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Pylône

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Messages posté(e)s par Pylône

  1. On brise l'équipement en hiver, ce qui permet de le réparer en été et donc d'assurer les emplois. Si on en brise beaucoup, alors on peut même faire du temps supplémentaire, ce qui est encore plus payant. La logique est implacable. Je rêve du jour où les bris d'équipements seront facturés à l'équipe qui en a la responsabilité. On pourrait aussi penser à un bonus pour l'équipe qui n'a rien brisé. On peut toujours rêver...

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  2. Ce qu'il faut retenir de la décision du gouvernement, c'est qu'on a maintenant une orientation de concept. C'est majeur. On élimine le toit rigide fixe et le toit ouvrant en métal. On élimine la démolition du stade. On élimine la possibilité de le laisser aux intempéries. On garde le stade et on en prend soin. On aura une toile souple, idéalement démontable.

    La RIO pourra maintenant lancer des études techniques pour développer un concept plus précis en évaluant des variantes et leurs coûts. Je suppose que chaque variante aura ses avantages et inconvénients en termes de flexibilité pour le démontage et le remontage (délais, coûts d'opération). La RIO et le gouvernement trancheront. Une fois le concept final établi, on pourra procéder aux appels d'offres puis aux travaux.

    On aura un meilleur toit puisqu'on aura appris des deux toits précédents.

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  3. Il y a 18 heures, vivreenrégion a dit :

    Le 1er objectif de l'ARTM devrait être de désengorger la ligne orange. De continuer la ligne bleu, c'est comme de dire qu'on va rajouter 2 voies sur la A-15 sud sans augmenter la capacité de la A-40.

    La ligne orange d'origine, entre Henri-Bourassa et Bonaventure, a été payée entièrement par la Ville de Montréal, pas par Laval, pas par Québec. Dire aux montréalais que la ligne orange doit d'abord servir aux banlieues, c'est surréaliste.

  4. Embouteillage en fin d'après-midi sur Robert-Bourassa en direction nord, entre le viaduc du bassin Peel et l'accès à l'autoroute Ville-Marie. Il m'a fallu 15 minutes pour passer ce petit bout, un samedi. Le problème : la mauvaise synchronisation des feux. Quand l'un passe au vert, le suivant passe au rouge, etc. Bref, pas moyen d'avancer. J'espère que ce n'était qu'un mauvais réglage qui sera corrigé et pas une "savante" façon de ralentir la circulation.

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  5. Je me souviens, lors de la mise en valeur des fortifications du Champ-de-Mars, qu'un passage souterrain avait été aménagé entre l'Hôtel de Ville et l'édicule qui contient la sortie du tunnel piétonnier (au sud de St-Antoine). Je pensais à l'origine qu'il s'agissait d'un prolongement du tunnel du métro mais il n'a jamais été utilisé à cette fin. Est-ce que quelqu'un sait à quoi il sert ?

  6. La ligne bleue dans l'est n'a aucun potentiel de rentabilité électorale et c'est là son plus gros problème. Dans l'est en général, on vote PQ jusqu'à ce que mort s'en suive. Dans St-Léonard, on vote libéral jusqu'à ce que mort s'en suive. S'engager avec un prolongement coûteux de la ligne bleue dans ces secteurs ne changerait rien au vote. Il est beaucoup plus rentable électoralement de consacrer ses énergies (et ses budgets limités) dans les banlieues puisqu'elles ne sont acquises à ni l'un ni l'autre partis et qu'on peut influencer leur vote. C'est ainsi qu'on a prolongé le métro à  Laval et qu'on projette construire le REM vers Brossard.

  7. Il y a 2 heures, andre md a dit :

    Peut être que ca peut intéresser quelques uns ici. Une etude sur des reseau de transport automatisé un peu partout a travers le monde.

    En plus c'est en Français.

    https://www.wavestone.com/app/uploads/2017/04/etude-marche-metro-automatique-benchmark-performance-reseaux.pdf

     

     

    Dans les différents classements présentés dans cette étude, les lignes de métro automatisé de Vancouver sont en queue de peloton. J'espère qu'on fera mieux à Montréal.

  8. Je pense au contraire que lorsqu'on intervient sur une oeuvre architecturale majeure comme le stade, il faut en être très respectueux. L'oeuvre, c'est le stade lui-même et ses formes épurées, pas ses fenêtres. C'est un peu comme les oeuvres de Calatrava : des édifices aux formes originales, audacieuses, élancées où la fenestration est abondante mais à la fois discrète. Il faut éviter les distractions et les trucs qui peuvent se démoder.

    Par ailleurs, le projet, c'est plus qu'un remplacement de fenêtres. C'est la possibilité de voir la structure intérieure de la tour. C'est aussi l'aménagement d'espaces à bureaux uniques. Les anciens panneaux, trop hauts, empêchaient de voir l'horizon pour quelqu'un qui aurait été assis. La vue à partir de ces bureaux sera grandiose. C'est toute une valeur ajoutée !

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  9. Je crois qu'il faut reconnaître que la qualité architecturale ne vient pas naturellement. Par exemple, dans les contrats publics, la règle du plus bas soumissionnaire conforme a trop souvent fait ses ravages. Du côté privé, c'est la loi de la concurrence qui favorise les projets à bas coûts et qui sont, conséquence difficilement évitable, moins recherchés esthétiquement.

    Il existe des façons d'inciter les promoteurs à réaliser des projets exemplaires. Dans le public, on a la règle du 1 % qui permet d'inclure un volet artistique aux projets. C'est déjà bien mais ce n'est pas suffisant. Il faut aussi une mobilisation de la société. On en a un bel exemple avec le nouveau pont Champlain. De nombreux organismes (Ordre des architectes, Héritage Montréal, Mission Design, etc.) ont exigé un projet signature. La pression politique était forte et le gouvernement fédéral a finalement produit un projet exceptionnel en s'associant à un architecte reconnu mondialement. Ces mêmes organismes font maintenant des démarches semblables auprès de la Caisse de dépôt pour le projet de REM. Au niveau municipal, il est intéressant de voir les orientations contenues dans la stratégie centre-ville. Si la Ville fait du beau, elle pourra ainsi donner l'exemple. Dans le privé, il faut créer des incitatifs à produire des projets de qualité. La réglementation peut être le bon outil. Par exemple, la Ville pourrait autoriser certaines dérogations aux règlements de zonage (hauteur, usages, etc.) pour des projets exceptionnels. Ces dérogations ont une valeur économique pour les promoteurs et constitueraient un incitatif financier à faire du beau.

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  10. Le toit Delaney n'est pas viable. Il est d'une très grande complexité technique et, de toute façon, le stade n'a jamais été conçu pour supporter une telle charge. Les coûts de renforcement de la structure et de construction de l'équipement seraient astronomiques. Et que dire du risque technologique !

    Je crois que la seule option réaliste et économique est une nouvelle toile. Elle durera le temps qu'elle durera puis on la changera et ainsi de suite. Quand à la possibilité d'un toit rétractable, rappelons qu'avec l'aménagement des bureaux dans la tour, tous les équipements de levage ont été enlevés. Ils ne reviendront pas. Un compromis serait de concevoir un nouveau toit qui puisse être démonté (descendu au sol) pour des événements exceptionnels qui nécessitent absolument un stade ouvert. Peut-être qu'on pourrait penser à diviser le toit en plusieurs sections plus petites et manoeuvrables. En forme d'hexagones par exemple.

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  11. Ce n'est jamais idéal de laisser un bâtiment sans toit pendant l'hiver. Le stade se dégraderait sûrement très vite comme ça.

    Si le scénario a été présenté au gouvernement, c'est probablement pour démontrer qu'il n'est pas viable. Perte de revenus été comme hiver parce qu'on ne pourrait pas tenir d'événements tout en étant à la merci des intempéries. Coûts récurrents pour hiverner et dés-hiverner. Réinvestissements majeurs requis après une plus courte période à cause de la dégradation accélérée. Supposons quelques chiffres. J'économise 100 millions $ maintenant en ne faisant pas le toit. Je dois dépenser 500 millions $ dans 10 ans en travaux majeurs. Puis je me dis que, dans le fond, j'aurais dû refaire le toit et je dépense alors 150 millions $ (après inflation).

    Question toute simple : feriez-vous ça avec votre propre maison ?

    Edit : Le message de Nephersir7 est passé pendant que j'écrivais le mien. Amusant !

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