Aller au contenu
publicité

Marc90

Non-Membre
  • Compteur de contenus

    770
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages posté(e)s par Marc90

  1. Il y a 6 heures, FrancSoisD a dit :

    Voilà des arguments urbanistiquement sensés, mais que proposerais-tu concrètement pour ce projet?

    Le coller sur Cavendish comme on fait à Griffintown, dont la partie sud est devenue une brochette de tunnels de vent plutôt minéralisés?

    Réduire la taille des immeubles à 4-5-6-7 étages comme presque tous les nouveaux projets laurentiens, quitte à ce que les futurs résidents perdent ~2/3 de leur cour au passage?

    Il doit bien y avoir une solution permettant de conserver des immeubles moins insipides en matière de gabarit et volumétrie, et sans sacrifier de canopée! ;)

    Je crois que la meilleure solution réside dans une réinterprétation contemporaine du Plex de 4, ou 5 étages par endroit, mitoyen. Ça crée 100% de logements traversants et avec balcons, alors que seulement environ 10 à 20% des logements de ce projet sont traversants. Grâce aux cours au RDC, ça permet à 25% des unités d'avoir des jardins extérieurs privés personnalisables, contre 0% ici. Ça permet au quart des unités d'avoir des terrasses privées en toiture, contre (visiblement) 0% ici, et on peut imaginer certaines cours ou terrasses communes à tous, pour que les autres aient aussi un accès. L'implantation peut s'adapter à des espaces publics un peu plus grands à certains noeuds de la trame circulatoire, pour créer des placettes ou petits parcs qui, par leur taille réduite, ont l'air plein de vie même s'il n'y a que quelques individus présent. Cette typologie permet aussi une densité importante, et une implantation au sol plus grande que ce projet, comme on le voit dans les quartiers montréalais, mais tout en permettant une canopée généreuse puisqu'elle peut s'étendre au-dessus d'une portion du bâti, puisque sa hauteur est réduite. C'est aussi un langage vernaculaire de Montréal qui peut être réinventé. La faible hauteur permet un rapprochement de la rue tout en gardant une zone tampon pouvant être plantée et créant un léger recul de privauté pour les habitants. C'est aussi du bâti facile à adapter dans le temps, qui peut évoluer avec les familles, chose beaucoup plus difficile à faire dans un bloc de condos. 

    • Like 1
    • Thanks 1
  2. Il y a 2 heures, vincethewipet a dit :

    Je vois beaucoup de livreurs à vélo, traînant des roulettes, dans mon secteur cet été. J'ai reçu un matelas livré en vélo. Ma bouffe commandée en ligne est livrée en vélo. Autant de véhicules en moins sur les route, au moins pendant la belle saison. Toutes les initiatives aident, même si elles ne sont pas universelles. 

    Voilà. Ce n'est pas parce que c'est relativement impossible dans certains secteurs 1/4 de l'année que le projet devient entièrement impossible et/ou ridicule, au contraire. C'est une initiative très louable, très prometteuse, durable et qui peut s'adapter lorsqu'il faut que ce soit adapté, comme tout le reste. 

    • Like 1
  3. Le 2019-03-13 à 16:27, FrancSoisD a dit :

    Nettement mieux que presque tout ce qui s'est construit à St-Laurent ces dernières décennies (hors du secteur Bois-Franc pour être fair game!)

    Mais je n'en reviens simplement pas que la hauteur max permise dans plusieurs pôles de l'arrondissement (idem un peu partout à Mtl), dont les abords du 2e plus grand pôle d'emplois du Grand-Mtl, semble être l'équivalent de soit 6-7-8 ou 12-13 étages. :(

    L'art de se priver de taxes foncières alors que le marché est en feu! 🔥

    Y'a moyen d'être hyperdense avec du bâti à 6-7 étages. 

    Y'a moyen d'être peu dense avec du bâti à 20+ étages. 

    Tout dépend du rapport qu'on octroie à l'espace public et à la trame bâtie. 

    Ce projet me semble trop haut pour l'implantation utilisée, trop petite. La hauteur force les designer à reculer les bâtiments par rapport au bâti existant voisin. Le résultat est qu'il y a des retraits beaucoup trop grands par rapport à la rue et entre chacun des blocs prévus du projet. Ça va créer des pelouses inutilisées et ennuyantes, des espaces pseudo publics, un faux parc gigantesque dont personne ne veut ni n'a besoin, qui est trop grand pour être personnalisable par les gens, et qui devient un désert que les habitants ne voudront pas traverser à la noirceur. Les rues ne gagneront pas en convivialité. 

    On y a mis plein d'axes pour traverser, mais traverser où? On a l'impression que personne ne s'est posé la question. C'est ben l'fun des axes, mais quand t'es dans un no man's land parsemé de boulevard large comme des autoroutes et des grandes surfaces entourées d'énormes stationnements, c'est franchement ridicule de penser qu'il y a un flot de piétons suffisant pour justifier un tel aménagement. C'est du wishful thinking couplé à du green washing. 

  4. Le 2019-03-13 à 16:27, FrancSoisD a dit :

    Nettement mieux que presque tout ce qui s'est construit à St-Laurent ces dernières décennies (hors du secteur Bois-Franc pour être fair game!)

    Mais je n'en reviens simplement pas que la hauteur max permise dans plusieurs pôles de l'arrondissement (idem un peu partout à Mtl), dont les abords du 2e plus grand pôle d'emplois du Grand-Mtl, semble être l'équivalent de soit 6-7-8 ou 12-13 étages. :(

    L'art de se priver de taxes foncières alors que le marché est en feu! 🔥

    Y'a moyen d'être hyperdense avec du bâti à 6-7 étages. 

    Y'a moyen d'être peu dense avec du bâti à 20+ étages. 

    Tout dépend du rapport qu'on octroie à l'espace public et à la trame bâtie. 

    Ce projet me semble trop haut pour l'implantation utilisée, trop petite. La hauteur force les designer à reculer les bâtiments par rapport au bâti existant voisin. Le résultat est qu'il y a des retraits beaucoup trop grands par rapport à la rue et entre chacun des blocs prévus du projet. Ça va créer des pelouses inutilisées et ennuyantes, des espaces pseudo publics, un faux parc gigantesque dont personne ne veut ni n'a besoin, qui est trop grand pour être personnalisable par les gens, et qui devient un désert que les habitants ne voudront pas traverser à la noirceur. Les rues ne gagneront pas en convivialité. 

    On y a mis plein d'axes pour traverser, mais traverser où? On a l'impression que personne ne s'est posé la question. C'est ben l'fun des axes, mais quand t'es dans un no man's land parsemé de boulevard large comme des autoroutes et des grandes surfaces entourées d'énormes stationnements, c'est franchement ridicule de penser qu'il y a un flot de piétons suffisant pour justifier un tel aménagement. C'est du wishful thinking couplé à du green washing. 

    • Like 1
  5. il y a 36 minutes, paulwillyjean a dit :

    J'ignore si ce n'est qu'une question de perspective, mais j'ai l'impression qu'on fera face à un mur une fois la construction complétée.  J'aime bien le basilaire tel qu'il est. Cependant n'était-il pas possible de séparer la tour en deux tours là où se trouve présentement la colonne de balcons?

    C'est difficile à voir en ce moment en effet, mais le problème réside dans les puits d'issues de secours. Il en faut deux par étage. Donc si on fait deux tours, il faut 4 puits. Ça enlève considérablement de superficie de plancher pour les unités, donc beaucoup moins de revenus possibles. C'est cependant faisable et même souhaitable sur le plan urbanistique et architectural, mais sur le plan économique, c'est peu intéressant pour le promoteur. Cependant, il pourrait opter pour un "faux" deux-tours, liées par une mince zone corridor sur la pleine hauteur du bâtiment, qui pourrait être vitrée des deux côtés, permettant de maintenir un seul bâtiment mais d'avoir un "silence" architectural vertical qui pourrait aussi laisser filtrer la lumière sur RL. 

    • Like 3
    • Thanks 1
  6. Un rendu n'est pas un gage de matériaux finaux. Aucun rendu, d'aucun projet, n'est "contractuel". C'est normal, et ça va arriver, qu'entre le rendu produit en phase préliminaire d'un projet et le produit fini, avec toutes les décisions prises post-CCU et pendant le chantier lui-même, que certains détails ou finis seront différents. 

    Un rendu, c'est un produit de marketing. Et la loi sur la protection du consommateur ne semble pas s'appliquer avec autant de rigueur que sur une boîte de céréales. 

    Et la résolution des images proposées est tellement basse... c'est vraiment difficile à dire. 

    Cela dit, si je me fie à la zone de jonction entre le mur et le vide du niveau "passerelle", les fines lignes sur le revêtement, en prolongation des lignes dans les portions "fenêtres", et le délavé de couleur entre l'extrémité ouest et Est du mur, me laisse penser qu'il s'agit d'un mur rideau en verre et non un parement préfab opaque. 

    Mais il se pourrait bien qu'on se ramasse avec du préfab au final quand même. 

    Bref, No sé José. 

    • Like 1
  7. Le 2019-07-17 à 19:53, Walkscore a dit :

    Si c'est vrai, ça serait très fortement différent des rendus initiaux.. Je comprends que cela change, mais je ne sais pas s'il y a précédent, mur rideau remplacé par du béton.

    Je suppose qu'il faudrait vérifier avec les plans d'unité pour être certain et en avoir le coeur nette

    EDIT:

    En comparant les plans d'unité de Maestria avec d'autres projets (ex. QuinzeCent), il y a effectivement raison de croire que ce ne sera pas complètement vitré tel que démontré dans les rendus initiaux...

    Un revêtement de mur rideau en verre peut très bien couvrir un portion de mur "plein", opaque. Ça n'a pas nécessairement à être une fenêtre. Ça n'aura qu'un effet miroir. Il ne faut pas se fier à un plan, d'autant plus que ceux-ci sont graphiquement simplifiés pour la compréhension des futurs acheteurs, pour interpréter les matériaux de revêtement. 

  8. Il y a 23 heures, monctezuma a dit :

    Je suis montréalais et puisque la ville m'appartient, j'exige le rehaussement des limites de vitesse à 70 km/h sur les boulevards de la ville et le rétrécissement des trottoirs et l'ajout de places de stationnements !

    C'est impossible de plaire à tout le monde et encore plus impossible que tout le monde s'entendent. Si on déclare que la ville est à ses citoyens, tous, ce sera le chaos le plus absolu.

    Le bourgeois d'Outremont va se battre avec l'assisté-social de Hochelaga (bonjour les clichés) alors que le premier va souhaiter des investissements massifs dans des oeuvres d'arts publiques alors que le second vas souhaiter que les mêmes fonds soient utilisés pour la constructions de logements sociaux.

    Du moins, prétendons que la ville appartient à la majorité de la population et non à tous ses citoyens sans exception, autrement il faudra donner raison et accéder à chaque demande et souhait de chacun, ce qui est en pratique impossible ou utopique.

     

    "Appartenir à l'ensemble des citoyens" c'est exactement l'idée contraire de ce à quoi vous l'avez assimilé et donc perverti, c'est à dire "La ville M'appartient". Quand on dit que quelque chose appartient à tous, c'est qu'on dit justement que ça ne vous appartient pas à vous. Du moins, pas seulement. Et que donc on doit vous offrir l'opportunité, à de nombreux moments, d'émettre votre opinion, mais que celle-ci doit également être prise en compte à l'aune d'une pluralité, et doit être mesurée et filtrée dans des critères qui assurent le respect des droits et la sécurité de chacune et chacun. C'est pourquoi cette mentalité "me myself and I and My Car" n'a plus d'écho dans les décisions publiques, puisqu'on s'est rendu compte qu'il s'agissait d'un obstacle, d'une prise en otage de l'espace public, et qu'elle posait ultimement un danger, une menace et/ou un frein au vivre-ensemble qu'il fallait réduire, contrôler, voire éliminer à certains endroits. 

    Déclarer que la ville est à ses citoyens, ce n'est pas le chaos. Cette adéquation me semble vraiment sensationnaliste et infondée. En fait, une ville qui est à ses citoyennes et citoyens, c'est ni plus ni moins ce qui est, à peu de choses près, le cas aujourd'hui, à Montréal; du moins considérablement davantage ici que n'importe où ailleurs dans le monde des métropoles occidentales. Et qu'est-ce que ça donne une ville à ses citoyens? Bah pour le moment, ça semble donner une ville heureuse, prospère, équilibrée, animée, sécuritaire, consciente des enjeux, encore un peu lente à réagir sur certains mais ça, c'est aussi le lot de la démocratie, qui vient avec un appareil bureaucratique, qui semble lourde et qu'on aime critiquer, mais qui conserve mémoire institutionnelle, stabilité et expertise alors que les administrations passent. 

    Quand un bien est collectif, commun, public, c'est qu'il n'appartient justement pas à un individu, ni à vous personnellement, ni à aucune autre personne seule, qu'il soit Maire ou citoyen X. Il n'appartient pas non plus à un groupe particulier, tel un groupement de gens d'affaires, de promoteurs ou de lobby, et il n'appartient pas non plus à la majorité démocratique d'ailleurs (dire que la majorité a tous les droits sur un bien commun relève de la tyrannie de la majorité).  

    Quand un bien est collectif, c'est qu'il doit être également géré dans l'intérêt collectif et dans l'intérêt de son partage équitable dans le temps et dans l'espace, tant en matière d'usage qu'en matière de processus de création et de prise de décision, et non suivant les ambitions impulsives subjectives d'un seul homme. 

    Un bien collectif, ça se gère de façon consensuelle et non par l'imposition de la volonté de la majorité, ni d'une minorité - donc dans l'intérêt de trouver un terrain d'entente pour des gens de valeurs quelquefois opposées sur certains thèmes, selon certaines idéologies, mais dont les intérêts en matière de sécurité, de respect mutuel, de bien-être, d'épanouissement et de quête du bonheur sont similaires, et devraient tendre à cohabiter. Et ça existe, c'est littéralement ce qui se passe ici! On est capable d'avoir une ville harmonieuse qui investit dans le logement social et dans l'art public. Coderre criait qu'il fallait savoir mâcher de la gomme et marcher en même temps - il ne l'a pas nécessairement mis en pratique à mon sens, ayant négligé nombre de dossiers d'importance sociale fondamentale pour se concentrer sur du superficiel mal ficelé - mais l'expression est quand même le reflet de ce que la ville fait tous les jours, sans que Valérie Plante ait à employer cette expression ad nauseam pour nous en convaincre.


    P.S.:
    Pas besoin non plus de tomber dans de vieux clichés ridicules anti-rouge digne du Maccarthysme de 1950 que certaines têtes blanches en mal d'attention vomissent encore aujourd'hui, pour avoir une discussion sensée sur la société. 

    • Like 2
    • Thanks 1
  9. La caisse de dépôt a été construite bien après l'autoroute, en plein dessus. Le palais des Congrès aussi. 

    En ce moment même, on est en train de construire un volume de près de 10 étages, en pont, dans le Humaniti, et l'espace dégagé au-dessous a une largeur considérable. Peut-être pas autant que l'autoroute, mais pas loin. 

    À mon sens, il n'y a aucun problème à construire sur ces terrains, et ce sont des prime spot avec une très grande valeur aussi. 

    Tout dépend de la stratégie structurale, mais c'est définitivement possible sur le plan technique, et même assez envisageable en contexte montréalais, sur le plan financier. 

    • Like 3
  10. Il y a 12 heures, Né entre les rapides a dit :

    Quand est-ce qu'un trou est un trou?  --Si c'est un stationnement à ciel ouvert ou  un bâtiment en ruine ou pas mais qui n'est pas à sa place dans un centre-ville: oui.  Mais si  c'est un espace vert (ou qui en a le potentiel, même s'il est de propriété privée), c'est une bénédiction.  On a besoin d'espace pour respirer, pour voir le ciel, et pour admirer avec un peu de recul l'architecture des édifices qui en valent la peine.  Prenons un exemple superlatif: Central Park au coeur de Manhattan.  --Qui dira que c'est un trou? Ou un exemple beaucoup plus modeste comme le Square Victoria...Ou encore, si on porte notre regard vers le haut et que le ciel est couvert, ne rêvons-nous pas d'Un trou dans les nuages!  (Michel Rivard).

    Le Square Victoria est amplement grand pour voir le ciel et pour avoir ce recul architectural. Par contre, c'est une Place publique qui est incomplète. Ces deux terrains sont des terrains vagues. Ils nuisent à la forme urbaine du Square, en le privant d'une façade bâtie importante, et à sa présence dans la ville. Ils sont plein de gazon, une espèce végétale très peu utile pour lutter contre les îlots de chaleur et pour favoriser la porosité des sols, en plus d'être très aquavore et non indigène. C'est littéralement la pire plante possible.  

    À mon avis, ces deux terrains vagues sont des trous qui devraient être remplis, et le premier bénéficiaire de cette construction sera l'espace public qui gagnera en cohérence et en harmonie.

    • Like 4
  11. il y a 36 minutes, MtlMan a dit :

    Il ne s'agit pas de rectitude politique mais de rendre tout son sens à un hommage qui a été escamoté. Saint-Urbain était un pape ayant vécu au 3e siècle! Quel rapport avec Montréal? En tant qu'amoureux d'histoire, c'est justement en me basant sur cet amour que je me dis qu'on devrait réfléchir à ramener le sens authentique de ce genre de noms.

    On l'a fait à l'époque pour des raisons de religiosité fervente. Ce faisant, on a camouflé l'identité véritable de la personne que l'on cherchait à honorer. Urbain Tessier Lavigne est totalement oublié aujourd'hui, mais un pape de l'Antiquité conserve sa mémoire ici? Saint-Urbain ne fait tout simplement aucun sens avec les origines réelles de la rue.

    Nous n'avons pas à maintenir une nomenclature trompeuse au 21e siècle à l'aune de standards du 17e siècle...

    En ce qui me concerne, Urbain-Tessier-Lavigne a plus de racines montréalaises d'origine qu'Urbain 1er, mort défenestré à Rome lors d'une émeute païenne contre les Chrétiens en 230.

    Oui, mais l'esprit dans le temps n'a pas mené à nommer la rue Urbain-Tessier-Lavigne. L'esprit, selon moi, a autant de valeur historique que le reste, et on ne devrait pas chercher à l'effacer ou à le "corriger" en fonction de nos valeurs actuelles. On ne "corrige" pas l'Histoire. Elle a ses imperfections et ses anecdotes propres, et tenter de corriger l'Histoire ne mène rarement à de bons résultats. Ça n'aide certainement pas à la compréhension d'où nous venons réellement. En fait, ça donne des anachronismes. Puisque manifestement, si on revivait ce moment à la lumière de notre époque, on ne nommerait tout simplement pas une rue du nom du propriétaire terrien qui possède le site. Donc si Urbain Tessier Lavigne était vivant aujourd'hui et qu'on faisait passer une rue par ses terre pour développer un nouveau quartier, il n'aurait aucune rue à son nom. Le choix du nom de St-Urbain pour nommer cette rue est ancré dans son Histoire, et le fait qu'on ait opté à l'époque pour le sanctifier est également ancré dans l'histoire, à valeur égale. L'idée, la manière et le résultat sont indissociables de leur contexte. En enlever un seul nie la réalité historique. Aucun hommage n'a été escamoté : il a été fait de la manière dont on les faisait, que ça nous plaise ou non. Son identité n'est camouflée que lorsqu'on ne fait pas ses recherches pour savoir d'où vient le nom. Dès lors qu'on s'y intéresse, la réponse est facile à trouver et très accessible. 

    S'il faut absolument ajuster la nomenclature, la chose intelligente et sensible à faire à à mon avis, serait comme j'ai dit de mettre une courte note explicative visible qui dit d'où vient le nom. Ça maintient l'histoire de façon cohérente tout en permettant de la mettre en perspective avec le présent. 

    • Like 2
×
×
  • Créer...