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  1. PROJET OMERTÀ

     

    Agnès Gaudet

    23-06-2011

     

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    L'idole mondiale des amateurs de vampires joue le rôle de Sophie, une agente secrète qui infiltre les milieux mafieux, aux côtés de Stéphane Rousseau, Patrick Huard et Michel Côté dans Le Projet Omertà.

     

    L'actrice québécoise, adoptée par Hollywood et devenue célèbre avec son personnage de Victoria dans la saga Twilight, tournait hier, en français, sur le plateau du Projet Omertà. L'action se déroulait dans un grand lieu désaffecté de Montréal, où Sophie (Rachelle) échangeait des informations secrètes avec Pierre Gauthier (Michel Côté) -désormais patron d'une agence de sécurité -concernant une grande fraude de lingots d'or.

     

    Avec son léger accent anglais, Rachelle Lefevre correspond parfaitement au personnage que le réalisateur du film, Luc Dionne, avait imaginé : une ex-agente du Service de renseignement qui a parcouru le monde.

     

    En tournage, Rachelle Lefevre reçoit le même traitement que les autres de la part du cinéaste. Elle est d'ailleurs la première à plaisanter sur le sujet. Qu'elle soit une star d'Hollywood n'y change rien.

     

    «Je ne suis pas très star, admet Luc Dionne, et Rachelle est pour moi une comédienne comme les autres. J'écoute ses suggestions, elle écoute les miennes. Elle dit que c'est un plateau viril, avec une gang de boys, mais elle ne se fait pas piler sur les pieds.»

     

    Comme prévu, l'actrice répond aux attentes du cinéaste : «Elle crève l'écran», dit-il.

     

    PROFS DE FRANÇAIS

    C'est une actrice très sympathique, accessible et souriante que les médias ont rencontrée hier, vêtue de short jeans et chaussée de babouche de plage.

     

    Elle s'est notamment confiée sur ses petites difficultés avec le français. Elle est née à Montréal, mais habite les États-Unis depuis plusieurs années. «Je travaille fort, a-t-elle dit, mais Stéphane, Patrick et Michel sont devenus mes profs de français. Les plus beaux profs de français du monde !»

     

    Si on en juge par les propos de l'actrice, nos acteurs n'ont rien à envier aux stars d'Hollywood avec qui elle a joué aux États-Unis. Rachelle Lefevre louangeait hier ses camarades québécois de plateau, soulignant leur professionnalisme et leur gentillesse, mais surtout leur sens de l'humour.

     

    «Michel Côté est vraiment drôle, a-t-elle notamment confié. Il devrait faire du stand up. Et puis, il est très affectueux. Il me fait un hug chaque matin et la bise. On est comme une famille. »

     

    Quant à Patrick Huard, sa réputation de sex-symbol l'avait précédé.

     

    «C'est vrai qu'il est sexy et beau, a-t-elle lancé, mais ce que je trouve le plus sexy chez un homme c'est son sens de l'humour et son intelligence. Alors, je peux choisir entre les trois !» (Huard, Rousseau et Côté).

     

    PLATEAU DE BOYS

    Sur ce plateau de boys, la belle actrice avoue que ça demande un peu d'ajustement.

     

    «Ce sont de vrais gars, des hommes, dit-elle, alors ce n'est pas toujours facile. Je ne peux pas parler de... souliers. Alors je suis devenue moins féminine, comme un mec. Mais je suis contente de jouer avec eux. Ils respectent mes idées. I'm not left out. »

     

    Rachelle Lefevre ne choisit jamais un rôle en fonction du cachet, mais selon l'équipe et le scénario du film. En deux shots, elle a tout de suite accroché au style de Luc Dionne. Ce qui lui plaît aussi, c'est d'être à Montréal, son hometown.

     

    «J'ai passé ma jeunesse ici, souligne-t-elle. Je me sens à l'aise. Je me sens chez moi.«

     

    C'est la productrice du film, Denise Robert (Cinémaginaire) qui a fait les premières démarches auprès de Rachelle Lefevre au Festival de Toronto, l'an dernier, alors qu'elles étaient au même cocktail du film Barney's Version dans lequel elle joue. L'actrice avait déjà campé le rôle d'une DJ dans Stardom de Denys Arcand.

     

    La productrice lui a proposé le rôle de Sophie par l'entremise de son agent de Los Angeles, «des gens très civilisés«, estime-t-elle.

     

    SCÈNES COLLÉES AVEC ROUSSEAU

    Dans Le Projet Omertà, Sophie (Rachelle Lefevre) enquête sur une arnaque qui vise à détourner de l'or de banques centrales nord-américaines. Alors qu'elle tente de gagner la confiance de Steve Bélanger (Patrick Huard), un proprio de restaurant magouilleur, et Sam Cohen (Stéphane Rousseau), un dur sorti de prison, tous deux associés à la mafia italienne, elle se rapproche de Sam.

     

    «C'est moi le chanceux, lançait hier Rousseau. On joue des scènes collées et je ne m'en plaindrai pas. Elle non plus, d'ailleurs !», ajoutait- il à la blague.

     

    Tous s'entendent pour dire que Rachelle Lefevre est une excellente partenaire de jeu.

     

    «C'est une pro», dira simplement Huard.

     

    10 ANS

    Rappelons que Le Projet Omertà est un drame policier avec un budget de 7 millions $ qui met aussi en vedette René Angélil, Michel Dumont et Paolo Noël.

     

    Le scénario du film, complètement différent de la série, est une fiction basée sur des faits réels que Luc Dionne raconte à travers les personnages d'Omertà. Le cinéaste a fait de la recherche durant 10 ans sur ce sujet... en or.

     

    Le tournage se poursuit à Montréal jusqu'au 18 juillet et le film sortira à l'été 2012.

     

    http://fr.canoe.ca/divertissement/cinema/nouvelles/2011/06/23/18323896-jdm.html

  2. Geneviève Raymond

    22-06-2011 | 13h39

     

     

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    MONTRÉAL – L’humoriste Philippe Bond animera The Price is Right — À vous de jouer!, cet automne, sur les ondes de V. «Je suis très content d’animer ce show. Je me pince encore et je suis un fan de l’émission», a-t-il dit.

     

    Tous les membres de sa famille sont des adeptes de ce grand classique télévisuel diffusé depuis 55 ans aux États-Unis et qui a été adapté dans 33 pays. «Je fais l’épicerie à chaque semaine avec ma grand-mère. Si j’arrive entre 12 h et 13 h, je dois attendre que le jeu soit terminé avant d’aller faire les courses», a-t-il confié.

     

    Le défi est grand pour Philippe Bond, qui sera pour la première fois à la barre d’une émission. Celle-ci sera diffusée chaque mercredi, à 19 h. « Nous avons choisi une personne qui représente l’audace et la modernité que V propose à ses téléspectateurs », a expliqué Marlène Beaulieu, productrice chez La Presse Télé.

     

    L’animateur québécois va préparer quelques gags et s’inspirera de l’humoriste américain Conan O’Brian, qui possède son émission sur la chaîne TBS. «J’aime ses numéros d’ouverture, il est dynamique et, comme moi, il bouge beaucoup sur scène, a expliqué Philippe Bond. Ça va être un gros party chaque semaine.»

     

     

    Dévoilement de l'animateur

    «On veut en faire une émission-événement à une heure de grande écoute», a dit Nancy Charest, la productrice déléguée de l’émission. Le tournage débutera à la fin août dans les studios MELS, à Montréal. De 250 à 300 personnes du public pourront y prendre part.

     

    «Je suis sortie de l’École nationale de l’humour en 2002 et j’anime des cabarets depuis huit ans. Je n’ai pas de problème à répondre à la foule», a souligné l’humoriste. Il promet beaucoup d’interaction avec l’audience et avec l’annonceur des prix. «Ce sera un genre de fou du roi avec qui je vais avoir beaucoup de plaisir ».

     

    DE GROS PRIX

    Par ailleurs, Philippe Bond semble emballé par l’ampleur que prendra l’émission avec des prix à la hauteur des attentes des participants. «J’ai accepté le contrat parce que les prix sont au rendez-vous et le décor est spectaculaire; on sera capable d’avoir des bateaux et des voitures en studio», a-t-il dit. «Le concept est acheté, ce ne sera pas une pâle copie de The Price is Right », a-t-il dit.

     

    La version québécoise offrira plusieurs références à ce grand classique de l’histoire télévisuelle, dont le micro, les mannequins et les collants pour les noms des participants. «Nous avons grandi avec The Price is Right en Amérique du Nord, il faut garder des clins d’œil de l’émission comme le “come on down”», a résumé Nancy Charest.

     

    La productrice déléguée a passé une semaine sur le plateau de tournage américain avec le réalisateur québécois, Sébastien Hurtubise. « Nous allons piger dans la banque des 70 jeux existants et les adapter à notre concept visuel », a-t-elle ajouté.

     

    http://fr.canoe.ca/divertissement/tele-medias/nouvelles/2011/06/22/18320131-qmi.html

  3. Le mardi 28 juin 2011

    La Presse

     

     

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    Ang Lee

    PHOTO: AFP

     

    Le quotidien Qui fait quoi rapporte que le cinéaste Ang Lee et l'acteur Tobey Maguire étaient à Montréal la semaine dernière pour tourner quelques scènes de Life of Pi, l'adaption 3D du roman de Yann Martel (Booker Prize 2002).

     

    Durant ce tournage qui a duré trois jours, la direction artistique était assurée par la Montréalaise Patricia Christie. « Ang Lee, a-t-elle confié, est un homme à la fois très calme et hyper créatif. »

     

    En tant que directrice artistique, oeuvrant au côté du concepteur visuel américain David Gropman (The Shipping News, Chocolat, The Cider House Rules), elle a notamment dû reconstituer un étang rempli de nénuphars. Une tâche qui n'a pas été des plus simples, mais qui a pu être réussie grâce à des astuces, a-t-elle relaté.

     

    La production réunit notamment Tobey Maguire et Gérard Depardieu. Le tournage a envahi différents endroits du Vieux-Port ainsi que Westmount.

     

    http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/nouvelles/nouvelle-cinema/15063-ilife-of-pii-a-montreal.html

  4. Métro a récemment visité le plateau de tournage de Rose by Name Le film doit sortir à l’automne 2012

     

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    Julie LeBreton joue en anglais dans le film Rose by Name, dont le tournage a récemment eu lieu à Montréal, à Longueuil, au Mont-Saint-Bruno et à Winnipeg.

     

     

    MARTIN GIGNAC

    MÉTRO

    Publié: 09 juin 2011 21:22

    Le quartier Notre-Dame-de-Grâce accueille un nouveau suspense. Après Jacob Tierney qui y a tourné Good Neighbours en compagnie de Jay Baruchel, c’était récemment au tour du Canadien Shawn Linden (Nobody) de débarquer en ville pour Rose by Name.

     

    Le film s’annonce particulièrement grave. Cullen apprend que son père n’est pas vraiment son père, mais qu’il est plutôt un enfant issu d’un viol. Cette terrible nouvelle le poussera à chercher ses origines. «C’est à la fois un thriller et une histoire sur l’identité, sur ce qu’on croyait être vrai et sur ce qui arrive lorsque nos certitudes volent en éclat», explique le réalisateur et scénariste.

     

    Le long métrage met en vedette Thomas Dekker, la nouvelle sensation de l’heure que l’on a pu voir dans Kaboom de Gregg Araki. «Je ressemble beaucoup à Cullen, admet l’interprète qui incarne le héros hanté par le passé de sa famille. Surtout lorsque j’étais plus jeune et que je multipliais les comportements imprudents. Comme lui, j’ai une part d’ombre et de lumière ; je peux être à la fois un ange et un démon.»

     

    La mère du personnage principal est défendue par Julie LeBreton. C’est elle qui avoue la vérité à son fils par l’entremise d’un témoignage vidéo. «Quand j’apprenais mon texte, j’avais de la misè*re à contenir mon émotion, se rappelle l’actrice qu’on verra bientôt dans Starbuck. J’aime relever des défis, mais certains, comme celui-là, sont plus difficiles que d’autres. Souvent, pendant une scène émotive, je me nourris de l’autre... Tandis que là, je parlais directement à la caméra.»

     

    Matt Craven complète ce trio en prêtant ses traits au père adoptif de Cullen. L’omniprésent comédien collectionne les films et il a eu un coup de cœur pour cette expérience. «J’aime beaucoup le plateau parce qu’il est petit, lance sans détour celui qu’on a pu voir dans Disturbia et A Few Good Men. Quand j’ai participé au tournage de X-Men : First Class, des millions de dollars étaient dépensés et des milliers de personnes s’activaient. Ici, les gens sont présents pour les bonnes raisons. L’important n’est pas de faire de l’argent, mais de raconter une histoire. C’est nettement plus intéressant comme ça.»

     

    Mettre les bouchées doubles

    Julie LeBreton l’avoue d’emblée : tourner dans une autre langue que sa langue maternelle est toujours un peu particulier, encore plus lorsqu’il y a de l’émotion en jeu.

     

    «J’ai habité aux États-Unis quand j’étais plus jeune et j’ai toujours parlé anglais, explique celle qui était à l’affiche de Une vie qui commence plus tôt cette année. Mais jouer, c’est vraiment une autre affaire. Interpréter les intentions d’un personnage et les ancrer dans quelque chose de vrai, je ne trouve pas ça évident. Cela me demande doublement de travail et d’abandon parce que ce n’est pas ma langue.»

     

    http://www.journalmetro.com/culture/article/885247--rose-by-name-le-passe-revient

  5. 06/06/2011 10:39 Jean-François Cloutier

     

    Le thriller The Words, dont le tournage a commencé à Montréal, se deplacera demain, vous pourrez les trouver près de La place D’Youville dans le Vieux-Montréal, de 7 heures à 16 heures

     

    Le film met en vedette Olivia Wilde, Bradley Cooper, Jeremy Irons, Dennis Quaid, Zoe Saldana, Ben Barnes, John Hannah, J.K. Simmons et Nora Arnezeder.The Words est centré sur un écrivain à succès (Cooper) qui, au sommet de la gloire, va découvrir le prix qu’il doit payer pour avoir volé le travail d’un autre auteur (Irons).

     

    Le film est produit par Michael Benaroya, en association avec Jim Young et Tatiana Kelly. The Words souligne les débuts à la réalisation du duo Brian Klugman et Lee Sternthal, qui sont connus pour leur travail de scénariste pour le film Tron Legacy. Ils seront aussi scénariste pour le film.

     

    The Words sera distribué en Amérique du Nord par Waterfall Media/Untitled Entertainement.

     

    http://www.tvqc.com/2011/06/the-words-tournage-dans-le-vieux-montreal-le-7-juin/

  6. ELLE JOUE DANS LE FILM BLANCHE-NEIGE

     

    Michelle Coudé-Lord

    11-06-2011 | 04h10

     

     

    L’actrice-vedette Julia Roberts habite Montréal depuis jeudi soir. Elle a commencé à travailler hier au studio Mel’s pour le tournage du film Blanche-Neige, dans lequel elle joue le rôle de la méchante reine. C’est une première visite pour la star au Québec.

     

    Nous l’avons croquée sur le vif à son entrée au studio, bien entourée de ses gardes du corps.

     

    L’actrice pourrait être vue au Grand Prix demain puisque des membres de son entourage ont demandé quatre billets. Son mari, le cameraman Daniel Moder, qui l’accompagne, est intéressé à assister à l’événement.

     

    Michel Trudel, grand patron des Studios Mel’s, qui s’est battu férocement pour obtenir cette production de plus de 125 millions $ à Montréal, décrivait hier la star comme «une personne très aimable, gentille et charmante».

     

    «Elle est très heureuse de pouvoir découvrir notre ville et fut très impressionnée par ce que nous avons pu faire à nos studios en créant le village de Blanche-Neige, un film qui sera tourné en 3D», a -t-il indiqué hier au Journal de Montréal.

     

    Julia Roberts, 43 ans, a plusieurs semaines de tournage au calendrier. Ses trois enfants, les jumeaux Phiannaeus Walter et Hazel Patricia, âgés de 7 ans, et Henry Daniel, 4 ans, viendront sûrement la visiter.

     

    AVEC LA FILLE DE PHIL COLLINS

    Rappelons que ce tournage est très important pour Montréal et les studios Mel’s.

     

    La production de la compagnie Relativity Media et du réalisateur Tarsem Singh est majeure. Blanche-Neige fait travailler 400 personnes, dont 200 techniciens.

     

    Le tournage durera jusqu’à la fin septembre. Julia Roberts pourrait devoir passer une partie de l’été à Montréal. Elle est installée dans un hôtel huppé de la métropole et bien surveillée par ses gardes du corps.

     

    C’est la fille de Phil Collins, Lily Collins, qui incarne Blanche-Neige et Armie Hammer, le prince charmant Andrew Alcott. La sortie du film est prévue en juin 2012.

     

    UN RÉALISATEUR QUI AIME MONTRÉAL

    Le réalisateur Tarsem Singh pourra sûrement parler en bien de Montréal à sa star Julia Roberts puisqu’il a déjà adopté la ville, ayant déjà tourné au Québec les productions Dawn of God avec Jake Gyllenhaal et Immortals mettant en vedette Mickey Rourke.

     

    Rappelons que Hollywood a décidé de faire revivre Blanche-Neige plus que jamais puisque Disney, Universal et Relativity Media ont décidé de revisiter l’histoire, mais en 3D.

     

    Pour la jeune actrice Lily Collins, vedette du film The Blind Side aux côtés de Sandra Bullock, c’est sûrement un beau cadeau de carrière de tourner avec Julia Roberts.

     

    PRETTY WOMAN

    En ce week-end du Grand Prix, où Montréal vibre au rythme des stars, disons que la première visite en sol québécois de Julia Roberts ne pouvait pas arriver à un meilleur moment.

     

    La star pourra se payer un déjeuner avec le designer des vedettes Jean Paul Gaultier, qui prend aussi Montréal d’assaut avec sa grande exposition au musée. Enfin, si vous croyez apercevoir la Pretty Woman en faisant votre shopping aujourd’hui, vous ne rêvez pas.

     

    http://fr.canoe.ca/divertissement/celebrites/nouvelles/2011/06/11/18269776-jdm.html

  7. Guy A. Lepage, Claude Legault et Valérie Blais sur un même plateau

    27-06-2011 | 15h12

     

    MONTRÉAL - Guy A. Lepage, Claude Legault et Valérie Blais se retrouveront dès mardi sur le plateau de tournage de la comédie satirique Bo$$é inc., qui est réalisée par Claude Desrosiers, celui à qui l’on doit les univers d’Aveux, Les rescapés et Les hauts et les bas de Sophie Paquin.

     

    Le long métrage, qui est attendu dans les cinémas en mars prochain, mettra aussi en vedette Élise Guilbault, James Hyndman, Magalie Lépine Blondeau, Cynthia Wu-Maheux, Benoît McGinnis, Gabriel Arcand et Yves Pelletier.

     

    Guy A. Lepage ne se contente pas d’être devant la caméra, il est aussi producteur au contenu du film.

     

    «C'est une histoire fictive, mais basée sur la récente histoire du Québec, a-t-il dit. On suit la carrière d'un homme qui part de zéro et devient l'un des hommes les plus riches au monde, en ayant participé à tous les secteurs d'activité qui ont rapporté de l'argent au Québec depuis la Révolution tranquille.»

     

    L’équipe de Bo$$é inc. dispose d’un budget de 5,5 millions $ et le tournage se déroule dans la région de Montréal jusqu’au 9 août.

     

    http://fr.canoe.ca/divertissement/cinema/nouvelles/2011/06/27/18341551-qmi.html

  8. BY KIMBERLY HOUSTON

    PUBLISHED: JULY 1, 2011 - 8:38AM

     

    Lachman will portray Izumi, a reclusive, centuries-old vampire royal whose unexpected return to Boston’s vampire society throws main character Aidan (Sam Witwer) and the city into disarray. Being Human begins production on its second season this month in Montreal and will air in 2012.

     

    Dichen Lachman previously co-starred as Sierra on Joss Whedon’s FOX series Dollhouse and has guest starred on Hawaii Five-0, NCIS LA and the upcoming season of Torchwood. She is represented by Jennifer Craig of The Gersh Agency and Mel McKeon and Laura Myones of McKeon-Myones Management.

     

     

    Being Human became an instant hit for Syfy when it premiered in January 2011 averaging 1.8 million viewers making it the channel’s most successful winter season scripted series launch in 6 years.

     

    In the series, leading everyday lives is a lot harder than it looks for three supernatural roommates – vampire Aidan (Sam Witwer), ghost Sally (Meaghan Rath) and werewolf Josh (Sam Huntington) – who share their secrets and a Boston brownstone. Together they learn that there are fates worse than death and more to life – and the afterlife – than most "normal" humans could ever imagine.

     

    Executive Producers are Michael Prupas (The Kennedys, Pillars of the Earth), Jeremy Carver (Supernatural) and Anna Fricke (Men in Trees, Everwood) who are both writers/showrunners, Adam Kane (The Mentalist, Heroes) and Rob Pursey and Toby Whithouse. Irene Litinsky is series Producer.

     

    Being Human is a Muse Entertainment production in association with Zodiak USA. It is based on the acclaimed series, Being Human, created by Toby Whithouse and produced by Touchpaper Television, part of Zodiak Media Group.

     

    Source: SyFy

    http://www.dailyblam.com/news/2011/07/01/syfys-being-human-signs-dichen-lachman-for-season-two

  9. Tournages étrangers: le Québec sur une bonne lancée

     

    jeudi 30 juin 2011

     

    Selon le commissaire national du Bureau du cinéma et de la télévision du Québec, Hans Fraikin, Montréal se classe parmi les meilleurs en Amérique du Nord en ce qui a trait à la croissance annuelle nette des retombées économiques des tournages étrangers.

     

     

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    PHOTO: Bernard Brault, La Presse

     

    André Duchesne

    La Presse

     

    Le Bureau du cinéma et de la télévision du Québec (BCTQ) célèbre son cinquième anniversaire. En cinq ans, la province a accueilli 33 productions étrangères dont les retombées économiques directes sont évaluées à 764 millions. L'année 2010 a été marquée par un record de 214 millions, en voie d'être dépassé cette année. Mais le Québec demeure tout de même loin derrière l'Ontario et la Colombie-Britannique, où les retombées des productions étrangères ont été de 318 et 777 millions uniquement en 2010. N'empêche! Le commissaire national, Hans Fraikin, s'est montré très optimiste en entrevue.

     

    Q Que doit-on retenir des cinq ans du BCTQ?

     

    R Il a été un élément crucial dans la restructuration de l'offre québécoise à des producteurs étrangers. Cette restructuration est née de la collaboration de beaucoup de personnes dans l'industrie qui avaient la même vision: offrir un produit alléchant en tenant compte d'une concurrence en croissance, que ce soit sur le plan des crédits d'impôt, de l'expertise, des studios, des lieux de tournage, etc. C'était la première fois que le Québec se dotait d'un guichet unique au service des productions étrangères. On partait de loin, car Vancouver a un tel bureau de cinéma depuis 30 ans.

     

    Q Les statistiques du BCTQ montrent que les retombées sont en hausse. Est-ce unique à Montréal?

     

    R À Vancouver, c'est stable (ndlr: en fait, la Colombie-Britannique a enregistré un net recul de 1,1 milliard en 2009 à 777 millions en 2010) alors qu'en Ontario, les chiffres sont en hausse, notamment en raison des nouveaux studios Pine Woods. Ailleurs, en Amérique, il y a des variations. Mais je crois qu'en fin de compte, Montréal se classe parmi les meilleurs en ce qui a trait à la croissance annuelle nette.

     

    Q Des 200 millionsen retombées déjà annoncées en 2011, quelle est la part attribuable au film Blanche-Neige?

     

    R Entre 80 et 85 millions. Lorsqu'on parle de retombées économiques, ce sont les sommes qui sont dépensées ici, au Québec: salaires des techniciens, studios, hôtels, etc. Les salaires des comédiens font partie de ces statistiques lorsqu'ils paient des impôts au Québec.

     

    Q Peut-on espérer mettre le grappin sur d'autres grosses pointures telles que Blanche-Neige dans l'avenir?

     

    R Absolument! D'ailleurs, le tournage du film The Mommy en 2007 avait généré des retombées équivalentes. Mais il ne faut pas uniquement chercher les gros tournages. Dix films dotés d'un budget de 10 millions de dollars font travailler plus de gens qu'un seul film de 100 millions. Dix films, ça signifie dix directeurs photo, etc.

     

    Q En entrevue au magazine spécialisé Qui fait quoi, vous avez dit souhaiter dépasser le cap des 400 millions en retombées annuelles dans cinq ans. Comment y arriver?

     

    R Les Américains demeurent notre première clientèle cible, mais il y a du potentiel du côté de la Grande-Bretagne et des pays émergents comme l'Inde. Évidemment, il faut que la capacité de notre offre suive nos objectifs. Pour cela, nous misons sur certains projets structurants.

     

    Q Donnez-nous un exemple de projets structurants.

     

    R Un des désavantages du Québec pour attirer les productions étrangères est la météo. Par contre, nous avons de grands studios où l'on travaille sur des écrans chromatiques (écrans verts). Toute l'industrie a collaboré pour tester 10 types de caméras utilisées sur de tels écrans et mettre sur pied une grille de travail qui va rendre l'expertise des techniciens encore plus concurrentielle. En parallèle, en 2009, nous avons convaincu le gouvernement du Québec d'accorder aux productions un crédit d'impôt de 20% sur la main-d'oeuvre travaillant sur écran vert et sur les effets visuels. Notre expertise est devenue tellement poussée en matière d'effets spéciaux que Montréal pourrait devenir, dès l'automne, la sixième ville dans le monde à être reconnue par la Visual Effects Society. C'est l'équivalent de la certification ISO pour les effets visuels. Si nous obtenons cette certification, ce sera très avantageux pour nous.

     

    http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/nouvelles/nouvelle-cinema/15071-tournages-etrangers-le-quebec-sur-une-bonne-lancee.html

  10. J'ai déjà communiqué avec eux a ce sujet et ils partagent les mêmes craintes. Je viens de leur faire parvenir une copie de l’article du Journal Métro.

     

    Ce qui m'étonne le plus est que Vélo-Québec ne s'en soit pas mêlé !!
  11. A quel coût une vie?

     

    Je pense que éventuellement ils n'auront pas de choix de corriger ça, mais l'administration municipale n’a pas besoin d'un autre scandale en ce moment...Ils croissent les doigts qu'il n'y aura pas d’accident grave.

     

    Ca m’étonne que les journalistes n’en parlent pas de ce danger et de la manque de planification ou des conséquences de cette décision.

     

    La piste cyclable dans le QdesS est vraiment une erreure.

     

    Le pavé est certes joli, mais il aurait du être au niveau du sol et non au niveau trottoir. C'est excessivement mal pensé. Et j'imagine même pas le coût pour corriger ça...

  12. Un échec monumental des urbanistes Daoust-Lestage.

     

    Mettre les gens en danger pour gagner moins de 2 mètres sur le trottoir lors de la fermeture de rue et ce au milieux des aires publics! Avec l’arrivée de la salle de l’OSM cette artère risque d”être encore plus utilisée par leur clientèle qui arrivent a pied ou qui stationnent a l’ouest ou au nord.

     

    C'est clair que la piste aura dû être construit au niveau de la rue pour la sécurité de tous. Même la faire sur le trottoir du côté nord (dans l'îlot de la Promenade des artistes) aura été moins pire...Il y a peut-être déjà la place pour la faire...

     

    Sinon, il faudra minimalement ajouter des bollards (comme sur la rue Ste-Catherine) pour physiquement séparer les aires, mais ce n’est pas la meilleure solution.

  13. Un comité évaluera à la fin de l’été si les installations du Quartier des spectacles sont sécuritaires

     

     

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    Avant même le début des travaux dans le Quartier des spectacles, les organismes ont indiqué à la Ville les endroits où les risques d’accident sont élevés.

     

     

    MARIE-EVE SHAFFER

    MÉTRO

    Publié: 29 juin 2011 19:18

    Mis à jour: 29 juin 2011 19:35

     

    Des organismes qui défendent les droits des personnes handicapées jugent que certains aménagements du Quartier des spectacles ne sont pas sécuritaires pour les piétons.

     

    Le Regroupement des aveugles et des amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM) et le Regroupement des organismes de promotion du Montréal métropolitain (ROPMM) ont rencontré la semaine dernière la Ville de Montréal pour lui faire part de leurs inquiétudes.

     

    Selon eux, la voie cyclable serait mal délimitée. «Les cyclistes roulent à côté de la piste cyclable et les piétons marchent dessus», a déploré l’adjoint à la direction du ROPMM, Serge Poulin. Il a ajouté que la signalisation provoque une certaine confusion, ce qui pourrait causer des accidents.

     

    Les estrades devraient aussi être équipées de garde-corps, ont indiqué les deux regroupements. Ceux-ci croient que des spectateurs pourraient y tomber et s’y blesser. Les trottoirs de la rue Sainte-Catherine inquiètent enfin le ROPMM et le RAAMM puisqu’il n’y aura pas de dénivellation entre ceux-ci et la rue. «Pour quelqu’un qui se promène avec une canne blanche, ça prend idéalement une dénivellation sinon des textures différentes, a fait savoir le coordonnateur du développement organisationnel du RAAM, Yvon Provencher. Il faut aussi tenir compte des conditions météorologiques.»

     

    Avant même le début des travaux dans le Quartier des spectacles, ces organismes ont indiqué à la Ville les endroits où les risques d’accident pour les piétons étaient élevés. «Mais nos recommandations sont restés sans réponse», a dit M. Provencher. La Ville de Montréal a accepté de mettre sur pied un comité de surveillance pour vérifier si ces risques sont fondés. Des organismes de défense des droits des handicapés y prendront entre autres part. Leurs travaux commenceront vers la fin de l’été, lorsque les travaux sur la rue Sainte-Catherine seront terminés.

     

    «On pense qu’il n’y a pas de problème, mais on sera à l’écoute des recommandations s’il y a lieu», a dit le conseiller en aménagement à la Ville de Montréal et responsable intérimaire du Quartier des spectacles, David Ross. Il a assuré que la sécurité était une priorité pour la Ville.

     

    Serge Poulin a indiqué qu’aucun compromis ne devra être fait. «Il faut s’assurer de trouver des solutions sécuritaires même si ça défait un peu le concept», a-t-il insisté. Si le comité de surveillance rapporte que certaines installations du Quartier des spectacles représentent un risque d’accident pour les piétons, les correctifs seront apportés au plus tôt au printemps prochain.

     

    http://www.journalmetro.com/linfo/article/904257--les-pietons-au-c-ur-du-quartier-des-spectacles

  14. You know what, from the rendering on the PP presentation, it looked quite cool...problem is the damn blank wall on it's south side because they're building to the max width, so no windows there...the city promised to ensure that it is properly dealt with because it can be seen from St-Cat. The building is near the Mount-Stephan, so extra care is assured and final approval from the Ministère de la culture.

  15. Entrée principale sur la rue Plessis (avec quelques accès sur la rue Dalcourt)

     

    57 unités de copropriété (de une et deux chambres) sur une ou deux étages

    Cours intérieure

    28 stationnements et 12 pour vélos (entrée sur Plessis)

     

    L’édifice patrimoniale de la Station C n'est pas touché (et conservera sa vocation commerciale)

    La plus récente partie arrière sera démolie et il y aura une espace tampon entre les deux usages.

    Un nouvel construction sur 3 étages (plus un demi sous sol et un étage en retrait sur le toit) alors 4 étages?

     

    3e approbation par le conseil d’arrondissement en septembre 2011 avec ouverture des registres (et s'il y a lieu, la possibilité d'un référendum sur ce projet dérogatoire)

  16. 12 logements

    7 étages

    1 commerce au rdc + 2 stationnements

     

    terrain de 300 mètres carrés

    8 mètre de façade

    23 m de haut

     

    3e approbation par le conseil d’arrondissement en septembre 2011 avec ouverture des registres (et s'il y a lieu, la possibilité d'un référendum sur ce projet dérogatoire)

  17. Assemblée publique de consultation le 29 juin2011 a 18h00

    2 projets dérogatoires

     

    a) construction d'un bâtiment sur le côté est de la rue Drummond entre Ste-Catherine et de Maisonneuve (l'espace occupé par l'étroit stationnement au nord du BMO)

    b) projet résidentiel dans l'ancien édifice Station C (57 habitations de une et deux chambres).

     

    http://applicatif.ville.montreal.qc....pdfav11714.pdf

  18. La rue St-Laurent, l'avenue du Parc, et plusieurs autres exemples d'infrastructures... Je ne pense pas qu'on est vraiment un 'leader' dans la domaine d’organisation des ses travaux. Il y a de nombreux cas ou la Ville n'a pas respecter leurs échéanciers. Et la seule chose qu'ils disent c'est qu'on ne peut pas faire un omelette sans casser les oeufs...Ce n'est pas juste pour les commerçants et plusieurs ont fermés.

     

    Nous avons peut-être des leçons a apprendre par la méthode de New York que j'ai lu dans un'autre fil (comme effectuer les travaux la nuit).

     

    http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php/19151-Adopting-the-New-York-State-of-mind.

  19. Updated: Tue Jun. 28 2011 11:30:44 PM

     

    ctvmontreal.ca

     

    The Montreal International Jazz Festival has not been all that festive for a group of downtown business owners.

     

    Restaurants at the corner of Ste-Catherine St. and Jeanne-Mance St. say they have been cut off from the main festival site by construction work, and they are having one of their toughest years in recent memory.

     

    "There's a fence with construction that was supposed to be done before the Francofolies," said Nikitas Fotakis of the Eggsepctation Restaurant. "They've been telling us, and it's still there. They just keep on postponing and postponing."

     

    Postponing completion of the $200 million Quartier des Spectacles. a project that has reduced this stretch of Ste-Catherine to rubble – rife with detours, metal fences, and bullzoders.

     

    Fotakis says business at his restaurant is down 60 per cent at a time when it should be booming. Instead, he says he's had to reduce staffing, and getting a table is not a problem.

     

    "Business is really down," he says. "Usually we have a stage, people are running in to sit on a terrasse to watch the stage. But lo and behold there's no stage for jazz, no stage for Francofolies, and God knows if it's going to be ready for Just for Laughs."

     

    The city admits to a two-month delay for this particular part of the project, citing minor problems with underground pipes. But they say it's short term pain for long term gain, and they're asking vendors to be patient.

     

    But with so much revenue on the line--patience is running thin.

     

    "It's hard to get the same numbers because people, first of all, can't get to us," said Demitri Gofman of the Baton Rouge Restaurant. "It's not as attractive."

     

    The city hopes to wrap up construction by the end of September, long after the Jazz Festival – and all of its paying customers – have gone away.

     

    http://montreal.ctv.ca/servlet/an/local/CTVNews/20110628/mtl_jazz_110628/20110628/?hub=MontrealHome

  20. Semaine du 20 juin

     

    Tout en finalisant la couverture des murs extérieurs, c’est l’intérieur qui prend place au sein du 2-22. Voici une montée des étages en photos et surtout, en avant première, les vues des différents étages…

     

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    Un ascenseur bientôt disponible

     

     

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    Vue du deuxième étage donnant sur le coin 2-22

     

     

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    Vue du quatrième étage côté sur le toit du club Soda côté Boulevard Saint-Laurent

     

     

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    Vue du quatrième étage côté boulevard Saint Laurent

     

     

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    Vue du quatrième étage sur la rue Sainte-Catherine

     

     

    http://www.le2-22.com/wp-content/uploads/DSCN0701-1024x768.jpg

    La ventilation est en pleine installation

     

     

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    Au quatrième étage, les structures sont un peu plus élevées ce qui donne un plus grand sentiment d'espace.

     

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    Quatrième étage, salle des machines

     

     

    Et pour finir en beauté, une vue que l’on a l’occasion de voir très rarement…

     

     

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    Cinquième étage, une vue assez insolite du quartier

     

    http://www.le2-22.com/?p=1878

  21. La bouffe de rue est plus populaire que jamais Sur le domaine public, on déguste des grilled cheese à Los Angeles, des tacos coréens à Vancouver et des schnitzels à New York Mais à Montréal, rien ne bouge

     

    VINCENT FORTIER

    MÉTRO

    Publié: 27 juin 2011 22:00

     

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    STEEVE DUGUAY

    Les artisans de Grumman 78 font ce qui se rapproche le plus de la bouffe de rue à Montréal.

     

    Depuis quelques semaines, le réseau canadien de télévision Food Network présente Eat St., une émission entièrement consacrée à la bouffe de rue. Pour préparer les 12 épisodes, l’équipe est passée par Los Angeles, Vancouver, Seattle, New York, Austin, Miami et bien d’autres villes. Mais pas par Montréal. Tout simplement parce que la bouffe de rue est interdite dans la métropole.

     

    Printemps 1947. La Ville de Montréal refuse de renouveler les permis des voitures de patates frites si leur propriétaire ne s’engage pas à respecter une foule d’exigences. Depuis quelque temps, les plaintes sont nombreuses quant à la salubrité et à la propreté. Des règlements impossibles à honorer sonnent le glas des vendeurs ambulants.

     

    Plus de 60 ans plus tard, la petite équipe de Grumman 78 (voir encadré), un camion à tacos, constate que c’est toujours le statu quo. Depuis le début de l’année, Marc-André Leclerc, Hilary McGown et Gaëlle Cerf travaillent d’arrache-pied pour lancer leur nouvelle entreprise. Et à défaut de pouvoir vendre dans la rue, l’équipe agit comme traiteur dans des événements privés et publics, comme les festivals.

     

    «Je pense qu’on est en train de susciter un engouement pour la bouffe de rue, avance Gaëlle Cerf, qui a fait ses classes pendant huit ans au Pied de cochon de Martin Picard. Les gens se rendent compte à quel point ça man*que à Montréal. Quand on se promène avec notre camion, les gens sourient et nous saluent.»

     

    Si l’équipe de Grumman 78 semble avoir la faveur du public, l’engouement pour la bouffe de rue est plus timide à l’hôtel de ville. «Montréal est l’endroit où l’on retrouve la plus grande concentration de restaurants par habitant. Nous jugeons l’offre suffi*sante», indique le maire Gérald Tremblay, qui ajoute que «la Ville n’est pas fermée aux nouveaux projets novateurs et bien adaptés à la réalité montréalaise, comme Müvbox».

     

    L’argument principal de la Ville et des arrondissements, pour maintenir l’interdiction de la vente d’aliments sur le domaine public, c’est la concurrence envers les restaurateurs traditionnels. «Les élus sont favorables aux commerces de proximité, explique Jacques-Alain Lavallée, porte-parole de l’arrondissement de Ville-Marie. La bouffe de rue créerait une concurrence déloyale.»

     

    Seule l’opposition officielle, Vision Montréal, se mouille un peu plus. Le parti serait ouvert à l’instauration d’un projet pilote… mais dans les parcs seulement. Pas question, encore une fois, de créer une offre additionnelle près des commerces existants. «Il faut y aller par étape, affirme le maire de Rosemont–La Petite-Patrie et membre de Vision Montréal, François W. Croteau. Avec un projet pilote dans les parcs, on pourrait réintégrer cette habitude perdue il y a longtemps et modifier certaines perceptions.»

     

    «Je ne peux pas croire que, si on le fait dans d’autres grandes villes, on ne puisse pas le faire à Montréal», poursuit M. Croteau. Pour le mo*ment, toutefois, aucun projet n’est sur la table des arrondissements, qui ont autorité sur ce plan. «Il faudrait que la ville centre regarde la chose de façon globale pour s’assurer que le contrôle soit fait de façon uniforme», pense François W. Croteau.

     

    Gaëlle Cerf croit en l’adage voulant que petit train va loin. «Il y a d’autres restaurateurs qui sont en train de se lancer [dans la bouffe de rue]. Si on n’est pas les seuls, la Ville n’aura pas le choix de s’ouvrir les yeux.» À l’Association des restaurateurs du Québec (ARQ), on considère que Montréal n’a pas besoin de cette offre alimentaire. «Ce n’est pas parce que c’est intéressant ailleurs que c’est nécessairement intéressant ici», lance François Meunier, vice-président aux affaires publiques et gouvernementales à l’ARQ. «L’idée de permettre le développement de la restauration dans les parcs est beaucoup plus réaliste et acceptable», estime M. Meunier. Au parc La Fontaine, par exemple, la Ville a bien fait d’encourager un projet de resto plutôt que d’accorder 100 permis à des vendeurs de hot-dogs qui n’apporteraient rien au visage gastronomique de Montréal.»

     

    Mais il faut dire que depuis 2003, année où une consultation publique dans l’arrondissement de Ville-Marie a rejeté massivement le re*tour de la bouffe de rue à Montréal, l’offre alimentaire des vendeurs ambulants s’est diversifiée. Les hot-dogs ont fait place aux tacos, aux sandwichs végés, et même au homard! Toutefois, pour François Meunier, pour 10 vendeurs, on compte 8 kiosques de restauration rapide, contre 2 plus raffinés. L’exemple de Los Angeles semble lui donner raison. Si les camions qui ont parti le bal dans la Ville des anges sont toujours en opération, le commerce de la bouffe de rue a explosé et de pâles copies se sont ajoutées. Même de grandes chaînes comme Taco Bell songent à avoir leur camion pour surfer sur la vague.

     

    Il y a moyen cependant de contrôler l’émission des permis. À Vancouver, la bouffe de rue prend son envol cette année grâce à un programme spécial imaginé par la Ville. Un comité d’experts formé de chefs, d’hommes d’affaires et de blogueurs a sélectionné les 19 commerces qui ont pu s’ajouter au réseau de vendeurs ambulants. On a analysé jusqu’à la qualité nutritionnelle de la nourriture offerte pour s’assurer de la qualité et de la diversité.

     

    Un peu d’histoire

    En 1947, les voitures à frites qui roulent à Montréal sont interdites. Des questions de salubrité, de propreté et de sécurité sont invoquées.

    En 1997, un mémoire d’orientation interdit la vente de crème glacée sur le domaine public à cause de la concurrence, de l’atteinte au caractère naturel des parcs et des détritus liés à cette activité.

    En 2003, une consultation publique dans l’arrondissement de Ville-Marie recommande «d’interdire complètement la vente d’aliments sur le domaine public» en arguant que «l’espace public est déjà assez grugé». Seule la Ville de Montréal est autorisée à vendre de la nourriture dans les parcs.

    En juin 2011, les arrondissements du Plateau-Mont-Royal et de Ville-Marie lancent Fruixi, des triporteurs qui offrent des fruits et des légumes de marché dans certains parcs.

    Il y a deux semaines, le comité exécutif a autorisé le Centre de la montagne et les Amis de la montagne à vendre des produits glacés et des jus dans le parc du Mont-Royal, un service qui n’existait plus depuis 2008. Les vendeurs en triporteur qui étaient là depuis opéraient illégalement.

    Grumman 78: l’histoire du gros camion vert

     

    Grumman 78 est une entreprise encore toute jeune. Marc-André Leclerc et Hilary McGown ont déniché leur gros camion, un Grumman 1978, à Hemmingford l’été dernier. Peu de temps après, ils se sont associés à Gaëlle Cerf, qui avait quitté le Pied de cochon quelque mois auparavant. Le local qu’ils louent dans Saint-Henri devient leur quartier général. C’est là, dans leur cuisine achevée en mars, que sont préparés les tacos.

     

    «Le camion, c’est la ligne de service, explique Gaëlle Cerf. Toute la production se fait dans notre cuisine certifiée, qui est soumise aux mêmes régle-mentations que n’importe quel restaurant. Je suis convaincue qu’on est pas mal plus clean que certains endroits établis depuis longtemps.» Le gros camion vert lime sera au Festival de Jazz et à Juste pour rire ainsi qu’à plusieurs événements organisé au parc Jean-Drapeau cet été.

    grumman78.com/en

     

    Les chefs de file

     

    En Amérique du Nord, la bouffe de rue est bien implantée. Plusieurs villes montrent la voie.

    New York. La Mecque de la bouffe de rue. On y trouverait, en plus de 5 000 po*potes roulantes, le meilleur comme le pire! La ville présente aussi les Vendy Awards, une compétition gastronomique de vendeurs ambulants.

    Portland. La petite ville de l’Oregon est reconnue pour sa bouffe de rue. Pour 500 000 habitants, on compte 600 roulottes, dont certaines restent toujours au même endroit.

    Austin. Au sud des États-Unis, la ville du Texas est une destination de choix pour les street foodies. Les influences mexicaines y sont nombreuses.

     

    http://www.journalmetro.com/ma%20vie/article/901899--qui-a-peur-de-la-bouffe-de-rue

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