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Wave Arts

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Messages posté(e)s par Wave Arts

  1. il y a une heure, Né entre les rapides a dit :

    Pour une fois (il y en a d'autres à l'occasion), je partage entièrement ton opinion.  

    C'est une opinion que je tiens d'une façon générale -- par exemple j'envie bien plus les conditions de la Suisse ou du Danemark que celles de la Chine ou de l'Inde.  Idem pour les mégapoles surpeuplées qui prolifèrent en Asie et maintenant en Afrique.  Elles ont des problèmes quasi insurmontables, et ne sont vraiment  fantastiques que pour une élite restreinte; les classes dites moyennes qui en émergent baignent dans un environnement physique (quand ce n'est pas aussi politique)  précaire.

    Dans le cas spécifique de la place de Montréal au Canada, il y a deux autres raisons de ne même pas souhaiter qu'elle redevienne la métropole du Canada, mesurée par la taille de la population et de l'économie.  Ces raisons, ce sont 1) la place disproportionnée qu'elle occuperait au sein du Québec, et 2) la pression supplémentaire sur les rares bonnes terres agricoles de la province, qui sont concentrées dans la plaine de Montréal. A l'époque où Montréal était encore la métropole du Canada (jusqu'aux années 1960 ou 70, selon les critères employés), et pour les cent années précédentes, elle avait été beaucoup plus tournée vers le reste du Canada; le reste du Québec était relativement en marge.

    Il faut voir aussi que la croissance accélérée de Toronto  s'est accompagnée d'une intensification des problèmes urbains typiques comme la congestion, les prix trop élevés de l'habitation par rapport aux revenus des habitants, et des services publics qui n'ont pas suivi le rythme d'augmentation de la population.  Aussi, j'estime que la "rente" que Toronto tire de son statut de métropole financière, tout en ayant augmenté quelque peu en valeur absolue, se trouve réduite sur une base per capita.  Au total, Toronto renferme à la fois le plus grand nombre absolu au Canada de gens très riches, et de gens pauvres.  La grande leçon, c'est que la croissance accélérée ne profite pas également à tous les segments de la population.

    Pour Montréal, je souhaite une ville plus riche, plus belle, plus agréable, plus "verte" même, mais pas une ville plus "grosse".  Ça ne veut pas dire un arrêt de la croissance, mais seulement un refus de la croissance à tout prix.  Pour l'enrichissement, il s'agit de poursuivre l'effort de remplacement des emplois mal rémunérés (nos traditionnels secteurs mous, mais aussi certains services) par plus d'emplois qui commandent des salaires élevés: on obtient ce résultat de deux manières complémentaires: 1) le rehaussement des compétences (par les études supérieures dans les secteurs d'avenir) et 2) par une qualité de vie qui attire les étrangers détenant des compétences recherchées.

    Donc au final, on veut de la croissance, mais répartie dans d'autres sphères que seulement la démographie et l'économie.

  2. Il y a 4 heures, acpnc a dit :

    Un petit rappel de l'histoire du tunnel Wellington:

    http://www.explorationurbaine.ca/abandonne/Tunnel Wellington/index Wellington.htm

    https://imtl.org/image.php?id=4911&im=3

    https://www.google.com/search?sxsrf=ALeKk03haXlEHYUjhE70dTsleAcLgRXJ4Q:1618237454283&source=univ&tbm=isch&q=a+qui+appartient+le+tunnel+wellington&client=firefox-b-d&sa=X&ved=2ahUKEwi6mv-k9PjvAhUSF1kFHcgoDhIQjJkEegQIBBAB&biw=1440&bih=753#imgrc=n7zD7j5HPYVekM

    Je me rappelle bien du tunnel Wellington du temps de mon enfance. C'était le passage obligé à partir de Pointe St-Charles pour aller vers l'est de Montréal et au-delà sur la rive-nord du St-Laurent à St-Cuthbert (Lanaudière), où vivait la parenté de mon père. 

    J'aimais ce tunnel non parce qu'il était beau, mais parce que sa traversée en famille signifiait généralement une promenade à la campagne pour visiter les cousin.es le dimanche après-midi. Sombre et peu éclairé il me semblait menaçant, je ne m'y serais donc jamais aventuré seul à pied sur son long trottoir lugubre, trop trouillard d'y faire de mauvaises rencontres.

    Mes promenades du quartier sur la rue Wellington s'arrêtaient donc au tunnel près duquel certains de mes plus loin amis de classe habitaient, une frontière infranchissable pour un petit bonhomme curieux, dont la peur faisait naturellement office de prudence.

    Je regrette tout de même la fermeture de ce témoin de l'histoire du quartier dont la réhabilitation serait probablement prohibitive, surtout après tant d'années d'abandon. C'est comme ça, les villes comme les personnes vieillissent. Les infrastructures suivent le même cours et certaines disparaissent usées par le temps ou supplantées par de nouvelles mieux adaptées aux réalités présentes. Ainsi va la vie :yes:

     

     

     

    Il y a plusieurs vidéos sur YouTube également, en voici un exemple

     

    • Like 1
  3. Il y a 7 heures, Rocco a dit :

    Tsé si le monde habitent en ville c'est justement parce qu'ils veulent pas faire de l'autonomie alimentaire. Si ça me tentais, je m'achèterais une ferme à Ste-Scholastique. Mais c'est tellement à la mode de parler de ça. Le ptit Croteau voudrait tellement être réélu.

    Si je me rappelle bien, quelque chose comme 5% des fruits et légumes consommés à Montréal ont été poussés dans la ville. On cherche pas à avoir une autonomie de 100%, mais si l'agriculture urbaine prend de l'importance dans la ville, on diminuerait nos besoins en produits maraichers, ce qui diminuerait la pression sur les terres noires et les tourbières du sud du Québec. 

    On ne perd rien à essayer, même si ça n'intéresse pas tout le monde.

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  4. il y a 14 minutes, vivreenrégion a dit :

    La 3e couronne existe justement parce que les règlements ne s'appliquent pas. Si vous obligez la 3e couronne à faire comme la CMM, les gens vont simplement aller encore plus loin, comme on le voit présentement. 

    Je n'en suis pas convaincu, passé la troisième couronnes, les villages et les villes ont une importance régionale bien plus forte. On est aux ÉUA dans le sud, en Ontario à l'ouest, Sainte-Agathe-des-Monts / Sainte-Jovite au nord et Granby à l'est. Tous ces secteurs, même s'ils sont connectés à Montréal d'une certaine proportion, agissent beaucoup plus indépendamment que des secteurs comme Saint-Jean-sur-Richelieu. 

  5. il y a 34 minutes, KOOL a dit :

    Here goes the teasing again ! :rotfl:👍

    @ SameGuy : indice, le nom que tu cherches pousse même l'audace jusqu'à incorporer « rocco » au milieu de son nom. :silly:

    Et c'est bon pour la santé... de Montréal !

  6. 3 hours ago, nicko2a said:

    Et bien il suffit d'avoir un trepied et de ne pas bouger l'appareil pendant plusieurs jours. Pour ça il faut un appareil qui à une longue durée de batterie, ou un appareil qui peut etre utilisé en étant branché. Avoir une télécommande pour déclancher à distance les photo est un plus car ça permet de ne pas faire bouger du tout l'appareil.

    Il faut savoir que pour les timelapses d'une durée de plusieurs jours, ce sont des photos prises à un interval regulier (toutes les heures par exemple) qui sont ensuite mise à la site pour donner l'effet d'une video. (une video c'est juste 25 ou 30 images par seconde qui s'enchainent finalement).

    Il faut aussi bien sur trouver un endroit calme ou on pourra laisser un appareil immobile pendant le temps qu'on veut.

    Pour finir, je ne pense pas que la video des grues aie été prise sur plusieurs jours mais  plutot sur quelques heures.

    Merci des précision, c'était ce que je pensais. C'est beaucoup d'efforts pour un timelapse, mais le résultat est très appréciable.

    Puis oui, la vidéo des grues de Maestria n'est que quelques heures, mais je parlais plutôt de ces autres vidéos (certaines s'étant étalonnés sur plus d'un an).

  7. 28 minutes ago, acpnc said:

    C'est sûr que la nature du sol et du sous-sol sera déterminante. Espérons que ce sera quelque chose de similaire à la tour BNC de l'autre côté de R-B.  Rappelez-vous avec quelle célérité l'excavation a été réalisée. Une texture idéale qui fondait littéralement sous les pelleteuses.

    Je ne pense pas que ce soit le cas. La nappe phréatique était haute pour la BNC, mais avec le tunnel Ville-Marie et son drainage, la nappe a du être rabattue de plusieurs mètres à cet endroit.

  8. 4 hours ago, FrancSoisD said:

    J'avoue que la voile semble sous-exploitée sur ce bras ET l'immense bassin de La Prairie, mais le secteur est enclavé par les rapides de Lachine puis les longues suites de rapides et remous entre les ponts SDC et J-C.

    En 6 ans de vie en face du fleuve et nombreuses promenades et baignades, j'ai remarqué une lente diminution du nombre d'embarcations à moteurs (la petite marina de chaloupes de Verdun semble se vider inexorablement, puis une forte augmentation du nombre de personnes explorant ce bras en kayak et en SUP (stand up paddle board, surtout depuis 1-2 ans).

    Les canots y sont toutefois rares, possiblement car c'est tout de même ardu de pagayer contre le courant, et les remous y sont plus vifs que l'agitation de la surface de l'eau puisse sembler l'indiquer! 🌊

    Un lieu de contemplation familial fort agréable (tables à pique-niquer tout autour, et heureusement de moins en moins fréquenté par les soûlons des environs.

    C'est situé grosso modo entre les extrémités des rues De Verdun et Wellington, accessible à distance similaires via métro Verdun et De l'Église, puis la piste des Berges ainsi que celle du Boardwalk (ancienne rive côté "terre ferme", avant les remblais provenant en bonne partie de l'excavation du métro) longeant le boul. LaSalle.

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    Je suis d'accord avec toi et Rocco, le chenal entre l'ile des Soeurs et Verdun est sous-utilisé. Il y a un immense potentiel de récréo-tourisme axé sur l'eau. Le courant y est très faible et même s'il devient plus fort près des ponts, le Bassin de La Prairie est un immense terrain de jeu au courant faible. 

     

    Présentement le bassin est exclusivement utilisé par des pêcheurs en barques, mais j'aimerais beaucoup voir des voiliers, le paysage serait magnifique depuis la rive sud.

     

    Aussi, les Rapides peuvent constituer un bon attrait, c'était d'ailleurs une destination touristique au 19e et 20e siècle, avec des gros bâteaux qui les descendaient. 

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