Aller au contenu
publicité

Vaillant

Membre
  • Compteur de contenus

    1 039
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    1

Messages posté(e)s par Vaillant

  1. hahaha good one :P

     

    I am trying to think who is willing enough to buy a $12 million condo. There is a few people with that kind of means in Quebec. I guess they could use is as a corporate logging for future investors to stay when they are in the city, but thats a long shot.

     

    For sure wouldn't be any Russian or Saudis, seeing we have no oil here in Quebec.

     

    So it leaves some sort of electronics / telecommunication firm to purchase it.

     

    I guess some rich person can use it for their 3 day summer pad during Grand Prix weekend lol

     

    Anyways back to the numbers. $12 million (7000 sq.ft) = $1,714.29 per sq.ft

     

    We just need to find 100 members and we each pay $120,000. It be a nice time share :P We would all have like 3 days each.

     

    ok j'embarque!

  2. Un Québec souverain devrait envisager le dollar américain

    17 février 2010 | 18h38

     

    Argent

     

     

    Dans l'éventualité où le Québec devenait souverain, ce nouveau pays devrait envisager d'adopter comme devise le dollar américain, selon Jean-François Lisée, directeur exécutif du Centre d'études et de recherches internationales (CERIUM).

     

    À son avis, l'importance grandissante du pétrole dans l'économie canadienne risque d'avoir des conséquences pour les provinces qui ne produisent pas l'or noir, en causant des pertes d'emplois dans le secteur manufacturier.

     

    Selon des études d'économistes d'Ottawa, d'Amsterdam et du Luxembourg citée par M. Lisée, le pays a déjà perdu 54 % de ses emplois manufacturiers depuis cinq ans, soit environ 55 000 emplois au Québec.

     

    En fait, le pays pourrait être victime du mal hollandais, dont le principe veut qu'un État misant beaucoup sur l'exportation de ses ressources naturelles fait ainsi augmenter la valeur de sa devise, ce qui nuit à ses autres exportations. Qu'il provienne du large de Terre-Neuve-et-Labrador ou des sables bitumineux de l'Alberta, plus le Canada exportera du pétrole affirme M. Lisée, et plus le huard va s'apprécier.

     

    Selon les prévisions, la production pétrolière du Canada devrait doubler dans la prochaine décennie, et doubler une fois de plus la décennie suivante. Ce qui laisse une perspective sombre pour des provinces comme le Québec.

     

    « Pour des compagnies comme Bombardier ou bien d'autres qui exportent leurs produits en dollar canadien, plus la valeur du dollar augmente, et plus il est difficile d'exporter », explique-t-il.

     

    « Être une province productrice de pétrole, c'est merveilleux d'un point de vue économique. Mais être une province, même de services, dans un pays producteur de pétrole, c'est autre chose. L'augmentation du dollar n'est pas un atout, mais un obstacle, et c'est sans compter l'augmentation du prix du pétrole », poursuit-il.

     

    Aussi longtemps qu'une province fait partie du Canada, la question d'adopter le dollar américain ne se pose pas et il faut s'adapter en conséquence, précise M. Lisée. Mais à son avis, un Québec indépendant devrait se poser la question, d'autant qu'il faut exclure la création d'une monnaie locale.

     

     

    Landry : «La fédération canadienne appauvrit le Québec»17

    février 2010 | 17h09

     

     

    Argent

     

    Une journée après la sortie très médiatisée de Lucien Bouchard contre le Parti Québécois et l’option souverainiste, l’ex-premier ministre Bernard Landry a livré aujourd’hui un plaidoyer pour l’indépendance alors qu’il croit que la fédération canadienne appauvrit le Québec.

     

    En entrevue avec Argent, M. Landry qui a dirigé la province de 2001 à 2003 a estimé que le contexte de mondialisation fait en sorte que le Québec doit marcher «plus que jamais vers la souveraineté».

     

    À lire également :

    Un Québec souverain devrait envisager le dollar américain

     

    «Pour qu’elle soit vivable et qu’on puisse la réguler, la mondialisation doit être sous la surveillance des organisations internationales. Et qui siège dans ces organisations ? Les États membres des Nations Unies», a estimé M. Landry très en verve.

     

    Il a pris pour exemple la dernière Conférence sur l’environnement de Copenhague où plusieurs divergences sont apparues entre Ottawa et le Québec sur les émissions de gaz à effet de serre.

     

    «On l’a vu à Copenhague, le cancre qui est le Canada parle au nom du Québec qui est le premier de classe. C’est comme cela à l’OMC et c’est comme cela partout», a-t-il indiqué.

     

    Cela fait en sorte que le Canada impose souvent des choix aux Québécois qui ne sont pas en concordance avec les besoins et ses aspirations, constate-t-il.

     

    «Est-ce que le Québec achèterait des chars d’assaut et des avions de combat ? Est-ce que le Québec serait en Afghanistan ? Je crois qu’on contribuerait à la paix mondiale mais en fabriquant des hôpitaux de campagne, on ferait des missions humanitaires. Mais on ne se comporterait pas comme une grande puissance et le Canada n’en est pas une», a-t-il dit.

     

    Situation alarmante du Québec dans le Canada

     

    Encore plus préoccupante est la situation du Québec à l’intérieur du Canada croit l’ancien chef du Parti Québécois, position qu’il a occupé de 2001 à 2005.

     

    «On envoie 50 % de nos taxes et impôts à Ottawa comme une province et on a la responsabilité de la santé, de l’éducation et de l’aide sociale. J’ai été ministre des Finances du Québec et ce n’est pas vivable», a-t-il indiqué.

     

    Selon lui, il s’agit même d’une position largement partagée par plusieurs grands argentiers du Québec dans l'histoire récente.

     

    «On se rappelle que Gérard D. Lévesque (ancien ministre libéral des Finances) disait : ‘Ottawa nous étrangle’. Yves Séguin un autre Libéral affirmait aussi : ‘Ottawa nous vampirise’. Donc on se fait étrangler, vampiriser et on va se dire : ‘Ce n’est pas grave, ce n’est pas urgent’. Il faut se réveiller», a-t-il estimé.

     

    Le système de péréquation instaurée au Canada et dont le Québec profite ne trouve pas non plus grâce aux yeux de M. Landry.

     

    «Le Canada ne marche pas. La péréquation date de 40 ans. On était une province pauvre à ce moment et on en est encore une. Et même l’Ontario va en toucher. Mais qu’est-ce que c’est cette fédération ?», s’est-il demandé.

     

    M. Landry croit que le Québec a tout le potentiel économique pour aller vers la souveraineté. Selon lui, l’industrie du jeu vidéo – 6000 emplois à Montréal – et l’hydroélectricité sont des pierres angulaires du développement économique québécois.

     

    «On a tout. On a l’intelligence, la créativité, Bombardier, SNC-Lavalin et les richesses naturelles. Qu’est-ce qui nous faut de plus ?», a-t-il lancé.

     

    Du côté politique, M. Landry affirme que la sortie de M. Bouchard est «désolante» et qu’elle envoie un message contradictoire au Canada et à la communauté internationale.

     

    Il affirme être encore passionné par la souveraineté et il souhaite encore «mener le combat».

     

    «Je n’arrête jamais d’en parler. Je respecte les adversaires. Et je suis sûr que cette cause est celle du destin du Québec et que cela va se faire un jour… J’espère le plus tôt possible», a indiqué M. Landry.

  3. Québec puissance gazière et pétrolière

     

    09/02/10 17:02, Pierre Duhamel

     

     

     

    Le Québec sera-t-il l’Alberta de demain ? On ne trouvera jamais au Québec autant de pétrole et de gaz que dans l’Ouest du pays, mais il se pourrait que les redevances perçues des ressources naturelles du Québec soient décuplées si on exploite intelligemment tout le potentiel de son sous-sol québécois. Ce sont les redevances qui maintiennent les finances publiques de l’Alberta en bon état et je me plais à croire qu’elles pourraient jouer le même rôle au Québec.

     

    Cela fait très «1950», mais je pense que notre avenir dépend de la bonne utilisation de nos ressources naturelles. Je ne suis pas convaincu que le Québec pourra pendant longtemps maintenir son avance sur les Chinois pour la construction d’un avion comme la C-Series, mais je sais que la Chine aura toujours besoin de cuivre et d’autres minerais disponibles ici pour le fabriquer.

     

    Voilà pourquoi je me réjouis quand le rapport indépendant réalisé pour la société québécoise Junex confirme le potentiel gazier du Québec. Il y a deux ans, le géant canadien des hydrocarbures Encana établissait sa valeur à au moins 280 milliards de dollars et possiblement à 1000 milliards de dollars. C’est qu’on retrouve dans les Basses-Terres du Saint-Laurent la même formation géologique qui est en train de créer un véritable Eldorado énergétique sur un territoire allant du Texas à l’État de New York. 35 000 puits y sont en activité et on estime que les réserves qui s’y trouvent représentent l’équivalent de 100 années de consommation, ou encore la moitié des réserves mondiales connues.

     

    Le Québec importe du gaz naturel provenant surtout de l’Ouest canadien. Il y a 135 000 personnes et plusieurs entreprises qui se chauffent au gaz naturel au Québec ainsi que presque tous les hôpitaux et écoles. Des flottes d’autobus et de camion utilisent aussi le gaz naturel. Si on trouve du gaz naturel au Québec, on pourrait devenir autosuffisant, économiser des milliards et le gouvernement pourrait encaisser des millions de dollars en redevances.

     

    Nous ne sommes pas encore à l’étape d’une exploitation commerciale du gaz naturel et les recherches pour trouver du pétrole ne sont pas encore concluantes. Mais dans les deux cas, on sait qu’il y en a dans le sous-sol québécois. Reste à savoir où il se trouve précisément et si on peut l’exploiter à bon prix. Cinq société ont dressé jusqu’à maintenant 24 puits d’exploration, de Farnham à Saint-Augustin, pour trouver un gisement de gaz exploitable commercialement.

     

    L’étude de cette semaine nous dit qu’à Nicolet, les indices sont forts et les ressources considérables. C’est une histoire à suivre, mais qui me fait rêver.

  4. Junex bondit de 14% avec un rapport indépendant9 février 2010 | 06h57

     

    Argent

     

     

    Le titre de la société pétrolière et gazière Junex (JNX) gagnait près de 14% mardi matin, après la publication d'un rapport indépendant sur les ressources prospectives de gaz pour les Shales d'Utica du permis Nicolet.

     

    La firme indépendante Netherland, Sewell & Associates (NSAI) du Texas a établi à 8,67 trillions de pieds cubes (Tcf) sa meilleure estimation des Ressources prospectives de gaz original en place (OGIP) pour les Shales d'Utica, pour le permis Nicolet. Junex détient un intérêt de 50% dans ce permis, ou 4,33 Tcf dans ce volume d'OGIP prospectif.

     

    Les ressources prospectives sont les ressources non découvertes, hautement spéculatives, estimées au-delà des réserves et ressources contingentes où les données géologiques et géophysiques suggèrent un potentiel de découverte de pétrole mais où le niveau de preuve est insuffisant pour une classification en tant que réserves ou ressources contingentes.

     

    NSAI a été mandatée par Junex et Canadian Quantum Energy Corporation (CQM) afin de compléter une évaluation des ressources des Shales d'Utica sur le permis Nicolet après le forage par Junex des puits St-Grégoire #2 et St-Grégoire #3, tous deux terminés en 2009.

     

    Junex indique que l'évaluation de NSAI est fondée sur leur vaste expertise en matière de Shales gas, notamment leur connaissance des Shales d'Utica. Elle inclut notamment des analyses pétrophysiques et géologiques détaillées, incluant une revue des données de laboratoire disponibles suite à l'analyse de carottes. Le rapport n'inclut aucune évaluation de la Formation inférieure du Lorraine dans le permis de Nicolet.

     

    NSAI a évalué 97% des 59 090 acres que couvre le permis Nicolet et a divisé celui-ci en trois segments, soit nord-ouest, central, et sud-est.

     

    L'OGIP prospectif brut pour les trois segments combinés varie d'une estimation basse de 6,95 Tcf jusqu'à une estimation haute de 10,52 Tcf avec une meilleure estimation de 8,67 Tcf pour 100% du permis.

     

    Pour l'ensemble du permis, sur la base du gaz en place par section, la meilleure estimation des ressources prospectives de OGIP est de 126 milliards de pieds cubes par mille carré (Bcf/section) dans la section profonde du permis, avec une estimation basse de 102 Bcf/section et une estimation haute de 153 Bcf/section. La meilleure estimation moyenne pour l'ensemble du permis est de 97 Bcf/section.

     

    Pour l'ensemble des trois segments du permis, les ressources récupérables prospectives brutes, avant risque (Unrisked), à Junex varie d'une estimation basse de 143 Bcf à une estimation haute de 1 307 Bcf. La meilleure estimation nette, en utilisant un taux de récupération de 10%, a été établie à 436 Bcf.

     

    «La meilleure estimation de NSAI, qui établit à 4,33 Tcf notre part des ressources prospectives de gaz original en place sur le permis Nicolet, est très significative pour Junex», a commenté Jean-Yves Lavoie, président de Junex.

     

    « Même avec un taux de récupération relativement conservateur de 10%, la meilleure estimation de NSAI évalue à 436 Bcf le potentiel de ressources récupérables prospectives pour Junex sur ce permis qui représente environ 6,6% de la superficie nette détenue par Junex dans les parties moyennes, profondes et structurées du Bassin des Basses-Terres du St-Laurent et environ 4,1% du portfolio de permis détenus par Junex dans toutes les parties du Bassin, incluant les sections peu profondes, moyennes, profondes et structurées».

     

    Junex détient plus de 1,5 million d'acres de permis situés dans les Basses-Terres du St-Laurent. De l'avis de la compagnie, plus de 720 000 acres sont prospectifs pour les Shales d'Utica. Ces permis sont répartis dans toutes les régions du Bassin.

     

    À 9h48, soit près d'une vingtaine de minutes après l'ouverture des marchés, le titre de Junex gagnait 12,7% ou 0,22$ à 1,96$ à la Bourse de croissance TSX.

     

    Lundi, le titre n'avait pas été transigé à la demande de la compagnie.

     

    Quan au titre de Canadian Quantum Energy, il grimpait de 7% ou 0,09$ à 1,37$.

  5. Junex suspendu en Bourse

    8 février 2010 | 16h14

    Argent

     

     

    Le titre de la société énergétique Junex (JNX)est suspendu depuis lundi matin en Bourse.

     

     

    Aucune transaction n’a été enregistrée lundi sur la Bourse de croissance TSX à la demande de l’entreprise québécoise.

     

    Un représentant de Junex a expliqué que la compagnie s’apprête à procéder à une annonce en fin de journée ou demain.

     

    La maison d’investissement Jennings Capital a récemment indiqué que Junex pourrait bientôt publier deux rapports indépendants quantifiant la ressource présente sur ses propriétés situées dans les bases terres du St-Laurent.

     

    Il s’agirait des premières évaluations indépendantes publiées sur les propriétés de la compagnie québécoise.

     

    L'action de Junex a grimpé de 6% au cours du dernier mois. Elle a clôturé à 1,73$ vendredi dernier

  6. Voila ce le manque de vigilance peut donner ....une ville à 93 pct francophone et on voudrait la rayer de la carte...

    Wallons et Bruxellois: choisissez votre destin

     

    Les observateurs et analystes de la vie politique belge sont aujourd'hui persuadés que l’Etat fédéral est condamné. On peut le regretter ou s'en réjouir, mais c'est un fait incontestable et d'ailleurs incontesté. La Flandre a opté pour le "confédéralisme", une configuration institutionnelle qui serait nettement désavantageuse pour les Wallons et Bruxellois. Parallèlement, la Flandre exige la scission sans concessions de l'arrondissement électoral et judiciaire de BHV. Cette scission permettrait à la Flandre, en cas de déclaration d’indépendance, d'ériger sa frontière régionale en une frontière d’Etat. La Région bruxelloise, à 93% francophone, serait alors définitivement enclavée dans un Etat unilingue et mono-culturel flamand.

     

    Les partis francophones ont refusé, jusqu'à présent, d'accéder aux demandes flamandes à défaut de ces derniers de négocier des concessions équitables. Mais ces mêmes partis francophones ne pourront éternellement miser sur le statu quo. D'une part, les partis flamands sont décidés à passer en force, en utilisant leur majorité numérique au parlement fédéral. D'autre part, ils exploitent au maximum les compétences des entités fédérées pour agir seuls et attendent simplement que les Francophones, financièrement asphyxiés et dos au mur, viennent demander une réforme de l'Etat. Il s'agit de la Doctrine Maddens, du nom d'un expert du mouvement nationaliste flamand, qui a servi de base à l'accord du gouvernement flamand.

     

    Cependant, de plus en plus d’hommes et de femmes, y compris dans les rangs de chaque parti, sont déjà convaincus de la nécessité pour les Francophones de préparer une alternative à la Belgique. Plusieurs options existent: un Etat Wallon indépendant, un Etat Wallonie-Bruxelles, une Wallonie française "autonome", une Wallonie française "assimilée", Bruxelles "Cité-Etat indépendante", Bruxelles "District européen", Bruxelles "Ville-Libre française". Chacun de ces destins possibles comporte des avantages et des inconvénients. Le site internet "Union pour une Belgique française" (UPBF) présente certaines contributions qui tentent d'exposer les caractéristiques de ces différentes options.

     

    Il est en effet fondamental que les Wallons et Bruxellois puissent choisir leur destin en connaissant les véritables enjeux. Quel que soit leur choix, il nous permettrait de nous débarrasser définitivement du conflit communautaire et de nous concentrer enfin sur les vrais problèmes des gens: défis environnementaux, sociétaux, économiques. Choisir une alternative à la situation de blocage et de flamandisation actuelle, c’est aussi le meilleur moyen de rester ce que l’on est. Bien entendu, le vote des populations concernées - notre autodétermination populaire - sera demandé dans le plus parfait respect de la démocratie locale, ignorée depuis bien trop longtemps. Passons du statut d'observateurs à celui d'acteurs.

     

    :highfive::highfive::highfive: bravo pour tes commentaires on pense tous deux de la meme facon.

  7. Le Québec lave-t-il plus blanc que blanc ?

    Pierre Duhamel

     

     

    La guéguerre entre Québec et Ottawa sur l’environnement devient polluante. Selon le National Post, le gouvernement fédéral, qui a semoncé celui du Québec parce qu’il veut imposer aux constructeurs automobiles des normes plus sévères d’émissions de gaz à effets de serre, serait en train d’imposer les mêmes règles.

     

    Le ministre fédéral Jim Prentice trouvait le Québec ridicule d’agir sur cette question, mais on dirait qu’il était plutôt déçu de s’être fait devancer dans l’annonce de cette politique. Ceci dit, je comprends l’exaspération d’Ottawa car le gouvernement québécois est devenu un insupportable donneur de leçons sur les enjeux environnementaux.

     

    Le Québec est-il devenu à ce point vert et irréprochable en matière d’environnement ? On apprenait cette semaine que les émissions de CO2 en 2007 ont bondi de 3,7 % au Québec après avoir subi une baisse les années précédentes. Jean Charest s’était pourtant fait le preux chevalier de la lutte aux changements climatiques et s’est commis pour une baisse de 20 % des émissions d’ici 2020. Prenons note qu’il faudra dorénavant diminuer les émissions de 23,7 % pour atteindre la cible.

     

    À Copenhague, Jean Charest s’était également permis une charge audacieuse contre les répercussions de l’exploitation des sables bitumineux en Alberta. Ce point de vue est peu entendu au Québec, mais je crois sincèrement que nous profitons largement des retombées de cette exploitation. À preuve, les citoyens de l’Alberta versent par habitant plus du double en taxes et impôts au gouvernement fédéral que ceux du Québec et ils reçoivent- toujours per capita - 25 % de moins que nous en dépenses de programmes et en achats de biens d’Ottawa. Manifestement, il y en a qui paient pour les autres… et ce ne sont pas les Québécois.

     

    Présumons que les intentions de Jean Charest sont nobles et qu’il est vraiment catastrophé par l’exploitation des sables bitumineux. Pourquoi alors ce même Premier ministre ne s’offusque pas quand on exploite une mine d’uranium aux portes de Sept-Îles ? Pire, Jean Charest a même défendu en Inde l’exploitation et l’exportation de l’amiante, un produit dont le caractère extrêmement nocif est universellement reconnu.

     

    Le gouvernement du Québec défend l’existence d’une vieille mine qui emploie 150 personnes à Asbestos, mais joue les vierges offensées devant une industrie qui emploie 372 000 personnes et où on prévoit des investissements de 100 milliards de dollars d’ici 2020.

     

    Le Québec n’a pas de sables bitumineux, mais on cherche activement du pétrole en Gaspésie et du gaz naturel dans la vallée du Saint-Laurent. Je pense que certains de mes concitoyens seront beaucoup moins «verts» quand ils verront les retombées des découvertes potentielles.

  8. je gelerais les salaires de tout les employes de la fonction publique jusqu'a ce que le prive les rattrape; y chialeront tant qui voudront, y vont faire quoi les pousseux de crayons de 51 ans assis dans le meme cubicule depuis 1977 ?

     

     

    moi le terme que j'utilise c'est mangeux de beignes. :silly:

     

    Alors présentement le gouvernement dépense approximativement 24G$ annuellement sur un budget de 70G$ pour les employé de l'état c'est déja trop! un ménage s'impose

    et je souhaite que Charest va faire de quoi pour une fois dans le genre écouté la population.

×
×
  • Créer...