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Google pourrait investir 500 millions $ à Beauharnois


Normand Hamel

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Google pourrait investir 500 millions $ à Beauharnois

PIERRE COUTURE - Le Journal de Montréal

Google aimerait s’installer à Beauharnois prochainement. Le géant mondial du web pourrait investir plus de 500 millions $ au cours des prochaines années pour la construction de centres de données, a appris Le Journal.  

Selon nos informations, les discussions entre Google, Hydro-Québec et le gouvernement du Québec seraient à un stade très avancé. Les nouveaux centres de données de Google seraient construits sur des terrains actuels d’Hydro-Québec à Beauharnois.   

À la Ville de Beauharnois, on marchait sur des œufs hier. « On est tenu au secret industriel. On a des clauses de confidentialité », a indiqué le directeur général de la Ville, Alain Gravel.   

Le conseil municipal de Beauharnois a demandé, le 13 mai dernier, au gouvernement Legault d’adopter une loi spéciale pour permettre le « dézonage » des terrains d’Hydro-Québec.   

Le maire de Beauharnois, Bruno Tremblay, a évoqué, le même jour, la venue d’une entreprise dans « le monde de la donnée » très « énergivore ».   

À Beauharnois, Hydro-Québec détient plus de 94 hectares de terrains (zonage agricole) pouvant accueillir éventuellement des gros joueurs provenant de l’industrie de stockage de données en infonuagique.   

Chez Hydro-Québec, personne n’a voulu commenter le dossier. « Hydro-Québec ne confirme l’identité d’aucune entreprise dans ce dossier, les informations sont confidentielles », a laissé entendre un porte-parole de la société d’État, Cendrix Bouchard.

Google muette

Chez Google, comme à l’habitude, c’était motus et bouche cousue hier.   

« On ne commente pas les rumeurs ni les spéculations », a fait savoir le porte-parole de l’entreprise, Aaron Brindle.   

Déjà présente à Montréal, Google entend accélérer sa croissance au cours des prochaines années en possédant ses propres centres de données. Actuellement, l’entreprise californienne héberge ses données dans différents centres situés dans la région de Montréal.   

L’an prochain, Google emménagera dans des nouveaux locaux deux fois plus grands dans le Quartier international, rue Viger Ouest, en face du siège social de la Caisse de dépôt.   

Google prévoit d’ailleurs doubler le nombre d’employés dans la métropole, passant à plus de 300 au cours des prochaines années.   

Des tarifs alléchants  

Le tarif d’électricité payé par Google pour faire rouler ses installations à Beauharnois sera très alléchant.   

Au Québec, le tarif d’électricité pour les centres de données est réglementé par la Régie de l’énergie. Dans le meilleur des cas, ce tarif peut atteindre 3,98 cents du kilowattheure.   

La venue de centres de données de Google à Beauharnois pourrait être payante pour Hydro-Québec. Une puissance de plus de 100 mégawatts (MW) aurait été réservée sur son réseau pour répondre aux besoins de Google à Beauharnois.   

Une quarantaine de centres  

Hydro-Québec dit fournir de l’électricité à une quarantaine de centres de données au Québec. Ces centres comptent sur une puissance appelée de 80 MW.   

La société d’État dit avoir une capacité pour fournir jusqu’à 800 MW à des centres de données au Québec.

https://www.journaldemontreal.com/2019/05/21/google-souhaite-sinstaller-a-beauharnois

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Le géant Google avait étudié 14 sites au Québec

PIERRE COUTURE - Le Journal de Montréal

Avant d’arrêter son choix sur Beauharnois, le géant mondial du web Google a étudié 14 sites potentiels au Québec pour accueillir ses centres de données.

Des documents obtenus par Le Journal indiquent que plusieurs sites ont été « considérés » dans la grande région de Montréal et également dans la région de Trois-Rivières.

Comme l’a rapporté lundi Le Journal, Google pourrait investir plus de 500 millions $ à Beauharnois au cours des prochaines années pour la construction de centres de données.

Payant pour Hydro

Les terrains appartenant à Hydro-Québec, à Beauharnois, apparaissent comme le meilleur choix en raison de leur proximité avec le réseau électrique de la société d’État et des délais de raccordement.

La venue des centres de données de Google pourrait être payante pour Hydro-Québec. Une puissance de 185 mégawatts (MW) a été réservée sur son réseau pour répondre aux besoins de Google à Beauharnois, peut-on lire également dans le document. Un mégawatt peut alimenter jusqu’à 1500 foyers.

Dézonage

Le conseil municipal de Beauharnois a demandé la semaine dernière au gouvernement Legault d’adopter une loi spéciale pour permettre le dézonage des terrains d’Hydro-Québec.

À Beauharnois, Hydro-Québec détient plus de 94 hectares de terrains (zonage agricole) pouvant accueillir éventuellement de gros joueurs provenant de l’industrie de stockage de données en infonuagique.

https://www.journaldemontreal.com/2019/05/24/le-geant-google-avait-etudie-14-sites-au-quebec

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  • 5 mois plus tard...

Google à Beauharnois: Hydro a écarté un terrain en zone blanche

Hydro-Québec a écarté de la liste des lots susceptibles d’accueillir les serveurs informatiques du géant Google un vaste terrain vacant zoné industriel à Salaberry-de-Valleyfield, a appris La Presse. La société d’État cherche à la place à vendre à son client son propre terrain de 94 hectares, situé en zone agricole à Beauharnois, ville voisine de Valleyfield.

André Dubuc - La Presse

Le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Miguel Lemieux, et le propriétaire du terrain industriel en question, Carmine Como, souhaiteraient que le terrain de l’ancienne Dominion Textile soit au moins pris en considération par le gouvernement québécois, qui doit décider s’il acceptera le dézonage du terrain d’Hydro-Québec à Beauharnois.

L’existence d’un terrain potentiel en zone blanche paraît d’ailleurs contredire les propos du premier ministre François Legault à l’Assemblée nationale le 23 octobre.

« C’est sûr que si demain matin on était capables de mettre la future usine sur un terrain qui n’est pas zoné agricole, bien, on l’aurait fait depuis longtemps », a-t-il répondu à une question du chef intérimaire du Parti québécois, Pascal Bérubé.

Dézonage controversé

C’est la Ville de Beauharnois qui a présenté une demande de dézonage du terrain d’Hydro-Québec à la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ), qui a toutefois rendu une orientation préliminaire négative dans le dossier le 6 décembre 2018.

En réaction, le gouvernement du Québec a retiré le dossier des mains de la CPTAQ en septembre dernier en utilisant une mesure d’exception, utilisée à seulement cinq reprises depuis 1978. En vertu de l’article 96, c’est le gouvernement qui accordera ou non l’exclusion du terrain convoité de la zone agricole. 

Cette décision politique a soulevé l’ire du monde agricole et de l’opposition à Québec, qui ont accusé le gouvernement de se soumettre aux diktats d’une multinationale sans se soucier de la pérennité de la zone agricole. Les rapports de presse ont identifié Google comme le client ciblé par Beauharnois et Hydro-Québec, mais l’information n’a jamais été confirmée par la société américaine ou le gouvernement.

Quatorze sites, mais pas Valleyfield

Pour faire accepter la demande de dézonage, Beauharnois a fourni une grille d’analyse de 14 sites potentiels, dont 13 en zone non agricole. Seul le terrain agricole satisfaisait à l’ensemble des critères de Google. C’est Hydro-Québec qui avait préparé le tableau comparatif, nous ont indiqué la Ville de Beauharnois et le monopole d’État.

Or, le terrain de Valleyfield n’y figure nulle part, tandis qu’on y retrouve deux terrains contaminés (dans l’est de Montréal) et des terrains situés à plus de 50 kilomètres de l’aéroport de Dorval (deux lots à Trois-Rivières), des caractéristiques qui, à leur face même, disqualifient ces sites. 

Le terrain de Valleyfield répond, à première vue, à la plupart des critères cités par le client d’Hydro-Québec, notamment l’alimentation en eau, la superficie, le zonage, sa proximité, l’absence de milieux humides, etc. 

En fait, le terrain de la société Valdev de M. Como n’a jamais été présenté aux commissaires de la CPTAQ ni au gouvernement du Québec, confirme Hydro-Québec dans un courriel. 

« C’est exact puisque le terrain avait déjà été écarté [avant d’établir la liste des 14 terrains], car il n’est pas adéquat pour les raisons que nous avons mentionnées. »

— Cendrix Bouchard, conseiller en communications chez Hydro-Québec

Hydro-Québec critique la présence d’un parc industriel lourd et d’une sablière à proximité, considérant des risques d’émanations et de résidus atmosphériques, ce qui peut avoir des impacts sur les serveurs informatiques refroidis à l’air. Le dénivelé du terrain a été jugé trop prononcé. La société d’État évoque aussi la nécessité de travaux, des délais trop longs et des coûts jugés trop importants au sujet du raccordement électrique dans le cas du site de Valleyfield.

Le maire et le propriétaire contestent

Ces arguments ont fait bondir le maire de Salaberry-de-Valleyfield et le propriétaire du terrain Carmine Como, qui les contestent un à un. Par exemple, pour ce qui est de la facture salée associée au coût de raccordement d’une longueur de six kilomètres, M. Como se dit prêt à payer la facture qu’Hydro-Québec évalue entre 15 et 25 millions. 

À propos du dénivelé, « [notre] terrain d’environ 14 millions de pieds carrés [343 hectares] est majoritairement plat. Pour le projet Soleil [Google] qui requiert une superficie de 60 à 100 hectares, notre offre de terrain n’entraînerait aucune nécessité de travaux de dénivellation », soutient M. Como.

« Si Hydro veut le faire, le projet, à Beauharnois, c’est son droit, dit le maire Lemieux. Mais j’ai le premier ministre qui dit : “Si on avait un terrain aussi bon en zone blanche, on irait demain matin.” Je le sais que j’ai ce terrain-là à Valleyfield. Les arguments qu’avance Hydro pour le disqualifier ne nous apparaissent aucunement valables. »

« On a beaucoup de pourparlers avec Investissement Québec qui essaie de nous amener des centres de données », confie Carmine Como, au téléphone, pour démontrer la compatibilité de son terrain avec les besoins d’un client comme Google.

https://www.lapresse.ca/affaires/201910/31/01-5247739-google-a-beauharnois-hydro-a-ecarte-un-terrain-en-zone-blanche.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_cinemaStandard__4249193_section_POS6

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  • 1 année plus tard...

Google confirme l’implantation d’un centre de données à Beauharnois

Google a annoncé lundi matin son intention d’acquérir un terrain à Beauharnois, au Québec, appartenant à Hydro-Québec dans le but d’y construire son premier centre de données au Canada.

André Dubuc - La Presse

La construction d’une telle infrastructure nécessite des débours de 735 millions et va occuper 300 à 500 travailleurs en construction. Une fois en exploitation, le nombre d’emplois permanents se comptera par dizaines. 

« Pour nous, c’est une première de plusieurs étapes pour éventuellement y construire un centre de données qui nous aidera à répondre à la demande croissance de services de données », affirme Luiza Staniec, porte-parole de Google, 

Il s’agira du premier centre de données appartenant à Google au Canada. Ils ont déjà ce qu’ils appellent deux « régions », des zones d’infonuagiques, à Montréal depuis 2019 et Toronto depuis 2020, mais ils utilisaient des centres de données tiers. 

Présent au Québec depuis 2004. Google emploiera 1000 personnes au centre-ville de Montréal à l’ouverture de son nouveau bureau après la pandémie, au 425, Viger Ouest. 

« Je suis très fier d’annoncer aujourd’hui un projet d’envergure pour la région. Ici, à Beauharnois, lorsque le projet débutera, il est estimé qu’il générera plusieurs emplois bien rémunérés, et ce, lors de la construction et durant l’opération du futur centre de données. L’expansion d’une entreprise de l’envergure de Google au Québec confirme notre statut de pôle technologique parmi les plus dynamiques et les plus verts au monde », a déclaré dans un communiqué Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation. 

Google vise à atteindre son objectif d’ici 2030 consistant à exploiter une énergie sans carbone partout et en tout temps. En tant que l’un des plus importants producteurs d’hydroélectricité au monde, le Québec est une région importante qui aidera Google à atteindre cet objectif ambitieux de durabilité, lit-on dans le même communiqué. 

Exclusion de la zone agricole

Ce n’est pas la première fois que l’on entend Google manifester de l’intérêt pour un terrain d’Hydro-Québec à Beauharnois. 

La Ville de Beauharnois avait présenté une demande de dézonage du terrain de 94 hectares d’Hydro-Québec à la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ), qui a toutefois rendu une orientation préliminaire négative dans ce dossier le 6 décembre 2018. 

En réaction, le gouvernement du Québec avait retiré le dossier des mains de la CPTAQ en septembre 2019 en utilisant une mesure d’exception, utilisée à seulement quelques reprises seulement depuis 1978. En vertu de l’article 96, c’est le gouvernement qui accorde l’exclusion du terrain convoité de la zone agricole. 

Cette décision politique a soulevé l’ire du monde agricole et de l’opposition à Québec, qui ont accusé le gouvernement de se soumettre aux diktats d’une multinationale sans se soucier de la pérennité de la zone agricole. 

La ville voisine de Salaberry-de-Valleyfield avait un terrain de dimension semblable en zone blanche à proposer pour accueillir Google, mais Hydro-Québec l’a rapidement rejeté sans le proposer à la CPTAQ comme une solution de remplacement au dézonage d’une terre agricole.

https://www.lapresse.ca/affaires/techno/2021-05-10/google-confirme-l-implantation-d-un-centre-de-donnees-a-beauharnois.php

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