôt, la création d'emplois s'était chiffrée à 358 000, pour une croissance de 2,2 %.

 

«Dans l'ensemble, nous croyons que le marché du travail canadien va perdre encore 250 000 emplois en 2009, faisant remonter le taux de chômage au-delà de 8 % d'ici la fin de l'année», a écrit dans une note de recherche Dina Cover, économiste à la Banque TD.

 

Aux États-Unis, les observateurs ont été surpris hier par l'augmentation rapide du taux de chômage, qui a touché un sommet de 16 ans en décembre, soit 7,2 %. La perte de 2,6 millions d'emplois en 2008, du jamais vu en plus de 50 ans, ne fera qu'alourdir la tâche qui attend l'administration de Barack Obama.

 

«Les consommateurs vont avoir de plus en plus peur de perdre leur emploi», a dit à l'agence Bloomberg l'économiste en chef d'IHS Global Insight, Nariman Behravesh. Le plan Obama a «besoin d'être gros, audacieux et rapide».

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