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Mtlarch

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Messages posté(e)s par Mtlarch

  1. Il y a 7 heures, Ti-Pierre a dit :

    Très original Le projet se distingue des autres. Il apporte une variété dans le quartier c'est parfait pour moi

    J’ai essayé de prendre une photo hier soir pour voir si cela donnerait un effet différent avec l’éclairage des appartements en contre jour.

    Je vous laisse juger par vous-même du résultat.

    Si les panneaux étaient un motif noir au lieu de blanc, l’œuvre en question aurait ressorti un peu mieux autant le jour que de nuit?

    En fait, le propre d’une œuvre est de faire parler d’elle-même! En ce sens, c’est une réussite…

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  2. Le 2021-02-20 à 16:36, Fortier a dit :

    Redéveloppement La Baie

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    En fait, j’aimerais que l’on élabore un peu plus sur cette notion d’harmonie qui semble à première vue, très subjective et orientée sur la notion de hauteur. 

    J’ai mis en jaune , la hauteur approximative du projet par rapport à la tour adjacente KPMG en regardant du Belvédère du Mont-Royal ou 95% des visiteurs vont et un autre point plus difficile d’accès le long du sentier longeant la paroi escarpée beaucoup moins fréquentée.

    Les tours du Maestra vont cacher le Mont St-Hilaire et celle du 1 Square Philips sera plus haute que la place Ville-Marie.

    Pour la forme de la tour, on trouve qu’elle empiète trop sur le toit du magasin et qu’on préférerait qu’elle soit plus effilée?

    Le terrain de Hertz comporte également le potentiel d’une tour plus compatible avec son environnement et servirait de transition avec les immeubles de ~12 étages un peu plus a l’Est.

    Il ne faut pas manquer l’occasion de réaliser un projet original à cet endroit précis mais les recommandations de l’office de consultations publiques ne permettent pas de saisir la portée de celles-ci dans son aspect réducteur par rapport au projet proposé. Cela soulève des émotions et c’est en quelque sorte, normal puisqu’on perçoit mal qu’elle serait la vision recommandée. Donc, si quelqu’un pourrait faire un croquis, cela aiderait à adoucir le débat?

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  3. il y a 17 minutes, Rocco a dit :

    I love my KPMG ❤️

    Ça n’a rien à voir avec le projet de La Baie et les touristes pourront prendre la même photo … avec ou sans la tour LaBaie.

    Quel est la hauteur de l’Hotel Art de Vivre situé à 2 coins rue a l’ Est du Labaie avec 35 étages, ça doit approcher du 120m?  

    Vue sur la montagne: ils doivent tous être aveugles ou n’avoir jamais mis les pieds à cet endroit: juste en face, c’est un stationnement à étage surmonté de quelques étages d’une incroyable laideur et qui cache complètement la vue sur le montagne…

    J’ai compris: eurêka! L’édifice risque de faire trop d’ombre sur le clocher comme le Dorchester en fait sur l’ancien couvent des sœurs au coin Guy/RL. C’est ennuyant car ça pourrait arriver si le soleil se décide à se lever un peu plus du Nord Nord-est au lieu de l’Est… et on oublie le square Phillips 1 car à 200m, ça ne projettera pas d’ombre.

    Conclusion: le CV de Montréal est un gros village dans lequel l’esprit de clocher prédomine sur tout ce pourrait en diminuer son influence. En ce sens, un projet acceptable serait d’avoir une tour de 15 étages en dégradé avec avec une superficie de moins de 1000 pc / étage et se terminant avec une cabane à oiseau au bout. Ça serait un projet très humain, respectueux de son cousin clocher ( ou clochard dans certaines conditions) et qui ne donnerait d’un point de vue pratique, pas plus de vue sur le Mont-Royal qu’actuellement.
     

    Bref , une évaluation à partir d’une sélection de gens portant tous des œillères psychologiques plus ou moins obscures. Des cas désespérés et intraitables qui font que réaliser des projets le moindrement original à Montréal est un véritable calvaire d’ou l’importance de garder le clocher afin d’aller s’agenouiller et se recueillir devant tant de sagesse.

    Si j’étais LaBaie, je me retirerais du projet immédiatement. Trop de perte de temps et d’énergie pour répondre à des critiques flous, évasives qui mettront en péril, l’attrait même du projet actuel pour le faire évoluer  vers une version édulcorée d’un bloc Lego dont on raffole dans cette ville.

     

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  4. Il y a 5 heures, jerry a dit :

    Courriel reçu aujourd'hui:

    Le projet MaryRobert Condominiums est vendu à 100%! 

    Devimco Immobilier remercie tous les acheteurs pour leur confiance et pour avoir contribué à la réussite de ce projet emblématique et d’exception. 

    Marquant l’entrée de Montréal et de Griffintown, MaryRobert Condominiums déploiera sous peu dans le paysage urbain 2 tours évoluant à la fois en constante dualité et relation. Dotée d’une œuvre d’art érigée sur 21 étages et signée par l’artiste René Derouin, l'architecture du projet en impose grâce à son style novateur et singulier. 

    MaryRobert Condominiums, une vision d’avenir, un legs à la métropole. 

    Faudrait pas trop pousser tout de même… ce n’est pas la 7ieme merveille du monde moderne. C’est plutôt standard, propre mais sans plus.

    L’œuvre est vraiment discutable car elle ne ressort pas en plein jour. Peut-être que l’effet sera meilleur le soir lorsque les tours seront illuminés. 
     

    L’originalité  aurait été de permettre aux gens de faire sécher leur linges sur le balcon. Cela aurait apporter des couleurs, du mouvement et de la vie sur des surfaces homogènes et relativement sans éclats.

    Anciennement, en atterrissant à Hong Kong, on passait toujours près des tours d’habitation et bien qu’on avait des jugements négatifs à priori, cela ajoutait son exotisme et au final, j’aimais ça en plus d’avoir un effet bénéfique sur l’environnement en réduisant partiellement la consommation électrique des sécheuses inutiles en pleine canicule.

    L’originalite, c’est la courbe de la rue Peel qui l’a imposée de force sinon on aurait eu droit à un alignement parallèle à la Lowney avec 2 boîtes rectangulaires de même hauteur.

    Tout les projets le long de la promenade Smith méritaient un bien meilleur traitement et dire que ce legs est la porte d’entrée de Montréal censé donner un sentiment d’appropriation. Je ne le crois pas, non: trop sobre et uniforme. Ça manque de classe et de hauteur.

  5. Il y a 2 heures, acpnc a dit :

    Effectivement, le parc linéaire en plus d'offrir une promenade pour tous les riverains à l'est comme à l'ouest, a permis de connecter les quartiers de belle façon. Ainsi avec le temps, en plus d'être un trait d'union qui relie trois communautés, il sera un oasis de verdure et de détente encore plus beau quand la végétation aura atteint sa pleine maturité.  

    Le seul problème est que cette bande terrain se détériore rapidement essentiellement en raison de sa popularité. Parc Canada n’est pas suffisamment actif pour mieux réaménager cette section comme celle  a l’Ouest de la rue des Seigneurs. Bref, quelques entretiens sur une base plus régulière afin de maintenir son attrait car le gazon est vraiment piétiné et se transforme tranquillement en une large bande de terres battues.

    Je ne sais pas à quel point la ville de Montréal est en dialogue avec Parc Canada mais ma dernière conversation avec la ville au sujet des aménagements de la piste cyclable m’a laissé dubitatif sur la communication entre ces 2 entités.

    C’est l’essence même du nouveau quartier de conserver cet atout en bon état.

  6. il y a une heure, Kolev3000 a dit :

    Je suis tellement d’accord avec toi Ti-Pierre !

    En 2025-2026, ça va être magnifique…

    Je me souviens encore, à la mi septembre 2017, il y a donc près de 4 ans, j’étais dans le Parc Central de Griffintown….ET il n’y avait rien, appart du roc et des bâtiments désaffectés…

    En Bulgare, le mot Beauté, se prononce Krass…

    Ça fait 25ans que j'habite le coin. Au début, tout le monde me traitait de fou d'aller s'installer près du canal. En face de chez-moi, il y avait une usine désaffectée, une station à essence, un beau couche-tard comme épicerie principale, une station postale et quelques cours de récupération de métal avec beaucoup de terrain en friches...

    Pourtant, j'y voyais des avantages: la proximité du CV, l'hôpital général pas trop loin, l'accès à la piste cyclable, l'autoroute, le train de banlieue ainsi que la gare centrale et une vue magnifique le soir.

    L'ETS a joué un rôle incubateur dans tout ce processus. Force est de constater que tout le quartier c'est renouvelé pour le mieux bien que comme plusieurs j'en déplore l'évolution au niveau architectural avec des immeubles sans grande originalité. On espérait mieux. Le résultat demeure tout de même positif grâce au réaménagement en cours des rues et des parcs. Il manque, certes quelques terrasses et plus de variétés dans l'alignement des immeubles au niveau de la rue mais la végétation va corriger cette perception avec le temps.

    Il faut juste espérer que les nouveaux développements près de Radio-Canada ne reproduisent pas le même style d'immeubles et qu'on joue un peu plus sur les hauteurs pour différencier les immeubles les uns des autres.

     

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  7. Le 2021-07-24 à 21:15, ToxiK a dit :

    On va nous ressortir l'argument que l'école (de même que les services de garde) est un service public et que si les nouveaux résidents du centre-ville, peut importe le coût de leur logement, veulent envoyer leurs enfants dans une école publique, le gouvernement devra leur construire une école publique, même si les terrains coûtent une fortune.

    Très discutable tout ça. On construit plein de nouvelles écoles dans les nouvelles banlieues au détriment d’entretenir celles qui existent déjà dans les quartiers centraux existants… Même chose pour les hôpitaux aussi.
     

     

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  8. Il y a 14 heures, acpnc a dit :

    @Né entre les rapides@ToxiK, je suis d'accord avec vous. La dynamique du centre-ville en comparaison des quartiers périphériques convient déjà moins bien aux familles et encore moins dans le segment des tours élevées où les espaces sont extrêmement limités (essentiellement pour une question de couts). Pourquoi d'ailleurs vouloir entasser des gens dans des volumes réduits pour un prix élevé, quand on peut mieux accommoder les mêmes besoins sur des surfaces plus grandes, moins chères et plus près de la rue. Reste aussi un détail non négligeable, les balcons en hauteur qui représentent un espace supplémentaire à exploiter pour les résidents et qui deviennent naturellement interdits pour des enfants en bas âge sans surveillance. 

    À noter aussi que rien ne garantirait de meilleurs prix si la rentabilité des espaces était supérieure, parce que tout est une question d'offre et de demande et que la rareté se paie parfois à prix d'or. Aussi dans la logique du constructeur, son objectif de revenu est sa première priorité et il n'est pas tenu de partager les profits d'une plus grande densité. Finalement la concentration plus élevée de la circulation des rues du c-v est contraire à ce que recherchent des parents quand il est question de sécurité pour leur progéniture.

    En terminant, l'atmosphère des grandes tours ne favorise pas le voisinage ou l'entraide parce que les gens se connaissent peu ou pas du tout. Dans cet anonymat, je ne serais pas à l'aise de laisser mon enfant prendre l'ascenseur seul et risquer des rencontres indésirables. En d'autres mots les centre-villes densément peuplés, particulièrement les secteurs dominés par des tours résidentielles, sont plutôt planifiés pour des couples ou des personnes seules. Ces derniers recherchent généralement l'animation du coeur des villes, travaillent à proximité ou veulent se rapprocher de la vie culturelle ou de services particuliers.

    Comme dans tout il y a des exceptions bien sûr, je pense notamment aux coops et à certains projets sociaux qui s'adressent à une clientèle principalement familiale. Cependant vu la cherté des terrains, ils sont rares et je doute que la politique 20-20-20 de la Ville de Montréal fasse une grande différence dans le cas spécifique du centre-ville montréalais, particulièrement dans le secteur qui correspond au quartier des Affaires.

     

     

    Le règlement du 20-20-20 ne fait qu’augmenter le prix des logements pour ceux qui achèteront le 40% qui reste. A ce prix, on va s’acheter un penthouse de grandeur décente dans un immeuble de 8 étages ailleurs en ville où on reste dans un appartement minuscule du CV? Plusieurs personnes vont opter pour la première option et j’en connais plusieurs. Ou bien carrément s’expatrier en banlieue et plus loin a l’exemple de mon neveu, médecin qui s’est débarrassé de son condo à Montréal pour avoir plus d’espace même si cela comporte des inconvénients au niveau du transport ou la grande majorité des policiers de Montréal qui vivent ailleurs que dans la ville qui les nourrit. C’est un choix personnel qu’on respecte mais qui sous-tend aussi la rationalité des gens au niveau budgétaire vs aspects pratiques et bien-être.

    C’est une réalité à laquelle Montréal est confrontée. Est-ce que la hauteur des immeubles règlerait le problème?Probablement que non mais j’aime bien l’idée d’élargir la notion de CV pour permettre des hauteurs plus élevées pour afin de dégager de l’espace au sol.
     

    Griffintown aurait pu se développer un peu plus sur ce principe. Les immeubles y sont construits au ras des trottoirs et essayer de trouver un endroit avec terrasse donnant sur rue tient de l’exception. Ce qui fait que pour l’heure, le quartier n’est pas aussi convivial qu’on l’espérait mais on a tout les inconvénients des immeubles de 15-20 étages bâtis l’un sur l’autre au quotidien. C’est suffisant pour penser à la 2ieme option mentionnée au début et regarder ailleurs.

    Donc d’avoir des immeubles plus hauts avec des appartements plus spacieux serait déjà un pas pour rendre l’offre un peu plus intéressante pour ceux qui en ont les moyens. Les gens ont besoin d’espace de vie et la pandémie n’a fait qu’accentuer ce sentiment. L’aménagement urbain doit prendre en considération cet aspect non pas en limitant la hauteur mais en l’adaptant pour favoriser une approche plus agréable au niveau du sol?

    En passant, ce n’est pas un plaidoyer pour des immeubles à 250m non plus…

     

  9. Il y a 14 heures, acpnc a dit :

    @Né entre les rapides@ToxiK, je suis d'accord avec vous. La dynamique du centre-ville en comparaison des quartiers périphériques convient déjà moins bien aux familles et encore moins dans le segment des tours élevées où les espaces sont extrêmement limités (essentiellement pour une question de couts). Pourquoi d'ailleurs vouloir entasser des gens dans des volumes réduits pour un prix élevé, quand on peut mieux accommoder les mêmes besoins sur des surfaces plus grandes, moins chères et plus près de la rue. Reste aussi un détail non négligeable, les balcons en hauteur qui représentent un espace supplémentaire à exploiter pour les résidents et qui deviennent naturellement interdits pour des enfants en bas âge sans surveillance. 

    À noter aussi que rien ne garantirait de meilleurs prix si la rentabilité des espaces était supérieure, parce que tout est une question d'offre et de demande et que la rareté se paie parfois à prix d'or. Aussi dans la logique du constructeur, son objectif de revenu est sa première priorité et il n'est pas tenu de partager les profits d'une plus grande densité. Finalement la concentration plus élevée de la circulation des rues du c-v est contraire à ce que recherchent des parents quand il est question de sécurité pour leur progéniture.

    En terminant, l'atmosphère des grandes tours ne favorise pas le voisinage ou l'entraide parce que les gens se connaissent peu ou pas du tout. Dans cet anonymat, je ne serais pas à l'aise de laisser mon enfant prendre l'ascenseur seul et risquer des rencontres indésirables. En d'autres mots les centre-villes densément peuplés, particulièrement les secteurs dominés par des tours résidentielles, sont plutôt planifiés pour des couples ou des personnes seules. Ces derniers recherchent généralement l'animation du coeur des villes, travaillent à proximité ou veulent se rapprocher de la vie culturelle ou de services particuliers.

    Comme dans tout il y a des exceptions bien sûr, je pense notamment aux coops et à certains projets sociaux qui s'adressent à une clientèle principalement familiale. Cependant vu la cherté des terrains, ils sont rares et je doute que la politique 20-20-20 de la Ville de Montréal fasse une grande différence dans le cas spécifique du centre-ville montréalais, particulièrement dans le secteur qui correspond au quartier des Affaires.

     

     

    Le règlement du 20-20-20 ne fait qu’augmenter le prix des logements pour ceux qui achèteront le 40% qui reste. A ce prix, on va s’acheter un penthouse de grandeur décente dans un immeuble de 8 étages ailleurs en ville où on reste dans un appartement minuscule du CV? Plusieurs personnes vont opter pour la première option et j’en connais plusieurs. Ou bien carrément s’expatrier en banlieue et plus loin a l’exemple de mon neveu, médecin qui s’est débarrassé de son condo à Montréal pour avoir plus d’espace même si cela comporte des inconvénients au niveau du transport ou la grande majorité des policiers de Montréal qui vivent ailleurs que dans la ville qui les nourrit. C’est un choix personnel qu’on respecte mais qui sous-tend aussi la rationalité des gens au niveau budgétaire vs aspects pratiques et bien-être.

    C’est une réalité à laquelle Montréal est confrontée. Est-ce que la hauteur des immeubles règlerait le problème?Probablement que non mais j’aime bien l’idée d’élargir la notion de CV pour permettre des hauteurs plus élevées pour afin de dégager de l’espace au sol.
     

    Griffintown aurait pu se développer un peu plus sur ce principe. Les immeubles y sont construits au ras des trottoirs et essayer de trouver un endroit avec terrasse donnant sur rue tient de l’exception. Ce qui fait que pour l’heure, le quartier n’est pas aussi convivial qu’on l’espérait mais on a tout les inconvénients des immeubles de 15-20 étages bâtis l’un sur l’autre au quotidien. C’est suffisant pour penser à la 2ieme option mentionnée au début et regarder ailleurs.

    Donc d’avoir des immeubles plus hauts avec des appartements plus spacieux serait déjà un pas pour rendre l’offre un peu plus intéressante pour ceux qui en ont les moyens. Les gens ont besoin d’espace de vie et la pandémie n’a fait qu’accentuer ce sentiment. L’aménagement urbain doit prendre en considération cet aspect non pas en limitant la hauteur mais en l’adaptant pour favoriser une approche plus agréable au niveau du sol?

     

    Il y a 14 heures, acpnc a dit :

    @Né entre les rapides@ToxiK, je suis d'accord avec vous. La dynamique du centre-ville en comparaison des quartiers périphériques convient déjà moins bien aux familles et encore moins dans le segment des tours élevées où les espaces sont extrêmement limités (essentiellement pour une question de couts). Pourquoi d'ailleurs vouloir entasser des gens dans des volumes réduits pour un prix élevé, quand on peut mieux accommoder les mêmes besoins sur des surfaces plus grandes, moins chères et plus près de la rue. Reste aussi un détail non négligeable, les balcons en hauteur qui représentent un espace supplémentaire à exploiter pour les résidents et qui deviennent naturellement interdits pour des enfants en bas âge sans surveillance. 

    À noter aussi que rien ne garantirait de meilleurs prix si la rentabilité des espaces était supérieure, parce que tout est une question d'offre et de demande et que la rareté se paie parfois à prix d'or. Aussi dans la logique du constructeur, son objectif de revenu est sa première priorité et il n'est pas tenu de partager les profits d'une plus grande densité. Finalement la concentration plus élevée de la circulation des rues du c-v est contraire à ce que recherchent des parents quand il est question de sécurité pour leur progéniture.

    En terminant, l'atmosphère des grandes tours ne favorise pas le voisinage ou l'entraide parce que les gens se connaissent peu ou pas du tout. Dans cet anonymat, je ne serais pas à l'aise de laisser mon enfant prendre l'ascenseur seul et risquer des rencontres indésirables. En d'autres mots les centre-villes densément peuplés, particulièrement les secteurs dominés par des tours résidentielles, sont plutôt planifiés pour des couples ou des personnes seules. Ces derniers recherchent généralement l'animation du coeur des villes, travaillent à proximité ou veulent se rapprocher de la vie culturelle ou de services particuliers.

    Comme dans tout il y a des exceptions bien sûr, je pense notamment aux coops et à certains projets sociaux qui s'adressent à une clientèle principalement familiale. Cependant vu la cherté des terrains, ils sont rares et je doute que la politique 20-20-20 de la Ville de Montréal fasse une grande différence dans le cas spécifique du centre-ville montréalais, particulièrement dans le secteur qui correspond au quartier des Affaires.

     

     

    Le règlement du 20-20-20 ne fait qu’augmenter le prix des logements pour ceux qui achèteront le 40% qui reste. A ce prix, on va s’acheter un penthouse de grandeur décente dans un immeuble de 8 étages ailleurs en ville où on reste dans un appartement minuscule du CV? Plusieurs personnes vont opter pour la première option et j’en connais plusieurs. Ou bien carrément s’expatrier en banlieue et plus loin a l’exemple de mon neveu, médecin qui s’est débarrassé de son condo à Montréal pour avoir plus d’espace même si cela comporte des inconvénients au niveau du transport ou la grande majorité des policiers de Montréal qui vivent ailleurs que dans la ville qui les nourrit. C’est un choix personnel qu’on respecte mais qui sous-tend aussi la rationalité des gens au niveau budgétaire vs aspects pratiques et bien-être.

    C’est une réalité à laquelle Montréal est confrontée. Est-ce que la hauteur des immeubles règlerait le problème?Probablement que non mais j’aime bien l’idée d’élargir la notion de CV pour permettre des hauteurs plus élevées pour afin de dégager de l’espace au sol.
     

    Griffintown aurait pu se développer un peu plus sur ce principe. Les immeubles y sont construits au ras des trottoirs et essayer de trouver un endroit avec terrasse donnant sur rue tient de l’exception. Ce qui fait que pour l’heure, le quartier n’est pas aussi convivial qu’on l’espérait mais on a tout les inconvénients des immeubles de 15-20 étages bâtis l’un sur l’autre au quotidien. C’est suffisant pour penser à la 2ieme option mentionnée au début et regarder ailleurs.

    Donc d’avoir des immeubles plus hauts avec des appartements plus spacieux serait déjà un pas pour rendre l’offre un peu plus intéressante pour ceux qui en ont les moyens. Les gens ont besoin d’espace de vie et la pandémie n’a fait qu’accentuer ce sentiment. L’aménagement urbain doit prendre en considération cet aspect non pas en limitant la hauteur mais en l’adaptant pour favoriser une approche plus agréable au niveau du sol?

    En passant, ce n’est pas un plaidoyer pour des immeubles à 250m non plus…

     

    Il y a 14 heures, acpnc a dit :

    @Né entre les rapides@ToxiK, je suis d'accord avec vous. La dynamique du centre-ville en comparaison des quartiers périphériques convient déjà moins bien aux familles et encore moins dans le segment des tours élevées où les espaces sont extrêmement limités (essentiellement pour une question de couts). Pourquoi d'ailleurs vouloir entasser des gens dans des volumes réduits pour un prix élevé, quand on peut mieux accommoder les mêmes besoins sur des surfaces plus grandes, moins chères et plus près de la rue. Reste aussi un détail non négligeable, les balcons en hauteur qui représentent un espace supplémentaire à exploiter pour les résidents et qui deviennent naturellement interdits pour des enfants en bas âge sans surveillance. 

    À noter aussi que rien ne garantirait de meilleurs prix si la rentabilité des espaces était supérieure, parce que tout est une question d'offre et de demande et que la rareté se paie parfois à prix d'or. Aussi dans la logique du constructeur, son objectif de revenu est sa première priorité et il n'est pas tenu de partager les profits d'une plus grande densité. Finalement la concentration plus élevée de la circulation des rues du c-v est contraire à ce que recherchent des parents quand il est question de sécurité pour leur progéniture.

    En terminant, l'atmosphère des grandes tours ne favorise pas le voisinage ou l'entraide parce que les gens se connaissent peu ou pas du tout. Dans cet anonymat, je ne serais pas à l'aise de laisser mon enfant prendre l'ascenseur seul et risquer des rencontres indésirables. En d'autres mots les centre-villes densément peuplés, particulièrement les secteurs dominés par des tours résidentielles, sont plutôt planifiés pour des couples ou des personnes seules. Ces derniers recherchent généralement l'animation du coeur des villes, travaillent à proximité ou veulent se rapprocher de la vie culturelle ou de services particuliers.

    Comme dans tout il y a des exceptions bien sûr, je pense notamment aux coops et à certains projets sociaux qui s'adressent à une clientèle principalement familiale. Cependant vu la cherté des terrains, ils sont rares et je doute que la politique 20-20-20 de la Ville de Montréal fasse une grande différence dans le cas spécifique du centre-ville montréalais, particulièrement dans le secteur qui correspond au quartier des Affaires.

     

     

    Le règlement du 20-20-20 ne fait qu’augmenter le prix des logements pour ceux qui achèteront le 40% qui reste. A ce prix, on va s’acheter un penthouse de grandeur décente dans un immeuble de 8 étages ailleurs en ville où on reste dans un appartement minuscule du CV? Plusieurs personnes vont opter pour la première option et j’en connais plusieurs. Ou bien carrément s’expatrier en banlieue et plus loin a l’exemple de mon neveu, médecin qui s’est débarrassé de son condo à Montréal pour avoir plus d’espace même si cela comporte des inconvénients au niveau du transport ou la grande majorité des policiers de Montréal qui vivent ailleurs que dans la ville qui les nourrit. C’est un choix personnel qu’on respecte mais qui sous-tend aussi la rationalité des gens au niveau budgétaire vs aspects pratiques et bien-être.

    C’est une réalité à laquelle Montréal est confrontée. Est-ce que la hauteur des immeubles règlerait le problème?Probablement que non mais j’aime bien l’idée d’élargir la notion de CV pour permettre des hauteurs plus élevées pour afin de dégager de l’espace au sol.
     

    Griffintown aurait pu se développer un peu plus sur ce principe. Les immeubles y sont construits au ras des trottoirs et essayer de trouver un endroit avec terrasse donnant sur rue tient de l’exception. Ce qui fait que pour l’heure, le quartier n’est pas aussi convivial qu’on l’espérait mais on a tout les inconvénients des immeubles de 15-20 étages bâtis l’un sur l’autre au quotidien. C’est suffisant pour penser à la 2ieme option mentionnée au début et regarder ailleurs.

    Donc d’avoir des immeubles plus hauts avec des appartements plus spacieux serait déjà un pas pour rendre l’offre un peu plus intéressante pour ceux qui en ont les moyens. Les gens ont besoin d’espace de vie et la pandémie n’a fait qu’accentuer ce sentiment. L’aménagement urbain doit prendre en considération cet aspect non pas en limitant la hauteur mais en l’adaptant pour favoriser une approche plus agréable au niveau du sol?

    En passant, ce n’est pas un plaidoyer pour des immeubles à 250m non plus…

     

  10. Un peu en accord avec le propos sur les hauteurs mais en partie seulement. On voit très bien que le piquet de clôture a 120m à l’Ouest du CV épouse assez bien le profil du Mont-Royal et de Westmount en faisant référence à la montagne. Ça justifie la hauteur du 1111 Atwater.

    La ou j’ai le plus de difficultés à visualiser le concept, c’est la partie à l’Est de la Place Ville-Marie. La montagne fait 232m au pied de La Croix. Cependant, il n’y aucune vue à partir de ce point. Il faut descendre un bon 20-25m plus bas pour être sur le Belvédère, soit 207m au-dessus du niveau de la mer. La rue St-Jacques, c’est 15m et PVM environ 30m. Si on ajoute la hauteur des immeubles sur RL, on dépasse déjà la hauteur du Belvédère. Donc, en principe, une hauteur maximale de 200m sur RL ou Ste-Catherine va limiter la vue  par rapport au Belvédère mais pas par rapport à la montagne. Ce qui me fait dire que la règle régissant la hauteur totale d’un immeuble peu importe sa localisation ne doit pas dépasser 200m ou la hauteur du Mont-Royal pourrait être transgresser dans certains cas et en particulier pour ce qui touche les projets en bas de RL pour les rares terrains restants. Une bouffée d’air frais dans cet argumentaire de densification ferait du bien. Un appartement avec 2 chambres à 800 p.c.  sur plan alors qu’en réalité, c’est du 700 p.c. c’est ridicule si on veut y attirer des familles dans un environnement convivial. Ce n’est pas étonnant que les jeunes couples qui s’établissent au CV le quitte aussi rapidement après quelques années. L’offre n’y est pas et la gestion des hauteurs contribue en soi au problème de développer des offres alléchantes.

    Si on regarde la photo à partir du pont Champlain, on voit très bien que le noyau d’immeubles a 200m sur St-Jacques ne cache nullement la montagne. Le constat est similaire du côté du Pont Jacques Cartier. Donc on protège la vue pour les habitants de la rive Sud ou pour les Montréalais. La joie de vivre au CV à Montréal ne compense pas les désagréments de vivre dans des poulaillers ridiculement petits étant donné une législation très restrictive des hauteurs ne permettant pas de rentabiliser des appartements plus grands.

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  11. 63 étages, même hauteur limite de 200m = des hauteurs moindres entre les étages. On décrit cela comme la densification du Centre-Ville.

    On dirait qu'on a vite oublié d'être confiner durant 18 mois dans des appartements minuscules et de surcroît moins hauts, c'est un peu difficile moralement. 

    63 étages à 215m, ça serait déjà plus aérée...pour les 50 étages comportant des appartements.

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  12. Il y a 17 heures, Normand Hamel a dit :

    Le trio capté ce matin par la caméra de chantier.

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    Ce que j'aime sur cette photo: l'alignement différentiel entre les tours par rapport à la rue St-Jacques. Aussi, on note la légère courbure de la face Nord du Victoria. Cette courbure sera peut-être mis en valeur avec les panneaux en verre décorés de lignes horizontales comme on le voit sur la photo de DENIJS un peu plus haut dans  le fil

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  13. Il y a 23 heures, Danse Cité a dit :

    Le voilà l'endroit où passer le REM de l'est sans défigurer le centre-ville. La tranchée en sous-sol est déjà toute prête. Ne suffit que de retrancher des voies aux automobiles, ce qui est d'ailleurs l'objectif social et environnemental ultime il me semble.

    J'ai toujours cru que le Palais des Congrès était situé au Centre-Ville avec un accès à peu près avec n'importe quel immeuble principal en utilisant les tunnels... 🙂

  14. Il y a 21 heures, bruno44 a dit :

    Le montage photo n'est pas des plus flatteur honnêtement, mais le REM ne se rendra pas à la portion la plus intéressante de René Lévesque à l'ouest qu'il faut préserver.  Pour tout ce qui va vers l'est de Robert-Bourassa et bien, c'est un boulevard de tour a bureau qui n'a rien d'attractif. L'action c'est Ste-Catherine et pour la beauté allons sur Sherbrooke. Si le REM doit se concrétiser ainsi, c'est un moindre mal. 

    On comprend que tu proposes que la ligne arrête avant la place Ville-Marie, juste à l'Est de Robert-Bourassa?

    Les arguments proposés par la Caisse ce matin dans la presse pour justifier sont pas mal tous farfelus en ce qui concerne les conditions de terrain pour faire un tunnel. Lorsqu'on fait un tunnel de train à grande vitesse sous les montagnes, on traverse régulièrement des zones de terrain dont la compétence est très variable. Par exemple, dans les vallées, l'entrée des tunnels se font souvent dans un terrain meuble avec de forte infiltrations d'eau et quelques kilomètres plus loin, on se retrouve sous une montage à 800m de profondeur.

    Tout ça me fait sourciller un peu. L'argument de perdre 2 voies de circulation sur une distance de 1km  avant le palais des congrès m'apparait aussi discutable. La rue Notre-Dame a 4 voies de large et cela ne changerait pas grand chose que ça continue ainsi jusqu'au Palais. C'est à cet endroit que le débit augmente beaucoup à l'heure de pointe et que les 6 voies deviennent plus importantes.

    Pourquoi s'obstiner à se rendre directement au pied de PVM, le CV couvre un territoire un peu plus large. En débarquant au Palais des Congrès les gens auraient accès à 2 lignes de métro et seraient à moins de 1km de marche de PVM.

    Entre un champ de graffitis et rien... je préfère rien en attendant de se débarrasser du patron actuel de la Caisse et de transférer un peu d'argent du 3e lien vers quelque chose qui servir avec régularité 🙂

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