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Normand Hamel

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Messages posté(e)s par Normand Hamel

  1. Coupe du monde 2026: l’architecte du Stade olympique espère un toit mobile

    Le créateur du Stade olympique estime que l’accueil de matchs de la Coupe du monde de soccer en 2026 à Montréal serait l’occasion rêvée de finaliser la structure plus de quarante ans après son inauguration.

    Au lendemain du choix du Canada comme pays co-organisateur de la compétition, avec le Mexique et les États-Unis, de nombreux observateurs se demandent comment adapter le Stade olympique aux normes de la Fédération internationale de soccer (FIFA), qui requièrent notamment des enceintes à ciel ouvert.

    «Pour moi, la meilleure solution, ça reste un toit léger rétractable qui serait ouvert durant l’été et fermé durant l’hiver. J’ai conçu le stade dans cette optique et ça fait longtemps que ça aurait dû être fait», affirme l’architecte français Roger Taillibert.

    Ce dernier n’était pas au courant que les discussions au sujet du toit du stade avait repris, lorsque Le Journal l’a contacté, mais il se réjouit de la possibilité de voir une autre grande compétition se tenir dans l’édifice qu’il a conçu pour les Jeux olympiques de 1976.

    Selon lui, la problématique du toit de stade ne devrait pas empêcher Montréal d’accueillir des matchs. Au contraire, la perspective de la Coupe du monde devrait permettre d’aller de l’avant avec son idée.

    «Un projet de toit mobile existe déjà, je l’ai développé pour ce stade», dit-il.

    Pourtant, cette option n’est pas celle que privilégie la Régie des installations olympiques, qui la juge trop dispendieuse et qui penche plutôt pour un toit démontable.

    Mais M. Taillibert estime qu’au-delà des coûts il faut penser à l’image que renvoie ce genre d’équipement. Il affirme également que les techniques de construction moderne ont fait tomber tous les obstacles à son ambition de départ.

    «Un toit mobile fait de matériaux composite, ce serait une première dans le monde et ça redonnerait une image positive au stade», ajoute l’homme qui travaille encore à 92 ans sur des projets, notamment en Afrique.

    M. Taillibert se dit prêt à collaborer à un tel projet «à condition de faire affaire avec des gens sérieux». «Il faut arrêter avec le bricolage des dernières années», dit-il.

    http://www.journaldemontreal.com/2018/06/14/coupe-du-monde-2026-larchitecte-du-stade-olympique-espere-un-toit-mobile

  2. Il n’y aura plus de calèches à Montréal en 2020

    Dans le but de protéger la santé et le bien-être des chevaux, la Ville de Montréal compte interdire le transport des personnes par calèche à partir du 31 décembre 2019. Elle resserrera aussi les conditions de délivrance d'un permis pour un chien potentiellement dangereux.

    Ces mesures sont incluses dans deux règlements adoptés par le comité exécutif, a annoncé jeudi Craig Sauvé, conseiller associé aux services aux citoyens et à la mobilité. Elles doivent maintenant être adoptées par le conseil municipal.

    En ce qui concerne les calèches, la Ville indique dans un communiqué avoir tenté depuis trois ans d’améliorer l’encadrement de cette industrie, mais que « des écarts récurrents continuent de se produire relativement au bien-être des chevaux ainsi qu’à la prestation de service des cochers ».

    D’ici l’entrée en vigueur du règlement, les exploitants pourront renouveler leurs permis et poursuivre leurs activités.

    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1107066/fin-caleches-montreal-2020-reglement-animalier

  3. Il y a 3 heures, crosbyshow a dit :

    Guillaume Lavoie aurait fait un bien meilleur maire que Plante ...bien meilleur.

    Comme nous sommes dans le fil consacré au Royalmont j'aimerais rappeler que Guillaume Lavoie s'opposait farouchement à ce projet, à tort ou à raison. 

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  4. Il y a 4 heures, ToxiK a dit :

    L'idéologie que je dénonce ici est celle qui veut imposer aux gens un mode de vie préféré par l'administration municipale:  on veux non seulement vous forcer à vous rendre au centre-ville en transport en commun ou en transports actifs

    Oui mais cette même administration a été élue démocratiquement. Et avant l'élection elle a bien fait connaître ses positions en matière de développement durable, transport en commun et habitation. La seule chose qu'on peut lui reprocher est d'avoir dit que si elle était élue il n'y aurait pas de hausse de taxes alors qu'elle a fait exactement le contraire. Pour le reste il n'y a aucune surprise.

    Ce que fait l'administration actuelle déplait certes à beaucoup de monde. Mais si une autre administration était en place et faisait l'inverse de ce que fait l'administration actuelle cela déplairait tout autant à une autre partie de la population. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle nous allons aux urnes tous les quatre ans. ?

  5. il y a 34 minutes, Nicolas Le Berre a dit :

    Document réalisé par la CDC Centre-Sud et Rayside Labossière l'an passé, à noter qu'ils semblent avoir été mandatés par l'arrondissement pour poursuivre ce travail.

    J'avais vu ce document lorsqu'il est sorti et je me demandais justement pourquoi personne n'en parlait. Voici d'ailleurs la conclusion du document, pour ceux qui n'auraient pas le temps de le lire au complet:

    L’enthousiasme et l’ouverture des participants à rêver collectivement le secteur du sud-est de Ville-Marie tout au long de cet événement témoignent du succès de la rencontre. Cette première rencontre réunissant des acteurs de tous les horizons a permis de partager les préoccupations variées et de faire émerger des moyens et des idées novatrices. L’intérêt marqué des participants dans le redéveloppement du quartier ainsi que la conjoncture favorable incitent à poursuivre ce dialogue à plus long terme.

    Suite à cette réflexion initiale, certaines idées fortes ont été dégagées par les participants afin de répondre aux enjeux précédemment identifiés. La nécessité de créer une vision cohérente, concertée et inclusive est une condition sine qua non à la création d’un milieu de vie complet. La nouvelle fenêtre sur le fleuve constitue une opportunité permettant la création d’un milieu de vie vert et bleu assurant un prolongement naturel et sécuritaire du Centre-Sud. Finalement, la planification d’un quartier complet, offrant une mixité de fonctions et s’imprégnant de l’esprit du quartier actuel, est une occasion unique de réaliser un quartier exemplaire, à la fois innovant et inclusif.

    Ainsi, une volonté de continuer les discussions pour approfondir les dif- férentes thématiques et poursuivre les réflexions sur les développements des sites et du quartier se dégage clairement de cette rencontre. Afin que cette démarche de réflexion soit la plus représentative possible, il est indis- pensable de faire émerger de nouvelles formes de dialogue pour engager de façon plus directe l’ensemble des acteurs. L’exhaustivité de ce processus de concertation sera ainsi la base de la légitimité des revendications qui en émaneront afin que les nombreuses idées évoquées et travaillées au cours de cette démarche puissent devenir des actions concrètes et collectives qui bonifieront durablement, et pour tous, le cadre de vie du sud-est de Ville-Marie.

  6. Il y a 3 heures, peekay a dit :

    le Port de Montréal a déjà planté des centaines d’arbres sur ses terrains et poursuivra son implication en plantant 2000 arbres au cours des 5 prochaines années. Il vise notamment à verdir les espaces qui longent ses bureaux administratifs, ainsi que dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve et sur ses nouvelles installations au Grand Quai. De plus, il s’engage à sensibiliser ses partenaires à réaliser des projets de plantation et ainsi contribuer à augmenter l’indice de canopée de Montréal.

    J'adore ce genre d'initiatives. Si outre le privé chaque citoyen corporatif faisait sa part, comme le Port de Montréal le fait, on pourrait faire de Montréal une ville vraiment verte. Car nous partons déjà sur une bonne base avec nos nombreux parcs, qui par ailleurs distinguent Montréal des autres grandes villes d'Amérique du Nord et font de notre ville un endroit où il est beaucoup plus agréable de vivre.

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  7. il y a une heure, Ousb a dit :

    On veut forcer les gens à lacher leur auto avant de leur donner une meilleure alternative. Les changements dont tu parles ne se feront pas avant longtemps et en attendant il faut que les gens se déplacent ...

    Le problème c'est que bien des jeunes aujourd'hui n'ont jamais eu d'autos et vivent justement en ville parce que cela leur permet de s'en passer. Malheureusement ils se fout complètement de ceux qui pour des raisons qui leur appartient ont choisi de vivre en banlieue et ont absolument besoin d'une auto. Cependant avec le REM certaines familles pourront se contenter d'une seule auto plutôt que d'en avoir deux, ou même trois.

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  8. Oui, Montréal est bien la capitale mondiale de l'IA!

    L'article du journal Les Affaires, tout comme l'étude qu'il rapporte, fourre tout dans le même panier. Voici un extrait qui témoigne de ce que je viens de dire:

    Le magazine britannique a scruté à la loupe les investissements effectués à l’échelle de la planète entre 2013 et 2017 dans le secteur concerné (IA et robotique) ainsi que dans les sous-secteurs qui lui sont liés (semiconducteurs et autres composants électroniques; instruments de mesure et de contrôle; matériel de communication; etc.).

    Premièrement, il ne faut pas pas mêler le hardware avec le software. Et il ne faut pas non plus mêler les technologies de l'information et l'intelligence artificielle.

    Deuxièmement, l'étude couvre la période de 2013 à 2017 alors que l'IA n'a véritablement décollée à Montréal et ailleurs dans le monde qu'en 2016.

    Voici un autre extrait de l'article qui répète la même erreur en comparant des tomates avec de la salade de choux:

    Pour vraiment percer dans l’IA, il faut impérativement que les utilisateurs de l’IA – et leurs fournisseurs – ouvrent ici-même, dans le Grand Montréal, une antenne majeure, dans l’optique d’y développer leurs activités liées à l’intelligence artificielle.

    On parle ici d'utilisateurs de l'IA et de leurs fournisseurs. Autrement dit tout le domaine technologique qui tourne autour de l'IA sans être de l'intelligence artificielle à proprement parler.

    Voici maintenant un dernier extrait qui montre que l'auteur de l'article ne comprend rien au phénomène de l'intelligence artificielle en général, et de son développement à Montréal en particulier:

     Autrement dit, il ne suffit pas de concentrer les meilleurs chercheurs du monde – les ingénieurs de Google et autres Facebook –, encore faut-il que les applications concrètes de leurs trouvailles voient le jour ici. Ce que ne fait pas encore franchement Montréal.

    Encore une fois on parle ici de l'ensemble du secteur des technologies de l'information, incluant le hardware comme les semi-conducteurs. Prenons le Bras Canadien comme premier exemple. Il a été fabriqué à Toronto mais le software qui le pilote a été conçu à Montréal. Ou la compagnie GHGSat qui est basé à Montréal mais qui fait fabriquer ses petits satellites à Toronto. Encore une fois toute la partie logiciel, incluant l'intelligence artificielle, est conçue à Montréal.

    Mais ce ne sont que des exemples sans importance parmi tant d'autres. Ce qu'il est vraiment important de comprendre, et qui semble avoir complètement échappé à l'auteur de l'article, est qu'à Montréal a été mise en place dans les deux dernières années toute une structure directement liée à l'IA.

    Non seulement on retrouve ici la plus grande concentration au monde de chercheurs en intelligence artificielle, mais en plus on s'est doté de diverses institutions pour favoriser l'éclosion de ce secteur à Montréal. Avant de les énumérer, voici en gros ce qui s'est passé récemment qui a complètement rebrassé les cartes.

    L'individu qui est responsable de la première percée qui a permis à l'IA de faire un bon en avant est le Britannique Geoffrey Hinton. Il est venu travaillé aux États-Unis avant de s'établir à l'université de Toronto où il a formé un brillant étudiant Français du nom de Yan Lecun, qui après ses études est devenu directeur de la recherche en IA pour Facebook à New York. Puis il y a eu un certain Yoshua Bengio qui après avoir étudié avec Hinton est revenu à Montréal pour établir à l'université de Montréal le plus grand centre de recherche au monde en intelligence artificielle.

    Si je mentionne ces trois individus c'est que chacun d'eux est responsable d'une percée majeure en IA et que chacun a joué ses cartes différemment. Alors que Bengio a choisi de revenir à Montréal, Hinton lui a choisi de quitter Toronto pour retourner dans la Silicone Valley. Depuis ce temps là Toronto est en perte de vitesse et Montréal a pris l'ascendant.

    Revenons maintenant au sujet de l'article du journal Les Affaires. Voici ce que Bengio et d'autres ont créé à Montréal dans les dernières années, accompagné d'une brève description officielle de leurs activités:

    MILA: Elle réunit les efforts de l'université de Montréal et de l'université McGill, et Bengio en est le directeur scientifique. Elle définit sa mission comme suit (avec ma propre emphase).

    Rassembler les chercheurs dans le domaine de l’apprentissage profond. Proposer une plate-forme de collaboration et de codirection. Partager les ressources humaines autant que ses grappes de calculs. Être un pont de transfert technologique pour les compagnies désirant profiter des opportunités d’affaires découlant de l’utilisation des algorithmes d’apprentissage machine.

    IVADO: Encore une fois Bengio en est le directeur scientifique. Voici comment elle se définit (avec ma propre emphase).

    IVADO a pour vocation de regrouper professionnels de l’industrie et chercheurs académiques afin de développer une expertise de pointe dans les domaines de la science des données, de l’optimisation (recherche opérationnelle) et de l’intelligence artificielle. Les membres d’IVADO proposent des méthodes pour traiter l’information et ainsi favoriser les décisions qui optimisent l’utilisation des ressources. Concrètement, IVADO incite aux échanges et au partage de connaissances entre les spécialistes, les partenaires, les chercheurs et les étudiants de son réseau.

    IVADO se veut être le pont entre les diverses expertises universitaires et les besoins des entreprises, de la multinationale à la startup. Avec plus de 1000 scientifiques affiliés (chercheurs, postdocs, doctorants et agents de recherche), IVADO constitue un centre de compétences avancées et multidisciplinaires dans les domaines des statistiques, de l’intelligence d’affaires, de l’apprentissage profond, des mathématiques appliquées, de la fouille de données, de la cybersécurité, etc. IVADO soutient ainsi le développement de processus permettant d’extraire des tendances, des statistiques et des informations concrètes du pêle-mêle des données massives (Big Data).

    Element AI: Yoshua Bengio est le co-fondateur de cette organisation qui se définit comme suit (avec ma propre emphase).

    Fondée à Montréal — plaque tournante de la recherche en apprentissage profond — par Jean-François Gagné, entrepreneur aguerri, et Yoshua Bengio, chercheur réputé en intelligence artificielle, Element AI est à l’avant-garde d’un univers où l’IA sera au premier plan, transposant les plus importants travaux de recherche en IA à l’échelle mondiale, en applications transformatrices.

    Forts de notre réseau de chercheurs universitaires renommés, du plus important laboratoire privé de recherche et développement en intelligence artificielle au Canada et d’un réseau de partenaires d’affaires spécialisés qui ne cesse de croître, nous formons l’équipe idéale pour relever les défis de votre organisation en matière d’intelligence artificielle.

    O Mile-Ex: Cette nouvelle organisation est en train de s'installer dans le quartier du même nom. Voici quelques extraits (avec ma propre emphase) d'un article de Radio-Canada pour comprendre le rôle et la mission de ce que R-C qualifie de Cité de l'intelligence artificielle.

    L'Institut des algorithmes d'apprentissage de Montréal (MILA), l'Institut de valorisation des données (IVADO), le fournisseur de solutions en intelligence artificielle Element AI, cofondé par le réputé chercheur Yoshua Bengio, la division d'intelligence artificielle d'une grande banque canadienne, et le centre de recherche de la société française Thales se retrouveront sous le même toit d'ici la fin de 2018.

    L'entreprise de création de jeux vidéo Behaviour, la division multimédia du Cirque du Soleil, 4U2C, et Rogue Research, un laboratoire spécialisé dans la recherche en neurosciences, occupent déjà des locaux dans l'édifice.

    La création d'un centre d'excellence avait été annoncée le mois dernier par le coprésident du comité d'orientation pour la création de la grappe québécoise en intelligence artificielle, Pierre Boivin, dans le cadre d'un forum organisé par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

    En entrevue à RDI il avait déclaré que ce centre d'excellence permettrait de créer « un écosystème où tous les intervenants de la chaîne de création de valeur seront réunis pour travailler en collaboration ». « Le gros avantage, c'est la proximité, l'échange d'idées constant », avait-il ajouté.

    Ce centre sera l'un des éléments de la grappe en intelligence artificielle et permettrait à Montréal de consolider sa position en tant que l'un des chefs de file mondiaux dans ce secteur.

    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1081709/technologie-montreal-saint-urbain-intelligence-artificielle

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  9. Premier choix: boulevard urbain

    - Il s'agit cependant d'une proposition complètement irréaliste car cela occasionnerait des embouteillages monstres en permanence. 

    Deuxième choix: tranchée ouverte

    - Malheureusement cette solution ne permet pas de désenclaver les quartiers. L'avantage par rapport à la voie aérienne est une meilleure perspective.

    Troisième choix: voie aérienne 

    - Non seulement cela ne permet pas le désenclavement mais en plus la perspective est complètement bloquée.

    Choix idéal: tunnel profond

    - La solution de loin la plus dispendieuse. De plus, je crois que cela ne serait pas techniquement réalisable à cause de la ligne de métro qu'il faudrait traverser. Cependant cela permettrait un haut volume de circulation, comme la voie surélevée ou la tranchée, mais avec en bonus un boulevard urbain au dessus. Le meilleur des deux mondes. Malheureusement un des ces deux mondes est imaginaire.

    Conclusion: aucune solution n'est complètement satisfaisante.

  10. il y a 13 minutes, p_xavier a dit :

    On parle bien du tunnel autoroutier ici?  Les gens croient que vous parlez du tunnel STM.

    Tu me fais réaliser que j'avais mal interprété sa question. Je viens de la relire et il parle effectivement des mûrs de l'autoroute. C'est qu'à ce moment là je faisais une fixation sur les deux solutions pour traverser vers le Vieux-Montréal, soit un tunnel ou une passerelle. Je crois cependant que ce que j'ai répondu reste valide dans le contexte du projet. 

  11. il y a 36 minutes, Tapedlitel a dit :

    Première chose à savoir : la possibilité que la traversée se fasse par le tunnel existant plutôt que par une passerelle, oubliez ça, et c'est tant mieux! La passerelle était l'un des critères retenus dès le départ.

    Une excellente nouvelle que j'accueille avec soulagement!

    il y a 36 minutes, Tapedlitel a dit :

    deux des cinq équipes finalistes ont fait preuve d'un peu plus d'audace en osant intégrer à leur projet un recouvrement partiel, de quelques mètres seulement (histoire de faire passer la pilule), de la partie ouest de cette horrible bretelle

    Puis-je te demander si ta préférée fait partie de l'une de ces deux propositions?

    il y a 38 minutes, Tapedlitel a dit :

    Autant certains ont choisi d'intégrer une passerelle qui se ferait le plus possible oublier, autant d'autres en ont fait l'élément central du projet. Ceux-ci se sont dit : puisqu'il faut une passerelle, autant l'assumer et en faire un élément signature.

    Espérons que la passerelle signature prévaudra car l'impact de toute passerelle sera énorme sur le plan esthétique. Aussi bien qu'elle soit belle.

    il y a 41 minutes, Tapedlitel a dit :

    j'ai très, très hâte à septembre pour voir si ma préférée, qui semble d'ailleurs avoir fait le plus d'effet à l'auditoire, sera la gagnante.

     Si vous étiez tous impressionnés il y a de fortes chances que le jury l'ait été également.

  12. Des commerçants menacent de quitter le marché Jean-Talon

    Des marchands de longue date préviennent la Ville qu'ils quitteront le marché Jean-Talon si d'autres stationnements disparaissent. Ils dénoncent des décisions de la Ville de Montréal qui limitent de plus en plus l'accès aux clients automobilistes au profit des piétons.

    Un texte de Thomas Gerbet

    « Il y a 50 personnes ici qui vont perdre leur emploi, plus tous les producteurs qui travaillent pour nous », prévient Lino Birri, maraîcher et pépiniériste bien connu au marché Jean-Talon.

    Il envisage de fermer son commerce l'année prochaine, car il est de moins en moins rentable. « Depuis plusieurs années, la Ville met des bâtons dans les roues des automobilistes, donc les clients se découragent. »

    Le mois dernier, il a fait parvenir une lettre à la mairesse de Montréal Valérie Plante et au maire de l'arrondissement de Rosemont-La-Petite-Patrie, François Croteau.

    • le mois prochain s'amorcera le chantier d’une nouvelle place publique, la place Casgrain, sur un stationnement extérieur situé entre la SAQ et la boulangerie Première moisson. Le quart des stationnements vont disparaître, soit une dizaine;
    • les commerçants ont aussi appris en avril que la piétonnisation de l’avenue Shamrock entre Saint-Laurent et Casgrain deviendra permanente. Là aussi, des places de stationnement ont déjà disparu;
    • la Corporation de gestion des marchés publics de Montréal ne ferme pas la porte à ce qu'un nouveau bâtiment soit construit sur ce qu'il reste du stationnement extérieur. Aucun projet n'est toutefois sur la table;
    • depuis l’an dernier, le marché est piétonnisé quatre jours par semaine et la période a été étirée de juin à octobre.

    « On n'est déjà pas gâtés en stationnement et on veut l'amputer », dénonce Mario Boulanger, propriétaire du commerce Première Moisson.

    De l'autre côté de la rue, un autre boulanger se plaint lui aussi. « Il y a des clients qui viennent moins souvent, parce que la fin de semaine, ils n'arrivent pas à se stationner, raconte Daniel Jobin, propriétaire de Joe La Croûte. Les voitures sont à la queue leu leu, ça se klaxonne, ça se gueule après. »

    Le vendeur de fruits et légumes Eric L'Écuyer renchérit. « C'est sûr que c'est le fun pour les piétons, mais à un moment donné, il y a trop de place pour les piétons. Il faut penser aux autos aussi. »

    Éric L'Écuyer craint que ses ventes baissent. Il rappelle aussi qu'il est de plus en plus difficile, pour lui comme pour ses confrères, de stationner leur camion de livraison.

    Luigi Bono, du kiosque Chez Michel, a le sentiment d'être incompris par la Ville et par la Corporation de gestion des marchés publics. « L'expérience est extraordinaire pour un touriste, mais en tant que commerçant, les revenus sont plus difficiles. »

    Luigi Bono craint que son commerce ne finisse par fermer. « On a peur, c'est de l'anxiété. »

    « Ça a toujours été difficile de se stationner au marché Jean-Talon », rappelle la directrice des opérations de la Corporation, Josée Tétrault. Elle affirme toutefois que les 340 places du stationnement souterrain ne sont jamais prises à 100 % et que celui sous la SAQ est méconnu.

    Josée Tétrault explique avoir freiné les ardeurs de l'arrondissement de Rosemont-La-Petite-Patrie, qui lui aurait demandé l'an dernier que le marché soit piéton sept jours sur sept. « On a réussi à s'entendre pour quatre jours », dit-elle.

    « On est très fiers de la piétonnisation, dit François Limoges, le conseiller municipal du district, élu du parti Projet Montréal. Le marché où les gens arrivent en pick-up pour aller chercher des tomates dans des caisses, ce n'est plus ça. »

    Il encourage les commerçants réfractaires à entrer dans « le 21e siècle ».

    Le leader de la majorité du parti Projet Montréal assure qu'il y a toujours de la place pour les professionnels, le matin et en début de semaine, mais qu'« il y a maintenant des enjeux de sécurité qui nous tiennent à coeur ».

    Le groupe les Ami(e)s du marché Jean-Talon soutient les changements apportés par la Ville. « Les habitudes de consommation ont changé. C'est devenu une expérience pas seulement commerciale », croit le porte-parole du groupe, Jérémie Levesque.

    Jérémie Levesque reconnaît que les clients ont plus tendance à acheter en petites quantités que dans le passé. « C'est moins un marché de volume », constate-t-il. Mais compte tenu de l'important achalandage la fin de semaine, il « peine à croire que ces commerces ne sont pas rentables ».

    Le conseiller municipal François Limoges ne croit pas non plus les commerçants qui affirment perdre des clients. « Ce n'est pas ce que démontrent les chiffres de fréquentation. L'affluence est toujours plus nombreuse, la clientèle a doublé, voire triplé dans les 10 dernières années. »

    François Limoges se rend lui-même en voiture au marché. « J'ai toujours été capable de me stationner », affirme-t-il.

    Il n'existe pas de données précises sur la proportion de clients du marché Jean-Talon qui viennent en voiture. Selon un sondage réalisé par les Amis du marché, ils seraient 20 %. La SDC calcule quant à elle que près du tiers des résidents de La Petite-Italie se déplacent en auto.

    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1105949/montreal-petite-italie-villeray-marche-jean-talon-marchands-stationnements

    place-shamrock.jpg

  13. Il y a 1 heure, newyorkontario a dit :

    I wonder how safe this wooden frame is?

    The way it is used it is as safe as steel and cement, and is subjected to the same safety standards. For instance it can survive a two-hour long intense fire fuelled by volatile material.

    It was judged safe enough for a fire station in Longueuil and an aircraft hangar in Dorval (see pictures).

    There is an article on Radio-Canada that briefly discusses the safety of this type of wood during a fire:

    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1089271/strategie-utilisation-boisconstruction-10-ans

    Du bois résistant au feu?

    L'utilisation du bois en construction a bien évolué. La fabrication de poutres en bois lamellé-collé ou lamellé-croisé ouvre de nouvelles perspectives, permettant de construire des immeubles de plusieurs étages.

    Frédéric Verreault n'en démord pas : le bois lamellé-collé ou lamellé-croisé est bien plus sécuritaire qu'on ne le croit en ce qui a trait à sa résistance au feu. L'entreprise, qui conçoit et fabrique des structures de bois, a d'ailleurs réalisé des tests à cet effet. « On a simulé des feux durant 2 heures », affirme le porte-parole de Chantiers Chibougamau.

    « Et au terme de deux heures d'incendie massif avec des accélérants, la structure préservait son intégrité et sa stabilité », dit-il.

    C'est aussi ce que confirme Sylvain Gagnon, gestionnaire de recherche en construction chez FPInnovations, une organisation qui étudie notamment les produits de construction en bois. Il rappelle que « les normes établies pour le bois sont les mêmes que [pour] l'acier et le béton ». Selon lui, il est tout à fait plausible que des immeubles de 18 étages soient construits en bois au Québec d'ici quelques années.

    Mais à l'heure actuelle, le code du bâtiment est plus restrictif. Il permet de construire des immeubles de 6 étages en bois, mais les constructeurs peuvent obtenir des autorisations pour atteindre 12 étages.

    1- NORDIC_Caserne-de-pompier-Fire-station-34-Longueuil_6.jpg

    2- DW9_PYYX4AEyqEt.jpg-large.jpg

    • Like 2
  14. Il y a 4 heures, alihoufani a dit :

    Moi je me demande simplement quand est-ce que le MTQ va se décider à rénover les murs du tunnel qui tombent en ruine ?

    Nous saurons dès le mois de septembre ce qu'il adviendra de ce tunnel lorsque le nom du gagnant du concours pour l'aménagement de la Place des Montréalaises sera annoncé.

    Si c'est la solution tunnel qui est retenue cela pourrait mener à une réfection complète du tunnel, ou à son remplacement. Par contre si c'est la solution passerelle qui prévaut il se pourrait bien que le tunnel soit fermé définitivement lorsque les travaux seront achevés.

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  15. Il y a 1 heure, Archi Mtl a dit :

    On l’a dit, le maire Coderre avait promis le terrain au musée McCord. Mais il n’avait pas partagé le dossier avec son administration, et encore moins avec l’opposition.

    C'est ce qui explique toute l'information contradictoire qui circule présentement. Difficile de trancher lorsqu'on ne dispose pas de tous les éléments.

    Il y a 2 heures, Archi Mtl a dit :

    Mme Plante s’impose un choix absurde : un parc ou un musée. Il est pourtant possible de faire les deux ! D’autoriser le projet du musée McCord tout en créant un parc ailleurs, par exemple à l’arrière de l’église Saint-James comme le propose l’urbaniste Jean Décarie.

    Mon impression est que ce serait un compromis acceptable pour toutes les parties prenantes. Surtout si le McCord s'engage à créer un espace vert conséquent autour du nouveau musée, comme elle en a déjà signalé son intention.

    Il y a 2 heures, Archi Mtl a dit :

    Montréal est chanceux de compter sur une administration qui ne pense pas qu’au béton. Les petits projets ne sont pas futiles. Ils s’additionnent pour créer une ville où il fait bon vivre. C’est aussi cela, la signature de Montréal.

    Une grande ville est faite de petites choses. Et dans mon esprit plusieurs petites choses font de Montréal une grande ville.

  16. Le 2018-06-11 à 02:55, Memphis 22 a dit :

    Ça c'est une de mes photos publié sur ce forum Tu pourrais créditer les auteurs des photos que tu prétend prendre dans tes "archives

    Si je savais que cette photo provenait de Mtlurb j'ignorais par contre qui l'avait prise. J'aurais cependant dû m'en douter car elle est de très grande qualité, comme le sont la plupart de tes photos. Je suis désolé de t'avoir offusqué et je tenterai d'éviter ce genre d'incident dans l'avenir. 

    Pour ce qui est de mes archives, elles existent réellement et tu serais surpris de voir ma collection. Lorsque je mentionne qu'une photo provient de mes archives cela veut simplement dire que je l'ai prise dans un de mes dossiers. Et ces dossiers sont pour la plupart composés de photos prises sur Internet à un moment donné ou un autre. Ces dossiers, que j'appelle mes archives, me servent de références.

    Dans ces archives il y a très peu de photos prises par moi et je ne me suis jamais attribué une photo prise par quelqu'un d'autre. Mais lorsque je vois une de mes photos circuler librement sur Internet, avec ou sans attribution, je m'en réjouis car je le fais dans un esprit de partage.

    Cependant je comprends très bien que pour certaines personnes il est très important de faire correctement les attributions, et je respecte ça. Mais dans le monde numérique il n'est pas toujours facile de retracer les auteurs des photos afin de leur donner l'attribution qu'ils méritent. Une chose est certaine cependant c'est que je serai plus vigilant dans l'avenir. 

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  17. Il y a 2 heures, MontréalMartin a dit :

    Cette esquisse est très prometteuse. Une des équipes finalistes.

    Cette esquisse est effectivement très prometteuse. Je l'ai aimée en la voyant. Je ne sais pas où tu l'as dénichée car mes propres recherches sont restées infructueuses. Si tu en as d'autres ne te gènes pas pour nous les montrer, y compris celles que tu aimerais peut-être moins. ?

    Pour revenir à la présente esquisse, j'aime les allées courbées, par opposition à l'allée existante qui est plutôt droite. Je vois également du bleu et je me demandais s'il s'agit d'un plan d'eau. Si c'est le cas ce plan d'eau encadrerait partiellement l'édicule du métro.

    J'observe également que la solution retenue est celle d'une passerelle, vers laquelle les allées convergent. De plus cette passerelle semble juchée sur une butte. Je note également que la bretelle d'autoroute est souterraine sur une bonne partie de sa longueur. Et du côté ouest on dirait une terrasse.

    J'ai hâte de voir les autres propositions. Mais en attendant celle-ci me semble très réussie.

    Edit: je viens d'apprendre (ymenard) que cette proposition ne fait pas partie des finalistes. Je suis déçu car je l'aimais beaucoup. J'ai du rattrapage à faire et je devrai remonter le présent fil pour mieux connaitre l'historique du projet.

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  18. il y a 23 minutes, nephersir7 a dit :

    En fait c'était le contraire.

    Tu as raison c'était effectivement le contraire. C'est Valérie Plante qui semble plutôt tiède à l'idée. Voici un court extrait d'une autre article du même journal:

    «Dans les projets qui avaient été lancés, on parlait d’une passerelle [piétonne], mais l’idée d’un concours de design est d’ouvrir nos horizons et de voir toutes les possibilités», a souligné Valérie Plante au moment de l’inauguration de la nouvelle place publique.

    http://www.journaldemontreal.com/2017/11/20/recouvrement-de-lautoroute-ville-marie-la-reouverture-du-tunnel-pietonnier-se-fait-attendre

  19. il y a une heure, Né entre les rapides a dit :

    Sur ce point, je noterais en contrepartie l'émergence et l'activisme du  Comité de moralité publique  (1940-1954), le rôle de Jean Drapeau dans ce «comité» et bien sûr son action subséquence à titre de maire de Montréal.

    S'il y avait un comité de moralité c'est bien parce qu'il y avait immoralité. Celle-ci étant solidement encadrée par la pègre, et cela au même moment où l'Église tenait tout le Québec sous son joug.

    il y a une heure, Né entre les rapides a dit :

    L'opinion montréalaise n'a jamais été monolitique à cet égard, et si comme vous l'affirmez elle a été plus ouverte, ce n'est pas par rapport à partout ailleurs dans le monde...

    Comme ces pauvres politiciens j'ai été mal cité. J'ai dit ceci: plus ouvert qu'ailleurs. Et non pas cela: partout ailleurs dans le monde... Il y a une énorme différence entre les deux.

    Par plus ouvert qu'ailleurs j'entendais le ROC en général et l'Ontario en particulier.

    il y a une heure, Né entre les rapides a dit :

    Pour ce qui est du «paradoxe», êtes-vous certain que c'en est un?

    C'est un paradoxe dans la mesure où le Québec était la nation la plus catholique au monde à l'époque où le vice et le crime régnaient en maître sur Montréal. Pour  appuyer mon propos voici une citation de Mark Twain, suivie d'un compte-rendue du Centre d'histoire de Montréal (avec ma propre emphase):

    This is the first time I was ever in a city where you couldn't throw a brick without breaking a church window.”

    Métropole du Canada au milieu du 20e siècle, Montréal était comme aujourd’hui une ville portuaire et un centre majeur de transit, de commerce et d’immigration. Ostensiblement religieuse le jour, c’était la nuit une capitale du spectacle et du divertissement pour adultes. Le Québec ayant refusé la prohibition imposée aux États-Unis au début des années 1920, Montréal avait acquis une réputation de « ville des plaisirs », au nightlife exubérant, où les touristes d’Amérique du Nord pouvaient venir s’amuser et s’encanailler en toute impunité. Outre les blind pigs et bars ouverts toute la nuit, elle comptait d’innombrables restaurants, cinémas, clubs et cabarets.

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