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ConcordiaSalus

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Messages posté(e)s par ConcordiaSalus

  1. Il y a 19 heures, Né entre les rapides a dit :

    La présence à Montréal d'un grand nombre de chercheurs en IA est déjà un "résultat concret" immédiat et porteur d'avenir.

    - Immédiat: ces chercheurs sont bien rémunérés, paient des impôts et consomment biens et services .

    - Porteur d'avenir: leur masse critique attire(ra) d'autres entreprises qui ont/auront besoin de l'expertise disponible dans le milieu.

    Quelle que soit la "valeur" (importante ou insignifiante) des découvertes qui en résulteront,  c'est le maintien à Montréal d'une masse critique d'expertise qui est plus importante.  La production d'appareils/dispositifs faisant usage de ces découvertes pourrait bien être localisée ailleurs --dans des pays à bas/moindres coûts, comme c'est le cas par exemple pour les téléphones cellulaires (que je n'inclus pas dans la catégorie IA mais qui sont néanmoins des produits issus de la recherche).  Mais une bonne part de la valeur ajoutée revient en amont (recherche).

    Il est pratiquement inévitable que certains projets échouent.  De même, il se peut fort bien que l'enthousiasme actuel des investisseurs envers l'IA s'estompe.  Appellons cela l'éclatement d'une bulle.  Mais je pense que ce serait temporaire.  Il y a trop de raisons qui soutiennent la nécessité de recourir de plus en plus à l'IA pour que l'on abandonne cette piste.  Parmi ces raisons, il y a le vieillissement de la population dans les pays développés, ainsi que (c'est d'un autre ordre) le rétrécissement constant des marges de profit dans les secteurs traditionnels: il faut trouver autre chose pour continuer à prospérer. 

    Mon optimisme n'est pas aveugle, mais je ne peux pas être pessimiste sous prétexte qu'une bulle puisse éclater.  Naturellement, il faut manifester une certaine prudence, ce qui veut dire ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier, en d'autres mots ne pas compter uniquement sur l'expansion de la filière IA pour assurer la prospérité de Montréal: il y a beaucoup d'autres initiatives/efforts qui sont nécessaires, par exemple concernant le transport (des personnes et des marchandises), de l'habitation et de l'environnement etc. 

     

    L'IA est en train de remettre le nom de Montréal sur la carte. Le fait d'avoir une masse critique de checheur est extrêmement important car l'IA s'agit d'un outil qui est là pour rester et non d'un modèle d'affaire spécifique qui risquerait de se faire remplacer.... la problématique demeure que Montréal puisse pouvoir continuer d'attirer des chercheurs de pointe de partout à travers le monde (sans que la langue soit un enjeu)... Mon commentaire précédent était spécifique à Element AI dont le modèle d'affaire (prendre des données de clients au prix très fort pour en développer des modèles IA, garder la propriété intellectuelle puis les revendre à leurs compétiteurs) ne me semble pas "scalable" et les investissements dans cette entreprise me semble relever plus du politique qu'autre chose. Il y a d'excellentes startups en AI à Montréal mais Element AI semble atteindre le point de  "too big to fail" au Québec.

  2. Il y a 7 heures, vincethewipet a dit :

    Il y a une grande pub pour la location au Humaniti sur la dernière page du Journal Metro d'aujourd'hui, je ne sais pas si c'est nouveau, je n'avais pas remarqué avant. Les appartements commencent à 1130$ par mois, pré-lancement locatif tu 19 au 22 septembre.

    1130/mois.... toute une façon de undercut les acheteurs investisseurs qui ont acheté des condos pour les louer... Ces derniers doivent se croiser les doigts pour que la partie locative se remplisse vite... à moins que ce ne soit qu’un stunt et qu’il y ai seulement genre 10 unités à ce prix là.

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  3. Il y a 1 heure, ydg a dit :

    L’entreprise montréalaise Element AI amasse 200 millions

    Deux ans après avoir obtenu un financement record de 137 millions dans le secteur de l’intelligence artificielle, l’entreprise montréalaise Element AI a annoncé ce vendredi matin avoir amassé plus de 200 millions avec l’appui de nouveaux investisseurs, dont la Caisse de dépôt et placement du Québec et le gouvernement du Québec.

    Publié le 13 septembre 2019 à 10h24

    KARIM BENESSAIEH
    LA PRESSE

    Cet investissement, précise-t-on par communiqué, permettra à Element AI d’accélérer le déploiement et la commercialisation de ses solutions pour les entreprises. Comme le rapportait La Presse, ce n’est qu’en avril dernier, après deux ans de recherches et d’investissements, que la jeune entreprise fondée par Yoshua Bengio et Jean-François Gagné a commencé à offrir des plateformes « clé en main » à ses clients.

    « L’opérationnalisation de l’IA est actuellement le défi le plus difficile de l’industrie, et peu d’entreprises ont réussi à sortir les essais-pilotes des laboratoires et à les intégrer stratégiquement dans leurs opérations pour influencer concrètement les affaires, a déclaré par communiqué M.  Gagné, PDG d’Element AI. Nous sommes fiers de travailler avec nos nouveaux partenaires qui comprennent bien ce défi, et de tirer parti de l’expertise de chacun pour commercialiser des solutions d’IA. »

    Investisseurs et tempête

    Outre la CDPQ et Québec, on compte parmi les nouveaux investisseurs McKinsey & Company, décrite comme « une entreprise mondiale de conseil en gestion » qui possède notamment la firme spécialisée en IA QuantumBlack. D’autres investisseurs de la première heure sont de retour, notamment Data Collective, la Banque de développement du Canada (BDC) et Real Ventures. Au total, indique-t-on, Element AI a recueilli à ce jour 275 millions de dollars américains, soit 340 millions CAD.

    Cette annonce survient au terme d’un mois tumultueux chez Element AI, alors que plusieurs reportages dans les médias ont soulevé des doutes sur la gestion de l’entreprise, qui compte un demi-millier d’employés, mais n’aurait eu que des revenus de 10 millions en 2018, selon le Globe and Mail. Le site The Logic a en outre rapporté que la conclusion du plus récent financement avait piétiné en raison des négociations entourant la prime de départ de son PDG, Jean-François Gagné. Chez Element AI, on a dénoncé ce matin cet article qui contiendrait « un nombre inquiétant de fausses informations et de faussetés », assurant que M. Gagné ne quittait pas l’entreprise. Celui-ci a décliné les demandes d’entrevue de La Presse.

    Désolé mais je ne crois pas que Element AI soit un prochain GAFA. Leur modèle d'affaire est nébuleux et en plus de brûler du cash à un rythme effarant, il n'y as pas vraiment de "scalabilité possible". Imo ces investissements du Québec risquent de mal finir. Je ne serais pas surpris que  Element AI devienne un autre Mine Stornaway...

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  4. Le 2019-09-03 à 12:33, acpnc a dit :

    Montréal International: bond de 34 % des projets d'investissements étrangers

    https://www.lapresse.ca/affaires/economie/201909/02/01-5239569-montreal-international-bond-de-34-des-projets-dinvestissements-etrangers.php

    PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

    L’équipe de démarcheurs de Montréal International a réussi à conclure 39 projets d’investissements d’entreprises étrangères depuis janvier.

    Montréal International a réalisé un des objectifs importants du gouvernement de François Legault, soit la création d’emplois payants dans la province de Québec. Depuis janvier, le salaire moyen des emplois que l’agence de promotion économique du Grand Montréal a contribué à créer est de 90 000 $. Montréal International a dévoilé à La Presse ses résultats des six derniers mois.

    Publié à 10h00

     

    Isabelle Dubé
    La Presse

    L’équipe de démarcheurs de Montréal International a réussi à conclure 39 projets d’investissements d’entreprises étrangères depuis janvier. Il s’agit d’une hausse de 34 %, car l’an dernier, à la même période, on en comptait 29. Toutefois, la valeur des projets des six premiers mois de cette année est moins élevée. En 2018, un investissement majeur avait fait grimper les investissements à 1,355 milliard de dollars contre 1,252 milliard de dollars pour 2019.

    Secteurs les plus attractifs

    Sans surprise, le secteur qui arrive au premier rang est celui des technologies. Les entreprises étrangères investissent dans les jeux vidéo, les effets visuels, les centres de données et l’intelligence artificielle. Viennent ensuite l’aérospatiale, puis l’agroalimentaire et les sciences de la vie.

    La société internationale d’effets spéciaux Pixomondo, le consultant américain en commerce électronique Gorilla Group ainsi que la firme japonaise en intelligence artificielle Denso ne sont que quelques exemples d’entreprises qui ont choisi d’investir dans la région métropolitaine.

    « Denso n’était pas convaincue que Montréal était le bon endroit, soutient Stéphane Paquet, vice-président, Investissements étrangers, en entrevue téléphonique. On était en concurrence avec l’Ontario et les États-Unis. C’est après plusieurs rencontres qu’on les a convaincus d’ouvrir leur centre en intelligence artificielle ici. »

    Progression surprenante de l'Asie-Pacifique

    Même si le Canada a connu des tensions avec la Chine, les démarcheurs de Montréal International ne se sont pas laissés démonter. Ils sont allés sur le terrain pour courtiser d’autres pays d’Asie. L’an dernier à pareille date, il n’y avait que deux projets conclus dans cette région du monde valant moins de 100 millions de dollars, alors que cette année, on en compte neuf de 300 millions de dollars.

    Je suis assez content. On a mis des efforts et on voit des résultats. On a pu être présents au Japon, en Corée et en Australie. Ça donne des chiffres qu’on n’a jamais vus sur une année.

    Stéphane Paquet

    « Il ne faut pas se le cacher, poursuit-il. Quand une entreprise de l’Asie songe à investir, elle ne pense pas à Montréal. Il faut prendre l’avion et aller expliquer aux gens sur place pourquoi ils doivent investir chez nous. »

    Depuis janvier, la majorité des investissements, soit 48 %, viennent des Amériques, 29 % proviennent de l’Europe et 22 % de l’Asie-Pacifique.

    Montréal International se réjouit d’avoir contribué à créer des emplois payants, dont la moyenne des salaires est de 90 000 $ par année.

    « C’est deux fois le salaire moyen des Québécois », souligne Stéphane Paquet.

    D’ici à la fin de l’année, Montréal International estime qu’elle devrait franchir la barre des 2 milliards de dollars en investissements étrangers. Le nombre de projets devrait dépasser les 63 obtenus en 2018.

    C'est une super bonne nouvelle. Montréal s'est refait un nom et à maintenant la cote à l'internationale. On parle même d'entreprises qui migrent du ROC vers Montréal, un phénomène que l'on n'avait pas vu depuis très longtemps.

    Cependant, il y a un très gros bémole qui arrive et qui me rend très nerveux. C'est le débat sur la langue. Un renforcement de la Loi 101 pourrait faire très mal à tous ces efforts. Les entreprises en intelligence artificielle se battent pour attirer du talent international. Tout ce monde là ne parle pas nécessairement français et donner de nouveaux pouvoirs à l'OQLF pourrait venir démolir ces efforts. Je trouve abbérant que d'un côté on invite tout ce monde à venir à Montréal et que d'un autre, l'on se plaigne que l'on entend de l'anglais au centre-ville et qu'il n'y ait aucune concertation, aucune communication à l'échelle de la province sur ce qui se passe et sur les prochaines étapes à suivre.

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  5. Il y a 3 heures, Rocco a dit :

    St-Hubert devient peu a peu un comptoir de commande depuis l'achat par l'Ontarienne... Et dire que c'était dans le meilleur intérêt de la perénnité de l'entreprise disait Jean-Pierre Léger, le proprio original. Triste fin agonisante pour cette enseigne québécoise.

    D'accord avec toi. La Tim Hortonisation de St-Hubert se poursuit. Ceci étant dit, St-Hubert appartient à une génération de rotisseurs Montréalais qui ont connu leur heure de gloire dans les années 40-60. De ceux-ci subsistent encore le Côte Saint-Luc BBQ, Chalet BBQ, ou même les Nouveau Système, au COQ, Benny... Mais c'est vrai qu'en forme "sit down restaurant" St-Hubert offrait la meilleur option de tous.

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  6. il y a 36 minutes, Rocco a dit :

    Anyway c'est le projet le plus 'laitte' du coin. Wont cry if its not build, maybe we could be in for a slimmer redesign. Who really wants to live in a 700-condos single tower? This aint Hong Kong.

    I find it a shame to demolish the red brick factory. They should have reconverted at least part of it as condos like you find around Home Depot. The worst to me is that the demolition will go ahead without really knowing that the project will go ahead. They’re probably just demolishing for tax purposes

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  7. 5 hours ago, LindbergMTL said:

    Vraiment bizarre cette architecture...

    Ce qui est vraiment horrible est que cette section de l’avenue du parc était rempli de petits bijoux architecturaux qui ont été démolis pour des mochitudes pre-fab. C’est d’une tristesse à en pleurer.

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  8. Il y a 1 heure, Djentmaster001 a dit :

    Ditto, I'll give you a personal example. I used to live in downtown Miami (still have my unit) and Ultra music fest was across the street. At first, people moved there to be close to the world's largest EDM fest. What happened now? it got kicked out of downtown Miami and is now near an island next to the Seaquarium. I really hope this doesn't happen to Montreal, ever, on any lively street downtown. 

    This reminds me of a couple I read about who moved in the buildings next to St-Viateur bagels, realized St-Viateur was producing smoke and then got an injunction by the city to shut their operations until they solved their problem. 

  9. Le 2018-10-17 à 12:34, Ousb a dit :

    Woah Montreal etait vraiment pas bien lol

    There was a time freeze from 1994-2014. To be honest I feel a certain nostalgia for that Detroit-version of Montreal. You really felt like the city belonged to you. It wasn't always clogged with traffic like now and was populated with magical sin-city like characters. Most of them friendly. Montreal has definitely been washed of a lot of its grittiness. 

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  10. Il a tellement fait pour publiciser Montréal, pour partager la ville avec le monde. On devrait sincèrement lui dédier une muraille. Peut-être pas à la Leonard Cohen mais je suis certain qu'un immeuble dans le Mile-End lui ferait honneur.

    "I will confess my partisanship up front. I love Montreal. It is my favorite place in Canada. The people who live there are tough, crazy bastards, and I admire them for it. Toronto, Vancouver, I love you, but not like Montreal."

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  11. http://plus.lapresse.ca/screens/357b0977-9139-4a5a-ab7a-2f30b782a908|_0.html?utm_medium=Ulink&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen

    "L’allure du projet immobilier de la Banque Nationale reste encore à définir, mais la future tour de 36 étages sera une des plus hautes à Montréal"

    Est-ce moi qui as mal compris mais c'est bien indiqué que l'on parle de 36 étages. 36 étages. C'est l'hauteur de l'hôtel Delta/résidences Evo. Corrigez-moi qqun.

  12. il y a 2 minutes, IluvMTL a dit :

    The BBC report, including a video they recorded called  Where speaking English is a problem.

    http://www.bbc.com/news/world-us-canada-42200730

    Canada province urges shopkeepers to stop saying 'Bonjour-Hi'

    A bakery in MontrealImage copyrightAFP Image captionA bakery in Montreal

    The unofficial greeting in the bilingual Canadian city of Montreal has long been a friendly "Bonjour, Hi!"

    But that standard is no more since a motion mandating store clerks to greet customers only in French was passed in Quebec's provincial legislature.

    The move reaffirms French as the primary language in the province, where use of English can be controversial.

    The motion - which is not a law - was passed unanimously, but the province's premier called the debate "ridiculous".

    Introduced by the fiercely Francophile Parti Quebecois, the motion "invites all businesses and workers who enter into contact with local and international clients to welcome them warmly with the word 'bonjour'".

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    "It's about being original and being ourselves, and being ourselves is a major Francophone city with an Anglophone community," said PQ house leader Pascal Bérubé.

    Rebelling against Quebec's 'language police'

    "First thing you have to say, I think, is 'bonjour.' It's about respect, it's easy to understand."

    Premier Philippe Couillard, a Liberal, objected to the original wording of the motion, which called the inclusion of "Hi" in greetings "an irritant". He accused the PQ of trying to fan the flames of language war and stoke division in the province.

    He said the whole debate was "ridiculous", but agreed to vote in favour of the motion once the word "irritant" was removed.

     
    Media captionWhere speaking English is a problem

    Many in Quebec see their French identity as being under threat. It is the only Canadian province where French is the sole official language.

    However, there are also sizeable Anglophone communities within Quebec, especially in the cosmopolitan hub of Montreal.

    The place that banned the term grilled cheese and cocktail

    The Office quebecois de la langue francaise (OQLF) oversees the preservation of the French language in the province - sometimes at the expense of commonly used words.

    In 2013, an Italian restaurant came under pressure to remove "pasta" from its menu because it is not a French word.

    In 2016, a restaurant called La Mama Grilled Cheese in Quebec City received a letter from the language agency chastising them for their Anglicism.

    This year, the language watchdog quietly loosened some of its restrictions, allowing words like "grilled cheese", "cocktail" and "drag queen" back into the lexicon.

    Man I used to go very often to that bakery on St-Viateur. Then one day I saw a report about how the Greek mafia was extorting this franco-lebanese immigrant to the point that he had to work with a bulletproof vest.

  13. il y a une heure, mont royal a dit :

    To complement your historical perspective, it is important to include the fact that French language instruction was banned in Ontario, New Brunswick, and Manitoba for a full generation, Just enough to make sure that bilingualism never really reared its head. This is classic cultural genocide and it worked,. The once powerful francophone praire community is virtually dead. In Ontario, it is on life support. Only in New Brunswick is there a chance of survival and that will be a very tough fight.

    Given that history, and more of course, (think Lord Durham) I can only congratulate Quebecers on their vigilance,  determination and courage to do whatever it takes to protect their identity.  

    You are right. I'm fully aware of that and the fact that the english are part of Montreal's history does not invalidate the fight of french speakers for preservation of the language in the city.

    The one thing that the article points out, and I think it is 100% right, is that the english being spoken in Montreal today is NOT the english of the old english stock that once lived in Montreal, its the english of globalization brought to you buy youtube, facebook, instagram etc. and in today's internet world, ignoring english would be akin to commercial suicide. That's what we have to contend with. Using the english we need without allowing it to swallow up Montreal. What is the answer? I'm not sure but the use by the PQ of this topic as firewood is certainly not the way to go.

  14. il y a 19 minutes, Ousb a dit :

    A un moment là c’est un peu fatiguant. Oui c’est pas assez important pour etre debattu à l’assemblée, we have more important stuff to deal with TRUE. But le deux poids deux mesures dans ce pays est dégueulasse est malsain ça pourrit l’ambiance. Est ce que à Toronto lors d’un match de hockey l’hymne national du Canada est dans les deux langues ? Dans mes souvenirs non. Les francophones pourraient tres bien dire « on se sent exclus de la nation canadienne ». Pourtant la ça ne choque aucun anglophone its perfectly fine. J’aimerais pas etre là le jour où au centre bell y’aura plus d’anglais dans la deuxieme partie de l’hymne national parce que CJAD 800 va faire un carnage. Ma vision des choses est simple si le Canada veut connaitre une veritable harmonie linguistique il va falloir que chacun respecte et s’interesse à la langue de l’autre. Pour l’instant ce sont les canadiens francais qui sont les plus ouverts. Les anglophones méprisent le francais y compris certains de mes amis a Toronto qui me disent « I know how to but I hate speaking french » meme quand ils viennent à Montréal. Anglophones have to stop using the « english is the business language » argument to diss the french language. C’est la seule façon d’avoir la paix. Mais quand ta des gens qui on vécu 30ans a Montreal et qui savent juste dire bonjour soyez pas surpris que ça énerve les gens. LOGIQUE. Bref je suis enfant né ici d’immigrants arrivés dans les annees 90 alors je ne vous parle pas avec la passion de quelqu’un dont les ancêtres francophones ont souffert et tout ça. Je vous donne tout simplement le point de vu d’un jeune qui n’appartient a aucune des parties en conflit mais qui voit quand même l’hypocrisie flagrante dans ce pays.

    Ousb. Le français doit demeurer la langue prépondérante à Montréal mais ce vieil exemple de "est-ce qu'à Toronto ont fait ci ou ça en anglais" est erroné et malhonnête. 

    Je suis désolé de faire de la peine au Québécois mais les anglais sont débarqués à Montréal fin années 1700 (pensons au Molson). Il y eu ensuite une arrivée massive d'écossais et irlandais. Regarde un peu le drapeau de Montréal..... À un point tel que Montréal dans les années 1800 est devenue majoritairement anglophone. Montréal s'est re-francisé avec l'arrivée massive de canadiens français venant combler des emplois industriels/manufacturiers. Sans tout ce brou-haha migratoire, Montréal serait encore 100% francophone mais serait plus petite que Québec. Je ne veux pas débattre de si c'est bon ou mauvais mais la vérité c'est qu'il y a une longue histoire anglophone dans Montréal qui ne trouve aucune analogie inverse dans les villes anglophones. Il n'y as jamais eu d'arrivée massive de francophones à Toronto. Voila pourquoi Toronto ne se casse pas la tête avec le français. Montréal est une toute autre histoire. Le parlement Canadien a originalement été établit à Montréal. C'est tout dire de la présence anglaise dans la ville. Encore, je ne veux pas entrer dans un débat de méchants vs gentils ou de frotter du sel sur vieilles plaies mais juste dire que le débat existe à Montréal en grande partie à cause de son histoire.

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  15.  

    Il y a 1 heure, fmfranck a dit :

    Et, l'image du Québec (ou Montréal) à l'international est formée par ce lobby de journalistes montréalais anglos qui font leur pleureuse dans les grands médias mondiaux à chaque fois qu'on demande un peu plus de français (et je dit bien DEMANDE, et non exige). Certains ici pensent que ces articles du NY Times, du Washington Post ou de la BBC sont le reflet de la vision qu'ont la communauté internationale à notre égard. Il n'en est rien (Dan Bilefsky, l'auteur de l'article en entête de ce sujet, est Montréalais) . C'est plutôt un effort d'internationaliser la cause de l'anglo québécois. Une cause qui se rapproche, si on devrait se fier à ces articles, à l'horreur que peuvent vivre d'autres minorités persécutées, comme les rohingyas ou les tutsis. 

    Les anglos québécois, on dirait, ne se sentent aucunement concerné par le paradoxe qu'une comparaison de leur traitement avec celui que l'on fait aux francophones dans le ROC ou par le traitement des autochtones partout au pays. Eux, ils doivent être traités comme la majorité partout, ils ont ce droit. Les autres par exemple, qu'ils se la ferment. Il est où l'article de Ben Bilefsky's pour la quête des francophones en Colombie Britannique qui ont du se rendre jusqu'en Cour Suprême seulement pour avoir l'équivalent de ce que les étudiants anglophones pouvaient avoir en terme d'infrastructure scolaire? (http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/717544/ecole-rose-des-vents-francophone-justice-cour-supreme-canada-education) Ou pour les métis du Manitoba qui n'ont pas d'accès à l'eau courante dans certaines communautés? 

    Non, c'est clair. Au Canada, les maltraités, ce sont les anglos québécois (et seulement les anglos québécois) à qui on demande un minimum d'intégration. Je suis TELLEMENT tanné de ce débat stupide.  

    Non Frank. Ce qui est désolant c'est la façon dont tous les gens dans le reste du Québec donnent leur opinion et lancent des cailloux sur une ville qu'ils ne connaissent pas vraiment et dans laquelle il ne vivent pas et comprennent encore moins (btw, j'ai habité en région, je sais à quel point on regarde Montréal avec un mélange d'horreur/fascination malsaine)

    Le fait français doit absolument être protégé à Montréal mais c'est une discussion que l'on doit avoir entre Montréalais. Il manque de leadership la dessus, je le reconnais. En tant que personne parfaitement bilingue, je trouve que la place du français dans nos vie quotidiennes de devraient pas être relégué au deuxième rang mais ce que j'aime moins c'est la façon dont le débat est mené. Je ne supporte absolument pas que l'on nous serre la vis depuis Québec et que les gens des régions viennent ajouter leur grain de sel basés sur ce que des journalistes de TVA ou du JDM ou JDQ leurs racontent pour faire du sensationnalisme,

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