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Les navettes sans conducteur débarquent à Montréal


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http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1033296/les-navettes-sans-conducteur-debarquent-a-montreal

Les navettes sans conducteur débarquent à Montréal

Publié aujourd'hui à 4 h 57 | Mis à jour il y a 51 minutes

Un montage montrant deux navettes électriques sans conducteur, une rouge et une blanche. Les navettes électriques sans conducteur des entreprises françaises Navya et Easymile arrivent à Montréal. Photo : Radio-Canada/Bahador Zabihiyan

EXCLUSIF - Deux fabricants français de minibus électriques sans conducteur veulent s'implanter au Québec. Radio-Canada a eu accès à ces véhicules, qui ont roulé pour la première fois sur le sol québécois, cette semaine.

Un texte de Bahador Zabihiyan

L'entreprise française Easymile fabrique un minibus aux formes futuristes qui peut transporter jusqu'à 12 passagers sans chauffeur.

Ce véhicule électrique vient d'arriver sur le sol québécois. Easymile souhaite en vendre au Canada.

Elle s'est associée à l'opérateur de transport en commun Transdev pour tester le véhicule sur le vaste site du Parc olympique en vue d'essais avec le personnel des installations. Nous avons pu monter à bord, en compagnie du président du Parc olympique, Michel Labrecque.

« C'est l'ordinateur qui fait le travail, [comme] on m'a expliqué, avec des capteurs; il y a des capteurs lasers, des gyroscopes, des GPS », dit-il, alors que la navette avance toute seule.

Un tel véhicule semble idéal pour répondre aux besoins du très étendu Parc olympique.

« On s'est dit : "Il faut regarder ça de près, parce que ça permet de relier le Jardin botanique, l'Insectarium, le Biodôme, le Vélodrome, le Planétarium...". Donc tous ces éléments-là ensemble, avec les deux stations de métro », explique M. Labrecque.

Les navettes sans conducteur sont équipées de différents capteurs, qui leur permettent non seulement de se diriger, mais d'effectuer des arrêts d'urgence s’il y a un obstacle imprévu sur la route - comme un journaliste un peu trop téméraire.

La technologie est encore nouvelle et les capteurs sont parfois très sensibles. Ici, la navette a fait un arrêt d’urgence, même s’il n’y avait pas d’obstacle visi

 

Navya, un autre fabricant français de navettes déjà présent en Amérique du Nord, vise aussi le marché québécois.

Son minibus vient d'arriver au Québec, après 10 jours de voyage par bateau. L'entreprise essaie de convaincre la Ville de Montréal de l'adopter.

Aujourd'hui, on est présent dans à peu près 10 pays; 35 véhicules déployés, 135 000 utilisateurs transportés pour l'instant.

Pierre Eliott Petit, responsable des opérations pour Navya

Le fabricant s’est associé à la société de transport terrestre de passagers Keolis Canada.

Les Montréalais pourront essayer la navette de Navya au début de la semaine prochaine, en circuit fermé, autour du Palais des congrès, à l'occasion d’un sommet mondial de l’Union internationale des transports publics.

« Une fois qu'on va le transporter sur la place Jean-Paul Riopelle, il va pouvoir se localiser tout seul. C'est déjà tout à l'intérieur; les ingénieurs ont déjà mis toute l'information, toute l'intelligence à l'intérieur », dit M. Petit.

Les navettes autonomes sont encore loin de pouvoir remplacer les autobus des sociétés de transport, dit Philippe Schnobb, président de la Société de transport de Montréal (STM).

À court terme, à moyen terme, et je dirais même à moyen et [à] long terme, pas du tout. On va continuer à embaucher des chauffeurs. On va continuer à observer les développements technologiques. On pourrait y réfléchir.

Philippe Schnobb, président de la Société de transport de Montréal

De quoi rassurer pour les prochaines années Raynald Desjardins, qui est chauffeur pour la STM. Il espère qu’il ne sera pas remplacé par un logiciel avant son départ à la retraite.

« Dans quatre ans, je prends ma retraite, donc ça va être bon dans quatre ans », dit-il.

Navya et Easymile affirment que leurs véhicules sont adaptés à l’hiver.

Navya transporte des passagers sur des circuits balisés, fermés à la circulation, notamment dans des aéroports.

Easymile fait de même dans plusieurs villes. À Paris, ses minibus circulent depuis janvier 2017 sur une voie réservée entre les gares de Lyon et d’Austerlitz.

 

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  • 2 années plus tard...

la navette autonome entre le Stade et le marché Maisonneuve est en service

 

Sur la page FB de la Ville « Les navettes autonomes électriques reliant le Parc Olympique et le Marché Maisonneuve sont désormais ouvertes au public! Le projet pilote sera accessible tous les jours entre 10 h et 18 h jusqu’au 4 août prochain. Montez à bord! »

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http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=8957%2C143244932&_dad=portal&_schema=portal

 

Son trajet

Le trajet entre le Parc olympique et le Marché Maisonneuve serait fait via Pierre-de-Coubertin et Letourneux. À la fin du circuit planifié, la navette terminerait son parcours sur la Place Gennevilliers-Laliberté devant le marché Maisonneuve.

  • Distance : 1.4 km aller
  • Vitesse moyenne potentielle : 15 km/h
  • Temps de parcours aller : 6 minutes

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Horaire

  • Les deux navettes circuleront du 21 juin au 4 août du lundi au dimanche de 10 h à 18 h

Service gratuit

  • La navette peut circuler dans les deux directions, il n’y a pas de sens arrière et de sens avant.

*Navette autonome : Véhicule automatisé  qui se conduit seul, à l’aide de ses capteurs (lidars, radars, caméras, GPS, etc.).

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Mobilité durable - La Ville de Montréal et le gouvernement du Québec annoncent le début du projet pilote de navettes électriques autonomes au marché Maisonneuve

MONTRÉAL, le 27 juin 2019 /CNW Telbec/ - La Ville de Montréal et le gouvernement du Québec sont heureux d'annoncer le début du premier projet pilote de navettes automatisées sur les voies publiques en milieu urbain à Montréal. Il se déroulera dans l'arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, entre le Parc olympique et le marché Maisonneuve, pour une durée de 6 semaines.

Cette initiative émane d'une démarche entamée par la Ville en mai 2016 alors que le conseil municipal a mandaté la Commission sur le transport et les travaux publics pour identifier les enjeux et défis de l'arrivée de la mobilité autonome à Montréal. Il est rendu possible grâce à un appui financier de 5 M$ sur cinq ans du ministère des Affaires municipales et de l'Habitation (MAMH).

Dans le cadre de sa Politique de mobilité durable - 2030, le gouvernement du Québec désire accroître le soutien à différents projets pilotes relatifs à l'utilisation de véhicules électriques autonomes pour améliorer l'accès au transport en commun. Un arrêté du ministère des Transports du Québec (MTQ) signé récemment permet à des navettes autonomes de circuler sur certaines voies publiques de la Ville de Montréal.

« Notre gouvernement soutient activement les initiatives visant les nouvelles technologies en matière de transports. Le projet pilote lancé aujourd'hui s'inscrit dans les grands principes et orientations de la Politique de mobilité durable et permettra de développer l'expertise dans la réalisation de projets destinés à tester des véhicules électriques autonomes. »

François Bonnardel, ministre des Transports et ministre responsable de la région de l'Estrie

« Nous sommes fiers de participer à cette initiative qui, en plus de desservir deux lieux emblématiques de l'arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, favorise la transition énergétique et la lutte contre les changements climatiques. »

Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal

« Notre vision en termes de voiture autonome est claire. Celle-ci doit être destinée au transport collectif et dans une optique de mobilité durable. Pour ce faire, dans le cadre de ce projet pilote, nous tenons à prendre en compte les attentes et les besoins des citoyens. »

Valérie Plante, mairesse de Montréal

« Ce projet pilote nous permettra de déterminer la façon dont la technologie peut s'insérer dans l'offre de transport de la Ville. Il contribuera également à familiariser la population à l'arrivée de cette technologie, encore peu connue, mais qui suscite curiosité et questionnements. »

Eric Alan Caldwell, responsable de la mobilité au sein du comité exécutif de la Ville de Montréal

Cette initiative est réalisée en partenariat avec le Ministère des transports du Québec (MTQ), la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ), l'opérateur Transdev et la Régie des installations olympiques (RIO). Elle permettra d'alimenter le processus de planification et d'évaluer l'intégration de ce nouveau service dans l'offre de transport collectif de la Ville, dans une optique de mobilité durable et en fonction des attentes et des besoins des citoyens.

Rappelons qu'à l'automne 2018, la Ville de Montréal a participé à un projet pilote, mis en place par le Parc olympique, à titre de partenaire financier. Cette fois-ci, la Ville agira à titre de maître d'oeuvre et consultera les usagers des navettes ainsi que les riverains par le biais de sondages.

Plus de détails : site Internet de la Ville de Montréal  

SOURCE Ville de Montréal - Cabinet de la mairesse et du comité exécutif

https://www.lelezard.com/communique-18825925.html

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  • 2 mois plus tard...
  • 6 mois plus tard...

https://www.ledevoir.com/societe/science/576662/les-navettes-autonomes-font-elles-partie-de-la-solution

Les navettes autonomes font-elles partie de la solution?

Hélène Roulot-Ganzmann 
Collaboration spéciale
11 avril 2020
Ce texte fait partie du cahier spécial Intelligence artificielle

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Local Motors À terme, la navette autonome se promènera dans les rues du centre-ville de Montréal.

« Entre le moment où nous avons lancé ce projet et aujourd’hui, la planète a changé », lance Damien Silès, directeur général du Quartier de l’innovation, à l’origine de ce programme.

L’idée initiale ? Implanter une navette autonome guidée par des outils d’intelligence artificielle dans le quartier la Petite-Bourgogne à Montréal afin de rendre plus accessible la seule grande surface du quartier, située à 1,5 km des principales rues résidentielles. L’équipe, composée de membres du Quartier de l’innovation, mais aussi du Département d’études urbaines et touristiques de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), a ainsi travaillé sur un parcours social permettant aux habitants de « sécuriser » leur alimentation.

« Il s’agit de faciliter l’accès à l’épicerie, mais aussi de permettre un accès au soutien social, culturel et matériel des structures communautaires, explique Benjamin Docquière, étudiant à la maîtrise en études urbaines à l’UQAM. Ainsi, le consommateur va pouvoir comprendre quels sont les apports nutritionnels des aliments, la manière de les conserver et de les préparer. Certains organismes présents dans le quartier œuvrent par ailleurs à la connaissance des produits, à la production d’agriculture urbaine, à la distribution gratuite de repas et de denrées ou encore à la tenue d’une épicerie solidaire. C’est l’ensemble de ces services que l’on souhaite relier par la navette. »

Prouesse technologique

Le quartier compte environ 10 000 habitants et 67 groupes ethniques différents. La population est majoritairement allophone et 43 % de ses membres vivent sous le seuil de revenu minimal. Elle est fortement dépendante des transports en commun. Outre la grande surface, les commerces les plus proches se trouvent dans Griffintown, un quartier beaucoup plus aisé que la Petite-Bourgogne. Une boucle de 5 kilomètres a donc été tracée afin de s’adapter à la situation socio-économique du quartier.

« Techniquement, c’est toute une prouesse, souligne Damien Silès. Certes, ce n’est pas la première navette autonome, mais celle-ci va se promener au centre-ville, dans la circulation. Elle va tourner également, alors même qu’aujourd’hui les navettes que nous trouvons tout autour de la planète se déplacent en ligne droite. »

Le projet pilote devait être lancé ce printemps et pour une durée de trois mois, durant lesquels les laboratoires de recherche et autres start-ups en intelligence artificielle étaient invités à tester leurs prototypes.

« Nous leur offrons un terrain de jeu grandeur nature, s’enthousiasme le directeur général du Quartier de l’innovation. Nous allons sélectionner les projets afin qu’ils demeurent dans les limites de l’éthique et de la sécurité, mais le but, c’est que cette navette, durant sa phase d’essai, devienne un véritable laboratoire mobile. »

Revoir les plans

Reconnaissance vocale et faciale, capteurs et radars capables de détecter les obstacles et la signalisation et de vérifier tout mouvement extérieur, conduite assistée, réseau de transmission de données, etc., les applications sont multiples… Mais la pandémie qui sévit à l’échelle de la planète a poussé l’équipe à revoir tous ses plans. Pour commencer, on ne parle plus d’un lancement au printemps, mais, au mieux, à l’automne.

« Ce type de navettes, susceptibles d’accueillir cinq à six personnes, ne sont pas ce qu’on fait de mieux en matière de distanciation sociale, fait remarquer Ugo Lachapelle, directeur du Centre de recherche sur la ville de l’UQAM. L’habitacle est petit et confiné. Sans compter qu’au moins en ce qui concerne le projet pilote, il y aura un opérateur à l’intérieur pour superviser la machine. Celui-ci serait à risque. »

Raison pour laquelle l’équipe s’est vite remise à plancher sur le concept afin que cette navette puisse faire partie de la solution en cas de nouvelle pandémie.

« La situation actuelle nous pousse à générer de nouvelles idées, indique Benjamin Docquière, à nous demander comment améliorer le système. Le tracé passe devant les organismes communautaires et sociaux, devant un supermarché, des pharmacies, une résidence pour personnes âgées, un foyer de travailleurs, des habitations à loyers modérés. On peut ainsi imaginer une épicerie roulante, une navette cargo pour livrer les paniers des banques alimentaires, on pourrait la transformer en camion de rue pour les itinérants, etc. »

Et puisqu’elle passe devant une pharmacie, pourquoi ne pourrait-elle pas livrer des médicaments à domicile ? Les outils d’intelligence artificielle permettraient tout à fait de gérer les nouvelles applications envisagées. Mais cette navette générera également une masse de données susceptible de nourrir ces mêmes outils, et qui, une fois analysée, permettra d’améliorer l’offre de services.

« Nous sommes en train de nous revirer complètement de bord, conclut Damien Silès. Nous vivons dans un monde en constante évolution et seule notre capacité à innover technologiquement et socialement nous permet de nous adapter. C’est très excitant ! »

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