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Nouveaux campus universitaires


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Si un nouveau campus universitaire devrait voir le jour, j'aimerai plutôt que ça soit dans l'est de l'île.

www.lapresse.ca /actualites/education/202003/02/01-5263117-une-universite-pour-terrebonne.php

Une université pour Terrebonne?

Tommy Chouinard

La Presse

Publié le 03 mars 2020 à 5h00

(Québec) Québec étudie l’idée d’implanter une université à Terrebonne, dans une région où il y a deux fois moins de diplômés universitaires que la moyenne québécoise.

Le projet est sous analyse au ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, confirme le ministre Jean-François Roberge.

Le campus se trouverait près de la jonction des autoroutes 40 et 640. Le site envisagé est aux abords du stationnement incitatif de la gare de train de banlieue de Terrebonne, dans le secteur Lachenaie. Le gouvernement du Québec est déjà propriétaire de ces terrains situés à moins de deux kilomètres de l’hôpital Pierre-Le Gardeur.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Le site envisagé de l’éventuel campus est aux abords du stationnement incitatif de la gare de train de banlieue de Terrebonne, dans le secteur Lachenaie.

La Ville de Terrebonne fait partie des instigateurs du projet, à l’état embryonnaire pour l’instant. « La décision relève du gouvernement québécois et, ce qu’on entend, c’est qu’il n’y a pas d’obstacle majeur. Le projet chemine bien », affirme le maire de Terrebonne, Marc-André Plante.

Il considère que « les conditions sont réunies pour enfin avoir un projet porteur pour la région » avec « la présence du premier ministre François Legault », député de L’Assomption, et celle « d’un ministre économique fort », Pierre Fitzgibbon, élu dans Terrebonne.

Selon ce qui est envisagé pour le moment, le campus relèverait de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).

PHOTO STÉPHANE LESSARD, ARCHIVES LE NOUVELLISTE

Daniel McMahon, recteur de l’Université du Québec à Trois-Rivières

L’UQTR est l’université la plus active dans Lanaudière depuis des décennies. Il est donc tout à fait normal que nous ayons signifié nous aussi notre intérêt au gouvernement.

Daniel McMahon, recteur de l’Université du Québec à Trois-Rivières

M. McMahon rappelle qu’un tel projet « implique une analyse en profondeur pour s’assurer de sa pertinence et de sa viabilité à long terme ».

Partenariat

Ce ne serait pas la première aventure de l’UQTR hors des terres mauriciennes. Elle a ouvert un autre campus à Drummondville, en 2016.

Le campus de Terrebonne n’offrirait pas uniquement des formations de l’UQTR, toujours selon le projet envisagé. Il y aurait un partenariat avec l’Université de Montréal et l’Université du Québec à Montréal, mais rien n’aurait encore été ficelé pour le moment.

Cela dit, les trois universités collaborent déjà pour offrir quelques programmes dans Lanaudière. Les formations se donnent dans différentes villes de la région ; non seulement Terrebonne, mais également L’Assomption, Joliette et Repentigny.

L’UQTR est l’université la plus active sur le territoire : en plus d’offrir de la formation continue, elle propose des programmes de premier cycle à Joliette et à Terrebonne, ainsi qu’à L’Assomption à compter de septembre.

Délocalisation des campus

Le projet relance le débat sur la délocalisation des campus. Les antennes universitaires se sont multipliées au Québec au fil des ans : l’Université du Québec en Outaouais s’est installée à Saint-Jérôme, l’Université de Sherbrooke est présente à Longueuil, l’Université Laval de Québec a un bureau à Montréal, l’Université du Québec à Rimouski a un campus à Lévis.

Les associations étudiantes critiquent cette pratique, y voyant une concurrence malsaine entre les établissements. Les recteurs croient plutôt que l’augmentation de l’offre partout sur le territoire répond à un besoin.

« On a besoin d’une présence universitaire plus imposante et plus structurée pour soutenir notre développement économique et garder nos jeunes dans la région », soutient le maire Marc-André Plante, confirmant les pourparlers entre la Ville, le gouvernement et l’UQTR.

Le secteur de Lachenaie, où se trouverait le campus, se situe dans la circonscription de Masson, représentée par le caquiste Mathieu Lemay. 

PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE

Mathieu Lemay, député caquiste de Masson

Près de la 40-640, il y a le développement de la Croisée urbaine et il y a des investissements de plus de 1 milliard qui s’en viennent sur les 10 prochaines années. Avoir un pôle institutionnel comme un campus serait un plus pour la région. L’analyse est en cours, on n’est pas prêts à faire une annonce.

Mathieu Lemay, député caquiste de Masson

M. Lemay ajoute que la région connaît « l’une des plus fortes croissances démographiques au Québec et que cette croissance sera encore au rendez-vous dans les prochaines années ».

Pour toute la région ?

Le député, comme le maire de Terrebonne d’ailleurs, imagine l’essor d’une zone « TOD », pour « transit-oriented development », soit l’aménagement axé sur les transports en commun, avec la présence de la gare de train.

« On a fait les demandes pour avoir une nouvelle piscine, un centre communautaire, une bibliothèque, et il y a bien des choses en discussion. Ça viendrait compléter le portrait si on pouvait implanter un pôle universitaire à cet endroit. Toute la région va pouvoir en bénéficier », soutient Mathieu Lemay.

« Toute la région » ? Il y a tout de même des « inquiétudes » à ce sujet, selon le directeur général du Centre régional universitaire de Lanaudière (CRUL), Pierre-Luc Bellerose. Cette jeune organisation veille au déploiement de l’offre universitaire dans de nombreuses villes de la région avec la collaboration des trois universités, l’UQTR principalement.

« Au CRUL, on n’est pas en défaveur nécessairement [du projet de campus], mais on veut s’assurer que les formations soient dispensées dans l’ensemble du territoire. Le jour où il y a un campus à Terrebonne, il ne faut pas que les formations soient toutes centralisées à Terrebonne […] pour rentabiliser l’infrastructure », affirme M. Bellerose, ancien conseiller politique de ministres libéraux responsables de la région de Lanaudière.

Il fait l’éloge de la possibilité pour un jeune d’obtenir un diplôme d’études collégiales et un baccalauréat en sciences infirmières à Joliette, dans les locaux du cégep régional. L’hôpital du coin y trouve un bassin de main-d’œuvre, fait valoir M. Bellerose, qui est également président de la Chambre de commerce du Grand Joliette.

Il y a aussi un enjeu de transports en commun : pour les jeunes de Joliette, c’est plus facile de se rendre à Montréal qu’à Terrebonne !

Pierre-Luc Bellerose, directeur général du Centre régional universitaire de Lanaudière

Il ne faut pas attendre un campus pour développer l’offre universitaire, selon lui. Il y a urgence d’améliorer le taux de diplomation : 15 % des Lanaudois ont un diplôme universitaire tous grades confondus – y compris le certificat. C’est 30 % pour l’ensemble du Québec. « La région est en peloton de queue avec la Gaspésie », souligne Pierre-Luc Bellerose.

Aux yeux du maire Marc-André Plante, « l’absence d’un campus universitaire en est certainement l’une des raisons ».

Québec et les affaires universitaires

Le cabinet du ministre Jean-François Roberge signale que la décision « devra se prendra à la suite d’une analyse approfondie de pertinence et de viabilité ».

Selon une source gouvernementale, Québec voit le projet d’un bon œil. On fait le constat que le sort des universités a été délaissé depuis le début du mandat, occulté entre autres par les dossiers de la maternelle 4 ans et de la transformation des commissions scolaires en centres de services. 

Il y aura une attention accrue aux affaires universitaires au cours de la deuxième moitié du mandat, fait-on miroiter.

Des campus satellites

L’Université de Sherbrooke à Longueuil
L’Université du Québec en Outaouais (UQO) à Saint-Jérôme
L’Université de Montréal à Laval
L’Université Laval à Montréal
L’Université du Québec à Rimouski (UQAR) à Lévis
L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) à Drummondville

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Le 2020-03-06 à 07:09, urbanophile a dit :

Pour moi, un nouveau campus devrait se situer sur le site de l'Institut des sourdes muettes, entre St-Denis, Cherrier, Roy et Berri, un immense site a l'abandon. En plus, y a un terrain vague en face pour une extension. Immense potentiel et ce serait la resurrection de St-Denis!

 

Je pense au contraire que la CMM devrait encourager la création de nouveaux campus d’abord sur l’île mais hors du centre-ville. Ce sont de massif générateurs de déplacements, et d’excellents catalyseurs pour développer des centres secondaires et la revitalisation de quartiers.

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  • 6 mois plus tard...

Le doctorat en médecine vétérinaire de l’UdeM décentralisé à Rimouski, mais augmentation de cohorte, donc Montreal/Saint-Hyacinthe ne perd pas nécessairement d’étudiants et de staff
 

Un programme de médecine vétérinaire bientôt offert à l'UQAR?

Radio-Canada

Publié le 3 septembre 2020

Québec accorde près de 630 000 $ pour réaliser une étude sur la possibilité d'offrir le programme de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal (UdeM) à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR). 

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, André Lamontagne, en a fait l’annonce jeudi matin à l’UQARUniversité du Québec à Rimouski, au nom de la ministre de l'Enseignement supérieur, Danielle McCann. 

Le ministre espère que le fait d’offrir une bonne part de la formation en région encouragera plus d’étudiants à y rester après leurs études.

La tendance est aux régions qui se dévitalisent ou se vident, déplore Marie-Ève Proulx, ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent. Pour contrer ce phénomène, on doit encourager des stratégies pour occuper notre territoire, soutient celle qui est également ministre au Développement économique régional.

Décentralisation de la faculté de médecine vétérinaire

L’objectif est d'attirer plus de vétérinaires en région. Une pénurie de ces professionnels se fait sentir depuis quelques années dans l’Est-du-Québec.

Loin de Montréal et de Saint-Hyacinthe, où les futurs vétérinaires convergent pour leurs études, l’Est-du-Québec semble peu attrayant.

La pénurie de main-d'œuvre en région touche tous les secteurs, mais la médecine vétérinaire et l'industrie bioalimentaire sont particulièrement touchées. Nous devons agir pour enrayer ce problème, affirme le ministre André Lamontagne.

À l’image de certains hôpitaux régionaux, des cliniques vétérinaires font face à des ruptures de service en raison du manque du nombre de postes de vétérinaire vacants.

On espère qu’une proportion importante de ces étudiants-là se consacreront à la médecine des grands animaux […]. Mais il s’agit aussi de combler le manque de vétérinaires à tous égards en région, ajoute le recteur de l’UQAR, Jean-Pierre Ouellet.

Objectif : 2022

Si l’étude est concluante, le programme serait disponible dès l'automne 2022 à Rimouski. Le programme rimouskois accueillerait 25 étudiants par année.

Environ 70 % de la formation sera offerte en région et 30 % dans les locaux de la Faculté de médecine vétérinaire de l'UdeM, située à Saint-Hyacinthe.

Les trois premières années se tiendraient donc au campus de Rimouski, alors que la dernière se ferait à Saint-Hyacinthe.

La cinquième année, réservée aux stages cliniques, se déroulerait en partie à Saint-Hyacinthe et en partie dans des cliniques vétérinaires en région.

Partenariat

Le recteur de l’Université de Montréal, Daniel Jutras, n’exclut pas la possibilité de conclure des partenariats avec les acteurs du milieu pour la réalisation du projet, tel que l’Institut de technologie agroalimentaire au campus de La Pocatière tant pour l’apprentissage de la manipulation des animaux que pour le développement d’expertise.

Avec les informations de Marie-Jeanne Dubreuil

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1731145/universite-quebec-rimouski-etudes-superieures-animaux

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