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LED

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  1. Publié le 22 août 2009 à 12h21 | Mis à jour le 22 août 2009 à 12h24

     

    Art mural à Montréal : MU-tation urbaine

     

    L'art mural, très populaire à Montréal dans les années 70, est en train de retrouver ses lettres de noblesse.

     

    Daphné Cameron

    La Presse

     

     

    Les HLM de Montréal sont sans doute les derniers endroits que les amateurs d'art public songeraient à visiter. La donne est en train de changer grâce à MU, un organisme qui tente de ramener les fresques sur les murs des bâtiments de Montréal. L'initiative pourrait même redonner à la métropole son titre de capitale canadienne de l'art mural.

     

    Depuis le début de l'été, les 1800 résidants des Habitations Jeanne-Mance dans le Quartier latin vivent au rythme d'une métamorphose artistique. Dans le petit chalet du parc logé au coeur du complexe de logements sociaux, une dizaine de locataires bricolent des mosaïques. Une fois terminés, les motifs seront apposés sur une fresque d'une trentaine de mètres de largeur plaquée sur la façade d'une tour grise à l'aspect anonyme.

     

     

     

    À l'extérieur, deux artistes superposent les couches de peinture sur le mur brun de l'un des 30 logements des Habitations Jeanne-Mance afin de créer un tableau hivernal. Aux quatre coins du site, les bacs de déchets sont ornés de motifs urbains qui évoquent la nature.

     

     

    Cette revitalisation artistique est l'initiative de MU, un organisme à but non lucratif qui tente de donner à l'art mural une vocation communautaire.

     

    Au cours des trois dernières années, l'organisation a déjà commis une douzaine d'oeuvres aux quatre coins de la ville, dont deux autres dans des HLM de Saint-Michel et de Villeray. D'autres murales ont été brossées grâce à du financement de la fondation One Drop ou pour le compte de l'Association des commerçants du Quartier latin.

     

    «Notre but, c'est de faire de Montréal une galerie d'art à ciel ouvert», explique la cofondatrice de l'organisme, Elizabeth-Ann Doyle.

     

    La femme de 40 ans espère que son projet pourra un jour redonner le titre de capitale canadienne de l'art mural à Montréal.

     

    «C'était une tendance très forte dans les années 60-70. Mais la forme a véritablement pris son envol avec Expo 67, lorsque Montréal s'est mis à investir pour embellir la ville avant d'accueillir une masse de visiteurs. Cela s'est étiré jusqu'aux Jeux olympiques de 1976, pour finalement s'estomper dans les années 80.»

     

    À partir des années 90, les murales peintes par des artistes graffiteurs sont devenues l'une des marques de commerce du paysage montréalais. Sans complètement délaisser le genre, MU a entrepris de ressusciter l'art mural, mais dans sa forme d'exécution un peu plus traditionnelle. La canette est encore utilisée, mais les rouleaux et les pinceaux sont de retour en force.

     

    «On ne préconise toutefois pas une esthétique, précise Elizabeth-Ann Doyle. Comme Montréal est une ville éclatée, il est intéressant que l'art le reflète. Par contre, on voulait que la facture soit contemporaine.»

     

    L'art pour tous

     

    L'idée est également de permettre aux citoyens de se réapproprier l'art.

     

    «Ce qui est enthousiasmant dans ce projet, c'est qu'on ne travaille pas en vase clos», explique Phillip Adams, l'un des deux artistes peintres embauchés pour créer deux murales aux Habitations Jeanne-Mance.

     

    «On reçoit du feedback non censuré des passants tous les jours. C'est intéressant parce que leurs commentaires ne sont pas filtrés par le vocabulaire démesurément intellectualisé que l'on entend dans les galeries.»

     

    «Leur présence a une influence sur l'oeuvre finale, ajoute son coéquipier, David Guinn. Par exemple, il y a une femme qui passe tous les jours devant la murale avec son petit chien Vénus. Sans m'en rendre compte, j'ai peint Vénus dans le haut de la première murale!»

     

    Inspirées par Philadelphie

     

    Doyle et sa partenaire Emmanuelle Hébert se sont rencontrées alors qu'elles travaillaient pour le Cirque du Soleil. C'est après une visite dans la ville de Philadelphie qu'elles ont eu l'idée de mettre MU sur pied. Grâce à un programme similaire fondé il y a 25 ans, 3000 murales ont été réalisées dans la ville américaine.

     

    «Comme à Philadelphie, MU tente de démocratiser l'art, surtout auprès des jeunes. C'est pourquoi chaque fois que nous réalisons un projet, on y greffe un volet de six ateliers d'art qui leur sont destinés.»

     

    L'an dernier, Elizabeth-Ann Doyle et sa partenaire Emmanuelle Hébert ont remporté le prix d'entreprise d'économie sociale de l'année, ainsi que le prix d'entrepreneuriat féminin du Concours québécois en entrepreneuriat. Si les choses vont bien, Doyle souligne toutefois qu'à chaque nouveau projet, le montage financier est à refaire.

     

    «Montréal métropole culturelle, tout le monde en parle, mais les festivals mis à part, je trouve qu'il manque de projets publics qui peuvent toucher tout le monde, sans vendre des billets ou sans avoir de gros événements. Je suis la première à profiter des festivals, mais il y a plein de petits organismes comme nous qui offrent autre chose.»

     

    Les trois murales des Habitations Jeanne-Mance seront officiellement inaugurées le 18 septembre.

  2. Le 24 août 2009

     

    Les quartiers montréalais d'hier à aujourd'hui

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    Un des bijoux du quartier ouvrier né à l'époque de la Première Guerre mondiale: le marché Maisonneuve.

     

    Photo: David Boily, La Presse

    Marie-France Léger

     

    La Presse

    Découvrir et apprécier l'architecture et l'aménagement de différents quartiers montréalais, voilà ce que nous propose jusqu'au début octobre Héritage Montréal, grâce à ses circuits pédestres Architectours. Pour nous inciter à suivre le guide, Claudine Déom, professeure à l'École d'architecture de l'Université de Montréal, nous dévoile les origines et l'évolution d'un quartier ouvrier qui a opéré, depuis quelques années à peine, une reconversion: Hochelaga-Maisonneuve.

     

    «Héritage Montréal se penche sur les origines mais aussi sur les contributions contemporaines, les ajouts qui forment le patrimoine de demain. Ce qu'on dit aux Montréalais: il faut voir autrement ces aménagements et ces arrangements de bâtiments», souligne Mme Déom, qui accompagnera les mordus d'histoire et d'architecture dans ce quartier le 6 septembre.

     

    Bien penser les habitations

     

    Pour comprendre Hochelaga-Maisonneuve, il faut revenir au modèle souhaité par la municipalité de Maisonneuve au début du XXe siècle: un quartier pour les ouvriers qui serait sain, lumineux et aéré, comportant des logements superposés (les fameux «plex») proches des lieux de travail; les usines bordant le fleuve rue Notre-Dame. On était loin de l'idée des quartiers ouvriers insalubres.

     

     

    «On s'interroge encore sur l'origine de ces plex. On a des hypothèses sur les influences écossaises ou britanniques. Ces habitations typiques proposent une superposition de logements en groupe de deux, trois ou cinq pour régler le problème de densité. Ce sont des habitations en rangée auxquelles on accède par l'arrière par un réseau de ruelle. C'est Montréal qui a été la première à trouver cette solution au Canada. Il faut se souvenir que Montréal était alors la métropole.»

     

     

     

     

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    Un immeuble dont l'architecture ne contraste pas énormément avec des habitations superposées en rangée datant du XXe siècle. (Voir la photo plus bas)

     

    Photo: David Boily, La Presse

    De bons services

     

    En fait, les élus de l'époque voulaient ce qu'il y avait de mieux près des habitations, comme aux États-Unis: larges boulevards avec perspective (boulevard Morgan), architecture imposante de style Beaux-Arts (marché Maisonneuve et bain Morgan) et aménagements des espaces publics et des parcs (parc Morgan).

     

    «Les élus voulaient qu'il y ait de bons services pour les citoyens. L'idée de l'époque, c'était l'esprit sain dans un corps sain: au bain Morgan, il y avait non seulement une piscine et une palestre, mais aussi des douches et des toilettes, ce qui renforçait le principe de l'hygiène», précise Mme Déom.

     

     

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    Des plex en rangée remontant au début du XXe siècle dans la rue Nicolet. Au Canada, Montréal a été la première ville à innover avec ce type d'habitation superposées en rangée.

     

    Photo: David Boily, La Presse

    L'ancien quartier ouvrier a connu un boom immobilier depuis quelques années et s'embourgeoise sous l'appellation HoMa. Les tours modernes se multiplient et les chantiers s'activent toujours en 2009 sur les lieux d'anciennes usines et de terrains vagues. Édifiée à l'emplacement d'une ancienne voie ferrée, la place Simon-Valois tente quant à elle de recréer le design d'une vieille gare de triage...

     

    Les visites

     

    Le centre-ville ouest, domaines et jardins

     

    Samedi 22 août, dimanche 4 octobre

     

    Départ: 14h, angle Atwater et Sainte-Catherine (métro Atwater, sortie Sainte-Catherine)

     

    Le 25e de l'Affaire McGill College

     

    Samedi 12 septembre, dimanche 23 août

     

    Départ: 14h, angle McGill College et Sherbrooke Ouest (métro McGill)

     

    Le square Dorchester

     

    Samedi 29 août

     

    Départ: 14h, angle Peel et rue du Square Dorchester (métro Peel, sortie Peel est)

     

     

     

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    Le Bain Morgan, construit en 1915 dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve.

     

    Photo: Alain Roebrge, La Presse

    Hochelaga-Maisonneuve

     

    Dimanche 6 septembre

     

    Départ: 14h, angle Notre-Dame Est et Pie-IX (métro Pie-IX et autobus 139 sud)

     

    Vieux-Montréal/ Une autoroute pour la rue Saint-Paul

     

    Samedi 5 septembre

     

    Départ: 14h, angle avenue Viger et rue Saint-Urbain (métro Place-d'Armes)

     

    De la Gauchetière, passage oublié

     

    Samedi 19 septembre, dimanche 30 août

     

    Départ: 14h, angle rue Saint-Hubert et boulevard de Maisonneuve Est (métro Berri, sortie Place-Dupuis)

     

    Places et squares au centre-ville

     

    Samedi 3 octobre, dimanche 13 septembre

     

    Départ: 14h, angle Belmont et Côte du Beaver Hall (métro Square-Victoria, sortie Belmont)

     

    Les espaces verts de Westmount

     

    Dimanche 20 septembre

     

    Départ: 14h, angle boulevard de Maisonneuve et avenue de Vendôme (métro Vendôme)

     

    Plus d'info sur les visites et les tarifs: http://www.heritagemontreal.org

     

     

    Voilà quelque chose de positif venant d'Héritage Montréal :relieved:

  3. Publié le 24 août 2009 à 04h41 | Mis à jour à 08h13

     

     

    Une éolienne s'arrime à Montréal

     

     

    L'arrondissement de Saint-Laurent installera dans le parc Philippe-Laheurte une éolienne haute de 9 m.

     

    François Cardinal

    La Presse

     

     

    Montréal aura bientôt sa toute première éolienne de taille, un projet-pilote qui, s'il s'avère un succès, pourrait bien faire des petits dans l'île.

     

    L'arrondissement de Saint-Laurent se prépare en effet à installer, dans les semaines à venir, une éolienne à trois pales haute de 9 m dans un parc situé à mi-chemin entre un secteur résidentiel et un secteur industriel.

     

    L'objectif n'est pas de copier ce qui se fait en région, où les éoliennes mesurent entre 45 m (Matane et Cap-Chat) et 60 m (Rimouski et Murdochville), mais plutôt de se contenter d'alimenter le système d'éclairage du parc Philippe-Laheurte, où l'éolienne sera érigée. D'une puissance de 2000 W, elle produira une charge d'éclairage de quelque 800 W.

     

    Cela sera suffisant, croit-on, pour faire fonctionner les lampadaires qui éclairent les sentiers piétonniers et les pistes cyclables, les terrains de tennis, de basketball et de soccer ainsi que la toute récente sculpture de l'artiste Claude Millette, inaugurée cet été.

     

     

    «À plus de 30 pieds de hauteur, c'est probablement la première éolienne d'une telle envergure à Montréal, se réjouit le maire de l'arrondissement et responsable de l'environnement au comité exécutif, Alan DeSousa. Il y a en outre très peu d'expériences d'éoliennes en milieu urbain, ce sera donc un projet-pilote intéressant à suivre.»

     

    Le parc Philippe-Laheurte occupe la portion sud du projet domiciliaire Nouveau-Saint-Laurent (autour des rues Ernest-Hemingway, Cavendish et Raymond-Lasnier). Pour le maire de l'arrondissement, Alan DeSousa, cette zone-tampon entre résidences et industries est l'endroit idéal pour ériger une éolienne.

     

    «Dans la vie, il ne faut pas avoir peur de prendre des risques, indique-t-il. Ce projet-pilote nous permettra de répondre à bien des questions: est-ce un outil approprié pour notre communauté? Est-ce que l'énergie produite sera suffisante pour alimenter tous les lampadaires? Quel impact aura l'éolienne sur les oiseaux et les chauves-souris?»

     

    Il faudra aussi voir s'il y a suffisamment de vent. À Longueuil, d'ailleurs, l'administration Gladu a décidé de ne pas ériger d'éoliennes sur son territoire, faute de vent. Cette décision a été prise à la suite d'une étude de quelque 40 000$, décriée par les maires de la Rive-Sud pour son caractère farfelu.

     

    À Saint-Laurent, le coût total du projet est évalué à 37 000$, mais l'arrondissement ne paiera qu'un peu moins du tiers de cette somme. L'entreprise Enseigne Valois, «partenaire» du projet, paiera le reste.

     

    Le document de présentation précise qu'un des objectifs du projet est de voir s'il est possible d'ériger des éoliennes dans «l'ensemble des sites potentiels de l'arrondissement».

     

    Cela dépend de l'aspect technique du projet d'énergie renouvelable, mais aussi de ses aspects...?humains. La volonté des élus pourrait bien se heurter à certains obstacles dans cet arrondissement déjà touché par les nuisances de l'aéroport et de certaines industries, comme le démontre une lettre publiée dans la dernière livraison des Nouvelles Saint-Laurent.

     

    «Notre arrondissement veut que nous servions de cobayes pour un projet-pilote d'éolienne, se désole son auteure, Josette Lincourt. Ce n'est pas aux contribuables qu'on veut faire plaisir, mais aux constructeurs d'éoliennes. Réveillons-nous, les élections s'en viennent!»

  4. Excellente nouvelle en effet mais mon coté négatif me dit que ce genre d'annonce, à deux mois des élections municipales !!!!!

     

    Je dois avouer etre un peu tanné des annonces. Je préfère constater le début des travaux.....

     

    Mais bon.....on vas espérer, meme si c'est peu. La salle, Lachine, Rosemont, Mtl-Nord ne seront meme pas touché par le métro....pas encore !!!

     

    Rosemont??? Je suis d'accord pour Lasalle-Lachine, ça prendrait une extension de ce côté, ça se densifie dans ce coins et il y a toujours le CÉGEP qui ne reçoit pas suffisament d'étudiants.

  5. Je suis sur que le promoteur en convoitant cet endroit s'attendait à avoir ce genre de réaction et démontre plus de patience. Je cois aussi qu'il a visé plus haut en prévision des baisses recommandées. Je ne comprends toutefois pas pourquoi ils disent de ne pas faire de maisonnettes et de villas pour être «exemplaire», il n'y a pas de détails là-dessus alors qu'on demande moins haut mais refuse du petit...

  6. Why should the city, representing the public in protecting Mount Royal and its built heritage, allow a project that in its density and siting of new construction distorts and betrays the qualities of this wonderful property? Why should the public, in effect, bear the cost of the development risk because a buyer has paid too much for what he can do under current rules?

     

    Il va tu chercher ses arguments loins! C'est complétement distortionné comme propos...Quand est-ce que le public paie quoique ce soit pour un projet privé. Les sulpiciens qui gardaient l'endroit public on fait du cash en vendant au privé et personne d'autre (public) ne voulait payer. C'est donc le privé tel que Bumbaru le dit lui-même qui a payé chère. Et selon lui le fait qu'ils veuillent offrir plus de surface pour plus de rentabilité pour acceuillir plus de contribuable (qui eu aussi seront des payeur de taxes et feront partis du public) eménage à cet endroit. On dit que c'est un endroit magnifique mais en ce moment pas tous les bâtiment sont bien entretenus et personne ne visite l'endroit, alors qui paie le prix au public? Si il n'y a pas suffisament de logement construit c'est tous les autres résidents de l'endroit qui paieront encore plus chère pour leur logis. Je vais écouter ces niaiserie lorsqu'on proposera une solution équitable et résonable au niveau des affaires et de l'héritage. So far seul le promoteur à fait une proposition censé.

  7. On ne peut naturellement que se réjouir de l’indépendance et de la clairvoyance du rapport de l’OCPM, une prise de position d’autant plus pertinente qu’elle émane d’une instance ayant le souci de l’ensemble des harmonies métropolitaines. C’est sans doute dans cette perspective qu’elle interroge au-delà de la forme de la construction, le concept architectural même.

     

    A l’endroit du Red Light, et au cœur du quartier des spectacles, le carrefour Sainte-Catherine Saint-Laurent, représente le centre géographique de Montréal. Notre métropole est éclatée, d’où la nécessité de préserver cet incontournable repère qui historiquement a accueilli l’affirmation du fait français comme les vagues successives d’immigration qui y ont transité et qui s’y sont implantées.

     

    Une intersection qui géographiquement aujourd’hui encore distribue les quatre points cardinaux de la ville. Cette réalité fondamentale demande à être respectée, car ce lieu de rencontre résume à la fois l’identité houleuse et l’originalité créatrice de Montreal.

     

    Sous prétexte de gros projets, on ne peut innocemment établir sur la Main une véritable muraille douze étages de bureau à la frontière sensible entre l’Ouest et l’Est, au moment précis où leurs forces se conjuguent pour exprimer la vitalité artistique de de notre ville ouverte au Nord vers l’immensité boréal québécoise et au Sud dans l’alignement des grandes métropoles américaines.

     

    Le carrefour Saint-Laurent, Sainte-Catherine, doit témoigner de cet équilibre entre les quatre point cardinaux, en demeurant un centre-ville vivant capable d’accueillir l’émergence de cette citoyenneté québécoise territoriale diverse, tant désirée.

     

    L’ouverture de ce carrefour en plein cœur du quartier des spectacles doit être préservée comme doit être préservé le tissu humain du Red Light, le centre-ville doit demeurer un véritable carrefour au sens de l’échange.

     

    Il demande une architecture inspirée et futuriste, reflet de la période que nous vivons actuellement et capable de devenir un emblème architectural reconnu internationalement comme un des symbole de notre ville, dans un quartier où déambulent des centaines de milliers de touristes étrangers durant les festivals.

     

    Une construction qui permettrait à la société Angus de connaître une notoriété architecturale à la hauteur de son savoir-faire et de ses exigences écologiques.

     

    Comme l’histoire, la géographie à parfois des ironies cruelles : le théâtre du Nouveau Monde présentait dernièrement la pièce Le Dragon bleu de Robert Lepage, ou l’auteur acteur dénonçait à portée de voix des projets en cours, la destruction des quartiers populaires au centre de Pékin au profit de tours.

     

    Son message nous invite à plus de prudence dans la transformation du notre propre centre ville en un corridor de buildings, masquant et dénaturant ses origines géographiques ou historiques.

     

    Les terrains vacants du centre de Montréal doivent être reconstruits en respectant le patrimoine de grande qualité existant qui ne demande qu’à être rénové, restauré au lieu d’être démoli à 80%.

     

    Pourvu qu’on lui propose et qu’on lui en donne les moyens, la société Angus est parfaitement capable de produire un projet architectural vivant respectueux des générations passées comme des générations futures qui nous indiquent déjà de multiples façons qu’elles manquent de repères physiques et symboliques.

     

     

     

    http://artomoto.wordpress.com/

     

     

     

    Heuuuu, c'est un article que t'as copier/coller d'un journal ou c'est toi qui écrit ça...Ça sonne un peu coincé genre hypster ou futur journaliste au cégep.:relieved:

  8. Écoutez ne mellons pas l'émotion d'avoir une équipe composé de gars local VS une équipe de canadien-français. J'aime la diversité, et montréal est diversifié. Je préfère des gars de Montréal dans l'équipe c'est sur, pour l'émotion. Mais des gars de Montréal, c'est des gars qui habite Montréal. Saku Koivu à vécu quoi 12-13 ans à montréal? Ça prend combien de temps avant qu'il soit plus Montréalais que moi (1 an)? Ce n'est pas tant la langue mais quand un gars vient de montréal, peu importe sa nationalité, sa langue d'origine, etc. Il y a plus d'émotion c'est certain, le fait qu'il aurait grandi ici amplifie encore plus l'émotion dans la victoire, mais aussi dans la défaite. Bref, il faut se comprendre que l'émotion d'avoir un joueur d'ici ne devrait pas être relié à la question: est-il canadien-français, car montréal n,est plus QUE canadien-français et ne l'a jamais été. Néanmoins je crois que l'équipe actuel n'a pas assez de joueurs canadien-français par rapport à la population locale mais de là à dire que je ne suivrais plus l'équipe; loins de là!

  9. Publié le 07 août 2009 à 06h16 | Mis à jour à 06h17

     

     

    Quadrilatère Saint-Laurent: levée de boucliers contre le projet du promoteur

     

     

     

     

    Sara Champagne

    La Presse

     

     

    Le promoteur du Quadrilatère du boulevard Saint-Laurent a beau vouloir commencer les travaux en janvier 2010, afin d'être dans les délais du déménagement d'Hydro-Québec prévu en 2012, il devra affronter une levée de boucliers. Tant l'actuel propriétaire du Café Cléopâtre que celui du Montréal Pool Room, connu pour ses hot-dogs, préfèrent de loin demeurer là où ils sont depuis des décennies.

     

    À la suite de l'article paru dans La Presse hier, qui dévoilait les recommandations de l'Office de consultation publique de Montréal (OCPM), la direction du Café Cléopâtre n'a pas tardé à féliciter l'instance au sujet de l'importance de conserver les institutions dans le secteur Lower Main, indépendamment de leur nature. Lors d'un entretien, en après-midi, le fils du propriétaire du Café, Dimitri Zoumboulakis, a affirmé qu'aucune offre n'a de toute façon été déposée par le promoteur (Société de développement Angus représenté par Christian Yaccarini).

     

     

     

    «Nous sommes ouverts à discuter, mais il est clair que nous préférons demeurer où nous sommes. Notre clientèle est établie depuis 30 ans et on accueille des visiteurs de l'Europe et de l'Asie. Ailleurs, ce ne serait pas la même chose. Nous avons notre place sur la Main, nous en faisons partie.»

     

     

    Maire de Ville-Marie et candidat pour le parti de l'opposition officielle à l'hôtel de ville, Vision Montréal, Benoit Labonté, bien au fait du projet de construction d'un édifice de 12 étages avec commerces au rez-de-chaussée, estime pour sa part que «l'échéancier de la SDA est artificiel».

     

    Tremblay muet

     

    À la Ville de Montréal, ni le maire Tremblay ni son exécutif n'ont accepté de commenter publiquement la sortie du rapport critique de l'OCPM. Et ce, même si l'instance consultative a décidé de dévoiler publiquement ses conclusions, hier après-midi, à la suite de la parution des conclusions dans La Presse. Il était initialement prévu que le rapport soit présenté aux élus la semaine prochaine.

     

    Quant au principal concerné, Christian Yaccarini, de la SDA, il a expliqué qu'il ne voulait formuler aucun commentaire, même après la diffusion publique. «Je vais d'abord prendre connaissance des rapports.»

     

    Dans son volumineux rapport, l'OCPM estime que le projet n'est pas «mûr» pour sortir de terre. Le concept architectural est largement critiqué pour sa volumétrie et sa densité. Quant aux enjeux patrimoniaux, les commissaires proposent quatre options, dont la restauration des édifices existants.

     

    «J'espère que l'administration va recevoir le rapport et l'accepter par courtoisie pour tous les citoyens, des bénévoles faut-il le préciser, qui ont participé aux audiences, dit Dinu Bumbaru, dirigeant de l'organisme Héritage Montréal. Il ne faut pas que le quadrilatère devienne un objet de politicaillerie. Une équipe d'experts devrait être mise en place par la Ville. La SDA a beau avoir de l'expérience avec le Technopôle Angus, il reste que le centre-ville est à part. Et le patrimoine de la Main tient aussi à son atmosphère et à sa culture.»

  10. Avant de voir un prolongement des lignes de métro il faut plus de wagons, hors on ne reconstruira pas les mêmes modèles et il n'y a plus de wagons disponibles à rajouter sur le réseaux. Donc les nouveaux wagons doivent être fait avant tout prolongement majeur.

  11. Publié le 07 août 2009 à 05h00 | Mis à jour à 06h05

     

     

    CHUM: l'édifice Vidéotron pourra finalement être démoli

     

     

    Par un décret publié hier dans la Gazette officielle, le gouvernement autorise les consortiums en compétition pour la construction du Centre de recherche du CHUM à reconstruire l'édifice Vidéotron, situé rue Viger Est à Montréal.

     

     

    Ariane Lacoursière

    La Presse

     

     

    L'édifice Vidéotron, exproprié au coût de 28 millions en 2007 par le Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) qui veut y installer son nouveau centre de recherche, pourra finalement être démoli.

     

    Par un décret publié hier dans la Gazette officielle, le gouvernement autorise les consortiums en compétition pour la construction en partenariat public-privé du Centre de recherche du CHUM (CRCHUM) à reconstruire l'édifice Vidéotron, situé au 300, rue Viger Est. Dans l'appel de propositions initial, les soumissionnaires étaient dans l'obligation de seulement rénover cet édifice.

     

    «Après discussion avec les soumissionnaires, on s'est aperçu qu'il était possible de reconstruire l'édifice Vidéotron tout en respectant les budgets et l'échéancier», affirme le porte-parole de l'Agence des partenariats public-privé (PPP), Hugo Delaney.

     

    Le nouveau CRCHUM occupera le quadrilatère formé par les rues Sanguinet, Saint-Denis, Saint-Antoine et l'avenue Viger. L'édifice des Coopérants, situé dans la rue Saint-Antoine, a déjà été démoli. Le consortium qui remportera l'appel de propositions du CRCHUM pourra maintenant en faire autant avec l'édifice Vidéotron.

     

     

    «Ça sent l'improvisation»

     

    Le porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé, Bernard Drainville, a été choqué par la décision du gouvernement de permettre cette démolition, d'autant plus que cette annonce est «faite en douce durant l'été». «Pourquoi a-t-il fallu tout ce temps avant de se rendre compte que la démolition de l'édifice Vidéotron était souhaitable? Ça fait plusieurs années que le projet est en marche, et là, on se rend compte qu'on devrait peut-être le démolir. Ça nous montre encore une fois que le gouvernement ne contrôle pas le dossier du CHUM», dit M. Drainville.

     

    Le cabinet du ministre de la Santé, Yves Bolduc, n'a pas voulu commenter la situation hier, préférant rediriger les questions à l'Agence des PPP. «Nous ne pouvons pas savoir d'avance si le consortium gagnant démolira ou non l'édifice Vidéotron. Mais peu importe, le budget de 320 millions sera respecté, et l'échéancier aussi», assure M. Delaney.

     

    «Est-ce qu'en démolissant l'édifice Vidéotron, on ne vient pas retarder encore une fois une partie du projet du CHUM? Est-ce qu'on ne vient pas aussi de créer de nouveaux dépassements de coûts ? L'Agence des PPP a beau nous rassurer, si le projet du CRCHUM est à l'image du projet du CHUM, il n'y a rien de rassurant. Tout cela ressemble au reste : ça sent l'improvisation», réplique M. Drainville.

     

    La construction du CRCHUM est déjà en retard sur ses échéanciers. La construction devait commencer cet été. Or, les deux consortiums en compétition n'ont pas remis leurs soumissions en mars tel que prévu. Les soumissions devaient être déposées à la mi-juillet. Mais le décret pourrait avoir retardé légèrement l'opération.

     

    Les deux consortiums en lice pour la construction du CRCHUM sont Accès Recherche CHUM (auquel participe la firme Pomerleau) et Axor-Dalkia.

     

    Ce n'est pas le premier décret du gouvernement dans le dossier du CHUM. Un samedi du mois d'avril dernier, le gouvernement avait publié un décret autorisant plusieurs changements au projet du CHUM, sans avoir à passer par un nouveau processus de consultations publiques.

  12. Je suis un «canadien-français» de souche on peut remonter jusqu'en france avec tous mes descendants et je suis un foutu fan du canadiens. Pour moi si Koivu aurait parlé français aurait été un extra agréable, mais pas une condition. Il est là pour jouer au Hockey avant tout. Ne mellons pas politique et religion, ne mellons pas langue et hockey.:chillpill:

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