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yarabundi

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Messages posté(e)s par yarabundi

  1. Je vais me faire l'avocat du diable : sur le terrain envisagé par le projet numéro 3 se trouve les restes de la maison de Louis-Hyppolite Lafontaine qui n'est rien de plus qu'un squat depuis des années. Quel dommage. Le laxisme des gouvernements (municipale et provincial) va probablement provoquer sa destruction pure et simple mais attendez-vous à ce que les NIMBY's se manifestent.

  2. Je serais heureux de voir certains de ces projets se réaliser mais je doute que le coin nord-ouest de Mackay soit dévelloppé. Il y a là trois (quatre?) belles victoriennes qui méritent d'être conservées. Ce n'est pas l'espace vierge qui manque aux alentours...

    On savait que l'avenir du centre-ville se trouvait à l'ouest : ça se confirme.

  3. Je suis justement rentré à pied hier du Vieux-Montréal et j'ai traversé ce quartier. J'ai été surpris de réaliser qu'il y avait beaucoup de réalisations récentes (disons moins de 10 ans) surtout au nord de René-Lévesque, sur Saint-André par exemple). Ce quartier se densifie. Il ne faut pas oublier que même si on est au coin de La Gauchetière et à la sortie du centre-ville, la densité moyenne des édifices à vocations résidentielles construits pour la plupart vers la fin du 19ième siècle est de trois étages.

  4. A noter que des dommages irréparables ont déjà été commis sur l'ancien édifice de la Banque Royale dans les années 1990. Il aurait été dommage d'ajouter des étages au-dessus de l'édifice du Fiducie, Prêt Et Revenu. N'oubliez pas que vous parlez d'un édifice classé (enfin, je suppose). Sur le site du Vieux-Montréal on écrit ceci :

     

    Le bâtiment est situé dans les secteurs protégés suivants :

    Arrondissement historique de Montréal (Vieux-Montréal) (1995-04-26) (juridiction provinciale)

    Secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle Vieux-Montréal (juridiction municipale)

     

    Il faut se mettre à la place du gouvernement : en acceptant une dérogation dans un secteur à valeur patrimoniale, ça ouvrirait la porte à l'exagération.

    Je suis presque certain que le gouvernement français n'aurait jamais permis qu'une entreprise française dilapide aussi facilement un édifice d'une telle qualité sur son territoire dans un quartier à "valeur patrimoniale". L'entreprise hôtelière n'aurait probablement jamais osé y penser là-bas mais a peut-être pensé pouvoir faire la pluie et le beau temps de ce côté-çi de l'Atlantique !!

    Alors, pourquoi devrions-nous le faire ici ? au nom de quoi ?

  5. Je reconnais bien ici l'attitude défaitiste de certains forumeurs. Bien trop souvent, vous devancez les NIMBY's qui souvent n'ont même pas été aussi vindicatif qui vous l'aviez craint. Ce quartier verra le jour. Ce sera peut-être un peu plus lent que pour le QIMTL parce qu'au contraire de celui-çi où la plupart des riverains étaient des organisme gouvernementaux ou des entreprises privées, les futurs occupants du QDS sont des organismes du milieu culturel qui ne sont peut-être pas toujours aussi efficace qu'on le souhaiterais à réaliser des projets.

    Ce que j'essaie de dire c'est que ce sont des artistes, parfois rêveurs, parfois pelleteux de nuages avec lesquels la Ville faits affaire dans ce projet. Ce n'est sûrement pas aussi facile qu'avec des gens d'affaire.

    Est-ce que cela a du sens ce que j'écris ?

  6. (Wow deux fois en deux jours qu'on est d'accord.. les planètes doivent etre alignées!)

    :D :D

    La situation idéal c'est l'autoroute qui passe sous terre!

    Encore une fois complètement d'accord. Wow !! :dizzy:

    Tant qu'à prévoir l'éventualité d'un recouvrement, il coûterait plus cher immédiatement de faire le tout en tunnel pour éviter des coûts additionnels du recouvrement plus tard.

  7. Une petite carte pour mettre tout en perspective. Les changements au reseau routier sont petits quand on regarde l'ensemble du reseau. On combine l'orange et le bleu et on trouve le 10% manquant je pense. Ce qui est en blanc pourrait devenir realite un jour avec la croissance de la region, mais ce n'est pas prioritaire en ce moment.

     

    etienne.jpg

    La 440 à travers l'île Bizard ? J'ai un gros doute !! Ça me surprendrait que ça arrive.

    Établir le trajet de la 20 en Montérégie en autoroute : essentiel. Ça ne devrait pas être si coûteux, et exécuté très rapidement, non ?

  8. Le fait qu'ils soient élus ne les rend pas soudainement parfait et omnipotent. Les plus allumés des politiciens consulteront avant de prendre des décisions qui engageront non seulement des enveloppes budgétaires parfois faramineuses mais engageront également la société toute entière. Les décisions des politiciens ont des répercussions sur des décénnies voire des siècles. Tout ça ne doit pas être pris à la légère.

    Cela étant dit, dans le cas du prolongement de la rue Notre-Dame c'est en effet complètement pathétique. On en est à combien d'ébauches ? Le problème ici n'est pas nécéssairement celui des urbanistes mais plutôt celui des politiciens. Si le prolongement s'était fait comme prévu dans les années 1980, nous aurions aujourd'hui hérité d'une approche qui aurait probablement été jugé acceptable à l'époque. Ironiquement, on en serait peut-être en ce moment à parler de recouvrir une telle autoroute comme on l'a fait partiellement avec Ville-Marie et qu'on le fera probablement plus tard pour terminer de la couvrir à l'est.

    En ce début de 21ième siècle, il n'est plus acceptable de faire une autoroute en tranchée et on parle de développement durable. Les urbanistes étant par définition des experts dans le domaine, ils sont mieux placés que les politiciens pour être au fait de ce qui se fait aujourd'hui à travers le monde. Ils doivent donc selon moi insister pour inspirer les preneurs de décisions afin que ceux-çi prennent les bonnes décisions. Maintenant, si les élus traînent, tergiversent, changent leur fusil d'épaule ce n'est certe pas la faute des urbanistes. Il m'apparaît que ce sont les élus qui font ici une superbe valse-hésitation dont ils sont les experts.

  9. Aussi, lorsque la Place Ville-Marie fut lancée, l'ampleur du projet et son nombre de pieds carrés étaient stratosphériques comparativement à ce qui se faisait à ce moment là. Il fallait être fou! Mais, la vision à long terme prévala, non les peurs de faillite. Montréal respirait l'expansion.

    Le milieu des affaires montréalais de l'époque croyait justement que William Zeckendorf était complètement fêlé de vouloir non seulement investir une telle somme dans un projet aussi grand mais qu'en plus Montréal à la fin des années 1950 ne pouvait pas absorber un ajout aussi important d'espace de bureaux. Selon le milieu immobilier montréalais, PVM allait remplir les besoins de la ville pour plusieurs années à venir. On connait la suite : deux autres projets d'importance ont été lancé en même temps -la tour C.I.L. (aujourd'hui Telus) et CIBC puis quelques années plus tard, la Tour de la Bourse.

  10. C'est parce que ca prends pas juste des urbanistes et des architectes (une chance) pour faire rouler la métropole, coeur de la province. Tu te mets indûment sur un pied d'estale, tu te donnes (ou a ta profession) trop d'importance.

     

    Je fais tout de même plus confiance à des urbanistes qu'à des politiciens pour déterminer ce qui est bon en urbanisme pour une ville.

     

    Je me rappelle bien le dossier du stade et du village olympique pour lesquels le maire Drapeau a littéralement fait cavalier seul sans consultation : on a frisé la catastrophe et endetté le Québec pour des décénnies. Laissons la politique aux politiciens et l'urbanisme aux urbanistes. Il n'est pas impossible qu'ils travaillent ensemble mais il faut que chacuns comprennent bien quellles sont les fonctions et forces des autres.

     

    Pour ma part, je crois qu'il serait temps qu'on prenne les urbanistes très au sérieux.

  11. Merci de m'avoir fait un cour de politique internationale Habsfan. Toute ma vie vécue dans l'ignorance !! Quelle misère !! Je suis soudainement illuminé.

     

    Vous direz ce que vous voudrez mais on apprend depuis quelque jour qu'il dirige son parti seul et sans beaucoup de transparence ni beaucoup de consultation. Le parti c'est lui. Ceux qui s'oppose à lui n'ont qu'à quitter. C'est probablement vrai de plusieurs parti mais ici c'est véritablement le culte de la personnalité qui domine. Fin de mon analyse. Je vois que c'est vraiment une discussion inutile en ce sens que nous sommes tous d'accord au bout du compte pour reconnaître que Dumont n'a plus beaucoup de chances de devenir premier ministre un jour. Du moins, il aura beaucoup de croûtes à manger avant que les Québécois lui fassent confiance.

    Comme l'a dit un autre forumeurs "assez de politique !!"

    Bien qu'il faille reconnaître que le dossier du boulevard Notre-Dame est depuis longtemps un dossier chaud complètement politisé.

  12. Il auraient pu faire comme le Crystal. C'est à dire, faire une base avec 10 à 12 étages qui a un plus gros footprint, et ensuite faire les autres étages de condos par dessus avec un retrait(et des plus petits planchers)!

    S'il-te-plait : vas les voir et essaies de les convaincre d'ajouter au moins quinze étages !! ;)

  13. ça parait que tu sais même pas c'est quoi une dictature, encore moins y avoir vécu.

    C'est vrai : je n'ai jamais vécu très longtemps dans une dictature et les dictatures sous lesquels j'ai vécu n'étaient pas très menaçantes pour moi mais plus pour les citoyens des pays où j'étais. Moi je n'étais qu'un étranger avec un permis de travail limité, à la fin duquel je pouvais tranquilement retourner dans mon pays ou dans un autre.

    Néenmoins, un chef de parti qui musèle ses membres, qui contrôle tout est un petit dictateur. C'est pour cela qu'il faut se méfier de Dumont. Lui permettre de former un gouvernment serait un net recul pour la démocratie au Québec.

    Même si Dumont a raison sur le fond -à savoir que le gouvernement Charest se traîne les pieds sur ce dossier-, il doit sûrement y avoir un juste milieu entre la lenteur (voire la paralysie) libérale et le style adéquiste. J'imagine plus Dumont comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Il serait plutôt du genre à agir d'abord et à réfléchir après.

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