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Messages posté(e)s par MtlMan

  1. Le 2022-11-12 à 09:51, acpnc a dit :
     
    Il ne faut pas confondre les limites de hauteurs à Montréal avec l'absence d'une politique nationale d'architecture et d'urbanisme. Car cette dernière existe bel et bien et inclut tout le territoire du Québec dont fait partie la Ville de Montréal.  Plus spécifiquement on trouve ce lien https://www.aappq.qc.ca/content/file/2017_03_aappq_memoire_pol_cult_montreal.pdf qui a précédé l'application de la politique architecturale nationale début juin 2022.
     
    Quant à l'administration municipale de Montréal, elle a plein droit d'ajouter en complément des règlements d'urbanisme qui s'appliquent exclusivement à son territoire, dont celui des limites de hauteurs en vigueur notamment au centre-ville. On peut aussi certainement critiquer la qualité visuelle (architecturale) de certains immeubles nouveaux, sans toutefois se baser sur ses goûts personnels puisqu'ici on entrerait carrément dans l'arbitraire.
     
    En terminant cette nouvelle politique assez complexe reste à être assimilée et appliquée par les différentes administrations concernées. Elles donneront d'ailleurs plus de pouvoir d'intervention aux villes et permettront d'intervenir plus efficacement en amont. Particulièrement pour les projets d'envergure dont l'impact pourrait nuire aux objectifs urbanistiques que ce sont fixé certaines villes en matière de développement.
     
     
     
     
    6 juin 2022 Mis à jour le 7 juin 2022 à 4h00
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    La Politique nationale de l’architecture et de l’aménagement du territoire: une avancée prometteuse, mais les mesures concrètes doivent suivre

    Sylvain Gariépy
    président Ordre des urbanistes du Québec
    À VOUS LA PAROLE / Au nom de l’Ordre des urbanistes du Québec je tiens à saluer la publication de la Politique nationale de l’architecture et de l’aménagement du territoire, dévoilée hier par le gouvernement du Québec.

    Cette vision stratégique constitue un pas en avant important : pour la première fois, le Québec se dote d’une vision d’ensemble qui guidera dorénavant ses actions vis-à-vis le territoire.

    Plusieurs préoccupations de l’Ordre des urbanistes y trouvent un écho dont la nécessité de contrer l’étalement urbain, de prioriser la création de milieux de vie complets et compacts, et la reconnaissance que les actions de l’État doivent contribuer à un aménagement du territoire durable et de qualité. L’Ordre souligne en particulier l’inscription des principes suivants dans la Politique, qui constituent une base solide sur laquelle travailler :

    • La reconnaissance de l’apport essentiel de l’aménagement du territoire pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et s’adapter aux bouleversements climatiques;
    •  La priorisation de la consolidation et de la densification des secteurs déjà urbanisés ainsi que la préservation des milieux naturels et des terres agricoles;
    • La volonté de créer des milieux de vie complets, basés sur les notions de compacité, de densité, de proximité des services et de qualité des espaces publics;
    • La place de premier plan des centralités telles les centres-villes, les cœurs de quartier et les noyaux villageois;
    • L’affirmation de la nécessité d’une planification intégrée de l’aménagement du territoire et des transports, afin de réduire les distances à parcourir et de faciliter l’utilisation des transports actifs et collectifs;
    • Un parti pris pour des choix éclairés en aménagement, basés sur les données, l’expertise et un suivi rigoureux de la planification.

    L’Ordre est également heureux de constater que plusieurs de ses recommandations ont été retenues dans les pistes d’actions proposées pour concrétiser cette vision, dont:

    • La réforme de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme;
    • L’adoption de nouvelles orientations gouvernementales en aménagement du territoire;
    • L’élaboration d’un cadre gouvernemental ciblant notamment la localisation des édifices publics;
    • Un meilleur accompagnement du milieu municipal en termes de ressources financières et techniques ainsi que la création de nouveaux outils à leur disposition.

    Toutefois, je ne peux pas passer sous silence le fait que le document présenté hier contient peu d’engagements concrets, aucun budget, ni même une feuille de route détaillée. Il est donc difficile d’affirmer que cette annonce représente le changement de paradigme tant espéré et dont le Québec a besoin. Le gouvernement a établi les grands principes ; il doit maintenant définir des moyens de mise en œuvre conséquents.

    Je regrette aussi le peu de place accordée aux Premières nations et aux Inuits ainsi que l’absence d’engagements tangibles pour favoriser la réconciliation. Plus que de simples parties prenantes parmi d’autres, les communautés autochtones doivent dorénavant être de vrais partenaires en vue de l’aménagement de ce territoire, qui est aussi le leur. Les enjeux de fiscalité municipale et de participation publique méritent également d’être approfondis.

    Je termine en saluant l’engagement du gouvernement à déposer un plan d’action à l’hiver 2023 et j’offre l’entière collaboration de l’Ordre des urbanistes pour l’élaborer. Fidèles à notre mission de protection du public, nous serons vigilants afin d’assurer que celui-ci soit à la hauteur des défis du XXIe siècle et que l’échéance soit respectée. Face à l’urgence climatique nous n’avons plus le luxe d’attendre; des mesures ambitieuses et structurantes doivent être mises en place sans tarder. Plus que jamais, le gouvernement doit mener à terme son engagement et traduire cette vision en changements tangibles.

    https://www.ledroit.com/2022/06/07/la-politique-nationale-de-larchitecture-et-de-lamenagement-du-territoire-une-avancee-prometteuse-mais-les-mesures-concretes-doivent-suivre-f0d2ac169d0494057c0e88cfba5c6072

    Voici d'autres liens pertinents sur le sujet:

    https://www.quebec.ca/gouvernement/politiques-orientations/architecture-amenagement-territoire

    https://cdn-contenu.quebec.ca/cdn-contenu/partage/mamh-mcc/PNAAT/BRO_PNAAT_fr.pdf?1666190312

    https://www.oaq.com/ordre/salle-de-presse/strategie-gouvernementale-en-architecture/

     

    La ville pourrait facilement adopter sa propre politique d'architecture, quitte à assimiler celle du Québec tout en y ajoutant ses propres éléments puisqu'aucune autre ville au Qc n'a ses particularités.  Je répète quand même : quand on s'acharne aussi explicitement et régulièrement à argumenter, rédiger des règlements, intervenir un peu partout et dépenser temps et argent pour limiter les hauteurs, et de l'autre côté laisser le gouvernement provincial décider tu-seul de guider la réflexion sur la qualité architecturale, c'est qu'on a clairement une idée fixe. Peut-être que ça viendra maintenant que la province a pondu qq chose. Mais je ne pense pas que l'obsession unidimensionnelle actuelle disparaitra par magie. 

    Bref il y a un serieux problème de valeurs. Et c'est indéfendable car ça finit par nuire.

    • D'accord 2
  2. Il y a 23 heures, anjou a dit :

    Je trouve que c'est le pire amas de building de tout le centre-ville. C'est un petit coin de Laval à Montréal. 

    Les administrations successives se foutent de ça. Ce qui compte c'est pas l'architecture, c'est que ça monte pas trop haut. Tant que ça ne tombe pas dans une hérésie mécréante et blasphématoire contre la Sainte Limite, y'en n a pas de troub. En vérité c'est meme plutôt une Vision! 😂

    • D'accord 2
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  3. Il y a 1 heure, mtlurb a dit :

    6000 lodgements abordables? c'est pas un ghetto qu'on va construire? Je suis le seul qui voit ça de travers?!?

    Je suis d'accord avec le sens de ton malaise. Par contre, la ''ghettoisation'' a tendance a se faire toute seule quand de l'autre côté (et dans le contexte actuel) le marché est laissé tout seul. Seuls des quartiers relativement peu accessibles se créent . Le probleme avec Plante c'est qu'elle se bat pour de bons principes mais n'a pas la sagesse de faire les compromis nécessaires pour faire avancer les choses efficacement. Elle finit plutot par nuire et rien ne se reglera. Je rêve d'une mairesse qui s'appellerait plutôt Isabelle Hudon ou Sophie Brochu. La conscience sociale est partie de leur caractere mais avec un realisme necessaire qui ferait du bien. On peut rever.

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    • D'accord 2
  4. Le 2022-10-08 à 21:24, mtlurb a dit :

    La super majorité des québécois veulent des baisses d'impôts (CAQ 41% + PLQ 14%+ PCQ 13%), c'est pas une obsession, c'est une réalité du terrain dans une des sociétés les plus taxes de l'univers. (ok j'exagère un peu).

     

    https://www.ledevoir.com/politique/quebec/750618/elections-quebecoises-quelles-sont-les-baisses-d-impots-promises-par-les-partis

    C'est vrai. Mais la majorité des gens aimeraient avoir chacun un château, des hectares de terrain, une armée de serviteurs, et une partie de la lune juste pour le principe. Ça veut pas dire que c'est souhaitable. Ca prendrait 1 million de planetes. 😂 pis y'a pas mal d'analystes qui disent que c'est pas une bonne idée.  😉 Mais bon c'est sûr que, par reflexe, c'est le fun de payer moins de taxes sur le coup. C'est apres qu'on voit les méfaits du manque de services sociaux comme aux Etats. Je dis juste qu'il faut faire gaffe a pas tomber dans le denigrement excessif de notre systeme qui franchement fonctionne pas trop mal merci. 

  5. Le fait est que l'obsession de la baisse d'impôts et de taxes à tout prix connait des moments difficiles. Manifestement notre modèle plus taxé mais plus redistributif ne nous empêche pas de progresser rapidement et d'avoir une économie florissante. Les preuves sont là devant nos yeux chaque jour. C'est sûr que rien n'est parfait, mais sommes toutes, nous demontrons une force cohérente et impressionnante. Bravo!

    • Like 1
  6. Il y a 3 heures, FrancSoisD a dit :

    Il se sent p't-être de plus en plus esseulé parce que rien ne s'y passe depuis un bout, puis que les terrains vagues sont (heureusement!) de plus en plus rares au cv? 🔛😅😈

    * * *

    <Digression mode="Matt devrait passer au prochain commentaire qui parlera du 1175... dans 2-3-5 ans!">

    Le 20/20/20 me semble rétrospectivement "maladroit" dans le présent contexte de gouvernance (gouv municipal progressiste Vs gouv provincial conservateur puis fédéral désengagé du logement social depuis les années '80).

    Mais à défaut d'une véritable réforme de la fiscalité pour contrer la surspéculation tant résidentielle que sur artères commerciales (dont les flips immobiliers), puis d'un engagement budgétaire ferme des paliers supérieurs de gouvernance, l'administration ne pouvait pas non plus bêtement laisser en place le système où les promoteurs donnaient des "peanuts" pour construire une tour de ~15-62 étages... Par exemple, les contributions de Proment pour les 4 Évolo permettraient à peine de construire quelques triplexes! 💸

    Alors le 20/20/20 me semble être une mesure "désespérée"... à défaut de pouvoir modifier la fiscalité pour ne pas mettre tout le poids économique sur les seuls promoteurs...

    L'administration aurait-elle pu faire mieux? Voilà LA question (à laquelle je n'ai pas de réponse). 👀

    </Digression mode="OFF">

    Excellent points!

    Pour le fil lui-même, avouons qu'il n'y a pas grand-chose à quoi retourner par les temps qui courent.....

    • Like 1
  7. Des frais gouvernementaux qui s’en prennent à la densité, à Montréal comme ailleurs

    Dans les trois plus grandes villes du pays, le poids des frais gouvernementaux imposés au moment de la construction de logements est nettement plus important pour les grandes tours qu’il ne l’est pour les maisons unifamiliales. Une situation « surprenante » dans un contexte où ces métropoles souhaitent valoriser la densification pour contrer l’étalement urbain.

    C’est du moins ce qui ressort d’un rapport publié mardi par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). Cette dernière a mandaté le Groupe Altus pour analyser le rôle des frais gouvernementaux applicables à l’aménagement résidentiel sur le coût de construction des logements dans les régions de Montréal, de Toronto et de Vancouver. Il n’y a d’ailleurs pas que la facture des projets immobiliers qui est affectée par ces frais — essentiels pour financer les infrastructures publiques des villes — mais aussi l’échéancier de ceux-ci. « Plus vous avez de frais, plus vous avez des chances d’avoir des délais avant d’entamer la construction », résume l’économiste Francis Cortellino, de la SCHL.

    « Tout ça fait en sorte que l’offre [de logements] peut arriver plus tard et à un coût plus élevé », ajoute-t-il.

    Le document de 25 pages permet de constater que cette charge financière, qui comprend entre autres les droits reliés aux permis d’aménagement de même que les frais de parc et ceux reliés à la densité, est proportionnellement plus faible dans la métropole québécoise que dans les deux autres villes à l’étude. Ces frais gouvernementaux, en moyenne par pied carré, atteignent ainsi 86 et 70 dollars à Toronto et à Vancouver, respectivement, contre 24 dollars à Montréal.

    « Dans l’ensemble, la structure des frais gouvernementaux à Montréal ne fait pas grimper les coûts de construction résidentielle autant qu’à Toronto et Vancouver », confirme ainsi le rapport.

    Il faut toutefois prendre cette conclusion avec un grain de sel, nuance au Devoir le professeur à l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage de l’Université de Montréal, Jean-Philippe Meloche. À Toronto et à Vancouver, des frais importants s’appliquent au moment de l’achat pour financer diverses infrastructures publiques, comme celles destinées au traitement des eaux et au développement du transport en commun. À Montréal, le paiement de ces infrastructures par les propriétaires se fait plutôt sur le long terme, par le biais d’une charge fiscale relativement plus élevée, explique l’expert. Mais au final, c’est sensiblement « la même charge » que paient les propriétaires de Toronto et de Montréal, analyse M. Meloche.

    Une densité coûteuse

    Le rapport a aussi analysé dans quelle mesure les coûts de construction seraient réduits, par type de logement, si les frais gouvernementaux qui sont imposés par ces trois métropoles étaient inexistants. À Montréal, le coût de construction diminuerait ainsi de 1,7 % pour une maison unifamiliale, mais de 11,8 % pour une copropriété située dans une tour d’habitations. Si cet écart est un peu moins grand à Toronto, il frappe l’esprit à Vancouver, où 19 % du coût de construction d’une copropriété dans une tour d’habitations est associé aux frais gouvernementaux, contre 3,7 % de la facture d’une maison unifamiliale.

    Une situation que questionne la SCHL, au moment où les politiques publiques valorisent de plus en plus la densité pour contrer l’étalement urbain dans différentes régions du pays. « Dans un contexte où de nombreuses municipalités ont mis en oeuvre des politiques pour accroître la densité, il peut sembler surprenant que le type de logement le moins dense soit également celui dont les frais gouvernementaux représentent la plus faible proportion du coût total », relève le rapport, au sujet des maisons unifamiliales.

    La SCHL estime ainsi que les villes étudiées devraient envisager d’augmenter la charge financière reliée à la construction de logements à faible densité et diminuer à l’inverse celle associée aux constructions en hauteur, afin d’encourager celles-ci pour combler le manque de logements dans ces métropoles. « Peut-être qu’on pourrait revoir les critères qui encadrent la fiscalité » municipale afin d’inclure de nouveaux critères qui valorisent le « développement durable », avance Jean-Philippe Meloche, qui salue la piste de réflexion avancée par l’organisme fédéral.

    « Le but du rapport, c’est aussi d’amener des questions sur le financement des villes » afin d’inciter celles-ci à diversifier leurs sources de revenus et ainsi de moins dépendre du marché immobilier, relève également M. Cortellino. « Ce ne sont pas des questions faciles à répondre, mais je pense que si on veut arriver à notre but d’ajouter plus d’offres sur le marché, ce sont des discussions qui doivent avoir lieu », ajoute-t-il.

    Moins cher en banlieue

    Le rapport relève d’autre part que les frais chargés pour la construction de logements sont nettement plus élevés à Montréal qu’ils ne le sont à Brossard et à Terrebonne, deux villes en banlieue de la métropole. Cette situation est notamment attribuée, dans le rapport, au Règlement pour une métropole mixte de l’administration de Valérie Plante, en vigueur depuis le 1er avril 2021.

    « Il y a des promoteurs qui vont préférer la banlieue à la ville parce que c’est plus simple, c’est plus facile », entrevoit ainsi M. Meloche. Ce dernier note cependant que la métropole demeure attrayante pour plusieurs constructeurs en raison de la forte demande pour de nouveaux logements, qui stimule les prix à la hausse.

    https://www.ledevoir.com/societe/730296/des-frais-gouvernementaux-qui-s-en-prennent-a-la-densite-a-montreal-comme-ailleurs 

  8. Il y a 1 heure, Djentmaster001 a dit :

    I really wish the city and province took a playbook from American cities (i.e economic zones) and offer special tax credits or breaks to build new office towers and attract major companies (or just buildings in general). I feel with the slowdown now, these lots will be empty for a while. 

    All the while Montreal's economy is still going strong.... if they're not offices they will be condos or appartments. 

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  9. Le 2022-06-26 à 20:06, KOOL a dit :

    Ta question est totalement pertinente mais malheureusement tu es également bien naïf car Rocco est l'Ironman du négativisme et il franchit aisément la distance de 226 km

    • 3,8 km de nage en eaux troubles malgré de belles photos 

    • 180,2 km de cynisme gratuit et lapidaire

    • 42,195 km de course vers l'implosion du MTLurb

    Ceci dit, s'il devait être banni, le forum se retrouverait sur le respirateur artificiel. C'est donc une situation perdant/perdant. 

    Ouais je sais. Mais ça fait du bien quand même. 😁

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