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Malek

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Messages posté(e)s par Malek

  1. New waterpark planned near Montreal

     

    Montreal will soon have a new attraction to talk about, as developers prepare to break ground on a new waterpark and leisure facility in the municipality of Sainte-Adèle.

     

    Planned to open in September 2016, the La Rolland project will take up 84ha of land.

     

    It will offer 60,000sq.m of accommodations for short stays and 24,000sq.m of facilities dedicated to leisure and sports activities as well as catering and an indoor tropical waterpark.

     

    La Rolland is currently in development by Jamco Ventures and its international team. M2Leisure is the overall project consultant for the development and operations of this new family oriented resort destination.

     

    M2Leisure's program for La Rolland includes 800 lodging units, providing an offering for short breaks and holidays.

     

    The facilities consist of a three-pavilion village centre featuring an iconic indoor waterpark set at 29 degrees Celsius 365 days a year; a sports and leisure centre; shopping; restaurants and more.

     

    The project is in line with the latest leisure market trends, according to M2Leisure, showing a growing preference for family oriented and proximity-based resort destinations, accessible near major urban centres.

     

    The opening of the resort is planned for September 2016.

     

    http://www.interpark.co.uk/news/New-waterpark-planned-near-Montreal/3749-19-&cb=0

  2. Le 4 septembre 2014 à 11h43 | Agence QMI / Alexandre Parent

     

    Les activités soccer de l’Impact de Montréal se diversifient: le club a annoncé, jeudi, la création du FC Montréal, qui joindra les rangs de l’United Soccer League Pro à compter de 2015.

     

    Il s’agit en quelque sorte d’un retour dans l’USL pour l’organisation montréalaise, l’Impact y ayant joué par le passé, avant d’accéder à la Major League Soccer.

     

    «Cette équipe sera composée majoritairement de nos jeunes joueurs québécois provenant des équipes U23 et U18. Elle sera la dernière étape de transition avant la MLS, a indiqué le président de l’équipe Joey Saputo.

     

    «Étant donné que la Ligue de réserve de la MLS n’existera plus l’an prochain, la création du FC Montréal nous donnera plus de flexibilité en termes de développement et du mouvement des joueurs.

     

    «Nous croyons que le fait que nos jeunes joueurs évoluent [dans une ligue] au meilleur niveau possible est le meilleur moyen pour qu’ils soient prêts pour le prochain niveau.»

     

    L’identité de l’entraîneur-chef de cette nouvelle équipe n’a toujours pas été déterminée.

     

    Les matchs du FC Montréal, qui seront initialement disputés sur le terrain adjacent au Stade Saputo avant un transfert possible vers le Complexe sportif Claude-Robillard ultérieurement, seront ouverts au public.

     

    Nouveaux visages, nouvelles responsabilités

     

    De plus, l’Impact a ajouté à son équipe de direction trois nouveaux vice-présidents, qui se rapporteront directement à Joey Saputo. Marc Bourassa, Hugues Léger et André Côté occuperont, respectivement, les postes de vice-présidents ventes et partenariats, marketing et développement stratégique.

     

    «Je vois énormément de potentiel, non seulement pour les abonnements, mais pour les partenariats également, a souligné Bourassa, qui a également déjà travaillé chez Sun Media et au "Journal de Montréal". […] Mon mandat s’amorcera la semaine prochaine, mais on a un plan qui est clair.»

     

    Enfin, Nick De Santis, qui occupait jusqu’à tout récemment le poste de directeur sportif avec l’Impact, s’est vu confier celui de directeur du développement des affaires internationales, alors que Richard Legendre deviendra le nouveau vice-président exécutif, opérations soccer et Stade Saputo.

     

    Baisse d’assistance

     

    Ces renforts arrivent à point nommé pour l’Impact, qui connaît une saison décevante. L’équipe dans les bas-fonds de l’Association de l’Est et du classement général de la ligue, avec seulement cinq victoires en 25 parties. Toutefois, le club est toujours dans la course pour l’obtention du titre dans la Ligue des champions de la CONCACAF.

     

    En raison des performances sur le terrain, l’engouement des partisans, qui affluent de moins en moins au Stade Saputo, est à la baisse. Sans être alarmiste, Saputo s’est dit inquiet de la situation.

     

    «Ça m’inquiète, puisque je ne vois pas comment nous ne pouvons pas afficher salle comble chaque match. Je pense que le marché est là, a souligné Saputo. En ce moment, nous sommes 1,8 million $ hors de notre budget pour les assistances.»

     

    Nouveau centre d’entraînement

     

    L’Impact a également annoncé la création d’un nouveau centre d’entraînement pour l’ensemble de ses équipes et qui verra le jour sur la rue Notre-Dame, près du boulevard Pie-IX, dans l’ancien édifice de la caserne Létourneux, à proximité du Stade Saputo.

     

    Les nouvelles installations - un investissement d’environ 10 millions $ - seront composées de quatre terrains de soccer. Deux d’entre eux seront dotés d’une surface de gazon naturel alors que les deux autres seront faits d’une surface synthétique.

  3. Jean-Sébastien Marsan

    04-09-2014 | 11h18

    MONTRÉAL - Les tarifs hôteliers à Montréal ont grimpé de 9 % en moyenne au cours des six premiers mois de 2014 comparativement à la même période en 2013.

     

    La métropole s'est même hissée en tête de liste des villes où les voyageurs canadiens ont payé le plus cher pour un hôtel cinq étoiles, avant Tokyo et Los Angeles.

     

    C'est ce que révèle le service de réservation d'hébergement en ligne Hotels.com dans son plus récent Hotel Price Index, publié mercredi.

     

    Cet indice, fondé sur les réservations effectuées sur le site web Hotels.com et sur les prix réels (non les prix affichés) que paient les clients, a été établi à 100 en 2004. Il atteint 115 en 2014.

     

    À l'échelle mondiale, l'augmentation moyenne des tarifs hôteliers est de 4 %. Les hôtels des Caraïbes ont enregistré la plus forte hausse, à 6 %. En Amérique du Nord, en Europe et au Moyen-Orient, les prix réels ont progressé de 5 %.

     

    Lorsqu'on regarde de plus près le marché canadien, on constate que les prix des hôtels à Montréal (168 $ la nuitée en moyenne) et à Vancouver (157 $) ont augmenté de 9 % au cours des six premiers mois de 2014, dépassant le marché torontois (152 $ la nuit).

     

    Cette année, Montréal se hisse même au top 20 des villes où les Canadiens ont dépensé le plus pour un hôtel cinq étoiles: une moyenne de 573 $, en hausse de 30 % comparativement au premier semestre de 2013.

     

    Les plus chics hôtels de la métropole québécoise sont plus coûteux, en moyenne, que les établissements cinq étoiles de Tokyo (533 $), Los Angeles (532 $), Londres (508 $) et Paris (469 $).

     

    LES TOURISTES SE RESSEMBLENT

     

    Les touristes canadiens en voyage dans leur propre pays ont des comportements assez similaires aux touristes étrangers qui s'offrent un séjour au Canada. Dans les deux cas, la destination la plus populaire demeure Toronto. Les Canadiens préfèrent ensuite Montréal, puis Vancouver, tandis que les étrangers ont tendance à privilégier Vancouver avant Montréal.

     

    À ce jour, «2014 est une excellente année à Montréal grâce aux événements comme les congrès et les compétitions sportives», a commenté Eve Paré, présidente-directrice générale de l'Association des hôtels du grand Montréal. «Ces événements contribuent à occuper les chambres d'hôtel et à tirer les prix vers le haut.»

     

    Le rapport de Hotels.com dévoile également ce que les Canadiens paient lorsqu'ils réservent une chambre à l'étranger.

     

    C'est aux Bahamas que les Canadiens ont payé le plus cher dans la première moitié de l'année 2014 pour une nuit d'hôtel de luxe, à 341 $ par nuit, en hausse de 12 % par rapport à 2013. Suivent les hôtels de la Suisse (246 $ la nuitée, en moyenne), de la Croatie (235 $) et du Royaume-Uni (225 $).

     

    Les dix destinations les plus populaires chez les touristes canadiens en 2014 sont New York, Las Vegas, Londres, Paris, Orlando (Floride), Chicago, Los Angeles, San Francisco, Seattle et Rome.

     

    http://fr.canoe.ca/argent/depenser/auquotidien/archives/2014/09/20140904-111852.html

  4. Insurance giant wants to build Canadian operations with Standard's Quebec assets

    CBC News Posted: Sep 03, 2014 5:13 PM ET Last Updated: Sep 03, 2014 6:45 PM ET

     

     

    Manulife Financial Corp. says its life insurance division is buying the Canadian-based assets of Standard Life Plc for $4 billion in cash.

     

    The deal combines Manulife, one of the largest life insurance companies in the world with 84,000 employees, and Standard Life Canada, this country's fifth-largest insurer with 2,000 employees.

     

    "Several months ago, Standard Life decided to explore the sale of its Canadian operations through a competitive process," Manulife CEO Donald A. Guloien said. "We are delighted to be named the successful bidder."

     

    Standard Life provides long term savings, investment and insurance products to about 1.4 million Canadians, with $52 billion of assets under management.

     

    Manulife said it was particularly keen to acquire Standard Life’s Quebec assets.

     

    "One of the key reasons we were interested in this company is its people in Quebec. We want to increase our presence in the province and use the very talented employee base to grow and expand our business in Quebec, throughout Canada and indeed the world,” Guloien said in a statement announcing the deal late Wednesday.

     

    Caisse contributes to deal

     

    Manulife plans to pay for the deal with a combination of a public offering, a private placement, internal resources and possible future debt, it said.

     

    Later in the day, the Caisse de dépôt et placement du Québec, the Quebec provincial pension fund investment arm, announced a $500‑million equity investment in Manulife Financial to contribute to the financing of the acquisition.

     

    Manulife and Standard Life have previously collaborated in distributing investment products around the world, through a relationship between Standard Life Investments and John Hancock.

     

    Manulife said it would take 18 to 24 months to consolidate the new operations and it did not foresee any job losses in the near future.

     

    The company expects the deal to add three cents to its earnings per share every year over each of the next three years and to build earnings capacity beyond the 2016 core earnings target of $4 billion.

     

    The deal closes in the first quarter of next year, pending regulatory approval.

     

    http://www.cbc.ca/news/business/manulife-buys-standard-life-s-canadian-assets-for-4b-1.2754776

  5. La firme de génie WSP Global (TSX:WSP), anciennement connue sous le nom de Genivar, double sa taille grâce à l'acquisition de la société américaine Parsons Brinckerhoff pour un montant de 1,24 milliard $US.

     

    La Caisse de dépôt et placement du Québec a joué un rôle dans la transaction, investissant 200 millions en capital-actions dans WSP Global.

     

    Selon le président et chef de la direction de l'entreprise québécoise, Pierre Shoiry, cette acquisition permettra à WSP Global d'accroître de façon importante sa présence aux États-Unis.

     

    Les rumeurs de cette acquisition circulaient depuis environ un mois dans les milieux d'affaires, mais M. Shoiry avait refusé de les commenter.

     

    Au cours des trois dernières années, la Caisse de dépôt et placement du Québec a investi environ 420 millions $ pour soutenir la croissance de WSP Global. L'organisme estime que l'investissement de 200 millions annoncé mercredi générera des rendements attrayants pour ses déposants.

     

    À la Bourse de Toronto, mercredi, le titre de WSP Global a clôturé à 36,95 $, en hausse de 19 cents.

     

     

    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2014/09/03/003-wsp-acquisition-parsons-brinckerhoff.shtml

  6. Hey j'habite en biais de l'autre bord du chemin de fer, c'est un superbe quartier, et un ami, mon frère et le beau-frère on acheté dans le coin par la suite. :-)

     

    Une des nuisances c'est justement cette cour à bois qui génère bruit et poussière pour ceux qui sont immédiatement à côté.

     

    Le design est pas beau du tout si les matériaux utilisés les mêmes que le logix pas loin.

     

    Sinon je pense que cette densification va solidifier les commerces du coin qui on peu de misère, la ruelle devra devenir une rue par contre, c'est littéralement une ruelle de gravas à certains endroits.

     

    Sinon je crois que c'est le quartier le plus central à Laval, tout est là proche, à 5 minutes en auto t'as plus de services que certaines parties de Montréal (je pense à cartier-ville Ahuntsic où j'ai déjà habité).

  7. It's better 160 than none, right ?

     

    But let's be honest, if they would leave to go to Toronto or Calgary you would be the first one to say Québec/Montréal has done it again to loose a headquarter

     

    You are correct... but the jobs are mainly outside because most of these jobs are elsewhere when Valeant went on a buying spree in such a short time...

     

    The real joke is that these jobs won't be coming here on the longer term because our payroll taxes are the highest in north america.

  8. Malek,

     

    En effet, on pourrait comparer l'Europe entière et les États-Unis et ça ferait ressortir plusieurs avantages de l'économie américaine. Son principal atout depuis trente ans a été le rythme de création de nouvelles compagnies, surtout dans les secteurs techno, où l'Europe a été moins performante.

     

    Il y a sans doute bien des raisons à cela et je ne suis pas compétent pour toutes les comprendre. Peut-être que la première est le fait que les Américains laissent jouer plus librement l'effet de "destruction créatrice" d'une logique pure du marché. Il y a beaucoup de perdants et tout de même plusieurs gagnants qui deviennent des joueurs mondiaux. Les distinctions entre les états américains jouent assez peu quand il s'agit de compagnies comme Apple, Microsoft ou Facebook, beaucoup moins que les distinctions entre pays européens, où il faut compter sur la différence de langue, etc. Donc la taille continue d'être un atout américain important.

     

    En effet, la force des américains c'est de donner la deuxième, troisième et xxxième chance pour les entrepreneurs, la destruction créatrice devrait être leur devise :-)

     

    Mais il y a aussi, ne l'oublions pas, le rôle de premier plan joué par le secteur militaire dans la recherche américaine. Une large part des avancées techniques américaines - y compris l'Internet - est d'origine militaire, c'est-à-dire qu'elles ont été financées au départ par de l'argent public. On n'entend pas souvent le tea party rappeler cette forte dimension "communiste" de l'économie américaine... (Le budget militaire américain dépasse sans doute les interventions économiques d'origine étatique de tous les autres États occidentaux mis ensemble)

     

    Oui des budgets énormes pour une économie énorme, mais non ce n'est pas si "communiste" ou plutôt totalitaire, le gouvernement américain oppose les compagnies et chercheurs pour les meilleurs innovations, la compétition est très vive et les récompenses énormes.

     

    Oui le budget militaire est énorme, mais assez standard en terme relatif à l'économie,... et pour ce qui est en R&D, en 2010 l'armée américaine a dépensée 79 milliards en "Research, Development, Testing & Evaluation" sur un budget militaire total de 683 milliards.

     

    Les USA ont dépensés 405 milliards en total en R&D dans la même année,... ainsi les dépenses militaires sont de l'ordre du <20%...

     

    Bref tout ça pour dire, que la R&D est essentielle à la création de la richesse, militaire ou non... faut ben une économie forte pour permettre des dépenses militaires de la sorte.

     

     

    Indépendamment des causes du dynamisme technologique, je souligne que le but visé par une économie prospère ne doit quand même pas se limiter à la production de milliardaires... À mes yeux, chaque milliardaire est plutôt le symptôme d'une pathologie de l'économie moderne. Les Américains ont gardé un vieux fond de darwinisme social. Ils aiment le spectacle des "winners", les classements de revenus, les top 100, les top 1000, la quantification obsessionnelle, comme des ados qui se mesurent le zizi sans arrêt... Il est permis de trouver ce goût plutôt puéril et pathétique.

     

    Désolé, mais je crois que t'es dans le champs. Tu ne vois que le bout de l'iceberg.

     

    Pour chaque milliardaire créé, il y a des centaines, voir des milliers de millionnaires qui ont étés créés.

     

    Pour chaque millionnaire, il y a des employés bien payés qui profitent de ces innovations que sont les compagnies nommées plus haut...

     

    Et pour le reste, il y a des percés technologiques qui profitent au masse qui nous permettent des choses auxquels nous n'avions pas pensés il y a quelques années.

     

    Et au final, il y a l'État pour collecter son dû... exemple concret, l'IPO de Facebook en 2012, des retombées fiscales de 500M$ pour l'État de Californie selon l'étude ici: http://online.wsj.com/news/articles/SB10001424052970203833004577249601180125094

     

     

    Si j'avais pourtant à construire moi-même des "indices" et des "classements" de villes ou de pays, à l'américaine (ce qui ne m'arrivera pas, puisque je considère que la mesure de la "qualité" de vie repose sur le postulat faux que la qualité est appréciée de la même façon par tous), j'inclurais des points positifs pour le taux de partage de richesse, des points négatifs pour l'appropriation privée de l'espace civique par des gated communities, des points négatifs pour le nombre de polices parallèles privées, des points négatifs pour le taux d'emprisonnement et le nombre de prisons (qui est le plus élevé au monde aux États-Unis), des points négatifs pour le nombre de meurtres et le nombre des armes en circulation, des points négatifs pour le nombre de milliardaires, etc, etc. Et même des points négatifs pour le nombre d'obèses, signe d'une malbouffe généralisée et encouragée.

     

    Mon classement ne serait jamais publié dans Forbes...

     

    Assez d'accords avec tes points négatifs, sauf ce qui en est des milliardaires ;-)

  9. Il y a 600 000 déplacements automobiles dans le quartier tous les jours. La quasi-totalité de l'espace public est utilisé par l'automobile. Dès qu'on enlève un peu d'espace pour le rendre à d'autres usages (vélos, piétons, place publiques), c'est carrément le génocide contre la voiture. 95% de l'espace, c'est comme avoir 0%. Je crois que c'est un part du problème de perception dont souffre le Plateau.

     

    Personnellement, je trouve que c'est simplement une question de remettre un certain équilibre dans un quartier où la mixité des usages est bien réelle. Un automobiliste ne vaut pas plus qu'un piéton, faut donner de la place à tout le monde, faut partager, vu l'espace limité.

     

    Mais je sais que ce n'est pas l'avis de tout le monde!

     

    Vince, les 600k dont tu mentionnes est en très grande majorité du transit parceque le Plateau est central et il n'y a pas beaucoup d'alternatives pour contourner (ou idéalement se téléreporter à travers).

     

    Ce n'est pas une question de laisser tout à l'auto, c'est une question de géographie qui créé un goulot d'étranglement.

     

    La dernière chose que je veux faire, et je peux parler pour d'autres, c'est de passer dans un quartier résidentiel,... je préférerais passer par une autoroute, mais il n'existe pas et n'existera pas.

     

    Oui c'est une question de perception, créé par Projet Montréal lui-même avec ses mesurettes loufoques, tu n'as qu'a les blâmer.

     

    Les saillies végétalisées sont en grande majorité une vraie réussite (en tout cas dans mon coin). Des plantes locales et vivaces, fleurissant à l'année et étant très résilientes. C'est un peu de mauvaise foi de dire que c'est de la mauvaise herbe . C'est très réussi, conçu par des jardiniers, c'est esthétique, coloré, et c'est un élément important pour le verdissement du quartier et la sécurité des piétons (pas besoin de surgir derrière une voiture stationnée, les deux pieds dans la rue, pour traverser une rue). Le stationnement n'est pas la priorité numéro un de l'aménagement de tous les coins de rue d'un quartier, faut savoir considérer l'ensemble du quartier, ses habitants, et la mixité des transports. De plus, tous les quartiers font des saillis de trottoir. Le Plateau va juste un peu plus loin en rendant cela plus joli. Ce n'est pas une exclusivité à PM ou Ferrandez.

     

     

    Je trouve intéressant qu'on tape sur PM pour une poignée de saillies (qui ont des avantages concrets, juste pas nécessairement pour les autos), alors que deux ou trois arrondissements ont, ou sont en train d'éliminer la totalité des espaces en coin de rue (ces places non conformes au code de la route), avec de la simple peinture, sans qu'on le mentionne, et sans profiter de l'occasion pour mieux occuper (ou occuper différemment, dépendant du point de vue!) le coin de la rue. C'est beaucoup plus extrême.

     

    De plus, dans le cas présent, les rues montrées ont déjà été réaménagées par PM, avec des saillies et du stationnement toujours bien présent, occupant la grande majorité de l'espace. Alors, il n'y a pas vraiment de menace là. On exagère la guerre anti-auto de Ferrandez et sa clique, et l'aménagement de ces rues en est un bon exemple. Je trouve que l'équilibre est bon. Un brin de verdure à l'intersection, du stationnement partout ailleurs. Le seul problème, c'est d'avoir du monde pour se stationner dans ces places.

     

     

     

    Là je ne suis pas d'accord, je n'ai pas vu toutes les saillis, et les bordures du quartier, reste que celle que j'ai vu sont simplement laides et se rapprochent du terrain vague mal entretenu. En plus ça retiens et cache les déchets, quand ce n'est pas pour servir d'urinoir publique. À toute fin pratique, un sailli bétonné reste mieux. Mais c'est l'opinion d'un gars qui aime avoir un jardin propre et bien entretenu.

     

     

    Les deux rues sont accessibles par Saint-Denis, justement. Ce sont de bons espaces qu'on vienne du nord ou du sud, tout en restant sur l'artère. Comme pas mal tous les emplacements payants, d'ailleurs. Peut-être que l'emplacement des cases de stationnement est mal indiqué, peut-être que simplement avec une meilleure signalisation, les gens trouveraient ces places qui sont à un virage à gauche de l'artère commerciale, plutôt que de dire qu'on peut stationner nul part.

     

     

    Bref, ça reste un grave problème de perception, on est pas capables de remplir quelques places de stationnement à 3$/h dans une métropole de 4 millions d'habitants, quand t'es dans le quartier le plus cool... t'as plus qu'un problème de tarif.

     

    La circulation de transit ou commercial n'a rien à faire sur les minuscules rues locales du Plateau. Les rues n'ont jamais été conçues pour cela, les résidents n'ont pas à subir cela, et de toute manière il y a tellement d'obstacles dû à des configurations historiques incongrus que c'est pratiquement inutile. La majorité des obstacles dans la circulation sur les rues locales sont là depuis des décennies, et on y changera pas grand chose. De toute manière, quel est l'intérêt quand les artères donnent un accès direct aux rues commerciales? C'est l'accès de loin le plus important, à valoriser et à simplifier.

     

    Le seul changement majeur qu'il y a eu sur la circulation dans le Plateau ces dernières années, c'est Laurier et Christophe-Colomb. Des changements qu'ont peut facilement débattre, pour ou contre. Beaucoup veulent rouvrir Christophe-Colomb vers le sud. Personnellement, je ne dirais pas non, du moment qu'on sécurise l'intersection avec Laurier.

     

    Pas sûr de ça mon Vince, un quartier avec des longues rues parallèles et perpendiculaires, ce n'est pas ce que j'appelle des obstacles historiques... on n'est pas au vieux Québec, ni le vieux Damas.

     

    Mais c'est sûr que quand tu réduis les voies ici et là, restreint la circulation ici et là, ajoute des règlements, inverse les rues, ben ça fais chier le monde, et ce monde décident d'aller dépenser leur argent ailleurs.

     

    En fait, le plateau veut devenir la banlieue ce n'est pas compliqué ;)

     

     

    Ça je suis bien d'accord, c'est effectivement décevant.

    J'ai l'air de prendre la défense de Projet Montréal, mais mon message sort beaucoup plus "partisan" qu'est mon opinion. Je ne suis pas impressionné du début de mandat dans la majorité de l'arrondissement. J'aime ce que fait Marie Plourde dans le Mile End (se concentrer sur les événements, les places de rencontre, etc...), mais il faudrait plus pour le centre du Plateau. Je fais un peu l'avocat du diable et je veux juste mentionner que le Plateau n'est pas que des commerçants. Il y a 100 000 habitants, des milliers d'enfants et leurs écoles, la moitié du monde qui n'ont même pas une automobile et font tout à pied ou en vélo. Ces gens ne sont pas un prétexte pour des interventions inutiles au niveau de l'aménagement, c'est une réalité bien concrète et quotidienne dans le quartier. Faut pas voir le Plateau comme le stationnement d'un centre d'achat. Il y a un juste milieu entre le milieu des commerçants et tout le reste. Projet Montréal n'a pas trouvé cet équilibre, mais les saillies, les trottoirs larges, les pistes cyclables, le verdissement, c'est tout aussi important pour le quartier, sa beauté, et sa population résidente.

     

    Y a des enfants et écoles partout, faut relativiser, on fermera pas chaque quartier pour ça. C'est juste des excuses pour bannir l'auto. Le plateau c'est le centre-ville faut assumer les conséquences de l'avantage géographique.

     

    De plus, la plupart de ces interventions n'ont rien à voir avec ce que je crois être le cœur du problème. Trottoirs agrandis ou pas, la situation serait la même. La compétition de la périphérie (quartiers et villes), la rigidité du stationnement, et parfois des commerçants qui ne s'adaptent pas. Il y a beaucoup à faire avant de blâmer les fleurs :silly:.

     

    Bref, PM a su donner aux résidents ce qu'ils voulaient, faudrait en faire autant pour les commerçants maintenant. tout est une question d'équilibre entre les deux, et savoir donner la priorité aux usages commerciaux là où il faut, et où l'impact serait significatif. Diminuer la qualité de vie des résidents pour un résultat minimal, ce n'est pas souhaitable.

     

    Je peux te dire que c'est réussi dans mon cas, il y a plusieurs années, quand les chums voulaient se rencontrer on allait sur st-denis ou Mont-Royal... là on veut aller n'importe ou mais là.

     

    Mais je suis sûr que les résidents restant avec le peu qui leur reste une fois le loyer ou les taxes payés vont faire vivre tous ces commerces là... c'est le fun sortir dans une rue vide.

     

     

     

     

     

    Faut pas prendre ça au premier degré, mais faut réaliser que jamais j'aurais parlé du plateau de la sorte avant Projet Faillite Montréal. Oui je suis biaisé envers eux et fier :silly::silly:

  10. Oui exactement. Alors la question demeure pourquoi avons nous l'impression qu'il n'y a pas de stationnement disponible sur le plateau lorsqu'en réalité il y a plein d'endroit comme ceux-là qui sont vides ?

     

    Projet Montreal veut pas d'autos dans son quartier. Donc, attendez vous que ces espaces libres servent de prétexte pour élargir le trottoir, planter plus de mauvaise herbes (voir st Jacques) que de ramener le prix du stationnement à la baisse.

     

    Aussi je ne connais pas les deux rues vides dans les photos plus hauts, mais combien gagez vous que c'est des rues difficiles d'accès? Avec tous les sens uniques, et les arnaques inventées pour dissuader la circulation dans le quartier, il se peut que ceci décourage les gens a sortir de st Denis pour atteindre ces espaces là.

     

    Je suis très négatif, mais après plusieurs années de Projet faillite Montreal, si la modulation des tarifs était une vraie priorité ça serait déjà fait. (Ils sont bons a mettre en place ce qu eux veulent vraiment faire.)

     

     

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  11. Tu as un bon point pour le patrimoine. Malek aussi. Mais par exemple, si tu veux vivre dans un milieu décent dans une grande ville américaine, et pas dans une inner city moins recommandable, et envoyer tes enfants dans une école le moindrement correcte, t'es mieux de l'envoyer au privé, genre. Hors, c'est beaucoup plus cher, alors que le réseau public ici, malgré ses défauts, est absolument viable. Et si tu veux pouvoir te faire soigner correctement, tu dois payer des assurances dispendieuses, ou payer une fortune si tu dois te faire opérer. Ça ne fera pas partie du patrimoine ça. La réalité est très complexe et nuancée. Le salaire seul n'explique pas tout.

     

    Tu as raisons oui et non, il y a un fond de préjugé, et on oublie notre propre situation au Québec. Si les écoles américaines sont si mauvaises pourquoi notre de diplomation au secondaire est équivalent à celui du Canada (73% vs 76%), peut-être mieux que celui du Québec (reconnu plus bas que la moyenne Canadienne)?

     

    Au Québec 18% des élèves sont au privé au niveau secondaire, je n'ai pas les chiffres pour le primaire, mais ce n'est pas rien, ici aussi nous avons des problèmes dans ce secteur.

     

    Pour la santé, ils ont une approche différente, et je ne suis pas trop convaincu de celle-ci... Par contre dire que c'est gratuit ici et que ça n'affecte pas notre patrimoine, c'est un peu trop simple.

     

    Nos impôts sont tellement draconiens, que si je pouvais garder même une parti de ses impôts comme aux USA, qu'avec le temps, j'en aurais en masse pour plusieurs pontages quadruples ;-)

  12. Dans la comparaison entre les États-Unis et les pays scandinaves, il faut distinguer ce qui découle du système politique et économique de ce qui vient d'autres facteurs. La taille différente des sociétés, par exemple, produit en elle-même une série d'effets qui ne sont pas nécessairement liés à l'organisation politique. D'ailleurs, la sociale démocratie tend à se former dans les petites sociétés avec une forte cohésion. À l'inverse, les États-Unis sont un géant, une sorte d'Empire, où le sens de la solidarité sociale est faible (ce qui n'est pas sans lien avec le passé raciste du pays, qui a amené les Blancs, pendant longtemps, à ne ressentir aucune solidarité avec les Noirs. Pourquoi payer des impôts élevés qui profiteraient à des gens qu'on déteste et qu'on méprise ?)

     

    Mais un pays continent de 320 millions d'habitants, avec une économie ouverte, va forcément produire plusieurs avantages comparatifs. La disponibilité et la circulation des capitaux seront forcément plus grande que dans un petit État. Il y aura des grandes métropoles, un bassin énorme de scientifiques, de chercheurs, d'universitaires. Tout ça est lié à la taille. Il est donc évident que la Suède, ou même toute la Scandinavie (moins peuplée que la Californie...), n'auront en général pas d'aussi grosses compagnies que les États-Unis, pas autant de capitaux d'investissement, etc. Blâmer le système économique pour cela serait pourtant une erreur de perspective. Et la plupart des indicateurs de qualité et de niveau de vie sont néanmoins plus élevés en Scandinavie qu'aux États-Unis.

     

    Chaque pays doit donc maximiser ses propres avantages. Une société plus petite, comme le Québec, doit s'efforcer de mobiliser ses atouts en faisant des choix adaptés à sa situation, qui ressemble plus à celle de la Suède qu'à celle des États-Unis. Notre faiblesse principale vient de la scolarisation relativement faible de la main-d'oeuvre, en partie liée au décrochage. Si l'on veut s'inspirer du modèle scandinave, il faudrait commencer par lutter contre ça. On ne peut pas oublier non plus le contexte nord-américain, que ça nous plaise ou non.

     

    Je me suis gardé une petite note mentale pour ne pas oublier de te répondre, surtout quand tu t'es donné la peine d'écrire un très bon argumentaire.

     

    Tu emmènes des bons points, mais j'aimerais les mitiger un peu :P

     

    Dans mon texte, je ne comparais pas les USA et les pays Scandinaves, mais bien l'Europe au complet, un marché d'environ 500M d'habitant incluant des mastodontes tel que l'Allemagne, France, Italie et Grande Bretagne. Pourquoi ce grand marché n'arrive pas à rivaliser d'ingéniosité avec les USA? Sont où les startups européennes? les nouveaux milliardaires européens? Les nouveaux produits mondiaux?

     

    Tu assimiles les USA avec une entité uniforme, c'est loin de la vérité, ils sont une cinquantaine d'États, où il n'est pas toujours évident de commercer entre l'une et l'autre, les lois ne sont pas toujours compatibles et cohérents, bref certains États sont beaucoup plus intéressant pour les industries que d'autres. Le bon côté est que cette situation emmène les États à rivaliser d'ingéniosité pour compétitionner l'une contre les autres pour attirer les investissements et les emplois.

     

    Finalement tu mentionnes un grand bassin de scientifiques, chercheurs et universitaires, mais j'aimerais juste écrire ce qui est assez évident, les USA restent pour les raisons que j'évoquais plus tôt, un aimant géant au talent mondial, et ce même avec un système d'immigration archaïque.

  13. Pour les gens qui ont de l'argent, peut-être... mais c'est loin d'être la majorité aux USA qui réussissent à joindre les deux bouts. Les inégalités sociales là-bas sont grandissantes, les pauvres s'appauvrissent et les riches s'enrichissent. Ca ne me semble pas un modèle durable économiquement et certainement pas un modèle à suivre.

     

    Durable tu dis? Ça veut dire quoi pour toi? Ou c'est juste un terme lancé comme ça.

     

    Les américains réussissent toujours a revenir plus forts et se renouvellent sans cesse.

     

    Je n'ai aucun doute sur leur capacité énorme de résilience. Faut juste voir leur reprise actuelle de la crise de 2008 pour comprendre ce que j'avance.

     

    Exercice fun: nomme moi une entreprise mondiale créé dans les 10 dernières années qui viens d'Europe. Essai de faire la même chose pour les USA. Bonne chance.

  14. Mtlmartin une hypothèque deux fois plus chère et même plus, c'est pas la fin du monde. Tu bâtis un plus gros patrimoine en fin de compte.

     

    Tu compares les USA. D'accord. Tout coûte moins cher la bas. Logements inclus.

     

    Le seul hic c'est les assurances maladie on parle de 1000$ par mois, mais avec des impôts tellement bas, tu rentres quand même dans ton argent.

     

    L'éducation aussi coûte plus cher, mais encore la, tu te rattrapes avec des impôts bas et les économies sur tout le reste.

     

    Bref, ta piasse va ben plus loin la bas qu'ici.

  15. 1h30 le matin pour aller à la job, 1h30 pour revenir à la maison... c'est fou!

     

    3h x 5 jours par semaine x 49 semaines par année x 30 ans de carrière c'est 2.5 années en transport juste pour la job!!!! Je préfère payer plus et être à Montréal à 15min de mon travail.

     

    Quand je faisais le voyage (mon cas 20 à 60 minutes selon la saison par direction), ce temps là était pour suivre les nouvelles, écouter de la musique, parler aux amis, décompresser en revenant de la job, c'est comme un buffer entre maison et travail ou une petite période en solo.

     

    Des fois j'embarque sur des appels aussi pour le travail, le temps est pas tout à fait gaspillé.... évidemment c'est plus comfortable de voyager dans une auto deluxe allemande que dans le métro ;-)

     

    90 minutes c'est vraiment désagréable quand il y avait un accident ou qqchose d'énorme qui bloque tout... c'est ma limite perso.

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