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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. C'est vrai pour ceux qui travaillent à l'extérieur mais pas pour les autres qui travaillent à l'intérieur dans des espaces confinés.
  2. Le Québec part avec une longueur d'avance car il y a une réserve de 14 milliards de dollars au gouvernement, ce qui est unique au Canada.
  3. Cela a été fait ailleurs, notamment à Boston qui je crois a fermé les chantiers de la ville. Mais pour l'instant Legault s'y oppose pour le Québec. Il a d'ailleurs parlé avec les syndicats afin de répondre aux attentes des travailleurs sur les chantiers du REM par exemple. Il y a évidemment certaines règles à respecter et des précautions à prendre. Lorsque cela n'est pas possible il serait évidemment préférable de fermer le chantier. Mais selon le PM lorsque la sécurité des travailleurs n'est pas menacée il faut maintenir les chantiers en activité car il compte là-dessus pour maintenir un minimum d'activité économique afin de prévenir une dépression économique de laquelle il deviendrait difficile de se relever. Il faut cependant obtenir l'assentiment des travailleurs en répondant à leurs préoccupations. Monsieur Legault est un homme pragmatique et je crois qu'il fera le nécessaire afin d'assurer le maintien des activités sur les chantiers lorsqu'il est possible de le faire sans mettre la santé des travailleurs en danger.
  4. La maison de Gregory Charles à Westmount lorsqu'elle était à vendre à ce temps-ci l'année dernière.
  5. COVID-19 : les Trois de Détroit suspendent leur production en Amérique du Nord https://auto.lapresse.ca/202003/18/01-5265300-covid-19-les-trois-de-detroit-suspendent-leur-production-en-amerique-du-nord.php
  6. Coronavirus: BMW and Toyota suspend UK car production https://www.bbc.com/news/business-51944301
  7. COVID-19 : Daimler interrompt la majorité de sa production en Europe https://auto.lapresse.ca/guide-auto/mercedes-benz/202003/17/01-5265120-covid-19-daimler-interrompt-la-majorite-sa-production-en-europe.php COVID-19 : Volks ferme presque toutes ses usines d’Europe, 2020 sera « très difficile » https://auto.lapresse.ca/guide-auto/volkswagen/202003/17/01-5265054-covid-19-volks-ferme-presque-toutes-ses-usines-deurope-2020-sera-tres-difficile-.php COVID-19 : Renault arrête une 17e usine en Europe, 31 200 ouvriers mis à pied https://auto.lapresse.ca/202003/17/01-5265034-covid-19-renault-arrete-une-17e-usine-en-europe-31-200-ouvriers-mis-a-pied.php
  8. Crise du coronaverglas. Serge Chapleau - La Presse
  9. Investors call for Fed help in ‘frozen’ commercial paper market Short-term funding system used by companies comes under strain from coronavirus Financial Times The US Federal Reserve is coming under pressure to unblock a vital short-term funding market used by companies, as borrowing costs soar to the highest levels since the Lehman crisis. The US commercial paper market, where companies raise cash by issuing short-term debt, has seized up since the coronavirus outbreak tore into the financial system. Banks have stepped back, anticipating that issuers will rush to secure cash just as money-market funds — a big buyer of CP — sell assets to brace themselves for redemptions, according to Bank of America analysts. “It’s a big deal. The CP market is essentially frozen,” said Mark Cabana, an interest rate strategist at BofA. “Everyone wants to shore up cash. Coronavirus is a big concern and it is creating big one-way flows in markets that banks are struggling to deal with. The Fed needs to come in and be the buyer.” Borrowing rates have shot higher, indicating the most severe bout of stress since the 2008 financial crisis. The difference between the three-month commercial paper interest rate for non-financial borrowers and the benchmark government overnight indexed swap rate soared to over 1 percentage point last week, from just 0.24 points at the start of the month. The total amount of commercial paper outstanding has grown by roughly $100bn since the beginning of the year, to $1.14tn, but it remains a fraction of its size during the 2008 financial crisis when it reached a peak of almost $2.2tn, according to Fed data. The Fed announced a series of measures to help combat stress in markets on Sunday, but did not address the CP market directly. The fear is that without intervention, companies could lose access to a vital source of funding, forcing them to rely more heavily on bank lending at a time when banks would prefer to keep risk off their balance sheets. Some companies, including Boeing, have already drawn down on credit lines. The issue could also prove problematic for money market funds, if they are unable to sell assets and raise cash to pay back investors. Money market fund managers said the Fed’s purchases of US government bonds should free up space on banks’ balance sheets and help the CP market to thaw. But some are also calling for more targeted intervention. “It was the one thing they left out and it is absolutely critical that they get at that,” said Rick Rieder, BlackRock’s chief investment officer of global fixed income. “That requires more work and a discussion with the Treasury. My sense is that when [Fed chairman Jay Powell] said they are not done and are working on other things, that is front and centre.” Some analysts and investors expect the Fed to dust off a funding facility created in October 2008 to buy commercial paper during the last financial crisis. “We think the Fed will pull out some of its old facilities to help confirm liquidity in the commercial paper markets,” said Deborah Cunningham, chief investment officer of global liquidity markets at Federated Hermes, one of the largest money-market fund managers in the world. “I expect that to happen soon.” https://www.ft.com/content/34213560-677b-11ea-a3c9-1fe6fedcca75
  10. Le chantier aujourd'hui en début d'après-midi.
  11. La Fed baisse son taux directeur à une fourchette de 0 à 0,25 % La Fed a de nouveau abaissé ses taux par surprise dimanche de 1 point, les ramenant dans une fourchette comprise entre 0 et 0,25 %, en raison des conséquences économiques de l’épidémie de nouveau coronavirus, a-t-elle annoncé dans un communiqué. La Réserve fédérale a précisé qu’elle maintiendra les taux dans cette fourchette jusqu’à ce que la crise soit passée. La décision a été prise à l’unanimité des votants, moins une, qui aurait préféré une baisse moins forte des taux. La Fed a par ailleurs annoncé l’achat de 500 milliards de dollars de bons du Trésor et de 200 milliards de dollars de titres hypothécaires. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/202003/15/01-5264772-la-fed-baisse-son-taux-directeur-a-une-fourchette-de-0-a-025-.php
  12. @vincethewipet: « Suis-je supposé sortir encourager mes petits commerces de quartier pour pas qu'ils meurent tous, ou je suis supposé resté chez nous? » Il faut trouver un équilibre entre les deux. Je crois qu'en prenant les précautions nécessaires il est encore possible à Montréal de sortir sans se mettre en danger. Par contre une personne contaminée se doit de rester à la maison en attendant d'être guérie. Si les gens peuvent circuler en métro ils peuvent certainement se rendre chez leur marchand.
  13. En fait ce dans quoi nous entrons présentement est très différent de 2008 où les ratés du système financier (les banques ne voulaient alors plus se prêter entre elles) avaient eu des conséquences directes sur l'économie réelle. Aujourd'hui c'est une pandémie qui menace de stopper l'économie, ou du moins de la ralentir considérablement. Peu importe la cause le résultat sera le même: un fort ralentissement économique est en effet à prévoir. La question que tout le monde se pose est la suivante: combien de temps durera le ralentissent économique et de quelle intensité sera-t-il? Le scénario le plus simple et celui que tout le monde souhaite est que l'économie repartira dès que la crise sanitaire se sera estompée. Mais si les choses devaient se compliquer on pourrait faire face à trois scénarios "catastrophistes" différents: 1- Une Grande Récession, comme en 2008. 2- Une Grande Dépression, comme en 1929. 3- Un Grand Chamboulement, comme ce que certains anticipent aujourd'hui. Pour ce qui est de la Grande Récession certains économistes croient que nous n'en sommes jamais sortis car depuis 2008 les marchés financiers sont en constante croissance uniquement grâce aux interventions répétées des banques centrales. En ce qui concerne la Grande Dépression la comparaison est plus difficile à faire parce que le monde a beaucoup changé depuis et il ne serait pas possible aujourd'hui de réunir les mêmes conditions. Autrement dit l'histoire a peu de chances de se répéter. Cela dit, on peut imaginer un longue période avec une demande réduite malgré des taux d'intérêts très bas. C'est à dire une sorte de Grande Stagnation comme le Japon connait depuis une vingtaine d'années. C'est que comme le Japon il y a longtemps déjà les économies occidentales se sont lourdement endettées depuis 2008, tant du côté de l'État que des entreprise et des particuliers. J'arrive maintenant au Grand Chamboulement. Si j'ai bien compris ce que voulaient dire ceux qui ont mis de l'avant ce scénario nous serions sur le point d'entrer dans un nouveau paradigme où rien ne serait plus comme avant dans le monde de l'économie. Selon cette hypothèse non seulement le coronavirus mettrait l'économie à terre mais elle le resterait jusqu'à ce que nous trouvions une nouvelle façon de faire des affaires. C'est que l'époque de la consommation effrénée que nous connaissons depuis la fin de la 2e Guerre tire à sa fin car il y a maintenant un véritable souci de sauver une planète menacée par les changements climatiques. Autrement dit les valeurs de la société seraient en train de changer. Par exemple, les jeunes ne semblent pas pressés de s'acheter un véhicule et les manufacturiers ne savent plus quoi faire pour les attirer dans les show rooms. Et de plus en plus de personnes n'osent plus prendre l'avion afin de protéger l'environnement. Les banques centrales pourraient également être amenées à se questionner sur le rôle qu'elle doivent jouer dans l'économie dans l'éventualité où leurs interventions auraient de moins en moins d'efficacité dans un contexte où les taux d'intérêts sont déjà extrêmement bas. Les inégalités sociales passent de moins en bien également. Les salaires des hauts dirigeants paraissent de moins en mois acceptables, surtout que ceux-ci sont rémunérés en actions qu'ils ont intérêt à maintenir le plus élevées possible au détriment des intérêts à long terme des sociétés qu'ils dirigent. Bref, plusieurs pratiques sont présentement remises en question et si l'économie devait s'effondrer certains pourraient y voir une opportunité de réinventer l'économie. Mais rien n'est moins sûr. Pour ma part je ne m'attends pas à une véritable révolution mais plutôt à une simple évolution de nos pratiques que la crise actuelle pourrait exiger de nos gouvernements, des entreprise et des individus.
  14. Central banks are powerless to stop the global economy crashing into a brick wall There is now a clear assumption that we are heading into a global recession – but no one knows how deep it will be or how long it will last. Ben Wright - The Telegraph It has been an extraordinary week in financial markets. On Thursday the main equity indexes in the UK and the US fell by more than in any other single day since the stock market crash of 1987. But, if anything, this startling fact masks the full extent of the carnage. Global equities are in a bear market having fallen 20pc from their previous high. And they have done this faster than at any time in history. It took, for example, nearly 250 days for the S&P 500 to fall into a bear market after the bursting of the dotcom bubble in 2000 and almost 30 following the stock market crash of 1929 that triggered a global depression. This time it has taken just 16 days. What’s more, government bond yields have long since plunged past record lows and kept on falling. Before this year, the yield on the 10-year US Treasury bond, the benchmark off which the rest of the world’s assets are effectively priced, had never fallen below 1pc. But this month it has gone below 0.4pc. That may not sound like a big deal – but in the usually staid world of fixed income it amounts to an earthquake. What we have witnessed in the past couple of weeks is totally unprecedented. And then, even worse, bond yields started to bounce back up as prices (which move in the opposite direction to yield) fell even as equities continued to plunge. This further unnerved traders as the bond and equity markets usually move in opposite directions. Even the price of gold fell. What’s going on? The fact that so many assets were falling at the same time suggests that traders are having to unwind popular bets that rely on leverage, or borrowed money, to accentuate small moves in prices. But, at a more fundamental level, the markets are trying to assess the economic damage that will be wrought by the spread of the coronavirus. There is now a clear assumption that we are heading into a global recession but no one knows how deep it will be or how long it will last and therefore how much it will “cost”. There is a pretty high chance that a large number of companies will not emerge from the downturn. Companies that rely on people travelling around the world – airlines – and gathering together in large numbers – cinema operators – are clearly among the most vulnerable. So too are those that have a lot of debt on their balance sheets. That’s because there has been a huge re-pricing of credit in the past few days. The yields on government bonds have plunged as investors have sought the safest havens they can find. But yields on corporate debt, which for years have moved in lockstep with falling global interest rates and government bond yields, have decisively decoupled from base rates and shot up. Those companies hoping to roll over their loans at the same low rates they got in the past are in for a rude surprise. The governments of some heavily-indebted countries may find the same thing. There has been a great deal of confusion in the past few days about what central banks are trying to do and, indeed, are capable of doing in the face of this crisis. Many have launched big stimulus packages; the US Federal Reserve, for example, injecting a cool $1.5 trillion into Wall Street. But investors have looked on in horror as markets have barely paused in their downward plunge. Are the packages not big enough or poorly conceived? Have markets become inured to stimulus? This misses the point. The global economy is crashing into a brick wall. You can hit the accelerator if you want. But, at best, it will be ineffective and, at worst, it could exacerbate the problem. After all, if you stimulate the economy, you are stimulating activity which might stimulate the spread of the virus. The economy could crash into the wall even harder. The truth is that central banks are not really deploying their so-called big bazookas – the rate cuts have been largely decorative. Rather, they are reaching for giant plungers. The key measures they have been taken are designed to clear any blockages in the financial plumbing systems to ensure they continue to operate smoothly. For the time being that might mean a smooth fall in prices. But better that than the markets gum up and everyone starts freaking out even more than they already are. The current tumult is not like 2008 when the financial system went wrong and the economy suffered. This time the economy is going wrong and as a result the financial markets are suffering. In 2008 there was a credit crunch as financial institutions worried about their creditworthiness of their peers and stopped lending to each other. Now we have what amounts to a social crunch as people worry about catching the coronavirus, stop travelling and the global economy slows to stall speed. This may result in a credit crunch as banks pull in their horns and attempt to weather the storm but it will be a second-order effect rather than the proximate cause of the meltdown. There’s a dawning realisation that central banks can help with liquidity risk – ensuring that traders can buy and sell financial instruments smoothly – and make it easier for banks to offer loans that tide companies over for a while. But they can’t do anything about credit and equity risk in the face of global pandemic. This has come as a shock to markets addicted to central bank stimulus. The drugs don’t work this time. In sharp contrast to recent history, the sell-off worsened after central banks made their announcements as the penny quickly dropped. The combined might of the US Federal Reserve, the European Central Bank, the Bank of Japan, the Bank of England and all their peers around the world cannot stop this crash. The cards must fall where they may. https://www.telegraph.co.uk/business/2020/03/13/central-banks-simply-cant-stop-global-economy-crashing-brick/
  15. La seule façon que l'on pourrait éviter une récession majeure serait que la situation se résorbe rapidement, comme en Chine notamment. Mais l'Occident est moins disposée à imposer de telles contraintes. Cela dit, même si les Chinois semblent avoir maîtrisé la situation rapidement les conséquences économiques perdureront, tant en Chine elle-même que pour les effets qu'elles peuvent avoir ailleurs dans le monde suite au ralentissement de la production chinoise. On se dirige donc vraisemblablement vers un ralentissement majeur de l'économie qui pourrait durer assez longtemps. Surtout si l'on prend en compte la situation financière de la planète avant la pandémie qui était déjà précaire et à mes yeux ne s'en allait pas dans la bonne direction. En fait je m'attendais déjà à une crise financière majeure avant même que l'on entende parler d'épidémie. Car depuis la crise financière de 2008 les marchés sont boostés artificiellement à l'aide d'hormones de croissance injectées par les banques centrales qui sont davantage préoccupées à maintenir l'élan boursier que l'économie réelle. Mais aujourd'hui la réalité semble vouloir les rattraper.
  16. Non, l’économie ne s’effondrera pas Le monde a des airs d’apocalypse. Les activités publiques sont suspendues, les étagères des marchés d’alimentation se vident, les gens s’isolent. On se croirait dans le roman La Route ou Le poids de la neige. Francis Vailles - La Presse Mais non, la fin du monde n’est pas arrivée, et non, l’économie ne s’effondrera pas. Ceux qui ont vécu les crises précédentes en savent quelque chose : quand survient un événement majeur, le premier réflexe est de croire que jamais plus les choses ne seront comme avant. D’accord, cet arrêt net des activités publiques causé par la COVID-19 est sans précédent et personne ne sait précisément ce que nous réserve l’avenir. Mais des événements sans précédent, il y en a eu d’autres avant. La crise financière de 2008 était catastrophique. Les actes terroristes du 11 septembre 2001 étaient épouvantables. Le krach boursier de 1987 était tout aussi unique et bouleversant. Mais l’économie et les marchés financiers se sont toujours relevés et parfois, vigoureusement. L’économie ne s’effondrera pas, d’abord pour des raisons bien évidentes : peu importe ce qui arrive, les gens doivent continuer à faire des échanges économiques. Ils doivent acheter des denrées alimentaires, payer leur essence et acquitter leurs paiements hypothécaires, comme les factures de télécommunications. De plus, les sommes qui ne sont pas dépensées par les consommateurs pour des voyages, des déplacements en auto ou des repas au resto seront dépensées ailleurs. Vous êtes abonnés à Netflix mais pas à Illico ou à TOU.TV, peut-être songerez-vous à le faire. Vous avez du temps libre pour lire, peut-être passerez-vous à la librairie pour traverser la tempête. Nul doute que la chute vertigineuse des Bourses fait mal aux investisseurs, surtout à ceux qui ont des besoins de fonds à court ou à moyen terme. Ou à ceux qui, par inexpérience, ont pris davantage de risques que ne le permettait leur situation. Mais pour des gens d’expérience comme le gestionnaire de portefeuille Jean-Luc Landry, les risques de crise financière sont faibles. « Bien des titres ont reculé, comme les banques, qui offrent des rendements de dividendes de 7 %. C’est une période d’achat extrêmement intéressante », croit-il. Au cours des prochains mois, l’économie mondiale ralentira fortement et plusieurs pays tomberont en récession. Des entreprises feront des mises à pied et le taux de chômage augmentera, ce qui aura des effets sur le budget des ménages et la croissance économique. L’économiste d’expérience François Dupuis, du Mouvement Desjardins, a maintenant un scénario de récession mondiale. Il utilise les mots « chambardement important » et « situation très grave ». Il juge très difficile de prévoir les prochains mois, sa boule de cristal étant embrouillée par l’incertitude quant à la durée de la pandémie et ses effets tangibles sur l’économie. Au vu du cas chinois, cependant, il estime qu’elle pourrait durer deux mois et demi dans les régions récemment touchées, comme le Canada. Et qu’une reprise économique peut être envisagée par la suite. En clair, le trimestre du printemps sera négatif, mais un rebond est attendu pour l’été, sinon l’automne, croit l’économiste en chef de Desjardins. Le revirement dépend de la réaction des autorités. Or, nos gouvernements ont rapidement agi pour étouffer la propagation du virus. Ils proposent ou envisagent aussi diverses mesures pour aider les entreprises et les particuliers, auxquelles s’ajoutent les injections de fonds des banques centrales dans l’économie. Vendredi, d’ailleurs, la Banque du Canada a annoncé une autre baisse du taux directeur (à 0,75 %) et le ministre des Finances du Canada, Bill Morneau, une aide de 10 milliards aux entreprises, dans une très rare conférence de presse commune. À cela s’ajoute le train de mesures existantes, au premier chef l’assurance-emploi, qui devrait permettre aux éclopés de traverser une crise de quelques mois. Jean-Luc Landry, qui est aussi économiste, croit qu’on assistera à une contraction en V de l’économie, soit une chute brusque, suivie d’une reprise très forte par la suite. D’autant plus que dans le contexte, les Trump et autres protectionnistes de ce monde risquent de mettre de côté les conflits internationaux sur le commerce. Vers un déficit de 90 milliards ? La crise ne sera pas sans conséquence pour les particuliers, comme pour les entreprises et les gouvernements. Le gouvernement fédéral pourrait voir son déficit exploser. Durant la précédente crise, le solde budgétaire fédéral était passé d’un surplus d’une dizaine de milliards de dollars en 2007-2008 à un déficit de 56 milliards en 2009-2010, soit un écart de 66 milliards en deux ans. Il est bien difficile de comparer la crise de 2020 à celle de 2008, mais si ses impacts se ressemblaient, l’actuel déficit du fédéral passerait de quelque 23 milliards à près de 90 milliards dans deux ans ! On comprend mieux pourquoi de très nombreux observateurs critiquaient le gouvernement Trudeau d’imiter la cigale. Le Québec, de son côté, a les reins très solides pour affronter la crise, ayant engrangé de gros surplus durant les dernières années et dégonflé sa dette. Au pire, Québec pourrait suspendre la loi et cesser totalement de verser des fonds au Fonds des générations pendant trois ans, ce qui lui donnerait un coussin annuel d’environ 3 milliards. Oui, il y aura des mois très difficiles et des impacts subséquents, mais non, l’économie ne s’effondrera pas. https://www.lapresse.ca/affaires/202003/13/01-5264611-non-leconomie-ne-seffondrera-pas.php
  17. On s'y attendait mais ça fesse quand même de voir cette démolition.
  18. Construire est en effet une façon de soutenir l'économie et la baisse des taux d'intérêt devraient aider à maintenir un certain rythme plus ou moins élevé selon l'ampleur de la crise. Du côté du gouvernement, dans ce genre de circonstances il a tendance à investir davantage dans les infrastructures. D'ailleurs dans le dernier budget il est prévu qu'une somme de 130,5 milliards sera dépensée à cet effet sur 10 ans, dont 11 milliards cette année. Mais comme le budget a été rédigé, et même imprimé, il y a plusieurs semaines déjà, il n'y a pas de provisions spéciales pour combattre les effets négatifs du coronavirus sur l'économie. Cependant le gouvernement n'exclut pas de le faire éventuellement lors d'une mise à jour économique si la situation se détériore. Nous sommes chanceux que cela arrive au moment où le gouvernement du Québec dispose d'importants surplus qui s'en vont dans le Fonds des générations où se trouve une somme d'environ 14 milliards de dollars qui pourrait être utilisée au besoin. Cela signifie que le gouvernement pourrait si nécessaire investir massivement dans l'économie sans s'endetter. En résumé, la combinaison de taux d'intérêts extrêmement bas et d'une augmentation sensible des dépenses gouvernementales devrait selon moi maintenir un certain niveau d'activité dans le secteur de la construction. Cependant j'anticipe un ralentissement majeur du côté des grands projets comme ceux qui sont en construction présentement à Montréal. Je m'attends à ce que l'on termine les gros édifices en construction mais il n'y aura sans doute pas de nouveaux projets avant un bon moment car une fois que le momentum est arrêté il est difficile de reprendre le rythme d'avant. Quoique si l'on se fit à ce qui est arrivé à Toronto ces dernières années le ralentissement ne dure pas bien longtemps lorsque la demande est là.
  19. C'est d'ailleurs ce qui motive les autorités québécoises à agir de manière préventive afin d'empêcher une éventuelle saturation du réseau de santé comme c'est arrivé en Italie et arrivera fort probablement aux États-Unis également. Le Québec tente plutôt d'imiter la Chine et la Corée du Sud qui ont réagi promptement et ont réussi à minimiser l'impact.
  20. La Fed va injecter 1500 milliards de dollars de plus cette semaine sur le marché monétaire La Réserve fédérale américaine (Fed) va injecter 1500 milliards de dollars supplémentaires cette semaine sur le marché monétaire, ce qui a permis à Wall Street de nettement réduire les pertes d'une séance noire. La Fed va offrir ce jeudi 500 milliards de dollars à échéance de trois mois et offrira vendredi 500 milliards à trois mois et 500 milliards à un mois. Elle injectera chaque semaine 500 milliards à trois mois et 500 milliards à un mois jusqu'au 13 avril. Ces annonces ont permis à la Bourse de New York d'effacer une partie de ses pertes à la mi-séance. Aux alentours de 17H10 GMT, le Dow Jones, qui a chuté de plus de 9% en séance, était en repli de 4,71%, pendant que le Nasdaq, à forte coloration technologique, perdait 4,45%. La banque centrale continuera par ailleurs à alimenter le marché en liquidités avec, jusqu'au 13 avril, au moins 175 milliards de dollars chaque jour, avec un remboursement le lendemain, et, deux fois par semaine, au moins 45 milliards de dollars à échéance de deux semaines. Cet argent mis à disposition par la Fed permet aux banques et grandes entreprises de se refinancer. La puissante banque centrale américaine a précisé, dans ce communiqué, que «ces changements doivent permettre de répondre à des perturbations très inhabituelles sur les marchés secondaire des bons du Trésor associées à l'éclosion de coronavirus». La Fed va également acheter différents types de titres à diverses maturités et les achats se poursuivront au deuxième trimestre. Face à la pandémie du nouveau coronavirus, et à ses effets sur l'économie, la Fed a déjà, à deux reprises cette semaine, augmenté ses injections quotidiennes sur le marché monétaire, les faisant passer de 100 à 175 milliards de dollars. https://www.lefigaro.fr/conjoncture/la-fed-va-injecter-1500-milliards-de-dollars-de-plus-cette-semaine-sur-le-marche-monetaire-20200312
  21. Plaidoyer pour plus d’audace et d’innovation dans le design et l’architecture des condos https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/moteur-de-recherche/segments/chronique/158436/condominiums-construction-ressemblances-uniformite-monotonie
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