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  1. La bouffe de rue est plus populaire que jamais Sur le domaine public, on déguste des grilled cheese à Los Angeles, des tacos coréens à Vancouver et des schnitzels à New York Mais à Montréal, rien ne bouge

     

    VINCENT FORTIER

    MÉTRO

    Publié: 27 juin 2011 22:00

     

    4a68d7604e8e8cc846e22e08296e.jpeg

    STEEVE DUGUAY

    Les artisans de Grumman 78 font ce qui se rapproche le plus de la bouffe de rue à Montréal.

     

    Depuis quelques semaines, le réseau canadien de télévision Food Network présente Eat St., une émission entièrement consacrée à la bouffe de rue. Pour préparer les 12 épisodes, l’équipe est passée par Los Angeles, Vancouver, Seattle, New York, Austin, Miami et bien d’autres villes. Mais pas par Montréal. Tout simplement parce que la bouffe de rue est interdite dans la métropole.

     

    Printemps 1947. La Ville de Montréal refuse de renouveler les permis des voitures de patates frites si leur propriétaire ne s’engage pas à respecter une foule d’exigences. Depuis quelque temps, les plaintes sont nombreuses quant à la salubrité et à la propreté. Des règlements impossibles à honorer sonnent le glas des vendeurs ambulants.

     

    Plus de 60 ans plus tard, la petite équipe de Grumman 78 (voir encadré), un camion à tacos, constate que c’est toujours le statu quo. Depuis le début de l’année, Marc-André Leclerc, Hilary McGown et Gaëlle Cerf travaillent d’arrache-pied pour lancer leur nouvelle entreprise. Et à défaut de pouvoir vendre dans la rue, l’équipe agit comme traiteur dans des événements privés et publics, comme les festivals.

     

    «Je pense qu’on est en train de susciter un engouement pour la bouffe de rue, avance Gaëlle Cerf, qui a fait ses classes pendant huit ans au Pied de cochon de Martin Picard. Les gens se rendent compte à quel point ça man*que à Montréal. Quand on se promène avec notre camion, les gens sourient et nous saluent.»

     

    Si l’équipe de Grumman 78 semble avoir la faveur du public, l’engouement pour la bouffe de rue est plus timide à l’hôtel de ville. «Montréal est l’endroit où l’on retrouve la plus grande concentration de restaurants par habitant. Nous jugeons l’offre suffi*sante», indique le maire Gérald Tremblay, qui ajoute que «la Ville n’est pas fermée aux nouveaux projets novateurs et bien adaptés à la réalité montréalaise, comme Müvbox».

     

    L’argument principal de la Ville et des arrondissements, pour maintenir l’interdiction de la vente d’aliments sur le domaine public, c’est la concurrence envers les restaurateurs traditionnels. «Les élus sont favorables aux commerces de proximité, explique Jacques-Alain Lavallée, porte-parole de l’arrondissement de Ville-Marie. La bouffe de rue créerait une concurrence déloyale.»

     

    Seule l’opposition officielle, Vision Montréal, se mouille un peu plus. Le parti serait ouvert à l’instauration d’un projet pilote… mais dans les parcs seulement. Pas question, encore une fois, de créer une offre additionnelle près des commerces existants. «Il faut y aller par étape, affirme le maire de Rosemont–La Petite-Patrie et membre de Vision Montréal, François W. Croteau. Avec un projet pilote dans les parcs, on pourrait réintégrer cette habitude perdue il y a longtemps et modifier certaines perceptions.»

     

    «Je ne peux pas croire que, si on le fait dans d’autres grandes villes, on ne puisse pas le faire à Montréal», poursuit M. Croteau. Pour le mo*ment, toutefois, aucun projet n’est sur la table des arrondissements, qui ont autorité sur ce plan. «Il faudrait que la ville centre regarde la chose de façon globale pour s’assurer que le contrôle soit fait de façon uniforme», pense François W. Croteau.

     

    Gaëlle Cerf croit en l’adage voulant que petit train va loin. «Il y a d’autres restaurateurs qui sont en train de se lancer [dans la bouffe de rue]. Si on n’est pas les seuls, la Ville n’aura pas le choix de s’ouvrir les yeux.» À l’Association des restaurateurs du Québec (ARQ), on considère que Montréal n’a pas besoin de cette offre alimentaire. «Ce n’est pas parce que c’est intéressant ailleurs que c’est nécessairement intéressant ici», lance François Meunier, vice-président aux affaires publiques et gouvernementales à l’ARQ. «L’idée de permettre le développement de la restauration dans les parcs est beaucoup plus réaliste et acceptable», estime M. Meunier. Au parc La Fontaine, par exemple, la Ville a bien fait d’encourager un projet de resto plutôt que d’accorder 100 permis à des vendeurs de hot-dogs qui n’apporteraient rien au visage gastronomique de Montréal.»

     

    Mais il faut dire que depuis 2003, année où une consultation publique dans l’arrondissement de Ville-Marie a rejeté massivement le re*tour de la bouffe de rue à Montréal, l’offre alimentaire des vendeurs ambulants s’est diversifiée. Les hot-dogs ont fait place aux tacos, aux sandwichs végés, et même au homard! Toutefois, pour François Meunier, pour 10 vendeurs, on compte 8 kiosques de restauration rapide, contre 2 plus raffinés. L’exemple de Los Angeles semble lui donner raison. Si les camions qui ont parti le bal dans la Ville des anges sont toujours en opération, le commerce de la bouffe de rue a explosé et de pâles copies se sont ajoutées. Même de grandes chaînes comme Taco Bell songent à avoir leur camion pour surfer sur la vague.

     

    Il y a moyen cependant de contrôler l’émission des permis. À Vancouver, la bouffe de rue prend son envol cette année grâce à un programme spécial imaginé par la Ville. Un comité d’experts formé de chefs, d’hommes d’affaires et de blogueurs a sélectionné les 19 commerces qui ont pu s’ajouter au réseau de vendeurs ambulants. On a analysé jusqu’à la qualité nutritionnelle de la nourriture offerte pour s’assurer de la qualité et de la diversité.

     

    Un peu d’histoire

    En 1947, les voitures à frites qui roulent à Montréal sont interdites. Des questions de salubrité, de propreté et de sécurité sont invoquées.

    En 1997, un mémoire d’orientation interdit la vente de crème glacée sur le domaine public à cause de la concurrence, de l’atteinte au caractère naturel des parcs et des détritus liés à cette activité.

    En 2003, une consultation publique dans l’arrondissement de Ville-Marie recommande «d’interdire complètement la vente d’aliments sur le domaine public» en arguant que «l’espace public est déjà assez grugé». Seule la Ville de Montréal est autorisée à vendre de la nourriture dans les parcs.

    En juin 2011, les arrondissements du Plateau-Mont-Royal et de Ville-Marie lancent Fruixi, des triporteurs qui offrent des fruits et des légumes de marché dans certains parcs.

    Il y a deux semaines, le comité exécutif a autorisé le Centre de la montagne et les Amis de la montagne à vendre des produits glacés et des jus dans le parc du Mont-Royal, un service qui n’existait plus depuis 2008. Les vendeurs en triporteur qui étaient là depuis opéraient illégalement.

    Grumman 78: l’histoire du gros camion vert

     

    Grumman 78 est une entreprise encore toute jeune. Marc-André Leclerc et Hilary McGown ont déniché leur gros camion, un Grumman 1978, à Hemmingford l’été dernier. Peu de temps après, ils se sont associés à Gaëlle Cerf, qui avait quitté le Pied de cochon quelque mois auparavant. Le local qu’ils louent dans Saint-Henri devient leur quartier général. C’est là, dans leur cuisine achevée en mars, que sont préparés les tacos.

     

    «Le camion, c’est la ligne de service, explique Gaëlle Cerf. Toute la production se fait dans notre cuisine certifiée, qui est soumise aux mêmes régle-mentations que n’importe quel restaurant. Je suis convaincue qu’on est pas mal plus clean que certains endroits établis depuis longtemps.» Le gros camion vert lime sera au Festival de Jazz et à Juste pour rire ainsi qu’à plusieurs événements organisé au parc Jean-Drapeau cet été.

    grumman78.com/en

     

    Les chefs de file

     

    En Amérique du Nord, la bouffe de rue est bien implantée. Plusieurs villes montrent la voie.

    New York. La Mecque de la bouffe de rue. On y trouverait, en plus de 5 000 po*potes roulantes, le meilleur comme le pire! La ville présente aussi les Vendy Awards, une compétition gastronomique de vendeurs ambulants.

    Portland. La petite ville de l’Oregon est reconnue pour sa bouffe de rue. Pour 500 000 habitants, on compte 600 roulottes, dont certaines restent toujours au même endroit.

    Austin. Au sud des États-Unis, la ville du Texas est une destination de choix pour les street foodies. Les influences mexicaines y sont nombreuses.

     

    http://www.journalmetro.com/ma%20vie/article/901899--qui-a-peur-de-la-bouffe-de-rue--page0

  2. VINCENT FORTIER

    MÉTRO

    Publié: 27 juin 2011 22:00

     

    La bouffe de rue est plus populaire que jamais Sur le domaine public, on déguste des grilled cheese à Los Angeles, des tacos coréens à Vancouver et des schnitzels à New York Mais à Montréal, rien ne bouge

     

    4a68d7604e8e8cc846e22e08296e.jpeg STEEVE DUGUAY

    Les artisans de Grumman 78 font ce qui se rapproche le plus de la bouffe de rue à Montréal.

     

    Depuis quelques semaines, le réseau canadien de télévision Food Network présente Eat St., une émission entièrement consacrée à la bouffe de rue. Pour préparer les 12 épisodes, l’équipe est passée par Los Angeles, Vancouver, Seattle, New York, Austin, Miami et bien d’autres villes. Mais pas par Montréal. Tout simplement parce que la bouffe de rue est interdite dans la métropole.

     

    Printemps 1947. La Ville de Montréal refuse de renouveler les permis des voitures de patates frites si leur propriétaire ne s’engage pas à respecter une foule d’exigences. Depuis quelque temps, les plaintes sont nombreuses quant à la salubrité et à la propreté. Des règlements impossibles à honorer sonnent le glas des vendeurs ambulants.

     

    Plus de 60 ans plus tard, la petite équipe de Grumman 78 (voir encadré), un camion à tacos, constate que c’est toujours le statu quo. Depuis le début de l’année, Marc-André Leclerc, Hilary McGown et Gaëlle Cerf travaillent d’arrache-pied pour lancer leur nouvelle entreprise. Et à défaut de pouvoir vendre dans la rue, l’équipe agit comme traiteur dans des événements privés et publics, comme les festivals.

     

    «Je pense qu’on est en train de susciter un engouement pour la bouffe de rue, avance Gaëlle Cerf, qui a fait ses classes pendant huit ans au Pied de cochon de Martin Picard. Les gens se rendent compte à quel point ça man*que à Montréal. Quand on se promène avec notre camion, les gens sourient et nous saluent.»

     

    Si l’équipe de Grumman 78 semble avoir la faveur du public, l’engouement pour la bouffe de rue est plus timide à l’hôtel de ville. «Montréal est l’endroit où l’on retrouve la plus grande concentration de restaurants par habitant. Nous jugeons l’offre suffi*sante», indique le maire Gérald Tremblay, qui ajoute que «la Ville n’est pas fermée aux nouveaux projets novateurs et bien adaptés à la réalité montréalaise, comme Müvbox».

     

    L’argument principal de la Ville et des arrondissements, pour maintenir l’interdiction de la vente d’aliments sur le domaine public, c’est la concurrence envers les restaurateurs traditionnels. «Les élus sont favorables aux commerces de proximité, explique Jacques-Alain Lavallée, porte-parole de l’arrondissement de Ville-Marie. La bouffe de rue créerait une concurrence déloyale.»

     

    Seule l’opposition officielle, Vision Montréal, se mouille un peu plus. Le parti serait ouvert à l’instauration d’un projet pilote… mais dans les parcs seulement. Pas question, encore une fois, de créer une offre additionnelle près des commerces existants. «Il faut y aller par étape, affirme le maire de Rosemont–La Petite-Patrie et membre de Vision Montréal, François W. Croteau. Avec un projet pilote dans les parcs, on pourrait réintégrer cette habitude perdue il y a longtemps et modifier certaines perceptions.»

     

    «Je ne peux pas croire que, si on le fait dans d’autres grandes villes, on ne puisse pas le faire à Montréal», poursuit M. Croteau. Pour le mo*ment, toutefois, aucun projet n’est sur la table des arrondissements, qui ont autorité sur ce plan. «Il faudrait que la ville centre regarde la chose de façon globale pour s’assurer que le contrôle soit fait de façon uniforme», pense François W. Croteau.

     

    Gaëlle Cerf croit en l’adage voulant que petit train va loin. «Il y a d’autres restaurateurs qui sont en train de se lancer [dans la bouffe de rue]. Si on n’est pas les seuls, la Ville n’aura pas le choix de s’ouvrir les yeux.» À l’Association des restaurateurs du Québec (ARQ), on considère que Montréal n’a pas besoin de cette offre alimentaire. «Ce n’est pas parce que c’est intéressant ailleurs que c’est nécessairement intéressant ici», lance François Meunier, vice-président aux affaires publiques et gouvernementales à l’ARQ. «L’idée de permettre le développement de la restauration dans les parcs est beaucoup plus réaliste et acceptable», estime M. Meunier. Au parc La Fontaine, par exemple, la Ville a bien fait d’encourager un projet de resto plutôt que d’accorder 100 permis à des vendeurs de hot-dogs qui n’apporteraient rien au visage gastronomique de Montréal.»

     

    Mais il faut dire que depuis 2003, année où une consultation publique dans l’arrondissement de Ville-Marie a rejeté massivement le re*tour de la bouffe de rue à Montréal, l’offre alimentaire des vendeurs ambulants s’est diversifiée. Les hot-dogs ont fait place aux tacos, aux sandwichs végés, et même au homard! Toutefois, pour François Meunier, pour 10 vendeurs, on compte 8 kiosques de restauration rapide, contre 2 plus raffinés. L’exemple de Los Angeles semble lui donner raison. Si les camions qui ont parti le bal dans la Ville des anges sont toujours en opération, le commerce de la bouffe de rue a explosé et de pâles copies se sont ajoutées. Même de grandes chaînes comme Taco Bell songent à avoir leur camion pour surfer sur la vague.

     

    Il y a moyen cependant de contrôler l’émission des permis. À Vancouver, la bouffe de rue prend son envol cette année grâce à un programme spécial imaginé par la Ville. Un comité d’experts formé de chefs, d’hommes d’affaires et de blogueurs a sélectionné les 19 commerces qui ont pu s’ajouter au réseau de vendeurs ambulants. On a analysé jusqu’à la qualité nutritionnelle de la nourriture offerte pour s’assurer de la qualité et de la diversité.

     

    Un peu d’histoire

    En 1947, les voitures à frites qui roulent à Montréal sont interdites. Des questions de salubrité, de propreté et de sécurité sont invoquées.

    En 1997, un mémoire d’orientation interdit la vente de crème glacée sur le domaine public à cause de la concurrence, de l’atteinte au caractère naturel des parcs et des détritus liés à cette activité.

    En 2003, une consultation publique dans l’arrondissement de Ville-Marie recommande «d’interdire complètement la vente d’aliments sur le domaine public» en arguant que «l’espace public est déjà assez grugé». Seule la Ville de Montréal est autorisée à vendre de la nourriture dans les parcs.

    En juin 2011, les arrondissements du Plateau-Mont-Royal et de Ville-Marie lancent Fruixi, des triporteurs qui offrent des fruits et des légumes de marché dans certains parcs.

    Il y a deux semaines, le comité exécutif a autorisé le Centre de la montagne et les Amis de la montagne à vendre des produits glacés et des jus dans le parc du Mont-Royal, un service qui n’existait plus depuis 2008. Les vendeurs en triporteur qui étaient là depuis opéraient illégalement.

    Grumman 78: l’histoire du gros camion vert

     

    Grumman 78 est une entreprise encore toute jeune. Marc-André Leclerc et Hilary McGown ont déniché leur gros camion, un Grumman 1978, à Hemmingford l’été dernier. Peu de temps après, ils se sont associés à Gaëlle Cerf, qui avait quitté le Pied de cochon quelque mois auparavant. Le local qu’ils louent dans Saint-Henri devient leur quartier général. C’est là, dans leur cuisine achevée en mars, que sont préparés les tacos.

     

    «Le camion, c’est la ligne de service, explique Gaëlle Cerf. Toute la production se fait dans notre cuisine certifiée, qui est soumise aux mêmes régle-mentations que n’importe quel restaurant. Je suis convaincue qu’on est pas mal plus clean que certains endroits établis depuis longtemps.» Le gros camion vert lime sera au Festival de Jazz et à Juste pour rire ainsi qu’à plusieurs événements organisé au parc Jean-Drapeau cet été.

    grumman78.com/en

     

    Les chefs de file

     

    En Amérique du Nord, la bouffe de rue est bien implantée. Plusieurs villes montrent la voie.

    New York. La Mecque de la bouffe de rue. On y trouverait, en plus de 5 000 po*potes roulantes, le meilleur comme le pire! La ville présente aussi les Vendy Awards, une compétition gastronomique de vendeurs ambulants.

    Portland. La petite ville de l’Oregon est reconnue pour sa bouffe de rue. Pour 500 000 habitants, on compte 600 roulottes, dont certaines restent toujours au même endroit.

    Austin. Au sud des États-Unis, la ville du Texas est une destination de choix pour les street foodies. Les influences mexicaines y sont nombreuses.

     

    http://www.journalmetro.com/ma%20vie/article/901899--qui-a-peur-de-la-bouffe-de-rue

  3. Martin Croteau

    LA PRESSE

     

    L'arrondissement qui englobe le centre-ville de Montréal veut inciter les propriétaires de terrains vagues et de stationnements à ciel ouvert à bâtir. Il entreprend une révision de son plan d'urbanisme, qui pourrait bientôt permettre la construction d'immeubles résidentiels plus hauts autour du quartier des affaires.

    Le plan d'urbanisme, qui régit la construction dans le secteur, a 20 ans. Et il faut le mettre à jour pour refléter le marché immobilier d'aujourd'hui, affirme Bruno Collin, urbaniste à l'arrondissement de Ville-Marie. À l'époque, la Ville avait imaginé un centre-ville essentiellement constitué d'immeubles de bureaux. Or, depuis quelques années, de plus en plus de promoteurs souhaitent y ériger des immeubles résidentiels.

     

    «Sur beaucoup de terrains vacants qui pourraient se prêter à de la construction résidentielle, il n'y a pas de projet parce que ce n'est pas intéressant pour les promoteurs, indique M. Collin. Ces promoteurs ont acquis ces terrains dans un objectif de construction d'une certaine densité et le zonage ne permet de rentabiliser leur investissement que s'ils bâtissent un immeuble commercial.»

     

    L'arrondissement recense une trentaine de ces terrains, généralement des stationnements à ciel ouvert en périphérie du quartier des affaires.

     

    Un bâtiment résidentiel est généralement plus étroit qu'un immeuble commercial, car la plupart des pièces qui s'y trouvent doivent avoir accès à des fenêtres. Pour rentabiliser sa construction, il faut donc le construire plus haut. S'il est adopté tel quel, le nouveau plan permettra aux promoteurs de bâtir des immeubles résidentiels de 5 à 20 mètres plus haut, soit d'un à quatre étages, dans certains secteurs du centre-ville.

     

    La version révisée du plan d'urbanisme sera soumise à une consultation publique à l'automne et elle entrerait en vigueur en 2013. Si elle est adoptée, l'arrondissement calcule que jusqu'à 13 500 logements pourraient voir le jour, répartis sur 750 000 mètres carrés si tous les terrains vacants sont exploités à leur plein potentiel.

     

    Des prix exorbitants

     

    «Certains terrains de stationnement sont présentement à vendre, même si leurs propriétaires ne l'affichent pas, souligne Mathieu Collette, consultant principal en immobilier au Groupe Altus. Mais les prix demandés sont souvent très élevés parce que c'est encore très payant de faire du stationnement extérieur au centre-ville de Montréal.»

     

    Plusieurs de ces stationnements sont d'ailleurs exploités de manière illégale, souligne cet expert. Selon lui, si la Ville veut forcer leurs propriétaires à vendre ou à bâtir, elle devra aussi adopter des mesures punitives plus sévères.

     

    Chose certaine, toutefois, la révision du plan d'urbanisme va inciter des promoteurs à allonger davantage pour mettre la main sur les terrains vagues du centre-ville.

     

    «Ça fait une grande différence parce qu'on calcule la valeur des terrains en fonction de la superficie constructible, souligne le courtier Brett Miller, de l'agence immobilière CB Richard Ellis. Si vous augmentez cette superficie par 20%, il y a une corrélation directe avec l'évaluation du terrain, qui augmente à son tour de 20%.»

     

    Cet observateur attentif du secteur immobilier estime que la révision du plan d'urbanisme est une «très bonne nouvelle» pour le marché immobilier montréalais. «Pas seulement pour les promoteurs et les gens d'affaires, précise-t-il, mais également pour les écologistes parce que ça va contribuer à éviter l'étalement urbain.»

     

    Moins haut près de la montagne

     

    Le nouveau plan propose par ailleurs une réduction des hauteurs et des densités près du Vieux-Montréal et au sud du mont Royal afin de préserver les vues. L'arrondissement souhaite également éviter un autre épisode comme celui de la maison Redpath. Cet immeuble patrimonial a été négligé par son propriétaire pendant des années avant que celui-ci ne propose de le raser pour y ériger un bâtiment en hauteur. L'arrondissement de Ville-Marie a finalement bloqué le projet.

     

    http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201106/27/01-4412796-centre-ville-cherche-immeubles-residentiels.php

  4. Publié le 25 juin 2011 à 13h55 | Mis à jour le 26 juin 2011

     

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    Les artisans taillent les carreaux pour créer des tesselles de formes multiples qui sont ensuite posées à l'envers sur le sol, comme un puzzle, puis cimentées. Sec, on découpe ce casse-tête en plaque qu'on assemble sur un mur pour former le zellige (notre photo).

    PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

     

    Éric Clément

    La Presse

     

    Montréal va se doter d'un bijou de l'architecture intérieure berbère et hispano-mauresque. Douze artisans venus du Maroc ont créé à l'intérieur du futur Centre culturel marocain des éléments décoratifs appelés zelliges, un art de la mosaïque datant du Xe siècle.

     

    On les appelle maâlems au Maroc. Ces maîtres de l'artisanat répètent des gestes ancestraux pour parer de beauté les murs des palais, des medersas (écoles) et des demeures.

     

    Au printemps, maâlem Lamane El-Housseine est arrivé à Montréal avec 11 artisans venus embellir le Centre culturel marocain en construction au coin de Berri et Viger, à Montréal. La Presse les a vus à l'ouvrage.

     

    Dans une pièce, un artisan posait par terre de petits morceaux de céramique résultant d'une argile cuite deux fois au four à Fès. Une première fois pour la pétrifier, une deuxième fois pour l'émailler.

     

     

     

    Les carreaux de faïence ont été apportés à Montréal. Les artisans les taillent pour créer des tesselles de formes multiples qui sont ensuite posées à l'envers sur le sol, comme un puzzle, puis cimentées. Sec, on découpe ce casse-tête en plaques qu'on assemble sur un mur pour former le zellige.

     

    «Cela prend 10 jours pour en créer 10 m2», dit maâlem El-Housseine. Dans un zellige, l'ordonnancement des tesselles résulte d'un agencement géométrique qui permet de discerner des carrés régulièrement assemblés.

     

    Chaque étage du centre aura un zellige différent: vert, brun, rouge de Marrakech ou bleu de Fès. Au total, 300 m2 de zelliges ont été réalisés.

     

    Au-dessus des zelliges, en frise, les artisans ont créé des gabs dans du plâtre. Ciselé selon des arabesques, le gabs fait aussi partie des décors marocains des mosquées et des ryads.

     

    L'artisan gabbass Abdelaziz Laagagdi a montré comment il crée ses plaques avec du sulfate de calcium et une herbe qui permet au gabs de conserver cohésion et souplesse pour être facilement travaillé.

     

    À un étage, maâlem El-Housseine a fait ornementer la frise de fleurs de lys et de feuilles d'érable. «Il y a toujours quelque chose de nouveau dans mes projets, dit-il. On est à Montréal. Nos deux cultures sont maintenant mariées.»

     

    Autre élément constitutif de l'art marocain, le moucharabieh est aussi présent, les panneaux du bar du centre culturel étant constitués de ces bois de cèdre tournés et maillés à Marrakech. Un moucharabieh en aluminium fera aussi partie de la marquise extérieure.

     

    Le salon VIP sera la pièce maîtresse sur le plan de la décoration. Avec ses motifs floraux, ses étoiles à 12 branches et ses corbeaux en saillie, le plafond en bois sculpté et peint a nécessité deux mois de travail.

     

    L'architecte du projet, Louis-Philippe Frappier, s'est rendu au Maroc pour cette réalisation. «Il s'agit d'un tour de force, dit-il. Le ministre de la Communauté marocaine à l'étranger, Mohamed Ameur, a mis le paquet pour créer ces merveilles. C'est un tournant de ma carrière. Au Québec, il n'y a pas de tels artisans.»

     

    L'art marocain est de plus en plus à la mode: au Maroc, grâce aux commandes du roi Mohammed VI, qui veut que cette tradition soit conservée, et à l'étranger où les maâlems sont en demande.

     

    La réalisation d'un zellige n'est pas à la portée de toutes les bourses: créer un mur de 5 m2 peut coûter 10 000$...

     

    «Intégrer la céramique marocaine dans la décoration de notre centre culturel ajoute à la convivialité du lieu, dit la consule du Maroc à Montréal, Souriya Otmani. Elle devrait donner le goût à nos amis québécois d'aller rencontrer notre culture et notre pays.»

     

    http://www.cyberpresse.ca/arts/201106/25/01-4412538-des-maalems-embellissent-montreal.php

  5. Rue Frontenac

    Écrit par Jean-François Codère

    Vendredi, 24 juin 2011 15:16

     

    Le créateur de jeux vidéo montréalais Vander Caballero est parti pour Los Angeles il y a trois semaines avec sous le bras un joli jeu inspiré de sa relation tumultueuse avec son père alcoolique. Il en est revenu les bras plein d'honneurs.

     

    Son jeu, Papo & Yo, a retenu l'attention des plus importantes publications spécialisées du monde du jeu vidéo, qui l'ont presque toutes nominé ou même décoré de prix au terme de l'Electronic Entertainment Expo (E3), la plus grande foire annuelle de l'industrie du jeu vidéo.

    Ainsi, le fameux magazine électronique IGN l'a honoré du titre de meilleur jeu de puzzle présenté à l'E3 et l'a sélectionné parmi les 15 titres les plus prometteurs sur la console PlayStation 3, aux côtés de jeux qui disposent d'un budget de 10 à 25 fois supérieur. GamePro, G4TV, 1UP, VGChartz et Multiplayer.it ont également retenu Papo & Yo parmi leur sélections.

    Père alcoolique

    Papo & Yo (un mélange d'espagnol et d'italien signifiant «Papa et moi») met en vedette Quico, un jeune garçon vivant dans une favela, quelque part en Amérique du Sud. Quico est accompagné de son petit robot Lula ainsi que d'un gros monstre rose, appelé tout simplement «Monstre».

     

    «Raconter une histoire dans un milieu interactif est très difficile», raconte Vander Caballero, créateur du jeu Papo & Yo. Photo Rogerio Barbosa

    Autant Monstre peut-il être attachant, autant il souffre d'un grave problème: une dépendance aux grenouilles. Chaque fois qu'il en mange une, il devient carrément «possédé» et, justement, monstrueux. Le lien avec le père alcoolique de Vander Caballero n'est pas difficile à faire.

    «J'avais ce projet en tête depuis que je suis tout petit», raconte celui qui œuvre dans l'industrie montréalaise depuis plusieurs années, notamment chez EA Montréal où il était l'un des leaders derrière la création de Army of Two.

    «C'est très difficile de raconter une histoire comme celle-là dans un jeu et de bien le faire. Beaucoup le font sans respecter le médium, en mettant tout dans les cinématiques, par exemple. Raconter une histoire dans un milieu interactif est très difficile.»

    Papo & Yo semble y arriver merveilleusement. Comme le petit Vander à l'époque, le joueur est très attaché à Monstre et ce, même s'il représente souvent une menace et peut se retourner contre lui. L'objectif du jeu est de trouver un remède pour permettre à Monstre de vaincre sa dépendance.

    Le sujet est évidemment délicat, lourd et, à première vue, pas amusant. Pourtant, il passe plutôt bien. M. Caballero dit s'être inspiré des «règles de Pixar», du nom de la firme derrière les films d'animation Cars, Toy Story et Finding Nemo, entre autres. Ceux-ci arrivent parfois à raconter des histoires très lourdes, tout en conservant un ton léger.

    «Dans Finding Nemo, Nemo perd sa mère et ses frères à peine cinq minutes après le début du film et devient lui-même perdu après seulement 10 minutes», rappelle-t-il.

     

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    Dans Papo & Yo, Monstre ne peut s’empêcher de manger des grenouilles et Quico veut que les joueurs l’aident à amener Monstre à vaincre sa dépendance destructrice. Photos courtoisie Minority

     

    N'est-ce pas pénible pour lui d'étaler un pan difficile de sa vie privée? «Le rôle que l'on a comme artiste, c'est de créer des œuvres à l'intérieur desquelles les gens peuvent se projeter. Il y a un proverbe en espagnol qui dit que tu ne peux pas mener quelqu'un dans un endroit où tu n'as jamais été.

    «L'idée est aussi de redonner une certaine fierté aux gens qui ont souffert de ce genre de situation. Souvent, les gens ont honte quand ça se produit dans leur famille. Moi-même, je n'en parlais pas trop, sauf à des amis proches. Ce qui m'a beaucoup aidé, c'est la psychanalyse. C'est vrai que le jeu me sert un peu aussi de coming out à ce sujet.»

    Réussir comme indépendant

    Papo & Yo est produit par Minority, le studio indépendant créé à Montréal par M. Caballero. Ils sont 7 ou 8 créateurs à y œuvrer. Leur financement vient d'un fonds spécial de Sony et du Fonds canadien des médias, qui leur a octroyé 1 000 000 $. Il sera distribué uniquement via téléchargement sur le PlayStation Network, quelque part en 2012.

    Le budget total du jeu se situe dans la moyenne des jeux indépendants du genre, entre 1 et 2 M$ selon M. Caballero. C'est à peine une fraction de ce que des jeux comme Uncharted 3 ou Battlefield 3, nommés dans la même catégorie que lui, ont coûté. Les budgets de ces jeux peuvent atteindre et même dépasser les 30 M$.

    C'est en plein le genre de défi que souhaitait relever M. Caballero.

     

    «Beaucoup du succès que nous avons obtenu à l'E3 tient à l'innovation et au courage de faire quelque chose de différent et de qualité. C'est aussi le courage de gens qui ont quitté le monde des superproductions «AAA», qui n'étaient plus satisfaits de travailler pour de grosses entreprises, même avec un gros salaire.

    «Quand tu travailles dans ce genre d'entreprises, tu te demandes toujours si tu aurais pu obtenir le même succès sans l'argent de la compagnie et sans toute l'équipe qui t'entoure. Tout à coup, tu en sors, tu obtiens du succès et tu te dis: Merde, c'était moi!»

    Si la petite équipe de Minority a travaillé dans l'ombre jusqu'ici, les succès obtenus à l'E3 signifient qu'il y a maintenant beaucoup de yeux tournés vers son petit local d'un immeuble industriel de la rue Casgrain, derrière Ubisoft.

    «On ne s'attendait pas à ça, maintenant on a de la pression, reconnaît Yann Penno, responsable des animations et des cinématiques. Ça va nous donner de la motivation à tous les jours. Mais c'est très amusant de travailler ici. Il y a une ambiance très familiale parce que le sujet de notre jeu l'est. Ça devient un projet personnel pour chacun de nous.»

     

     

    http://www.ruefrontenac.com/nouvelles-generales/114-technologie/38754-vander-caballero-jeux-video-e3-papo-a-yo

  6. ST. PAUL, MINN. - Break out the tuxedos folks, the Montreal Canadiens will serve as the first regular-season opponent for Winnipeg’s new NHL franchise.

     

    Although the full NHL schedule will be released on Thursday afternoon, True North confirmed Wednesday evening that they’ll host the fabled Habs on Sunday, Oct. 9 at 4 p.m. at the MTS Centre in a game that will serve as the season and home opener for Winnipeg.

     

    “To be honest, I could care less about who we’re playing,” Winnipeg captain Andrew Ladd said in a text message. “It’s going to be more about the first game back in Winnipeg and how crazy the fans will be!”

     

    A source told the Arizona Republic on Wednesday that the Phoenix Coyotes will host Winnipeg in their home opener on Oct. 15 at jobing.com Arena.

     

    Manitobans will get a double dose of scheduling pleasure on Thursday.

     

    In the morning, the preseason schedule for Winnipeg’s NHL team will be unveiled.

     

    Winnipeg general manager Kevin Cheveldayoff revealed on Wednesday that Winnipeg has simply picked up the preseason schedule the Atlanta Thrashers planned to play.

     

    Winnipeg will play seven preseason tilts, three at home, three on the road and one neutral site game against the Ottawa Senators on Sept. 26 in Conception Bay South in Newfoundland and Labrador.

     

    Having a game in the same province as their American Hockey League affiliate is a bonus.

     

    “It was very fortuitous that the exhibition schedule for Atlanta already had a game already scheduled out there,” said Cheveldayoff. “For us, it’s great. It’s an exciting time for the fans of Newfoundland to really get to see a lot of players that could be there way, but certainly a lot of players who will be in Winnipeg as well.”

     

    That game against the Senators will be part of the Kraft Hockeyville promotion.

     

    Another one of the games is expected to come against the Columbus Blue Jackets.

     

     

     

    http://www.torontosun.com/2011/06/22/peg-nhl-team-to-host-habs-in-first-game

  7. Principaux projets en construction ou à construire

     

    1) Le Séville

    2) 1800, boulevard René-Lévesque Ouest

    3) Hôtel Maritime Plaza

    4) 1475, rue René-Lévesque Ouest

    5) Jardins Windsor, phase 5

    6) 1179, rue Bishop

    7) Waldorf-Astoria

    8) Centre Bell, phases 2 et 3

    9) M9, phase 4

    10) Agrandissement du Ritz-Carlton

    11) Tour Triomphe

    12) Tour Millenium

    13) Westcliff – OACI, phase 2

    14) Tour Altitude

    15) Tour Altoria

    16) Tour Canderel Square Phillips

    17) Complexe Félix-Martin, phase 2

    18) Tour Canvar De Bleury/René-Lévesque

    19) Projet Aldred/Saint-Jacques

    20) 2144, rue De Bleury

    21) 1111, boulevard Saint-Laurent

    22) Quadrilatère Saint-Laurent

    23) 2-22

    24) Lofts des Arts, phase 2

    25) Centre de recherche du CHUM

    26) CHUM

    27) Le Metropol Condominiums

    28) Îlot Voyageur

    29) Gare-hôtel Viger

    30) Faubourg Québec, îlot G

  8. TABLE DES MATIÈRES

     

    3 MOT DU MAIRE

     

    5 TABLE DES MATIÈRES

     

    7 MISE EN CONTEXTE

     

    8 Présentation de la démarche

    • Une démarche de révision
    • Le centre-ville
    • Structure du document

     

    10 Contexte historique

    • 1642-1800
    • 1800-1900
    • 1900-1945
    • 1945-2005

     

    13 BILAN

     

    14 Retour sur les principes fondateurs

    • Activités et transport
    • Morphologie urbaine
    • Macro paysage
    • Approche réglementaire

     

    18 Analyse du développement

    • Un centre fort
    • La clé du réseau de
    • transport durable
    • Un centre en consolidation
    • Le renouveau de l’habitation

     

    25 INTERVENTIONS

     

    26 La stratégie d’intervention

    • Ajuster la stratégie en matière de
    • hauteur et de densité
    • Une approche ciblée
    • Un examen systématique

     

    28 Interventions proposées

    • Modification des catégories de hauteur
    • Abaissement des hauteurs dans la partie Nord du centre-ville
    • Impacts réglementaires des modifications
    • Secteur Ouest
    • Modifications proposées pour le secteur Ouest
    • Secteur Sud
    • Modifications proposées pour le secteur Sud
    • Secteur Est
    • Modifications proposées pour le secteur Est

     

    Liste des cartes thématiques

     

    • 9 Territoire d’intervention
    • 11 Évolution morphologique
    • 17 Projets autorisés et non construits
    • 21 Évolution des terrains vacants
    • 23 Bâti résidentiel selon la décennie de construction
    • 29 Modifications apportées aux hauteurs
    • 31 Modifications apportées aux densités
    • 32 Ouest –Bâtiments d’intérêt patrimonial et terrains constructibles
    • 35 Vue d’ensemble des modifications – Ouest du centre des affaires
    • 36 Sud –Bâtiments d’intérêt patrimonial et terrains constructibles
    • 39 Vue d’ensemble des modifications – Sud du centre des affaires
    • 40 Est –Bâtiments d’intérêt patrimonial et terrains constructibles
    • 43 Vue d’ensemble des modifications – Est du centre des affaires

     

    45 ÉLÉMENTS D’ORIENTATION

     

    46 Autres recommandations

    • Un plan directeur pour le centre-ville
    • La carte de densité et le document
    • complémentaire
    • Exclusions dans le calcul de la densité
    • Processus d’approbation des projets
    • Types d’offre de stationnement
    • Vues sur le mont Royal
    • Inclusion de logement abordable
    • au centre-ville
    • Autres modifications

     

    51 APPENDICE

     

    52 Concepts clés

    • La densité ou coefficient
    • d’occupation du sol (COS)
    • La surhauteur
    • Le projet particulier
    • Le Plan d’urbanisme
    • Le document complémentaire

     

    54 Notes, bibliographie,

    • crédits et remerciements
    • Notes
    • Bibliographie
    • Crédits
    • Remerciements

     

    http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/ARROND_VMA_FR/MEDIA/DOCUMENTS/VDM_CADRE-DE-REVISION-9A-CR.PDF

  9. Révision de certains paramètres au Plan d’urbanisme pour le territoire de l’arrondissement

     

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    En amont de la mise à jour du Plan d’urbanisme de la Ville de Montréal prévu en 2013, l’arrondissement a élaboré un document intitulé Cadre de révision des hauteurs et densités du centre-ville dans lequel il propose une modification de certains paramètres du Plan d’urbanisme pour le territoire de Ville-Marie.

     

    http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/ARROND_VMA_FR/MEDIA/DOCUMENTS/VDM_CADRE-DE-REVISION-9A-CR.PDF

     

    Ce projet permettrait de mieux planifier l’aménagement de certains secteurs du centre-ville situés au pourtour du centre des affaires et de privilégier le développement des terrains vacants.

     

    Une vision d’avenir durable pour le centre-ville

     

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    Le document fera l’objet d’une consultation auprès des citoyens et présente deux ajustements importants:

     

    - augmenter les hauteurs et densités dans certains secteurs du centre des affaires et à son pourtour

     

    - réduire les hauteurs, notamment aux abords du Vieux-Montréal et sur le flanc sud du mont Royal pour préserver les atouts patrimoniaux existants et certaines vues essentielles

     

    Les modifications proposées permettraient d'atteindre plusieurs objectifs :

     

    • accélérer et uniformiser le développement des terrains vacants
    • favoriser l’arrivée de nouveaux résidants et développer dans un même temps les activités économiques, culturelles et sociales dans les secteurs concernés
    • diminuer le recours à des dérogations ponctuelles

     

    Prochaines étapes

     

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    Le Cadre de révision des hauteurs et densités du centre-ville fera l’objet à l’automne prochain d’une consultation qui sera tenue par l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM).

     

    L’adoption finale de la modification au Plan d’urbanisme est prévue pour le début de l’année 2012.

     

    http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=7317,87259621&_dad=portal&_schema=PORTAL

  10. Tu parles de l'Hôtel Intercontinental (une distance d'environ 750m) ou il y a quelque chose de plus prés?

     

    Vous savez ce qui serait génial? Un passage piétonnier sous terrain qui serait le lien entre le musée (près de la maison des douanes) au RÉSO, à quelques coins de rue de là!
  11. MÉTRO

    Publié: 15 juin 2011 19:13

     

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    La Maison Boulud aura vue sur les jardins historiques du Ritz.

     

     

    Le chef et restaurateur Daniel Boulud était de passage à Montréal pour lever le voile sur sa Maison Boulud, qu’il ouvrira début 2012 au Ritz-Carlton.

     

    Tout comme l’ensemble de ses restaurants new-yorkais, la Maison Boulud sera à la fois raffinée et décontractée, et le menu s’inspirera des produits québécois saisonniers et des classiques du chef. Daniel Boulud annoncera plus tard cette année qui en sera le chef exécutif.

     

    http://www.journalmetro.com/plus/article/890986--boulud-debarque-a-montreal

  12. Le Musée sera ouvert du mercredi au dimanche de 11 h à 17 h (fermé les lundis et les mardis)

     

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    LE « NOUVEAU » MUSÉE STEWART OUVRE SES PORTES

    Après deux ans de travaux importants qui ont nécessité sa fermeture, le Musée Stewart ouvre à nouveau ses portes le 29 juin prochain avec sa nouvelle exposition Histoires et Mémoires.

     

     

    Histoires et Mémoires

    Notre passé collectif repose sur plusieurs histoires : l'histoire des amérindiens, de la France, du Royaume-Uni et des États-Unis et celle des grandes découvertes, pour n'en nommer que quelques-unes. Elles ont nourri notre imaginaire et s'inscrivent ensemble dans nos mémoires, individuelles et collectives.

     

    Histoires et Mémoires propose un parcours historique qui nous conduira de l'époque amérindienne jusqu'à aujourd'hui. Pour la première fois depuis sa fondation, le Musée Stewart est en mesure de mettre en valeur près de 500 objets, iconographies, documents d'archive et cartes anciennes.

     

    Le visiteur y découvrira des empreintes de notre histoire aux multiples facettes. Les thèmes importants comme la Réforme et les guerres de religion, l'aventure de la vie en Nouvelle-France, les Lumières, la navigation, le commerce maritime, la révolution industrielle, et les Patriotes y seront expliqués. L'histoire et le patrimoine de l'Île Sainte-Hélène y sont également remémorés, traduisant notre volonté de rapprocher l'histoire locale à l'histoire nationale et internationale.

     

    Enfin, la célèbre maquette des fortifications de Montréal, complètement restaurée est maintenant dotée d'une technologie interactive qui combine des interprétations historiques à des illustrations tirées de la collection du Musée.

     

     

    Droits d'entrée :

    Adulte (18 à 54 ans) : 13 $

    Aîné (55 ans et plus) : 10 $

    Étudiant (18 à 25 ans) : 10 $ (avec carte d'identité)

    Enfants (7 à 17 ans) : 10 $

    Enfants (6 ans et moins) : gratuit

    Famille : 26 $

    Site temporaire 2011 Musée Stewart

    514.861.6701 info@stewart-museum.org

     

    http://www.stewart-museum.org/

  13. Les espaces d'exposition ont été doublés et modernisés

    Isabelle Paré 21 juin 2011

     

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    Photo : Annik MH De Carufel - Le Devoir

    Nouvelle fenestration et restauration complète de la maçonnerie, construction d’un ascenseur extérieur niché dans une tour de verre moderne: les coûts totaux du projet ont atteint 7,1 millions de dollars.

     

    Au terme d'un hiatus forcé de plus de deux ans, le Musée Stewart de l'île Sainte-Hélène rouvrira ses portes le 29 juin, après avoir fait complètement peau neuve et modernisé ses installations, dont le vieux fort britannique construit vers 1820.

     

    Le musée fondé en 1955 par l'homme d'affaires et philanthrope David M. Stewart a subi une cure de jeunesse complète ces derniers mois, après avoir été désigné «site du patrimoine» par la Ville de Montréal en 2007.

     

    Nouvelle fenestration et restauration complète de la maçonnerie, construction d'un ascenseur extérieur niché dans une tour de verre moderne: les coûts totaux du projet subventionné par la Ville de Montréal et le ministère de la Culture ont atteint 7,1 millions de dollars.

     

    Ces grands travaux, qui ont permis de garantir un accès universel au site et de répondre aux normes actuelles du Code du bâtiment, doubleront du même coup la superficie d'exposition du musée. «Le musée possède une collection de quelque 27 000 artefacts, de sorte que l'agrandissement nous permettra de présenter plusieurs nouveaux objets inédits datant de l'époque amérindienne, de la Nouvelle-France et même du Siècle des lumières», a soutenu Guy Vadeboncoeur, directeur et conservateur en chef du musée.

     

    Le parcours redessiné de l'exposition, intitulé Histoires et mémoires, couvrira cinq siècles d'histoire racontés en 500 objets. De la gourde de Membertou, premier amérindien baptisé à Port-Royal, à la carte portulan de la Méditerranée datant du XVIIe siècle et divers objets de navigation et de la vie courante utilisés en Nouvelle-France, l'exposition aborde autant le passé militaire et maritime du lieu que la vie quotidienne au fil des siècles.

     

    Une nouvelle maquette interactive de Montréal, ville fortifiée, animée et mise en lumière grâce à cinq écrans tactiles offrant le choix de 12 représentations, complète le parcours renouvelé du musée rénové. «La Compagnie franche de la Marine et l'Olde 78th Fraser Highlanders continuent de faire la relève de la garde chaque jour», rappelle M. Vadeboncoeur.

     

    http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/325938/le-musee-stewart-de-l-ile-sainte-helene-fait-peau-neuve

  14. Following THQ's hiring announcement last October, former Ubisoft creative Patrice Desilets officially starts work at THQ Montreal this week.

     

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    If you consider yourself a serious gamer, then chances are you know the name Patrice Desilets. The former Ubisoft employee was the creative director on Prince of Persia: The Sands of Time as well as the first two Assassin’s Creed games. He left the company last summer and was soon after scooped up by THQ, though a non-compete clause in his Ubi departure kept him on the sidelines until a full year had lapsed. That date passed on June 14, and THQ has confirmed that Desilets is officially on the job and working at the publisher’s Montreal studio.

     

    “The creative freedom that THQ gives its artists and developers — and their willingness to make games that truly reflect an artistic vision — really drew me to THQ,” Desilets said in a statement (via Gamasutra. “I plan to build an incredibly talented team at THQ, and am very anxious to get started on creating a new project.”

     

    Desilets’ team has already started coming together, with three former Ubi employees following his lead and taking on roles at THQ. He’ll have to look elsewhere for more talent though, as Gamasutra notes that his former employer won an injunction against THQ in March that prevents the publisher from hiring any other Ubisoft talent.

     

    THQ is a publisher known for having great direction at the top, thanks largely to its Core Games division boss Danny Bilson, and a strong overriding creative vision. Healthy franchises like Saint’s Row, Warhammer 40K and Red Faction were almost certainly what lured Desilets over, and Homefront presents him with a big opportunity. The expertly marketed first-person shooter hit stores in March with a strong launch, but it almost immediately fell flat with critics and gamers. The recent closure of Homefront dev Kaos Studios is very likely a direct result of the game’s poor performance.

     

    Word came alongside the closure announcement that future Homefront work would be picked up by THQ Montreal. Which is also where Desilets starts work this week. Coincidence? Not likely, folks. He may be anxious to “get started on creating a new project,” but there’s still a lot of potential in Homefront. Here’s hoping Desilets can apply the same sort of magic that led to his smashingly successful 3D reinvention of the Prince of Persia series back in 2003. At base, it’s encouraging to hear that the franchise will be in good hands.

     

    http://www.digitaltrends.com/gaming/former-top-ubisoft-creative-patrice-desilets-starts-work-at-thq-montreal/

  15. Début des travaux et des fouilles archéologiques Pointe-à-Callière, musée dʼarchéologie et dʼhistoire de Montréal, poursuit la diffusion dʼun bulletin dʼinformation sur son projet dʼexpansion.

     

    Fermeture du stationnement place D'Youville Ouest

    Pointe-à-Callière va débuter prochainement les fouilles archéologiques sous le stationnement de la place D'Youville Ouest. Afin d'aménager le site où auront lieu ces fouilles, le stationnement situé sur place D'Youville Ouest sera fermé à compter du lundi matin 20 juin, dès 6 h. Les fouilles archéologiques, qui seront effectuées pendant plusieurs mois, sont destinées à mettre au jour les vestiges du marché Sainte-Anne (1832) devenu le premier parlement du Canada-Uni (1844-1849). La firme Ethnoscop Inc. a été mandatée pour effectuer les fouilles.

     

    Des visites pour le grand public

    À compter du 5 juillet, le public pourra découvrir le chantier de fouilles archéologiques puisque des visites serontoffertes par Pointe-à-Callière, en partenariat avec le Centre d'histoire de Montréal, du mardi au dimanche. L'horaire détaillé de cette activité sera affiché sur le site Internet du Musée dans les prochains jours.

     

    Aménagement dʼun passage souterrain

    Les travaux de la phase 1 du projet dʼexpansion ont également débuté dans la Maison-des-Marins. Dans le cadre de ce projet, un passage souterrain piétonnier reliant la Maison-des-Marins à la crypte archéologique située sous la place Royale sera ménagé. Pour cette raison, des clôtures sont installées autour de la Maison-des-Marins afin de sécuriser le site. La rue place Royale, de l'intersection de la rue de la Capitale à l'intersection de la rue place D'Youville Est, sera fermée pour plusieurs semaines. Sur place D'Youville Est, la rue est accessible en tout temps, mais des espaces de stationnement sont réservés afin de permettre les travaux.

     

    Principaux intervenants

    Rappelons que la gestion du projet d'expansion de Pointe-à-Callière a été confiée à Quartier International de Montréal (QIM) à titre de donneur d'ouvrage. Le consortium Dan S. Hanganu Architectes et Provencher Roy + associés architectes a pour mandat de concevoir, pour lʼaménagement de la Maison-des-Marins, un projet original en continuité avec lʼÉperon. Lʼentrepreneur général Pomerleau assure la réalisation des opérations. Les ingénieurs en structure Pasquin St-Jean et associés, et le consortium dʼingénieurs en mécanique Caron Beaudoin et associés / Bouthillette Parizeau travaillent de pair avec les architectes et lʼentrepreneur.

     

    Pour plus de renseignements

    Site Internet : pacmusee.qc.ca

    Infolettre mensuelle : pacmusee.qc.ca/

     

    http://pacmusee.qc.ca/docs/sizes/4df7bc839639d/source/Bulletin_JuinF.pdf

  16. This article from April 2 confirms.

     

    Symphony hall organ will be a Casavant

    MSO fundraising to cover $3.5 million cost

    BY WAH KEUNG CHAN, FREELANCE APRIL 2, 2011

     

    Internationally renowned Quebec organ builder Casavant Frères has won the contract to build the organ in Adresse symphonique, the new hall of the Montreal Symphony Orchestra.

     

    A committee consisting of organists John Grew, Patrick Wedd, Jacques Boucher and French virtuoso Olivier Latry, former McGill music dean Don McLean, philanthropist and organ enthusiast Noël Spinelli and maestro Kent Nagano made the decision in January.

     

    The organ will cost $3.5 million, said MSO general director Madeleine Careau, who also indicated that it will be installed by the 2013-2014 season, although the exact schedule is still up in the air. Another half million will be spent to create a replica of the organ in its eventual location above the choir loft, for aesthetic purposes, before the organ is installed.

     

    The organ project was not part of the current concert hall construction funded by the Quebec government. Consequently, according to Careau, the MSO will pay for the organ through its fundraising. "It's going well," she said.

     

    Although there was little news about the organ during the MSO's season announcement three weeks ago, the design of the new organ (apparently personally chosen by Nagano) was included in the MSO's season brochure without mention or fanfare.

     

    Known for its organs built since 1879, including the grand organ at the Notre Dame Basilica (four manuals, 82 stops), Casavant Frères is a world leader in modern mechanical organ building. One of its current projects is the fourmanual, 79-stop, 102-rank organ for the Kauffman Center for the Performing Arts in Kansas City. The Montreal organ will have 83 stops, 116 ranks and 6,437 pipes.

     

    Under the MSO's administration, the organ is planned as an instrument of the orchestra. As Nagano has said in the past, when the organ is installed, Montrealers will finally experience the rich concert repertoire for organ and orchestra.

     

    The concert hall seems to be quite bare-bones compared to other modern halls, like the Kimmel Center in Philadelphia, which has robotic cameras for webcasts. Careau noted that cables have been installed for possible cameras, but it would be up to the MSO to pay the $1 million cost. "We are still looking into the viability of webcasts."

     

    © Copyright © The Montreal Gazette

     

    Read more: http://www.montrealgazette.com/entertainment/Symphony+hall+organ+will+Casavant/4547740/story.html#ixzz1PmIwEAwE'>http://www.montrealgazette.com/entertainment/Symphony+hall+organ+will+Casavant/4547740/story.html#ixzz1PmIwEAwE

     

    http://www.montrealgazette.com/entertainment/Symphony+hall+organ+will+Casavant/4547740/story.html

  17. La nouvelle salle de concert de Montréal - Tendre les bras à la musique

    Christophe Huss 18 juin 2011 Musique

     

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    Photo : Source : Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine

     

    Le 7 septembre prochain, l'Orchestre symphonique de Montréal inaugurera la nouvelle salle de concert de Montréal. Cette semaine, architecte, acousticien et chef de projet faisaient visiter un auditorium qui commence à prendre forme. À quoi ressemblera cette salle et à quelle philosophie acoustique peut-elle s'affilier?

     

    Que fait l'ange musicien ornant le balcon d'une salle de concert du XIXe siècle? Outre son aspect décoratif, il renvoie le son! Effet bien peu paramétrable. La conception d'une salle de concert ne mise plus aujourd'hui sur la taille des angelots et le relief des armoiries. Comme le résume Tateo Nakajima, acousticien de la compagnie Artec, responsable de la nouvelle salle de concert de Montréal: «Dans le temps, on construisait un bâtiment, dans lequel on mettait une salle et on disait à l'acousticien: faites-moi sonner ça le mieux possible. Aujourd'hui, on part de la salle et on construit autour.» Les mots d'ordre sont «impact», «densité sonore» et «proximité». Un concept résumé par l'architecte Jack Diamond: tout contribue à «tendre les bras à la musique».

     

    L'acoustique n'en devient pas une science exacte pour autant. «Les recherches scientifiques autour de l'acoustique ces dernières années nous ont fait mieux comprendre ce que nous ne devrions pas faire, mais ne nous apportent pas vraiment la recette infaillible du succès, reconnaît Tateo Nakajima. Les recherches nous donnent les ingrédients, mais pas leurs proportions. C'est comme une soupe de légumes: il faut des légumes, du sel, du poivre, des épices, de l'eau. Mais combien? Mélangés dans quel ordre? Mijotant combien de temps? Servis à quelle température?» Les outils scientifiques se multiplient, mais la primauté du savoir-faire demeure.

     

    Le projet montréalais a entériné la primauté des acousticiens. Kent Nagano leur parle depuis sa nomination, en 2004. «Sa vision de la salle, de son rôle dans la communauté, tout comme sa vision pour l'orchestre et son répertoire ont été à la base de ce que nous avons proposé», a avoué Tateo Nakajima cette semaine. De facto, l'engagement d'Artec par le ministère de la Culture en 2005, plus d'un an avant l'annonce de la construction de la salle, est la première étape du projet montréalais.

     

    À chaque époque son modèle

     

    Au XIXe siècle, on construisait des salles rectangulaires plutôt étroites à plafond horizontal avec un parterre à un seul niveau. Le Musikverein de Vienne en est le plus bel exemple. Les années 1920 marquèrent un changement de philosophie, avec des auditoriums plus larges aux plafonds plus bas: ce fut l'époque des salles à forte capacité en forme de mégaphone.

     

    L'après-guerre vit la mort de deux concepts: celui de la salle en forme de mégaphone et la considération du nombre d'auditeurs comme la donnée acoustique fondamentale. On sait aujourd'hui que le volume de la salle et la surface occupée par les spectateurs priment.

     

    Les années 50 et 60 furent celles des salles multifonctionnelles, servant à la fois au concert classique, aux spectacles divers, à l'opéra et à la danse. À l'image de la salle Wilfrid-Pelletier, elles font tout, mais pas forcément très bien.

     

    Les années 80 marquèrent le retour en grâce des salles sur le modèle de celles construites un siècle auparavant. Cette forme de «boîte à chaussures» est défendue par Artec face à la forme de type «vignoble», comme la Philharmonie de Berlin.

     

    Au concept de boîte à chaussures se superpose désormais l'idée de l'acoustique modulable. Dallas, en 1982, marque le départ de cette lignée de salles, comprenant celles de Vancouver, de Calgary, d'Edmonton, de Birmingham, de Lucerne et de Singapour.

     

    Moduler une acoustique

     

    À l'intérieur d'un volume donné, celui de la salle, le son peut être modulé en changeant la dimension des surfaces sur lesquelles se produit la réflexion initiale du son. Dans les termes d'acousticien, cela amène à jouer sur les volumes de chambres acoustiques dites «primaires» et «secondaires». Ces chambres secondaires fournissent, non pas un écho, mais ce que le cerveau décode comme un volume sonore. «Le son qui rentre dans la chambre secondaire et en ressort va se mêler au son direct et au son réfléchi. Le tout sera décodé par le cerveau comme un seul son», synthétise Tateo Nakajima.

     

    Dans les salles de concert, ce volume secondaire peut être créé par des chambres de résonance sur les côtés ou en jouant sur un espace sous le plafond. La largeur disponible à Montréal ne permettait pas la réalisation de chambres latérales. Les ingénieurs ont donc tout misé sur un dispositif de huit panneaux réglables électroniquement, couvrant les deux tiers du plafond. Monter ou baisser certains ou tous ces éléments modulera à la fois la vitesse à laquelle le son va atteindre le spectateur, mais aussi le volume d'une chambre secondaire, nichée entre les panneaux et le plafond. À terme, on pourra définir des réglages standard selon le type de musique joué. Le nombre de ces réglages dépend des utilisateurs: il y en a six à Budapest, mais seize à Lucerne.

     

    La salle «cousine» de celle de Montréal, en matière de configuration, se trouve à São Paulo, ou bien à Singapour, où le Philharmonique de Berlin vient de réaliser un film en 3D sans jamais y avoir joué auparavant. Notre salle ne disposera hélas pas d'un système audiovisuel résident. On aurait pu penser qu'une telle caractéristique pouvait constituer, en 2011, une priorité permettant, par exemple, de diffuser les concerts de l'OSM partout au Québec et dans le monde via Internet. La salle de concert virtuelle, c'est pour plus tard...

     

    Signature montréalaise

     

    Même si rien ne permet a priori de reprendre l'assertion de Christine St-Pierre, ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, qui parlait cette semaine de «l'une des, ou la meilleure salle au monde», une chose est sûre: Montréal a mis les moyens pour réduire les risques.

     

    L'habillage de la salle est en hêtre du Québec et la surface de ce hêtre, sur les parois, est soit lisse, soit sablée, pour permettre une propagation optimale des différentes fréquences. En hauteur, des bandes de plâtre blanc brisent les excès de fréquences moyennes.

     

    L'architecte en chef Jack Diamond a engagé son propre acousticien, Bob Essert, un ancien dirigeant d'Artec (1980-1996), acousticien du Four Seasons Center de Toronto, pour dialoguer avec ses anciens collègues choisis par le ministère. Montréal devra à Essert l'absence de colonnes rondes dans une salle tout en sobres courbures et la mise à niveau du plateau de scène avec la rue, facilitant ainsi le chargement des instruments. L'apport majeur de Jack Diamond sera la façade en verre sur la rue Saint-Urbain, en lieu et place du béton prévu lors de l'élaboration du projet.

     

    La singularité montréalaise est le système d'isolation et son efficacité. «Boîte dans une boîte», la salle est détachée du reste de la structure du bâtiment et déposée sur des isolateurs acoustiques en caoutchouc et en acier qui empêchent la transmission des bruits et vibrations de l'extérieur.

     

    La surprise de cette salle de 1900 places, auxquelles s'ajoutent 200 places derrière l'orchestre, est la présence d'une fosse d'orchestre assez grande pour loger 95 musiciens. La salle ne peut servir d'opéra, car on ne peut y stocker et changer des décors, mais elle est parfaitement adaptée à l'opéra «semi-scénique». Si le budget suit, gageons que Kent Nagano ne s'en privera pas.

     

    Il ne reste plus qu'à trouver un nom pour ce premier projet culturel en PPP, qui coûtera 259 millions de dollars sur 30 ans. On a, un temps, parlé de «salle de l'OSM», appellation encore utilisée à Radio-Canada il y a moins d'un mois. Avec 240 jours d'occupation par an (plus qu'il n'en faut), l'OSM, formation en résidence, est fort bien loti. Ce quota généreux est garanti pour trois ans. La programmation de ce qui reste est du ressort de la Place des Arts. On y entendra, dès la saison 2011-2012, l'Orchestre métropolitain, trois concerts des Violons du Roy, Le Messie de Haendel par I Musici et les concerts Pro Musica.

     

    Le nom «Adresse symphonique» est honorable pour un chantier, pas pour une salle. Interrogée par Le Devoir cette semaine, Christine St-Pierre, ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, a assuré vouloir nommer la salle avant l'inauguration et a exprimé le souhait d'y voir figurer «de Montréal». Il y a urgence, au point où l'opération de dénomination dépend d'un groupe de réflexion interne au ministère et non de la Commission de toponymie.

     

    ***

     

    Collaborateur du Devoir

     

    http://www.ledevoir.com/culture/musique/325773/la-nouvelle-salle-de-concert-de-montreal-tendre-les-bras-a-la-musique

  18. Concours de mise en valeur et d’animation des espaces publics

     

    14.06.2011 /// Le Partenariat du Quartier des spectacles, en collaboration avec le Bureau du design de la Ville de Montréal, organise un concours de mise en valeur et d’animation de trois espaces publics : les abords du métro Saint-Laurent, la place des Festivals et la place Émilie-Gamelin.

     

    Ce concours s’inscrit dans les grandes orientations du Quartier des spectacles qui visent notamment à faire du Quartier une destination internationale recherchée, autant comme foyer de création et de diffusion culturelle que comme lieu de tourisme urbain. Le budget total pour l’aménagement des trois sites est de 480,000 $.

     

    Cette année encore, et dans le cadre du 5e anniversaire de Montréal Ville UNESCO de design, le Partenariat du Quartier des spectacles souhaite créer l’inattendu et proposer, pour la période des célébrations de fin d’année, trois nouvelles installations urbaines inédites sur son territoire. Pour ce faire, le Partenariat lance ce concours afin de permettre, par la rencontre des idées, de produire des solutions innovatrices et de qualité et de choisir les firmes responsables de la réalisation de projets clé en main.

     

    Les designers sont invités à proposer des concepts sur un, deux ou trois sites et les propositions d’un même site seront jugées entre elles. Les installations, intégrant une composante diurne et nocturne, devront proposer à la fois une ambiance et une expérience urbaine inédites au grand public. Festives, ludiques et participatives, les interventions cherchent à favoriser la déambulation et à dynamiser les espaces publics au cœur du Quartier des spectacles.

     

    Le concours de mise en valeur et d’animation des espaces publics est divisé en trois sous-concours dont l’évaluation des propositions et prestations et l’attribution des mandats seront effectuées de manière indépendante pour chaque site visé par le concours.

     

    Le concours est ouvert, gratuit, multidisciplinaire, d’envergure canadienne et tenu en deux étapes.

     

    Étape 1 - Propositions anonymes :

    Le jury sera d'abord appelé à sélectionner un maximum de trois (3) finalistes par site (pour un maximum de neuf finalistes) au terme d'une première étape où les candidats inscrits auront déposé leurs propositions de manière anonyme.

     

    Étape 2 - Prestations rémunérées :

    Les finalistes seront ensuite invités à préparer une prestation rémunérée.

     

    Peut être reçu à titre de concurrent, tout designer ou toute équipe composée d’au moins un designer principal qui répond aux conditions suivantes au moment de concourir :

     

    Œuvre dans les domaines de l’aménagement et du design (architecture; architecture de paysage; urbanisme; design urbain; design d’intérieur; design de l’environnement; design industriel; design graphique) et/ou dans les domaines du design événementiel, du multimédia, des arts de la scène (scénographe, metteur en scène, concepteur lumière et vidéo) et des arts visuels et médiatiques.

    Est en mesure d’assurer la réalisation d’un projet clé en main (incluant les étapes de production et d’installation) ou devra se mailler avec un Producteur à l’étape 2, au plus tard à la date inscrite au calendrier.

    Est en mesure de fournir une preuve d’assurance au plus tard à la date inscrite au calendrier.

    Exerce, pour au moins le designer principal de l’équipe, à partir d’un siège social situé au Canada au moment de concourir.

     

    Le jury est composé des sept personnes suivantes :

     

    Pierre Fortin, directeur général, Partenariat du Quartier des spectacles

    Pascal Lefebvre, directeur de la programmation, Partenariat du Quartier des spectacles

    Réal Lestage, urbaniste et associé, Agence Daoust Lestage inc.

    Alain Lortie, concepteur d’éclairage, Lortie Design Lumière inc.

    Melissa Mongiat, designer, Andraos & Mongiat

    Céline Poisson, designer industriel, professeur et directrice du DESS en design d’événements, École de design de l’UQAM

    Annie Ypperciel, architecte paysagiste, Direction des grands parcs et du verdissement - Division de la gestion stratégique - recherche et développement, Ville de Montréal

     

    L’inscription, obligatoire et sans frais, permet aux concurrents d’obtenir les documents du concours et d’assurer leur liaison au réseau de communication de la conseillère professionnelle, Véronique Rioux.

     

    Le formulaire d’inscription doit être complété et transmis par courriel, au plus tard le 29 juin 2011, midi heure locale à l’adresse :

     

    creer.lhiver@quartierdesspectacles.com

     

    Toutes les communications transitent uniquement par le conseiller professionnel. Toute question ou demande de précision de la part d’un concurrent ou finaliste au sujet du concours doit être adressée directement et seulement au conseiller professionnel, par courriel, à l’intérieur de la période de questions prévue au calendrier du règlement.

     

    Pour télécharger le règlement

     

    Pour télécharger le formulaire d’inscription

     

    Les concurrents doivent préparer et déposer leur proposition via le lien fourni à l'inscription par la conseillère professionnelle au plus tard le 4 juillet 2011, midi heure locale.

     

    Les finalistes doivent préparer et déposer leur prestation au plus tard le 6 septembre 2011, midi heure locale, à l'adresse suivante :

     

    Partenariat du Quartier des spectacles

    Concours Créer l’hiver au Quartier des spectacles

    1435, rue Saint-Alexandre, Bureau 500

    Montréal (Québec) H3A 2G4

     

    Renseignements :

    Véronique Rioux

    Courriel : creer.lhiver@quartierdesspectacles.com

     

    http://mtlunescodesign.com/fr/projet/Creer-lhiver-au-Quartier-des-spectacles

  19. Catégorie : Fourniture de produits finis

     

    Numéro de l’avis : QDS-1,2,3 et 4-BANCS

     

    Titre de l’avis : Quartier des spectacles - Secteur Place des Arts - La Ville de Montréal

    LOT-QDS-1,2,3 et 4 – BANCS

     

    Descriptif : Fabrication, livraison, déchargement et mise en place de bancs en béton

    préfabriqué dans le cadre des phases 1, 2, 3 et 4 du projet du Quartier des

    spectacles. Les bancs comprennent des assises et des dossiers de bois, le

    cas échéant.

     

    http://applicatif.ville.montreal.qc.ca/som-fr/pdf_offres/pdfof4475.pdf

     

    SEAQ

    https://www.seao.ca/OpportunityPublication/avisconsultes.aspx?ItemId=7ffa2436-7f98-499c-8d50-88971e4678fc&COpp=Welcome&SubCategoryCode=G13&callingPage=4&ColumnAction=1&VPos=0|200

  20. SHUKO MONTRÉAL

    CONCOURS DE DESIGN DES ÉLÉMENTS DE MOBILIER URBAIN AMOVIBLES À L’USAGE DES FESTIVALS : LAURÉAT

     

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    La Ville de Montréal a annoncé, le19 octobre 2009, les lauréats du concours de design pour le développement d’éléments de mobilier urbain amovibles à l’usage des festivals. Sur les cinq concepts proposés, le choix du jury s’est arrêté sur la proposition de Morelli Designers et Signature Design Communication.

     

    Le concept de Morelli Designers et Signature Design Communication s’est notamment démarqué des autres propositions par l’ingéniosité et l’efficacité du système d’ancrage, des supports de fixation ainsi que la modularité du système par imbrication de différents blocs de lestage. Le jury a également relevé la grande polyvalence des divers éléments.

     

    « Le concept est d’une grande simplicité aux plans technique et visuel. Les éléments de mobilier amovibles s’installent rapidement par les équipes de montage tout en prévenant la détérioration des sites des festivals. La proposition est discrète et respecte le parti pris architectural de la place du Quartier des spectacles », a souligné Mario Gagnon, président de l’Association des designers industriels du Québec et président du jury.

     

    Le jury a tenu à souligner le caractère novateur du concept de NIP paysage en collaboration avec MOLO en lui attribuant une mention spéciale. La proposition a séduit les membres du jury par son caractère ludique et son image empreinte de poésie.

     

    Le jury était composé de :

     

    Ruedi Baur, designer, Intégral Ruedi Baur

    Radu Buruiana, ingénieur-conseil

    Renée Daoust, architecte et designer urbain, associée, Daoust Lestage Architecture & Design urbain

    Mario Gagnon, designer industriel, président de la firme Alto Design et de l’Association des designers industriels du Québec

    Tatjana Leblanc, designer industriel, directrice associée du GRAD (Groupe de recherche en aménagement et design) et professeure de l’École de design industriel de l’Université de Montréal

    Alain Petel, commissaire à la culture au Bureau des festivals et des événements culturels de la Ville de Montréal

    Pierre Raymond, directeur de site, Les Productions Raymond inc.

    Michael Santella, designer industriel, professeur en design industriel, Collège Dawson (DIBIS)

    Jean-François Jacques, designer industriel, Météore Design

     

    La Ville lancera un appel d’offres d’ici le printemps 2010 pour la conception et la fabrication du concept lauréat. L’entreprise sélectionnée devra s’adjoindre les services des firmes lauréates pour le développement technique des éléments de mobilier.

     

    Rappelons que ce concours de design fait suite aux engagements du maire de Montréal annoncés lors de la soirée Pecha Kucha des élus, le 30 septembre 2008. Il vise à encourager de façon tangible la créativité en design et en architecture à Montréal et ouvrir l’accès à la commande publique en design à un plus grand nombre de concepteurs. Le concours a été piloté par le bureau Design Montréal (Ville de Montréal) pour le compte du Bureau des festivals et des événements culturels de la Ville de Montréal en collaboration avec le Quartier international de Montréal et le Partenariat du Quartier des spectacles.

     

    http://mtlunescodesign.com/fr/projet/Concours-de-design-des-elements-de-mobilier-urbain-amovibles-a-lusage-des-festivals-LAUREAT

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