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Laurentia

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Messages posté(e)s par Laurentia

  1. Il y a 1 heure, steve a dit :

    I find it so regretful that the Federal Govt is in charge of this land.  I remember too well how they destroyed the police station which could now be the entance for their planned hotel. 

    On another note - i find it strange how Montreal loves to put our tourists in close contact with our homeless clientele and shelters.

     

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    Démolition très triste en effet.

    Par contre, l'accueil Bonneau (ou l'Hospice Saint-Charles, son ancêtre), est dans le Vieux depuis 1877, et à l'emplacement actuel depuis 1904.

    Je verrais mal qu'on dise à ces gens de ce déplacer ailleurs, parce qu'ils font "peur aux touristes".

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  2. il y a 54 minutes, nephersir7 a dit :

    Ça fait partie d'une vision à long terme un peu plus large que seul ce projet

    Ça, c'est une excellente nouvelle. Ce qui serait décevant, par contre, c'est qu'on laisse les promoteurs construire ce qu'ils veulent en délaissant les autres aspects primordiaux d'un TOD. Un peu comme à la gare de St-Hilaire, où le petit "centre-ville" qui devait être construit autour de la gare n'a apparemment jamais été construit. Dans l'article, on dit "Celle-ci indique que la mixité commerciale et résidentielle, souvent encouragée dans les projets TOD, ne sera pas exploitée dans le projet, qui comprend majoritairement de logements et des condos."

     

    il y a 54 minutes, nephersir7 a dit :

    Des autocars qui passent aux 3-6 minutes en heure de pointe et qui amènent directement au centre-ville en 20-40min, c'est une bonne offre.

    Vers le centre-ville de Montréal seulement. Honnêtement, c'est pas si mal comparativement à d'autres villes de banlieues, mais ça règle pas le problème de la mobilité intra ou inter-banlieues. À part pour aller travailler au centre-ville en semaine, le reste du temps les habitants n'auront pas le choix de se déplacer en voiture, ne serait-ce que pour aller acheter du lait ou du pain. 

    Est-ce que c'est mieux que beaucoup de développements en banlieue, oui! Est-ce qu'on devrait regarder ça et se dire "c'est l'idéal de développement TOD", là je ne suis pas d'accord.

  3. Un peu de densité, oui, mais pour le respect des principes TOD, on repassera.

    1. Put stations in locations with highest ridership potential and development opportunities   Pas sûr qu'un terminus d'autobus soit réellement du transport collectif assez attractif pour un TOD.
     2. Designate 1/2 mile radius around station as higher density, mixed-use, walkable development  Faut pas oublier que la "station" est de l'autre côté de la route 132, entourée de stationnements. Mixed-use, c'est manqué, walkable, j'ai des doutes.
     3. Create range of densities with highest at station, tapering down to existing neighborhoods  Je vais leur donner, parce qu'il semble y avoir une variété de densités (maisons de villes, petits et grands immeubles). 
     4. Design station site for seamless pedestrian connections to surrounding development  C'est raté, il n'y aura pas de lien piétonnier direct, la route 132 à traverser et des stationnements autour de la station.
     5. Create public plaza directly fronting one or more sides of the station building 
     6. Create retail and cafe streets leading to station entrances along main pedestrian connections 
     7. Reduce parking at station, site a block or two away, direct pedestrian flow along retail streets  On ne réduit même pas le parking, leur concept TOD c'est le rendre souterrain...
     8. Enhance multi-modal connections, making transfers easy, direct, and comfortable 
     9. Incorporate bikeshare, a comprehensive bikeway network, and large ride-in bike parking areas 
    10. Use station as catalyst for major redevelopment of area and great placemaking around station 

     

  4. Tant qu'à inclure un espace non-bâti sur le lot, pourquoi ne pas en faire quelque chose de réellement utile, du genre une cour intérieure?

    Là, on s'entend que le retrait tout le tour sert à rien à part briser la trame urbaine. Ça fait bloc appartement à St-Hyacinthe. Personne va s'étendre dans le gazon pour profiter de l'extérieur, alors qu'une cour intérieure ou un jardin aurait pu être très agréable.

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  5. On garde la partie nord pour un parc, et la partie sud pour ce projet? Y'a de la place pour les deux!

    Honnêtement, ceux qui crient à l'intégrisme ou à l'immobilisme parce que l'administration voulait étudier le projet avant de l'approuver exagèrent un peu. Il me semble qu'on est plus à l'ère de Duplessis où on se mettait à genoux, on dépensait des fonds publics, et on donnait nos ressources à prix ridicule sans se poser de question pour le bénéfice de compagnies étrangères, au nom de la création d'emplois.

    Tout projet se doit d'être étudié attentivement. Ce n'est pas parce qu'on fait "miroiter" 1000 emplois que soudainement on doit tout mettre de côté pour plaire aux investisseurs.

    • Like 4
  6. Bien que je pense que ce ne serait pas vraiment nécessaire pour inciter les gens à utiliser le REM et s'y rendre en bus / transports actifs, je me permets de proposer une solution de compromis, aucunement étudiée scientifiquement, pour le plaisir de la discussion.

    Pourquoi ne pas prévoir, en plus du corridor piétonnier et pour les bus, un lien routier entre Antoine-Faucon et la station REM, avec une connexion uniquement avec le boulevard Elkas, mais sans autre connexion, ni aux rues résidentielles, à l'A40 ou sa voie de service. Ce serait exclusivement réservé au kiss n' ride ou à l'usage du stationnement, avec une voie dans chaque direction, aucun stationnement. L'intégration du corridor piétonnier et des voies réservées serait à étudier pour que ces usages soient priorisés. Les feux de circulation aux intersections seraient dynamiques et donneraient priorité aux autobus. En cas de congestion, les usagers seront à la limite incités à prendre les bus, qui iront plus vite grave à la voie réservée. L'affichage des places restantes du stationnement aux intersections Antoine-Faucon et Elkas éviterait aux usagers de devoir revenir sur leur pas inutilement s'il est complet.

    J'ai fait un petit schéma pour illustrer cette idée.

    Les nouvelles voies sont en blanc, et les flèches vertes indiquent les virages permis pour les voitures. Ainsi, il serait inutile pour un automobiliste d'utiliser ce nouveau lien comme raccourci, mais il permettra aux gens qui veulent être déposés ou cueillis à la nouvelle station, ou utiliser le stationnement, de l'être quand même.

     

     

    Capture d’écran 2018-07-27 à 12.29.22.png

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  7. Il y a 2 heures, Gabmtl a dit :

    Merci du partage, même s'il y a quelques erreurs et des trucs un peu poussé.

    De un, la murale dont il est question dans le texte, celle sur Crescent, n'est pas celle qui apparait sur l'image associée au texte (l'image montre celle sur St-Laurent).

    De deux, je ne suis pas certain que la Main soit l'artère la plus vivante de Montréal (en tout cas, plus maintenant).

    De trois, ça vous est déjà arrivé? : "Downtown, il n'est pas impossible de croiser un surfeur traverser les grandes avenues, planche à la main, le cheveux humide. Une scène cocasse. Et c'est toute la magie de Montréal." 

    En effet, et comme tous les articles français, c'est truffé d'inexactitudes, d'exagérations et de mots anglais inutiles, du genre "food market Jean Talon"... ?

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  8. Citation
    Quand les températures redeviennent positives, la ville sort de son cocon. De nombreuses initiatives naissent dans les rues, les murs se parent de leurs plus beaux atours et les festivals envahissent la place. Pendant plusieurs mois, Montréal devient la ville idéale. Visite guidée.

    Il est édifiant. A en filer le vertige. Haut de vingt-un étages, l'homme domine de tout son long la rue Crescent. Sous son légendaire couvre chef, il semble veiller sur sa ville de cœur. Né à Montréal, l'artiste Leonard Cohen (décédé en 2016) a passé une grande partie de sa vie dans ce quartier proche du centre. Pour lui rendre hommage, la ville a commandé à deux artistes - l'américain El Mac et le Montréalais Gene Pendon (surnommé Starship) -, une fresque murale à l'effigie de celui qui a étudié à l'université voisine McGill avant de devenir internationalement reconnu. "Je n'avais qu'une seule consigne : que la fresque soit visible à distance, depuis le belvédère du Mont-Royal, la colline surplombant Montréal. Un vrai challenge, c’est au moins trois fois plus grand que ce que je fais d’habitude", raconte Gene Pendon.

    A l'origine, la peinture devait se trouver à quelques encablures de là. Dans le quartier frenchie du Plateau, sur le bâtiment Cooper, un édifice de neuf étages, à l'angle de la rue Napoléon et du boulevard Saint Laurent, à deux pas de la petite maison face au parc du Portugal de Leonard Cohen. C'est finalement le muraliste canadien Kevin Ledo qui a été désigné pour lui rendre hommage dans cette partie de la ville. Via une oeuvre majeure qu'il a entièrement réalisée à la craie et à l'aérosol, perché sur une nacelle à plusieurs dizaines de mètres du sol. Un exercice périlleux digne d'une haute voltige vu les intempéries de la saison.

     

    img_5893-1.jpg La fresque de Leonard Cohen à Montréal (photo Mural)

    L'art urbain sous toutes ses formes

    L’art possède le pouvoir de transformer nos souvenirs en créations esthétiques. Et cette peinture XXL réalisée en 2017, lors de la 5e édition du festival MURAL illustre toute la ferveur autour de ce monstre sacré. Créé en 2013, par un collectif de quatre garçons dans le vent (André Bathalon, Yan Cordeau, Alexis Froissart et Nicolas Munn Rico), le Festival MURAL s'est imposé comme un pionnier mondial en matière de street art. Cette année, en même temps que les Francofolies, s'est tenue la 6e édition de ce festival international d'art public et le motto n'a pas changé : faire éclater l'art urbain sous toutes ses formes.

    Pendant dix jours, une centaine de fresques murales peintes durant les six dernières années prennent vie dans les rues de Montréal donnant au visiteur l'impression de se trouver dans une galerie d'art en plein air. Dont l'autoportrait de l'américaine Sara Erenthal ou la fresque en N&B de l'artiste canadien "Le Monstr". Et l'ambition est croissante. "J'aimerais qu'on dessine sur les nuages", confie André Bathalon.

    Il est midi, le soleil brûle le goudron du boulevard Saint Laurent, l'artère la plus vivante de Montréal, aussi appelé Main. Dix jours par an, elle se transforme en un centre d'art urbain à ciel ouvert. Axe symbolique marquant le point de rencontre des communautés anglophones et immigrantes avec la communauté francophone, ce boulevard est le reflet du multiculturalisme montréalais. Les commerces descendent dans la rue et les stands de streetfood investissent les trottoirs. Les passants sont happés par le fumet des saucisses grillées. A deux pas, un groupe de femmes nous hèle pour nous vendre une limonade maison. Un disquaire a déménagé son shop dans la rue.

    Le meilleur pastrami est chez Schwartz's

    "On constate une diminution de 50% du taux d’inoccupation commerciale sur Saint-Laurent depuis le lancement du festival, en plus d’une hausse de la valeur foncière", indique André Bathalon. A l'heure du déjeuner, la queue s'allonge devant une petite enseigne. "Schwartz's, charcuterie hébraïque de Montréal" indique le panneau. "On y déguste le meilleur pastrami de la ville", confie Geneviève Archambault de l'office du Tourisme de Montréal. Info immédiatement vérifiée dans de maousses sandwiches façon deli new-yorkais. Mais pour goûter au meilleur de la streetfood locale, rendez-vous plus à l'ouest au food market Jean Talon. C'est le plus vieux marché alimentaire de la ville et surement le plus vaste. D'un côté, les producteurs locaux de fruits et de légumes colorés – goûter absolument aux fraises du Québec, elles sont sucrées et juteuses – les bouchers, boulangers, … De l'autre, les stands de streetfood fumants.

    Et quand les températures n'avoisinent pas les -20 degrés, Montréal est bel et bien une ville "outdoor". Les scooters électriques envahissent les avenues – d'ailleurs le festival se parcourt aisément en deux roues – et l'on peut même surfer la vague. Oui, car si beaucoup l'oublient, Montréal est une île, sanglée au sud par le fleuve Saint Laurent. Résultat d’une configuration particulière du lit du fleuve, la vague est créée par le mouvement rapide de l'eau qui va frapper les rochers sous l'eau. Plus en amont sur le fleuve, les rapides de Lachine possèdent deux autres vagues de deux mètres : la vague à Guy à LaSalle et une autre près de Lachine, as know as "Big Joe". Du surf à l’infini, un paradis pour les aficionados de la glisse. Downtown, il n'est pas impossible de croiser un surfeur traverser les grandes avenues, planche à la main, le cheveux humide. Une scène cocasse. Et c'est toute la magie de Montréal.

    A partir de 370 € le vol A/R Paris - Montréal en classe économique avec Air transat. Chambre double à partir de 97€ en basse saison et de 122€ en haute saison. Plus d’informations sur le site de Tourisme Montréal.

    https://www.lesinrocks.com/2018/07/11/style/fresques-geantes-surf-et-street-food-montreal-en-ete-111104006/

  9. Le 2018-07-06 à 17:00, helios_the_powerful a dit :

    Il y a pas de comparaison possible entre la ligne jaune et l'autoroute 30. La ligne jaune serai prolongée dans des quartiers assez denses, avec un potentiel de densification, et traverserait la ville en rejoignant un des plus gros employeurs de la région, l'un des plus gros cégep au Québec, un hôpital et possiblement un aéroport. La 30 n'est qu'un long parc industriel linéaire...

    Même encore, la plupart du temps on est au beau milieu de champs...

     

    Le 2018-07-06 à 19:20, amos404 a dit :

    De plus, je pense que le vieux Longueil aurais un important potentiel de "platéauisation" ou "griffintowisation"  (gentrification ?) avec le prolongement de  la ligne jaune . En gros Longeuil pourrais être le prochain quartier branché de montréal en particulier si le territoire ce trouvais dans la même zone tarifaire que Montréal. Il y a un énorme potentiel de captation de Plus value foncière si on prolonge le REM ou la ligne jaune dans le coins.

    En effet, un quartier relativement dense et "urbain".

  10. il y a 2 minutes, IluvMTL a dit :

    Il resterait à rénover les stationnements, et ça serait super beau. Ça va donner une belle image aux touristes qui arrivent à Montréal par bateau, beaucoup plus que la structure délabrée qu'il y avait avant.

    Pour y être allé moi-même, l'espace asphalté fait un peu stationnement cheap et îlot de chaleur, mais bon avec les arbres qui deviendront mature ça sera plus beau et moins chaud. J'aurais peut-être prévu quelques variations dans le pavage pour enjoliver le tout.

  11. Il y a 18 heures, acpnc a dit :

     

    On ne fait pas des murs aveugles sans raisons, c'est toujours parce qu'il y a une contrainte quelconque dont la majorité du temps est le droit de vue. C'est dans le code civil et intégré au code du bâtiment. C'est en ville où le phénomène est le plus répandu parce qu'on construit souvent jusqu'aux limites latérales des terrains pour avoir la maximum de façade sur la rue. Alors comme dit MDCM, à moins d'acheter les droits aériens ou de créer des saillis intérieurs, il n'y a pas d'autres solutions vraiment applicables.

    En effet, on ne peut avoir de vue (porte ou fenêtre) directe à moins de 1,5m de la limite du lot. Par contre, on peut avoir des vues s'il s'agit de verre translucide (mais non transparent), c'est-à-dire qui ne permette pas de voir ce qui se passe de l'autre côté.

    Il me semble qu'on pourrait être plus imaginatif pour masquer qu'il s'agit d'un mur aveugle, ou sinon utiliser du verre translucide.

  12. il y a 18 minutes, MontréalMartin a dit :

    Désolé mais il est gratuit si vous achetez au Marché Jean-Talon. Les marchands peuvent valider votre carte de stationnement pour que ce soit gratuit. 

    Bon à savoir, mais c'est indiqué nul part!

     

    il y a 13 minutes, vincethewipet a dit :

    Du stationnement "gratuit", ça veut juste dire que je paye pour même si je l'utilise pas… 

    En effet, le stationnement "gratuit", c'est du stationnement subventionné par nos taxes.

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  13. il y a 7 minutes, franktko a dit :

    Je trouve plutôt qu'on s'en occupe pas vraiment pour l'instant... en espérant que la promesse de s'en occuper se concrétise.

    En espérant que suite à la montée probable des coûts estimés pour la restauration, un mystérieux incendie ne se déclare pas en pleine nuit... ?

  14. Le 2018-06-21 à 08:42, MontréalMartin a dit :

    « Ça a toujours été difficile de se stationner au marché Jean-Talon », rappelle la directrice des opérations de la Corporation, Josée Tétrault. Elle affirme toutefois que les 340 places du stationnement souterrain ne sont jamais prises à 100 % et que celui sous la SAQ est méconnu.

    Et il est GRATUIT ! 

    Et c'est la Ville (lire les contribuables) qui ont payé pour sa construction. 

    Par contre, il n'est pas gratuit. Pas cher, mais pas gratuit. Tarif:

    Citation

    Stationnements souterrain et extérieur de 410 places.
    Tarifs: 0-30 min 0,50$; 31-60 min 1,50$; 61-90 min 2,00$.

    Cela dit, les gens qui étaient habitués de circuler dans le marché et d'aller directement stationner devant l'étal du marchand vont devoir changer leurs habitudes. Tout à fait souhaitable selon moi de toute façon.

  15. Ouais bon, pour la qualité et la vitalité du "centre-ville" du Dix30 on repassera.

    Il ne faut pas chercher à faire compétition au Dix30 en essayant d'offrir la même chose. On aura jamais assez de place pour faire autant de stationnement, jamais capable d'implanter deux autoroutes juste à côté.

    Au lieu de ça, il faut offrir quelque chose de différent. Les gens de banlieue qui viennent magasiner sur Ste-Catherine ne viennent pas juste s'acheter trois t-shirt (ils peuvent le faire au Dix30 / Carrefour Laval / Promenades St-Bruno / etc.). Mais ils viennent quand même ici, pour aller magasiner, aller prendre un verre après sur une terrasse, marcher jusqu'à la Place des Arts ou dans le Village, etc. Le Dix30, on en a vite fait le tour.

    Dix30.jpg

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  16. Le 2018-06-09 à 18:45, FrancSoisD a dit :

    Merci, MtlMan!

    Les évocations me font vaguement rêver, car le projet semble faire montre d'une certaine vision architecturale et urbanistique. Elles laissent présager un projet bien avancé dans sa conception et planification. Je ne serais aucunement étonné qu'au moins une partie de ses composantes puisse évoluer quelque peu d'ici les prochaines 1-2 annéeS, dont la composante hôtelière.

    Les gros "plus":

    • le potentiel de commerces de proximité et de l'arrivée d'un 1er supermarché si près du Vieux-Mtl feraient absolument fureur auprès des résidentEs de longue date du secteur, tout comme des récentEs et futurEs;
    • l'ouverture d'un passage entre la cour du complexe et la rue Notre-Dame E. désenclavera le projet, tout comme l'ouest du viaduc;
    • le nouveau parc privé, que je devine être relativement intime et tranquille à l'année à la plus grande joie des résidentEs du secteur, alors que les parcs publics avoisinants sont tous très achalandés en haute-saison;
    • le volume le plus élevé de la composante résidentielle qui est en retrait du secteur historique du Vieux-Mtl, augmentant l'acceptabilité urbanistique du projet global;
    • les matériaux de cladding envisagés: minéraux de qualité puis métallique réfléchissant, que je devine bien s'insérer entre le Vieux-Mtl et le projet de Mach sur les actuels terrains de la SRC.

    Les p'tits bémols:

    • je questionne avant tout l'effet "muraille" des côtés "sud et est montréalais" du projet, qui emmurerait passablement le parc ajoutés à la pente de la rue Berri;
    • l'apparente incohérence architecturale de la portion résidentielle qui serait située au-dessus de l'hôtel, alors que ce dernier ne se démarquerait que peu de l'ensemble;
    • le cladding de cette première avec les alignements verticaux de fenestration (faudrait voir plus en détail, car 2 perspectives semblent montrer des claddings différents...?)

    J'abonde dans le même sens en ce qui concerne le côté commercial. Ce secteur offre vraiment un cadre magnifique pour les résidents, mais il n'y a aucun supermarché à proximité. La venue d'espaces commerciaux serait vraiment un plus!

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  17. Le 2018-06-13 à 08:35, urbino a dit :

    En effet.

    Au centre de Montréal, le fleuve est un cours d'eau rapide, voire agressif. Pas une place, selon moi, pour laisser des bambins s'amuser sur les berges.

    Le fameux concept de «réappropriation» du fleuve au centre ville par les résidents m'apparaît être une pure fabulation.  La population n'a jamais utilisé ces lieux pour des fins de détente ou de villégiature. De tout temps, de l'époque de la traite des fourrures jusqu'à aujourd'hui, ce sont des activités portuaires, industrielles et/ou commerciales qui ont occupé ces lieux. Que voulez-vous, Montréal est un port.

     

    Il y a d'autre façons de profiter du fleuve sans s'y baigner.

    Il n'est pas question non plus d'expulser le port de Montréal, qui contribue grandement à son économie. C'est plutôt de profiter des endroits sous-exploités pour les redonner à la population pour qu'elle en profite. On doit l'avouer, même si Montréal est une île, ses berges ne sont pas vraiment mises en valeur. Il y a des endroits où on se sert d'anciens quais comme de dépôt à gravier. On s'entend qu'on pourrait déplacer ces dépôts ailleurs, et faire des aménagements beaucoup plus agréables à la place!

    Le vieux-port a permis de redonner un accès, le nouveau Grand Quai également, et maintenant on aura la chance d'avoir des terrains tout près du centre-est de la ville avec Molson. Il faut en profiter!

  18. Ça me fait penser à un centre commercial que j'avais visité, à Paris, qui s'appelle Bercy Village. Là-bas, ils ont converti d'anciens entrepôts en "outlets" avec une allée piétonnière, des expositions artistiques, de l'animation, une salle de cinéma, un hôtel, etc. tout ça, à proximité d'une station de métro. Un stationnement de 3000 places (payant) est disponible pour ceux qui veulent venir en voiture. Quoiqu'il est dans le Paris intra-muros, il est situé à proximité du périphérique.

    Le résultat est pas trop mal, c'est devenu un centre d'achat de destination où les gens peuvent aller passer un après-midi complet (magasiner, manger un morceau en écoutant un musicien de "rue", puis aller au cinéma par exemple).

    C'est certain que la beauté du lieu à la base (les anciens entrepôts) contribue à faire oublier qu'il s'agit d'un centre commercial, mais c'est selon moi un exemple de réussite de centre d'achat urbain offrant une expérience différente et complète.

    Royalmount sera aussi beaucoup plus gros, mais reste que mieux s'implanter dans le quartier, de concevoir des espaces plus "urbains" et de qualité en limitant, notamment, les trop vastes espaces de stationnement extérieurs pourrait contribuer à faire accepter le projet.

    Infos et photos:

    https://www.parisinfo.com/shopping/73909/Bercy-Village

    http://www.bercyvillage.com/

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  19. Le 2018-06-14 à 08:07, SKYMTL a dit :

    The plan should be a complete demolition.  Everything from the interior to the exterior is falling apart.  Its also a terrible place to host events; hot, stinky, cramped and designed in an era with every different needs than today.   

    I'm usually all for preserving buildings with different architecture eras and style... but this building is just plain ugly, inside and out. Maybe it's better to just erase brutalism from architecture history books! ?

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  20. Je ne sais pas si la ville avait l'intention de développer ce triangle, mais en tout cas ils n'ont pas demandé au promoteur de l'immeuble face aux rues Florian et L'espérance de laisser un espace pour prolonger la trame de rue. Y'a toujours moyen de faire comme tu proposes JFrosty, avec ce tracé un peu étrange!

  21. Le 2018-06-08 à 21:13, Né entre les rapides a dit :

    Voici ce que j'en pense, sans la moindre prétention d'autorité en la matière.  Comme d'autres, je connais bien sûr des exemples d'application concrète du concept, notamment à Vancouver.  Mais j'ai encore des réserves, au moins dans le cas de Montréal.  Ce qu'on appelle l'intégration de mini-maisons, avec ouvertures sur des ruelles, a évidemment l'effet de «densifier»;  mais il faut préciser: c'est densifier au sens d'accroître le taux d'occupation du sol (par rapport aux espaces libres).  Ce n'est pas strictement équivalent à un accroissement de la densité de population, car cette dernière est également fonction 1)  du nombre de logements par unité de surface au sol,  nombre qui varie selon le nombre d'étages et (inversement) de la taille des logements, et 2) du nombre (moyen) d'occupants par unité de logement.  Si on prend l'exemple de Montréal et de la plupart des grandes villes en Occident,  on observe depuis les années 1950-60 une diminution considérable du nombre de personnes par logement; dans les secteurs centraux, il n'est pas rare qu'un logement qui abritait anciennement 5, 6, voire 10 personnes, n'en abrite maintenant plus qu'une ou deux.  Si ça vous semble incroyable, consultez des données de recensement sur la distribution (statistique) de la taille des ménages.  

    Là où je veux en venir, c'est qu'il y a presque certainement plus de potentiel d'accroissement de la densité de population par des mesures (souvent d'ordre fiscal) favorisant  une utilisation plus intensive des bâtiments résidentiels existants, ou, inversement, des mesures décourageant la sous-utilisation. 

    Revenant plus directement sur le thème de l'établissement de mini-maisons  dans les arrière-cours, j'aimerais aussi qu'on n'oublie pas que le corollaire d'un accroissement du taux d'occupation du sol, c'est une diminution des espaces libres, fussent-ils privés ou peu «utilisés».  Je considère que ces espaces libres ont un effet salutaire sur des quartiers souvent déjà assez densément construits (à Vancouver c'est différent: les mini-maisons sont typiquement construites dans des quartiers de bungalows).

    Personnellement, je préférerais plus de bâtiments résidentiels en hauteur, accompagnés de la sauvegarde de plus d'espaces «libres».

    Sur ce point, c'est sûr qu'il y a eu un changement dans les préférences et des besoins en matière de superficie des logements, donc des logements où habitaient auparavant 4-5 personnes n'en abrite aujourd'hui effectivement que 1 ou 2. Par contre, cela n'est pas sur le point de changer, donc je ne comprends pas trop le point que cela ne contribue pas à densifier, puisqu'on ajoute des logements (et donc des habitants) dans une zone qui, à priori, ne pouvait en accueillir plus.

    Dans certains quartiers, comme Hochelaga-Maisonneuve, où j'habite, les ruelles sont souvent assez large, et les terrains ont souvent des garages ou des petits cabanons à l'arrière, en plus de leur cour. Ces espaces sont souvent sous-utilisés, si bien qu'à certain endroit des bâtiments ont été construit dans l'arrière-cour et qui donnaient sur la ruelle (transformée du coup en rue).

    Exemple de la rue Amyot, près de la Place Simon-Valois, où trois bâtiments donnent sur une ancienne ruelle. Sans nécessairement que ces ruelles soient bâties entièrement comme une rue, on pourrait permettre de construire en s'assurant d'un certain dégagement, et en profiter pour revitaliser les ruelles souvent décrépies.

     

    Capture d’écran 2018-06-14 à 13.14.49.png

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