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Malek

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Messages posté(e)s par Malek

  1. C'est vraiment ridicule cette panique, le pire c'est comment tous les gouvernements en rajoutent avec leur annonces à gauche et droite... juste fermez votre gueule et parlez de météo pour empirer les choses.

     

    Les crétins des médias qui disent sans cessent que les politiciens ne font rien, sont complètement dans le champs.

     

    Harper faisait bien de pas trop embarquer, mais là il vient de se faire embarquer dans ce jeu.

     

    Les gens ont peur et retirent leur billes de la bourse, la verbosité des gouvernements ne fait qu'empirer la chose.

  2. Il faut briser le tabou du déficit

     

    Alain Dubuc

    La Presse

     

     

    Au Québec, ailleurs dans le monde, ou encore au Canada - à l'exception de Stephen Harper -, on s'entend sur l'importance d'une action gouvernementale pour contrer les effets de la crise mondiale. Depuis deux semaines, c'est devenu le principal enjeu de la campagne électorale fédérale. Le même débat a lieu au Québec entre le gouvernement Charest et ses deux partis de l'opposition.

     

    Ces débats ont quelque chose d'un peu éthéré, parce qu'il y a une limite à ce que les gouvernements peuvent faire, parce qu'il est difficile aussi d'établir un plan précis face à une réalité radicalement nouvelle et quand on ne sait pas vraiment ce qui va arriver.

     

     

     

    Mais il y a une autre raison: c'est qu'un des outils majeurs dont disposent les gouvernements en période de ralentissement ou de récession est le recours aux déficits pour relancer l'économie. Cependant, au Canada, tout comme au Québec, c'est un chemin qu'aucun politicien ne voudra emprunter et un mot tabou que personne n'osera prononcer.

     

     

    Et pourtant, c'est l'a b c de la science économique, pour qui la création d'un déficit est un outil conjoncturel valide. Cela s'inscrit dans la théorie keynésienne, développée à la lumière de la grande crise. Elle dit, en gros, que les États peuvent jouer un rôle régulateur sur les cycles économiques en engrangeant des surplus budgétaires en période de forte croissance, pour contrer la surchauffe, mais aussi, à l'inverse, en créant des déficits pour relancer l'économie quand celle-ci ralentit.

     

    Bien des pays, et particulièrement le Canada, se sont inspirés des théories de Keynes, mais seulement à moitié. On s'est mis à créer des déficits, dans les années 70, pour soutenir l'économie, mais sans le nécessaire retour du balancier. On a oublié l'autre volet de la théorie, l'importance de revenir à une situation d'équilibre budgétaire ou de surplus. Cela a créé une spirale qui a plongé le Canada et le Québec dans une situation d'endettement dont nous payons toujours le prix.

     

    C'est parce que les déficits nous ont fait frôler la catastrophe que leur élimination est devenue une croisade, et que le maintien des surplus est devenu un dogme. On comprend bien pourquoi. On a trop peur que les politiciens, comme des junkies, ne nous entraînent encore une fois dans une spirale s'ils cèdent à la tentation du déficit.

     

    Mais on en vient à oublier que le recours au déficit est une bonne politique conjoncturelle, et que la situation actuelle, tout à fait unique, est le genre de situation qui peut justifier cet outil d'exception. D'ailleurs, la loi québécoise sur le déficit zéro prévoit justement des mécanismes pour permettre des déficits conjoncturels et pour assurer leur résorption.

     

    À ce chapitre, le Canada, et plusieurs provinces, sont dans une situation privilégiée, parce que les budgets sont équilibrés et qu'un déficit ne provoquerait pas une situation financière intenable, comme aux États-Unis. C'est ce que notait hier dans ces pages l'ancien recteur de l'Université de Montréal, l'économiste Robert Lacroix, et qui fut aussi mon professeur, pour qui cette marge de manoeuvre «doit être utilisée intelligemment, sans craindre, si nécessaire, un déficit budgétaire conjoncturel».

     

    Pas tout de suite. Pas obligatoirement. Mais c'est une option qu'il faut garder en réserve. Pour l'instant, le Canada et le Québec ne sont pas dans une posture trop mauvaise. Non seulement nous échappons à la crise financière, mais les révisions à la baisse des prévisions économiques pour le Canada sont assez modestes. Le Fonds monétaire international, par exemple, réduit de 1% à 0,7% sa prévision pour la croissance canadienne en 2008 et de 1,9% à 1,2% pour 2009. Ce n'est pas le pactole, mais pas la débâcle. Si ces prévisions sont justes, cela placerait le Canada en meilleure posture que tous ses partenaires.

     

    Il faut aussi noter que les gouvernements ont déjà injecté des sommes importantes dans l'économie. Le gouvernement Harper a baissé les impôts. Au Québec, les baisses d'impôt tant décriées du gouvernement Charest arrivent à point, tout comme les massifs investissements en infrastructures et en hydroélectricité. Le timing est providentiel.

     

    Il est donc raisonnable, comme le promet le chef libéral Stéphane Dion et comme le fait le gouvernement Charest avec ses trois équipes de vigilance, qu'un gouvernement soit sur le qui-vive. Mais il doit aussi être prêt à passer très rapidement à l'action si nécessaire, pour soutenir l'activité économique en stimulant la consommation et en favorisant l'investissement, aussi pour aider les victimes de cette période difficile.

     

    Mais pour passer à l'action, il faut être capable de le faire. L'option de pouvoir créer un déficit, c'est un as dans la manche. À condition qu'on ose briser le tabou.

     

     

    http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/alain-dubuc/200810/10/01-28217-il-faut-briser-le-tabou-du-deficit.php

  3. Ou mais les salaires des joueurs sont payés par les gens d'ici qui vont aux matches, toi et moi. Si y a pas de matchs, on dépense notre argent ailleurs et la mêmes impôts d'une manière ou d'une autre sont récoltés par les gouvernements. Je suis sceptique sur le 10% des visiteurs étrangers, j'ai beaucoup de doute que 10% venait exprèssement pour un match à Montréal, comparativement à des touristes de passages qui en profitaient pour aller voir un match et occuper un après midi.

     

    C'est la même argent qui circule.

     

    On oublie facilement aussi le contexte très difficile du budget provinciaux dans les années que les expos ont quittés...

  4. C'est une idée que je lance, peut-être que puisque je suis en informatique que je suis capable d'imaginer des méthodes de calculer cela sans être capable de les expliquer comme du monde :P.

     

    Je vais m'essayer quand même.

     

    Un exemple simple, mais qui pourrait être ajusté à la réalité de l'île de Montréal et de ses nombreux accès et sorties.

     

    L'ile a deux points d'entrées (E1 et E2) et deux points de sorties (S1 et S2), soit la 40 (une entrée et sortie à chaque extrémité).

     

    S1====================================E2

    E1====================================S2

     

    Un camion rentre par E1, un chronomètre commence pour le camion, et des frais sont débités. Si le chronomètre écoule X nombres d'heures (disons 4), les frais de la transactions sont abandonnés puisque soit le camion était en destination de Montréal, ou bien il faisait une livraison.

     

    Si le camion sort par S2 dans moins de X heures, les frais débités sont confirmés. Le camion était de transit.

  5. Ok alors huit après la décision de vente, on est en 2000.

     

    En 2005 c'est vendu... il y a eu 5 ans pour faire du démarchage et personne ne s'est intéressé autre que le promoteur actuel.

     

    Si on mettait ça au enchères, avec un seul intéressé, on va pas loin.

     

    Alors le meilleur c'est de s'entendre avec l'intéressé gré à gré pour un prix juste.

     

    Je vois pas ce qu'il y a de bizarre là dans.

  6. oui oui étienne, mais il y a 8 ans, c'était quoi le processus? est-ce que c'était le même qu'aujourd'hui? peut-être pas? Est-ce que c'est M. Tremblay et ses clowns qui étaient à la mairie? je crois pas.

     

    En plus, avant de mettre en vente un terrain, les gens de la ville font des appels à plusieurs promoteurs pour tâter le marché et voir quel serait l'intérêt pour le terrain... c'est sûr que s'il y a personne qui ne s'y intéresse, le prix n'as plus aucune importance, vu que le coût économique est plus élevé de le laisser vague que de "perdre éventuellement" de l'argent sur le prix de vente imaginé.

  7. L’Industrielle-Alliance investit 100M$ à Montréal

    Denis Lalonde, lesaffaires.com 7 octobre 2008 Pour en savoir plus

     

    Autres textes :

    Industrielle-Alliance 1981 McGill College

    Articles de l'industrie

     

    L’Industrielle-Alliance a acquis une participation de 50% dans la société Edifice 1981 McGill College, propriétaire de l’édifice du même nom situé au centre-ville de Montréal, pour un montant de 100 millions de dollars.

     

    La société acquiert l’immeuble qui regroupe deux tours à bureaux inter-reliées avec un partenaire financier dont l’identité n’a pas été révélée.

     

    Construit en 1981, le 1981 McGill College est un édifice de classe A qui comprend deux tours de 16 et 20 étages totalisant 625 000 pieds carrés de superficie locative.

     

    L’avenue McGill College est l'une des artères les plus prestigieuses de Montréal, au coeur du milieu des affaires.

     

    Cette acquisition porte à 28 le nombre d'édifices dont l'Industrielle Alliance est propriétaire au Canada, pour une superficie locative totale de 4 millions de pieds carrés et une valeur marchande de quelque 600 millions de dollars.

     

    Dans la région de Montréal, l'Industrielle Alliance est propriétaire de plusieurs édifices, dont la Tour L'Industrielle-Vie et le 2200 McGill College, deux édifices à bureaux situés en face du 1981, avenue McGill College.

  8. If Legault was the only private promoter in the world, who in toronto is willing to roll out 50m$ minimum a year for this?

     

    The only players that can make it happen are the govts, and i bet your ass that the federal govt isn't willing to stir up shit by promoting Toronto at the expense of Montreal.

  9. Qui a dit qu'il fallait choisir entre les deux ?

     

    Quand on doit allouer des resources, on doit faire des choix. Faire un budget c'est allouer des ressources, c'est en donner à uns, et en refuser à d'autres.

     

    Quand la ville est responsable d'infrastructure qui soutiennent le plus gros évènement au Canada, elle doit s'assurer qu'elles répondent ou dépasse les exigences pour garder la pérénité de cet évènement.

     

    Dans le cas du Grand Prix, nous sommes soumis aux sautes d'humeur d'un promoteur privé, qui faisait deux fois plus d'argent quand les cigarettiers pouvaient afficher leur pub, et qui a totalement droit de vie ou de mort sur l'évènement. Selon son bon plaisir.

     

    Je suis d'accord que le promoteur privé n'est pas un ange, sauf que la ville à joué avec le feu pendant bien trop longtemps en ayant des infrastructures vétustes! On ne fait pas ça quand on sait avec qui on a faire, un promoteur qui peut se tourner sur un 10 cents et aller ailleurs.

     

    De l'autre côté, le gouvernement a le choix, mais se doit de développer une industrie qui rapporte à l'année longue, et qui ultimement rayonne à l'extérieur des limites du pays. Le festival de Jazz et les Francofolies ne sont pas près de disparaitre, et les salles ont besoin de cette billetterie.

     

    Vraiment? Ces festivals recyclent de l'argent local, très peu de touristes y viennent exprèssement pour ces évènements comme la F1. Des subventions qui viennent des poches des contribuables sont versés à des promoteurs et artistes qui la dépensent localement et qui retourne au gouvernement... c'est toujours la même argent.

     

    La F1 par contre c'est 100000 touristes qui viennent de l'extérieur de la ville et de la province pour dépenser beaucoup d'argent, c'est de l'argent frais qui servira à d'autres dessins comme le 2-22 et la place des festivals.

     

    Ou je veux en venir? On ne néglige pas la poule aux oeufs d'or.

     

    Refaire la piste au complet ça coute combien 10M$? Combien ont coutés les pistes cyclables cette année? La supression des stationnements (à 10k par an chaque)? Juste ça on aurait pu se payer 2 ou 3 pistes flambantes neuves.

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