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Normand Hamel

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Messages posté(e)s par Normand Hamel

  1. Il y a 8 heures, FrancSoisD a dit :

    ça fait un baume de constater que ça va enfin bouger puis cesser d'être une vulgaire plaie visuelle collée sur le Vieux-Mtl ! :)

    Il y avait aussi plusieurs autres plaies visuelles, et il en reste d'ailleurs encore plusieurs. Cependant je suis heureux de constater que depuis quelques années on est en train de les soigner les unes après les autres. C'est ce qui fait que Montréal se porte de mieux en mieux.

  2. Il y a 2 heures, clauNorBer a dit :

    Selon moi, le temps consacré par ces architectes au design extérieur de ces immeubles se résume à une visite aux toilettes pour un numéro deux. De plus, il s'agit qu'ils souffrent le moindrement de constipation pour qu'ils soient non seulement en mesure de finaliser la conception extérieure du projet, mais aussi de s'attaquer à l'aménagement paysager de celui-ci.

    Si tu essayais de comprendre les intentions des architectes, sans oublier les contraintes imposées par le promoteur, tu serais peut-être moins porté à faire un numéro 1 sur le projet.

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  3. Il y a 1 heure, MtlMan a dit :

    Denis s'entêtait à imposer la F-E, Valérie, un petit parc mal placé.

    Si Denis Coderre avait été réélu on serait sans doute déjà rendu à l'étape des premiers rendus du futur Musée de Montréal. Mais entre temps le Jardin Domtar a été vendu et une nouvelle administration gère maintenant la ville.

    Toutefois cela ne change en rien la problématique de base de la Place des Festivals dont l'espace est trop restreint lors de la tenue de festivals. Si j'aime bien l'idée d'un parc sur l'îlot Eugène-Lapierre j'aurais quand même préféré y voir le Musée de Montréal. Mais cela aurait privé de manière permanente la Place des Festivals de son  extension naturelle.

    Cependant, même si je suis quelque peu déçu j'accueille la décision avec un certain soulagement, car je sais que la Place des Festivals pourra poursuivre ses activité de manière normale. Cette considération m'aide à encaisser la perte du musée.

    Cela dit, la Ville doit maintenant tout faire en son pouvoir pour aider le McCord à trouver une alternative. Ce serait la moindre des choses dans les circonstances.

    PV.jpg

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  4. il y a 4 minutes, santana99 a dit :

    Pas convaincu. C'est correct, mais rénové l'édifice aurait amplement suffi. Cet édifice se suffit à lui-même.Dans certains cas, il vaut mieux ne pas toucher à un édifice, au lieu de vouloir à tout prix lui ajouter "une touche contemporaine".

    Pour ce projet en particulier on pense exactement de la même manière. Je garde donc espoir que tu changeras d'avis éventuellement concernant le Quartier de la montagne. ?

  5. Personnellement j'aurais préféré que l'hôtel Birks soit simplement rénové. C'est pourquoi lorsque l'on a décédé d'y ajouter un étage supplémentaire je me préparais au pire. Le pire pour moi aurait été quelque chose de super beau et très spectaculaire qui aurait écrasé le Birks, un édifice que j'affectionne tout particulièrement.

    Mais fort heureusement la solution qui a été retenue n'a rien d'exceptionnelle en termes d'architecture et est plutôt discrète. Je suis donc soulagé et assez satisfait du résultat. Cependant, comme dirait Luc Ferrandez, je ne crois pas qu'il vaudra la peine de se tapper sept ou huit heures d'avion spécialement pour venir voir ça.  Car le résultat est plutôt ordinaire en effet. Et c'est tant mieux!

    Maintenant, si vous désirez discuter d'architecture audacieuse et avant-gardiste je vous invite à changer de fil et à venir me rejoindre dans la section consacrée au nouveau MAC. ?

  6. Le 2018-06-02 à 07:48, Archi Mtl a dit :

    Un tel secteur central est davantage organisé autour de places publiques que de parcs, et en effet, les placettes ne manquent pas autour de la Place des Arts.

    Voilà quelqu'un qui fait la différence entre une place publique et un parc. Si je le mentionne c'est que pour certaines personnes c'est la même chose, alors que ce ne l'est pas.

    Ceci étant dit, il est important de préciser que l'îlot Eugène-Lapierre ne pourra jamais devenir un véritable parc. Car il sert , et servira encore sans doute longtemps, d'extension naturelle de la Place des Festivals, qui est trop à l'étroit lors de la tenue de festivals (sa fonction première).

    C'est pourquoi j'ai dit dans mes commentaires précédents que son aménagement, tant au niveau paysager que du mobilier urbain, devra être flexible et adaptable afin de pouvoir rapidement le transformer en extension de la Place des Festivals.

    Le problème principal de la Ville n'est donc pas de devoir compenser la perte du Jardin Domtar mais plutôt de préserver l'extension naturelle de la Place des Festivals. Ce qui fait que toute construction à cet endroit serait automatiquement proscrit, et ce indépendamment du besoin pour un parc.

    Le 2018-06-02 à 07:48, Archi Mtl a dit :

    Par contre, s’il s’agit seulement de remplacer le jardin Domtar, un autre site bien connu existe à deux pas. Il s’agit des terrains de la magnifique église Saint-James, dont le front a été dégagé il y a quelques années rue Sainte-Catherine, mais dont l’arrière offre des espaces verts et ouverts, utilisés par d’aucuns et convoités depuis longtemps par des groupes réclamant leur aménagement en parc ou en jardin.

    Voilà une solution intéressante pour le remplacement du Jardin Domtar. Car il s'agirait alors d'un véritable parc et non seulement d'une simple place publique. Mais cette solution, si elle devait être retenue, ne réglerait en rien le problème de construire un édifice comme le Musée de Montréal sur l'îlot Eugène-Lapierre. Comme je viens de l'expliquer, cela ne serait pas envisageable pour l'administration actuelle d'une manière ou d'une autre.

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  7. Le modèle du REM intéresse les Américains, selon le PDG de la Caisse

    La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), qui supervise la construction du projet de Réseau express métropolitain (REM) par l'entremise de sa filiale CDPQ Infra, est engagée dans des pourparlers pour développer des projets semblables aux États-Unis.

    Dans une entrevue accordée à Bloomberg, publiée vendredi, le président-directeur général de la Caisse, Michael Sabia, dit avoir reçu « beaucoup d’intérêt de la part de maires de grandes villes américaines et de gouverneurs d’États ».

    « Je ne peux pas en dire davantage, ajoute-t-il, parce que ces conversations demeurent confidentielles. »

    Interrogé à savoir si la CDPQ devra d’abord prouver le succès du REM avant qu’un projet similaire ne soit développé à l’étranger, M. Sabia répond qu’il ne le sait pas encore.

    « Mais ce que je sais, dit-il, c’est qu’avant que nous embarquions dans un autre projet du genre, nous voudrons avoir accompli des progrès significatifs dans la construction du réseau [à Montréal]. »

    « Nous voulons nous assurer de bien livrer la marchandise ici, parce que ce projet a toujours été une preuve de la validité du concept dans notre esprit », ajoute le PDG de la Caisse.

    Michael Sabia affirme être « convaincu qu’il existe des marchés très intéressants » à l’extérieur du Québec pour un projet porté par une caisse de retraite.

    Il ajoute du même souffle que le projet suscite de l’intérêt de la part d’autres provinces canadiennes, quoiqu'il soit « un peu moins avancé » que celui témoigné par nos voisins du Sud.

    Dans cette même entrevue à Bloomberg, le PDG de la Caisse a rappelé qu’il avait d’abord espoir de voir les premiers trains sur les rails du réseau montréalais en 2020, mais que la mise en service du projet est maintenant prévue pour « l'hiver ou le printemps 2021 ».

    Quant aux coûts du REM, il affirme que le budget initial avait un peu augmenté en raison notamment de l’ajout de trois stations, mais sans plus.

    Par ailleurs, Michael Sabia soutient qu’il n’a pas de craintes en ce qui a trait au rythme des avancées du REM.

    « Le projet se déroule mieux que ce à quoi nous nous attendions, dit-il, en matière d’approbation du projet, du financement dont nous avions besoin de la part des deux paliers de gouvernement et du processus d’appels d’offres. »

    Finalement, M. Sabia souligne que la Caisse a dû procéder à d’importants changements à l’interne afin d’entreprendre un virage qui lui permettrait non seulement de financer un projet comme le REM, mais aussi de le concevoir.

    « Nous avons dû bâtir une nouvelle équipe en entier qui est capable de s’occuper de la planification de projet, de la gestion de projet, de l’ingénierie et de gérer les appels d’offres. Nous avons dû développer ces compétences en une entité qui deviendra une filiale active de la Caisse. »

    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1104568/rem-villes-etats-americains-pdg-caisse-depot-placement-quebec-sabia

  8. Voici l'article de Radio-Canada concernant l'annonce du ministre Fortin:

    Le projet de dalle-parc « va se concrétiser », promet le ministre Fortin

    Le ministre québécois des Transports, André Fortin, s'engage au nom de son gouvernement à ressusciter le projet de dalle-jardin aux abords de l'échangeur Turcot, à Montréal.

    « C'est un projet qui est important pour nous, la dalle-parc. C'est un projet qui va se concrétiser. »

    C'est en ces quelques mots – qui avaient toutes les allures d'une promesse électorale – que le ministre Fortin s'est engagé en faveur du projet, vendredi, lors d'une entrevue accordée à Radio-Canada.

    Ce lien pour piétons et cyclistes entre l'arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de Grâce et celui du Sud-Ouest était prévu lors de l'annonce de la construction de l'échangeur Turcot, au tournant des années 2010, mais il a depuis disparu des plans. Québec avait estimé que le coût de la passerelle, évalué à 40 millions de dollars, était trop élevé.

    Le projet est toutefois revenu à l'étude récemment, l'administration de la mairesse Valérie Plante ayant accepté en avril dernier d'investir 125 000 $ pour réaliser une étude de faisabilité. Une consultation publique sur le sujet sera aussi organisée dans les prochains mois.

    Ces deux opérations seront financées à parts égales par la Ville de Montréal et le gouvernement du Québec. « On s'est entendus sur un partage des coûts pour tout ce qui est avant les travaux », a confirmé le ministre Fortin vendredi.

    « On ne va pas rouvrir le contrat Turcot, a-t-il prévenu. Mais c'est certain qu'en même temps, on veut éviter de recommencer des travaux aux abords de Turcot après que le grand chantier va être terminé. » Donc d'ici 2021, a-t-il acquiescé.

    Le ministre a confirmé son appui à la mairesse Plante dans une lettre dont Radio-Canada a obtenu copie.

    « Grâce aux travaux effectués lors du réaménagement de l'échangeur Turcot, des espaces seront libérés et disponibles pour une requalification quant à leurs usages, peut-on lire. La possibilité d'améliorer le lien nord-sud en transport actif pour la population du secteur et d'aménager un grand parc urbain s'intègre à la vision que la Ville de Montréal veut développer pour les quartiers limitrophes. »

    « La consultation publique envisagée comme démarche complémentaire aux travaux déjà entamés par les comités techniques de nos deux administrations permettra de valider les orientations préliminaires d'aménagement », ajoute-t-on.

    Interrogée sur le sujet, l'administration Plante s'est dite « heureuse que ses revendications aient été entendues par Québec [...] pour réaliser un projet auquel elle tient depuis longtemps ».

    La responsable des Transports au Conseil régional de l'environnement (CRE) de Montréal, Tania Gonzalez, s'est aussi réjouie de l'engagement du ministre Fortin. « Ce sont de très bonnes nouvelles pour nous », a-t-elle reconnu.

    « Le prochain pas, ce serait de dire qu'il va le réaliser au cours de son prochain mandat », a ajouté Mme Gonzalez, invitant aussi « l'ensemble des partis provinciaux à s'engager de la même façon ». « Parce que ça ne doit pas devenir un enjeu politique : c'est un enjeu pour la qualité de vie des Montréalais et des Montréalaises, et l'ensemble des partis politiques ont la chance de s'engager en faveur de cette dalle-parc. »

    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1104558/dalle-jardin-montreal-echangeur-turcot

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  9. il y a 12 minutes, Decel a dit :

    C'est vous qui ne comprenez pas: Ils ne vont PAS payer la moitié. Ils vont aller chercher le reste de l'état indirectement (Hydro-Québec, Bombardier). C'est même écrit dans le texte!

    J'ai pris la peine de relire le texte attentivement et je l'interprète différemment.

    Si Bombardier et Hydro-Québec sont mentionnés c'est d'abord et avant tout à cause de leur expertise. Et cela ne veut pas nécessairement dire qu'ils auraient de l'argent à débourser de leur poche. Mais cela ne l'exclut pas non plus.

    Cependant je ne vois pas comment Virgin viendrait profiter de la recherche payée par Bombardier et Hydro-Québec sans que ces derniers en bénéficie de quelque manière que ce soit. Il s'agira de voir quel est le modèle d'affaire derrière cette proposition.

    Voici quelques extraits pour soutenir ce que j'avance (avec ma propre emphase):

    «Nous évaluons l'idée de construire un centre de recherche de l'ordre de 200 millions de dollars, ici, au Québec», a révélé à La Presse Anita Sengupta, vice-présidente principale, systèmes d'ingénierie, de Virgin Hyperloop One.

    Mme Sengupta a expliqué que la moitié de la somme serait récoltée auprès d'investisseurs privés, tandis que l'autre proviendrait de fonds publics québécois. Elle affirme avoir déjà tâté le terrain auprès d'Investissement Québec.

    «Nous avons besoin de partenaires, vous avez l'expertise. Nous avons des investisseurs, vous avez vos propres fonds. C'est gagnant-gagnant. Mettons-nous ensemble et faisons en sorte que ça fonctionne», lance Anita Sengupta.

    En résumé: Virgin a surtout besoin de notre expertise. Pour ce qui est de l'argent ils en ont un déjà qu'ils ont récolté après d'investisseurs privés aux USA. Ce qu'ils nous proposent c'est de partager à 50/50 un investissement conjoint dans un centre de recherche au Québec. Pour ce qui est du modèle d'affaire derrière cette alliance je n'en connais pas encore la nature, et encore moins la structure.

    il y a 41 minutes, Decel a dit :

    Et encore, votre exemple de Valcartier est boiteuse: la base militaire ne fermerait jamais pour aller s'établir à l'étranger. Virgin oui.

    Mon exemple de Valcartier avait pour but de démontrer quelles peuvent être les conséquences à long terme lorsque les gouvernements investissent dans la recherche en collaboration avec les milieux académiques et/ou privés, comme ils sont en train de faire par exemple en intelligence artificielle avec MILA, IVADO, Element AI et O Mile-Ex. Et comme ils l'ont fait dans le passé avec la technologie du laser (Valcartier) et le domaine plus vaste de la photonique (INO). Sans compter l'IREQ (le domaine de l'électricité) qui est lui aussi issu du cerveau d'un prof de l'université Laval et qui a été lancé grâce à des fonds publics.

    Parce que c'est de ça qu'il est question ici: des investissements publics, en partenariat avec le privé. C'est à dire plus ou moins le même modèle d'affaires que pour l'intelligence artificielle. À l'époque le laser concernait strictement le militaire, donc le gouvernement. Cependant, du noyau d'expertise créé par la technologie laser à l'université Laval (en collaboration avec Valcartier) est issu plus tard l'INO, le plus grand centre d'expertise en photonique au Canada et un des plus importants au monde.

    C'est dans ce contexte beaucoup plus large que j'envisage avec beaucoup de sérénité la proposition de Virgin.

     

  10. il y a une heure, Decel a dit :

    Ceci est ma vision de cette article: Principalement Virgin veut se faire de la recherche subventionnée.

    C'est exactement ce que je dis dans chacune de mes interventions. Il ne s'agit pas d'investir dans l'Hyperloop mais dans un centre de recherche dont ils payent la moitié.

    Toute la recherche de Virgin est présentement subventionnée par des investisseurs privés. On parle ic de capital de risque. Mais ils ont besoin de notre expertise et nous offre une participation 50/50 pour créer un centre de recherche au Québec.

    Si le projet fonctionne le Québec a énormément à gagner. Mais si le projet devait échouer le Québec y gagnerait encore beaucoup grâce à l'expertise qu'elle aurait développée.

    Je me souviens de l'époque où 70% des thèses de doctorat en photonique au Canada provenaient d'une seule université: Laval. Savez-vous pourquoi? Parce que le gouvernement fédéral avait un laboratoire de recherche militaire à Valcartier où on a mis au point un laser, un des tous premier dans le monde. Aujourd'hui il y a une expertise incroyable à Québec en photonique. C'est là par exemple que se trouve l'INO (Institut national d'optique).

    IREQ, INO, O Mile-Ex, et bientôt je l'espère l'ITH (Institut de Transport Hyperloop). Je viens de l'inventer. ?

  11. il y a 36 minutes, qwerty a dit :

    Est ce que IQ devient actionnaire dans le deal ou pas.

    C'est une excellente question, mais il est trop tôt pour y répondre. Tout dépendra de l'organisme gouvernemental qui y participera. Une chose est certaine: c'est extrêmement risqué. C'est pourquoi je mise d'abord et avant tour sur le centre de recherche lui-même et les bénéfices immédiats que notre collectivité pourrait en retirer.

    Ce pourrait par exemple être un laboratoire de l'IREQ. On jase là...

    L'IREQ est d'ailleurs un bon exemple de volonté gouvernemental qui a conduit à la création en 1967 d'un institut de recherche en électricité selon la vision d'un homme du nom de Lionel Boulet. Depuis sa création c'est l'un des plus importants centres de recherche en électricité dans le monde. D'ailleurs l'Hyperloop est à l'affut de son expertise.

    On est en train de faire la même chose en l'intelligence artificielle avec le O Mile-Ex. Le centre mondial de recherche en aéronautique de Bombardier est également à Montréal. Si l'expertise dans sa division Transport provient pour une large part de l'Europe, Bombardier possède tout-de-même un important centre de recherche à Saint-Bruno.

    Bombardier Aéronautique, Bombardier Transport, l'IREQ, IVADO, MILA et Element AI, pour ne nommer que ceux qui me viennent immedietement à l'esprit, pourraient tous collaborer ensemble à ce projet.

    Si le projet devait être abandonné, disons après quelques années, il en resterait certainement un important noyau qui pourrait être intégré à d'autres centres d'expertise au Québec. Virgin a plus à perdre que le Québec dans cette aventure. Mais eux ils ont de l'argent qui vient de partout aux USA.

    Si je prends l'exemple de Michel Laberge, qui a fondé General Fusion après avoir mis au point une méthode prometteuse pour créer la fusion nucléaire. S'il y a un domaine hasardeux c'est bien celui-là. Pourtant il a obtenu des millions de riches investisseurs américains. On soutient ses recherches depuis plusieurs années et on est encore très loin de la phase de commercialisation. Comme c'est le cas présentement pour le Hyperloop, il n'en est qu'à l'étape du proof of concept.

    Les Québécois ne réalisent pas jusqu'à quel point les Américains sont riches et prêts à investir beaucoup d'argent dans la recherche technologique de pointe. C'est à nous de se servir de ce levier. Ils nous offre 100 M$, comme ça, et ne nous demande que de compléter la mise. C'est une opportunité en or qu'il ne faut surtout pas rater.

  12. il y a 21 minutes, MtlMan a dit :

    Tant qu'à faire, offrons des incitatifs plus généreux et lançons des appels de proposition. On laisse les meilleurs projets, et les plus viables se présenter.

    Hélas ce n'est pas de cette manière que le monde des affaires fonctionne. Il faut saisir l'opportunité lorsqu'elle se présente. Comme par exemple Ubisoft et les jeux vidéos, ou Guy Laliberté et son projet de casino à Pointe Saint-Charles. Si on laisse passer le train (c'est le cas de le dire) on reste sur le quai de la gare.

    il y a 26 minutes, MtlMan a dit :

    Remarquez, peut-être Hyperloop One est fiable. je ne connais pas le dossier à fond.

    J'ai davantage confiance au bienfondé d'un tel centre de recherches qu'en la compagnie elle-même et son projet. Autrement dit peu importe le succès de ce projet il vaut la peine de sauter sur l'opportunité à cause des retombées immédiates pour notre industrie at large.

    C'est un win-win situation car chacun met 100 M$ et en retire des bénéfices immédiats: pour Virgin c'est le développement rapide de son projet (concurrence oblige), et pour Québec c'est le développement rapide de son industrie.

    On parle d'un investissement total de 200 M$. La moitié vient de l'étranger et l'autre du gouvernement. Cela veut dire que pour un investissement de 100 M$ le gouvernement obtient pour le Québec un centre de recherches d'une valeur de 200 M$.

  13. il y a 19 minutes, MtlMan a dit :

    Mais on ne sait pas si geiger respecte ces conventions. J'imagine, pcq sinon, ça sonnerait bizarre. Genre gégé, ou gègere

    Personnellement je prononce dans ma tête Gégère Huo. Mais j'ignore totalement quelle pourrait être la prononciation officielle. Ceci dit, à Montréal on est moins à cheval sur les principes concernant ce genre de choses qu'en Europe. En voici un exemple tiré de Wikipedia et qui fait référence au physicien Louis de Broglie:

    Le nom Broglie est d'origine italienne (Broglia) et se prononce [ˈbrɔʎʎa] en italien mais, la famille Broglie ayant immigré, elle a francisé son nom en 1654. La prononciation française dérive de celle en piémontais, Breuj [bʁœj], cette famille étant originaire de Chieri près de Turin. 

  14. il y a 31 minutes, Decel a dit :

    L’industrie était bien établie dans le monde quand le gouvernement a passé ce deal.

    Oui mais pas au Québec. Le risque était quand même élevé pour le gouvernement.

    il y a 31 minutes, Decel a dit :

    le comparable le plus près est la facilitation de l’industrie de l’IA.

    Justement, l'IA est l'une de nos forces et ils ont besoin de notre expertise pour l'Hyperloop. De même pour les systèmes autonomes, les batteries (Hydro-Québec) et l'aérodynamique (Bombardier). Cette dernière oeuvre d'ailleurs à la fois dans le transport et l'aéronautique, deux domaines qui concernent l'Hyperloop. Bombardier est la seule compagnie au monde à oeuvrer simultanément dans les deux domaines.

    il y a 39 minutes, Decel a dit :

    Hyperloop n’est présentement qu’une promesse et le Québec ne baigne pas dans l’argent.

    C'est exact, et je serais le premier à le dire. Mais voici l'enjeu tel que présenté par Virgin:

    «Nous évaluons l'idée de construire un centre de recherche de l'ordre de 200 millions de dollars, ici, au Québec», a révélé à La Presse Anita Sengupta, vice-présidente principale, systèmes d'ingénierie, de Virgin Hyperloop One.

    Mme Sengupta a expliqué que la moitié de la somme serait récoltée auprès d'investisseurs privés, tandis que l'autre proviendrait de fonds publics québécois. Elle affirme avoir déjà tâté le terrain auprès d'Investissement Québec.

    Donc, si j'ai bien compris, Virgin mettrait 100 millions de dollars sur la table pour ouvrir un centre de recherche au Québec et demande au gouvernement de mettre une somme équivalente. Cela me paraît un bon deal, compte tenu du nombre et de la qualité des emplois. Et ce indépendamment de l'issu de ces recherches en ce qui a trait au succès et à la commercialisation éventuelle de l'Hyperloop.

  15. Il y a 1 heure, cprail a dit :

    Pour info, le deuxième appel d'offre s'est terminé il y a quelques semaines mais avec un seul soumissionnaire. On verra s'il est conforme et dans les prix attendus prochainement.

    Il est arrivé la même chose avec la réfection de la rue Sainte-Catherine et les travaux ne peuvent plus aller de l'avant. J'espère que le même sort ne guette pas l'Esplanade Clark.

    Ceci dit, on peut se demander pourquoi ces deux projets importants n'ont reçu qu'une soumission chacun. Est-ce parce que les contracteurs sont trop occupés? Ou peut-être est-ce un indicateur de collusion? Du genre celui-là je te le laisse, mais le prochain ne me mets pas des bâtons dans les roues?

  16. il y a 4 minutes, acpnc a dit :

    Cet lot est déjà prévu pour désengorger le site des festivals et sa fonction d'espace de loisir toutes saisons est aussi planifiée depuis un certain nombre d'années.

    C'est exactement ce que j'avais en tête lorsque j'ai dit sauf qu'on a encore davantage besoin d'un parc à cet endroit l'été, et d'une patinoire l'hiver, que c'est le cas pour l'îlot Eugène-Lapierre.

    il y a 7 minutes, acpnc a dit :

    Des travaux ont d'ailleurs déjà été exécutés en première phase et on attend le résultat d'une soumission pour la suite des choses.

    Le Quartier des Spectacles a tellement besoin de l'Esplanade Clark que je serais très surpris que ce projet n'aille pas de l'avant. J'espère seulement que la patinoire sera prête pour l'hiver prochain.

    il y a 10 minutes, acpnc a dit :

    Donc avant de changer les plans attendons de voir ce qui ressort du dossier McCord, pour ne pas remplir d'autres pages de pures spéculations.

    Ce n'est pas la première fois que tu fais ce genre de remarque. Existe-il une règle sur MTLURB qui interdit la spéculation? Aussi improbable que la question soit il me semble qu'on a quand même le droit d'en discuter.

    Personnellement je prends grand plaisir à contempler l'idée de localiser le Musée de Montréal sur l'îlot Clark, comme alternative à l'îlot Eugène-Lapierre. Et ce, même si je sais pertinemment que cela est peu probable.

    Il n'en demeure pas moins que la relocalisation du McCord est rapidement devenu le dossier le plus chaud à Montréal dans le domaine de l'urbanisme. Et bientôt peut-être également dans le domaine de l'architecture.

    Donc discuter de l'idée, aussi improbable fusse-t-elle, de relocaliser le McCord à cet endroit peut nous être utile pour lui trouver un endroit, ici ou ailleurs. De la même manière que les 250 000$ déjà investis pour l'îlot Eugène-Lapierre ne sont pas entièrement perdus, car l'exercice a sans doute permis au McCord de mieux définir ses besoins. 

  17. il y a 3 minutes, Decel a dit :

    Ubisoft était connue et avait des produits livrés.

    C'est vrai, mais l'industrie du jeu vidéo n'en était tout de même qu'à ses débuts et le risque était relativement élevé. J'admire les gouvernements qui savent faire preuve d'audace dans ce genre de dossier.

    C'est certain que ce ne sera pas une décision facile. Mais les retombés seraient cependant immédiates pour le Québec. Sans compter la belle publicité pour nos entreprises que cela amènerait. Ici les gouvernements n'ont pas le choix de s'impliquer financièrement dans ce genre de projet, parce que les fonds privés sont beaucoup plus rares.

  18. il y a 31 minutes, Le Roach a dit :

    Peut-être qu’a vas crisser le McCord la. ;)

    En fait ce ne serait pas une si mauvaise idée que ça. Sauf qu'on a encore davantage besoin d'un parc à cet endroit l'été, et d'une patinoire l'hiver, que c'est le cas pour l'îlot Eugène-Lapierre. Sinon ce serait un très beau coin pour le McCord. Pardon, le Musée de Montréal.

    La superficie est très grande et c'est ce que le futur musée aura besoin. De plus l'emplacement est idéal. Si je n'y avais pas songé avant que tu le mentionnes c'est sans doute parce que dans mon esprit le dossier de l'Esplanade Clark était clos. Cependant je commence à avoir des doutes.

    Esplanade Clark.jpg

  19. Il y a 6 heures, Malek a dit :

    Personellement je crois que le Gouvernement du Québec doit sauter les deux pieds là dans et éviter de perdre cette opportunité unique.

    Je suis totalement d'accord. Et même si l'aventure devait foirer il y aura toujours d'importantes retombées technologiques, et même économiques. D'autant plus qu'on parle ici d'emplois en ingénierie dans des domaines où le Québec excelle déjà. On devrait d'ailleurs se sentir flattés qu'ils soient venus nous voir. On peut même supposer que le Montréalais Rob Lloyd, le PDG de la compagnie, ait contribué à nous faire connaître.  

    Il y a 6 heures, Malek a dit :

    Imaginez sans le coup de pouce du gouvernement ou serait rendu l'industrie des jeux vidéos et les TI aujourd'hui.

    C'est le meilleur argument de vente auprès du gouvernement. De plus ce serait un bon coup en période électorale. Il faudrait au minimum que le gouvernement se montre intéressé. C'est certainement un dossier intéressant pour Dominique Anglade, elle qui se montre généralement très proactive dans ce genre de dossier.

  20. il y a une heure, Decel a dit :

    Enfin, présentement avec les preuves de concepts (ou l’absence de ceux-ci plutôt), je préfère miser sur la Boring Company de Musk que sur la Virgin de Branson.

    Virgin a déjà fait une démonstration de sa technologie, avant ses concurrents d'ailleurs: 

     

  21. Un centre de recherche et développement de plusieurs «centaines» d'employés, financé à moitié par des fonds publics, est souhaité par l'entreprise

     

    Le Québec contribuera-t-il à la création du «cinquième moyen de transport», après la voiture, le bateau, le train et l'avion ? L'entreprise américaine Virgin Hyperloop One est en tout cas en discussion avec Investissement Québec pour implanter dans la province un centre de recherche et développement qui compterait à terme des centaines d'employés.

    L'objectif d'un tel centre serait de développer les technologies nécessaires au déploiement du système hyperloop, moyen de transport futuriste où des capsules filent à 1200 km/h dans des tubes sous vide. De Montréal, un tel système permettrait de gagner Ottawa en 12 minutes et Toronto en une trentaine de minutes.

    «Nous évaluons l'idée de construire un centre de recherche de l'ordre de 200 millions de dollars, ici, au Québec», a révélé à La Presse Anita Sengupta, vice-présidente principale, systèmes d'ingénierie, de Virgin Hyperloop One.

    Mme Sengupta a expliqué que la moitié de la somme serait récoltée auprès d'investisseurs privés, tandis que l'autre proviendrait de fonds publics québécois. Elle affirme avoir déjà tâté le terrain auprès d'Investissement Québec.

    «Nous sommes en contact avec Hyperloop One», a confirmé Isabelle Fontaine, directrice principale des affaires publiques et gouvernementales chez Investissement Québec. 

    Selon Mme Sengupta, un tel centre de recherche compterait « des centaines » d'employés.

    LA TECHNOLOGIE QUÉBÉCOISE DANS LA LIGNE DE MIRE

    Interviewée en marge de la conférence Movin'On, à Montréal, Mme Sengupta a expliqué que l'entreprise cherchait des partenaires pour l'aider à développer les diverses composantes de ce système de transport qui semble sorti d'un film de science-fiction. Et pour ça, elle dit avoir l'expertise technologique du Québec dans sa ligne de mire.

    « La majorité de notre ingénierie et de notre développement se fait à Los Angeles, mais nous ne voulons pas être responsables de tout et nous cherchons des partenaires. Le Canada, en particulier le Québec, est une option formidable parce que vous avez tellement d'expertises uniques qui nous intéressent : les systèmes autonomes, la technologie des batteries, et, évidemment, le design de fuselage de vaisseaux sous pression », affirme celle qui travaillait jusqu'à tout récemment pour le Jet Propulsion Laboratory de la NASA avant de se laisser séduire par le projet hyperloop.

    Mme Sengupta mentionne les noms de Bombardier et d'Hydro-Québec comme partenaires potentiels.

    « Bombardier pourrait être un partenaire pour nos capsules - les technologies sont très similaires, une capsule hyperloop étant pratiquement un avion sans ailes. Ils ont aussi une division de lévitation magnétique pour les trains, technologie que nous utilisons aussi. Et Hydro-Québec est bien connue pour son expertise dans les batteries. »

    - Anita Sengupta, vice-présidente principale, systèmes d'ingénierie, de Virgin Hyperloop One

    Mme Sengupta a aussi parlé de l'expertise du Québec en intelligence artificielle comme d'un atout.

    En plus des discussions avec Investissement Québec, Mme Sengupta affirme que l'entreprise a reçu la visite de représentants de la Caisse de dépôt et placement du Québec à Los Angeles « il y a deux semaines ». La Caisse a refusé de confirmer ou d'infirmer ces informations, expliquant qu'elle ne commentait jamais les pourparlers entourant d'éventuels investissements.

    Mme Sengupta dit aussi avoir profité de la conférence Movin'On pour glisser un mot sur le projet à la ministre de l'Économie du Québec, Dominique Anglade. Du côté du cabinet de Mme Anglade, on évoque toutefois une simple rencontre fortuite dans le stationnement de l'événement et on n'a pas voulu commenter davantage.

    «Nous avons besoin de partenaires, vous avez l'expertise. Nous avons des investisseurs, vous avez vos propres fonds. C'est gagnant-gagnant. Mettons-nous ensemble et faisons en sorte que ça fonctionne», lance Anita Sengupta.

    D'AUTRES CORRIDORS PLUS AVANCÉS

    Il y a un an, le président de Virgin Hyperloop One, Rob Lloyd, avait affirmé à La Presse avoir l'oeil sur le corridor Toronto-Montréal pour implanter un système hyperloop. Hier, la vice-présidente Anita Sengupta a confirmé que ce corridor suscitait toujours de l'intérêt, mais précisé que d'autres étaient plus avancés. Selon elle, le premier système hyperloop devrait voir le jour entre Pune et Bombay, en Inde, où des tests auront lieu dès 2022 pour un système pleinement fonctionnel entre les deux villes prévu pour 2025. Des études de faisabilité ont aussi été réalisées ou sont en cours de réalisation au Colorado, au Missouri et à Dubaï.

    IMAGINÉ PAR ELON MUSK

    Inspiré des systèmes de messagerie pneumatiques qui acheminaient naguère documents et colis dans les entreprises, le système hyperloop a été imaginé par Elon Musk, grand patron de Tesla et de Space-X. 

    L'idée: des tubes sous vide soutenus par des pylônes dans lesquels circuleraient des capsules filant jusqu'à 1200 km/h. Des moteurs à induction linéaires, similaires à ceux utilisés pour propulser les trains à lévitation magnétique, sont disposés à intervalle régulier dans les tubes pour accélérer les capsules contenant des passagers ou des marchandises. Un tel système permettrait de relier Toronto et Montréal, de centre-ville en centre-ville, en une trentaine de minutes. Elon Musk a décrit son invention comme le « cinquième mode de transport » après la voiture, l'avion, le bateau et le train.

    ENTREPRISES EN COMPÉTITION

    L'idée lancée par Elon Musk a été reprise au bond par une poignée d'entreprises qui se livrent aujourd'hui une féroce concurrence pour devenir la première société à implanter un système hyperloop. Du lot, Virgin Hyperloop One et Hyperloop Transportation Technologies, deux entreprises californiennes, sont celles qui disposent des capitaux les plus importants et sont les plus avancées. Virgin Hyperloop One est toutefois la seule à avoir fait des essais couronnés de succès sur son site de tests dans le désert du Nevada. L'entreprise, qui compte le flamboyant entrepreneur Richard Branson comme président du conseil d'administration, a près de 300 employés et a récolté 295 millions US auprès de divers investisseurs, dont Sherpa Capital (qui a investi dans Airbnb), GE Ventures et la Société nationale des chemins de fer français (SNCF). L'entreprise est dirigée par le Montréalais d'origine Rob Lloyd, qui était numéro deux du géant technologique Cisco avant de faire le saut.

    http://www.lapresse.ca/affaires/economie/transports/201806/01/01-5184048-hyperloop-one-veut-sinstaller-au-quebec.php

    1551444-virgin-hyperloop-one-fait-essais.jpg

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  22. Il y a 14 heures, Rocco a dit :

    Regardez comment il aurait été beau avec un revêtement noir plutôt que rouge 'Price Is Right'.

    On a les deux: le rouge et le noir. Dans la nuit c'est le noir qui ressort le plus, tandis que le jour le rouge domine.

    Pour ceux qui ne l'auraient pas remarqué le Myriade est rouge et noir. Mais le rouge a besoin de la lumière du jour pour ressortir et prendre sa teinte The Price is Right, comme le souligne affectueusement notre ami Rocco. La nuit tombée le rouge s'estompe et c'est le noir qui ressort en fonction de l'éclairage ambiant et le point de vue de l'observateur.

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