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Aurélien

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Messages posté(e)s par Aurélien

  1. Je suis du genre à passer pour un gars de gauche, mais j'en suis pas un.

    Si on parle de mariages gais, d'avortement, je suis à gauche.

    Si on parle d'impôts, je pense que c'est normal de faire payer plus cher aux mieux nantis. Mais je pense sérieusement que tout le monde devrait payer moins d'impôts.

    Si on me parle de services publics, je vous dis que je suis prêt à couper dans le nombre de fonctionnaires ainsi que dans leur salaire.

    Si on me parle de syndicats, je vous dis que je suis pour, mais qu'en ce moment, ils sont trop puissants. Et je vous dis aussi que je suis contre les syndicats pour les fonctionnaires.

    Si on me parle de gaz de schiste, je vous dis oui à l'exploitation, et que je dirai non le jour où le Québec pourra se priver de la péréquation qui vient en grande partie des sables bitumineux.

    Si on me parle de lois, je suis pour qu'il y en ait moins, mais que lorsqu'on dépasse la ligne, que ça frappe fort.

    Si on me parle de santé, je vous dis que je suis pour qu'on laisse le privé faire sa place au Québec, mais que le personnel soignant y oeuvrant doit aussi travailler dans le public un nombre X d'heures par semaine.

    Si on me parle de frais de scolarité, je suis pour qu'on hausse les coûts, à la condition bien simple que les prêts/bourses sans intérêts soient aussi plus élevés. Je proposerais même de payer 100% des coûts incluant les résidences, mais que l'étudiant paie ensuite ses dettes.

    Si on me parle d'environnement, je crois à la théorie des changements climatiques.

    Si on me parle du conflit israëlo-palestinien, je suis un antisioniste pur et dur (et non, antisémite ne veut pas dire antisioniste).

  2. What's wrong with it?... well nothing, it does what Toronto wants it to do (bigger better)...the QDS has more depth. There is nothing wrong with this. Montreal focuses on culture (always has), while Toronto wants gigantism and this is fine.

     

    Et pourquoi Montréal ne peut pas miser et sur la culture, et sur le gigantisme?

    Tout ce que Montréal a besoin pour avoir son Times Square, c'est une intersection achalandée, pis tu y mets des panneaux publicitaires partout. Pourquoi ne pas remplir le QdS de lumières dans le genre Time Square?

  3. How about the George Washington Bridge, 14 lanes, eight on top and six on bottom, terrifically congested - but it carries 106 million vehicles per year compared to only 57 M for our Champlain, so the lane count would probably be adequate. It would be nice since from the south shore, you could have A-10 approach on the top level and with interchange with 15 and 10 on the island, while "route 9" traffic could use the lower and interchange with the 15/Bonaventure at a kind of double-stack which would take care of an entire merge / weave stupidity at the foot of the current bridge...

     

    I think probably it would be better to simplify the interchange structures and have one level run one way and the other run the other way, the Geo Br is strange in the way it has two-way traffic on both levels (then again the lane count is asymmetric)

     

    The approach on the Manhattan side is amusing, it has apartment buildings built over the freeway:

    800px-TMX_apartments_jeh.JPG

     

    Could that be Nun's Island in 2111?

     

    En autant que ce ne soit pas aussi compliqué d'en re-sortir. Crois-moi, je suis allé à New York cet automne, et j'ai tout fait pour éviter ce pont.

    Par contre, le Queensboro bridge, ça va comme sur des roulettes. La voie du dessous est encore mieux, et moins congestionnée.

     

    Mais je ne pense pas voir de telles constructions avant un bon 15-20 ans !!!

  4. C'est pour ça que je suggère un Pont à deux niveaux. Un niveau pour les voitures(8 voies minimum), et un autre pour les Autobus, Train Léger, Piste cyclable...

     

    Un peu comme le Queensboro bridge?

     

    Le pont possède deux niveaux :

    supérieur : 4 voies de circulation.

    inférieur : 6 voies de circulation, dont 4 réservées au véhicules à moteur, 2 pour les cyclistes et piétons.

     

    queensborobridge2.png

     

    queensborobridge.png

  5. Si le gouvernement se résigne à prendre des responsabilités à la place des Québécois, c'est que les Québécois ont eu tout leur temps de prendre leurs responsabilités avant que le gouvernement ne le fasse.

     

    En ce sens, oui, les Québécois sont une bande de crétins.

  6. Wow, Montrealers sure are self-conscious. If anyone (particularly an American) says the slightest negative comment (even if it was in a joking way as it supposedly was in Carrie Underwood's case) it enrages the whole village. (Similarly, if someone has praise for Montreal, the village people are filled with joy) This would never happen in New York City. Frankly, I don't even know why either item is newsworthy...

     

    Ah, je croyais que c'était Québec, ça?

  7. Supporter les valeurs de Québec Solidaire, c'est de supporter la médiocrité, et s'arranger pour que les pauvres se complaisent dans leur condition de pauvre. Il y a une différence entre donner les outils pour que les démunis s'en sortent, et tout leur donner cuit dans le bec.

  8. Je ne pense pas qu'il disait "éliminer l'État" comme dans "Province libertarienne", mais plutôt dans le sens où l'IEDM veut que l'État s'implique beaucoup moins dans l'économie québécoise, au profit de l'entreprise privée.

     

    Reconnaissons d'abord que l'article de Mme Chose de l'IEM est clair et qu'il atteint parfois la cible.

     

    Pour moi, l'IEDM, ce n'est pas crédible. Au mieux, ça aspire au sérieux, mais ça manque souvent de crédibilité. Ils font souvent dans l'idéologie aveugle. Il y a quelques mois (l'automne passé je crois), cette même Nathalie Elgrably scandait que Barack Obama était un tyran (bénéficiant de son pouvoir pour faire passer la réforme de la santé) et un imposteur (car il n'a pas sorti les États-Unis de la crise économique). Le directeur exécutif du CÉRIUM avait alors dit que si un chercheur avait traité un homme respectant sa ligne de parti et élu démocratiquement de tyran et d'imposteur, cette personne aurait tout de suite été mise à la porte (surtout lorsqu'on pense que la totalité des 20 dirigeants du G20 ont appuyé les politiques d'Obama, incluant Stephen Harper, donc serait-il lui-même un tyran sanguinaire et un imposteur?) Une autre personne de l'IEDM avait répondu que les chercheurs de l'IEDM n'avaient pas tous la même opinion. D'accord, mais pourquoi garder une personne avec aussi peu de crédibilité et aussi idéologue dans ses papiers? L'IEDM n'est-elle donc pas supposée être un organisme de recherche, et non pas une banque d'opinions discutables? Pour moi, si l'IEDM avait moindrement de crédibilité en tant qu'organisme, il reverrait le statut de chercheur à madame Elgrably. C'est bien beau, la diversité des points de vue, mais à un moment donné, la crédibilité doit passer avant, et ce qu'elle fait, c'est de l'idéologisme pur et simple, pas de la recherche.

     

    Un autre facteur pour me faire croire que l'IEDM manque de crédibilité, c'est qu'il nomment "économiste senior" ou "économiste associé" ou "chercheur" à des gens qui ont des diplôme qui ne donnent même pas dans l'économie. Mme Elgrably a une maîtrise en gestion, selon ses notes autobiographiques. L'IEDM dit qu'un économiste, c'est quelqu'un qui s'occupe de l'économie politique, selon le dictionnaire. Et pis c'est vrai en plus. Donc, est-ce que Mme Elgrably peut se considérer comme étant une économiste? Sûrement, parce qu'elle parle toujours d'économie politique. Est-ce que ça donne de la crédibilité à ses papiers, son titre d'économiste-associée? Pas du tout. Si l'IEDM fait ça avec elle, l'organisme peut aussi faire ça avec tout le monde qui est supposé travailler en économie en son sein.

  9. Vous irez dire ça aux Américains qui vivent dans le coin de Portland, Old Orchard beach, Ogunquit, Hampton Beach, Saco, Cape Cod, Cape May, Wildwood, Atlantic City, Myrtle Beach, Virginia Beach, Norfolk, Kennebunk Beach, etc. De vraies colonies québécoises!

     

    Pour accentuer les échanges entre le Québec et la Nouvelle-Angleterre, j'ai ma propre petite idée : ça commence par "Indé", pis ça finit pas "dance". :rotfl:

  10. Sans compter les différents investissements dans la défense. Les Conservateurs ont acheté des avions sans appel d'offre, sans magasiner, et ils ont acheté de la scrap. Pis j'ai lu un article dans L'actualité, disant que plus ça allait, plus l'armée canadienne serait "d'attaque".

    Ça, c'est de la dilapidation des fonds publics inutile.

  11. Amener un texte provenant de l'Institut Économique de Montréal pour appuyer des théories de droite, c'est au sans-dessein que d'amener un texte du Parti Communiste pour appuyer des théories de gauche.

    D'ailleurs, l'Institut Économique de Montréal, ce n'est pas une gang de spécialistes, mais d'idéologues. Juste à penser à comment ils sont dans les couchettes avec le patronat. IEDM, ce n'est qu'un nom pour se donner de la crédibilité sur leur think tank néolibéral. Au moins, le Réseau Liberté-Québec est honnête envers lui-même, il ne s'appelle pas "Institut Liberté-Québec".

     

    Par exemple, ce bout de texte :

     

    La droite qui tourmente Mme Carbonneau, soit la droite économique, est une philosophie qui défend la liberté, qu'il s'agisse de libertés économiques ou individuelles. Cette droite, c'est la pensée économique libérale. C'est une conception du monde qui a foi en l'être humain, qui reconnaît son potentiel immense et veut l'inciter à le réaliser en récompensant l'effort. C'est le fait de reconnaître que chaque individu est mieux placé que quiconque pour savoir ce qui est bon pour lui, et de lui permettre, dans le respect d'autrui, de tout mettre en oeuvre pour mettre en oeuvre son idéal. C'est le fait de donner à l'être humain des droits, mais aussi des responsabilités. C'est aussi la conviction que l'individu et l'ensemble d'une société ne peuvent s'épanouir, évoluer et prospérer que dans un monde libre où l'État intervient minimalement.

     

    C'est exactement comme les syndicats ont fait, ainsi que les autres mouvements de gauche qui ont oeuvré depuis la Révolution Tranquille : prendre les Québécois par les tripes. On a qu'à penser à des gens comme Michel Chartrand, syndicaliste qui défendait les travailleurs contre les gros méchants patroneux, le FLQ, qui militait [en partie] contre les gros méchants patroneux, le Parti québécois, qui se disait "le parti du petit peuple" (et tout le monde sait qu'ils sont très près des syndicats), etc. C'était à une époque où les ouvriers étaient exploités, où le travail était difficile. C'est donc ce genre de discours qui prenait le peuple par les tripes... et ces mouvements s’essoufflent lorsque les nouveaux problèmes font surface...

     

    Pendant un demi-siècle, nous avons cru les discours aguichants de la gauche qui vantaient l'État-providence. Nous avons sacrifié des libertés.

     

    Lesquelles? La liberté de choisir entre une entreprise privée ou une société d'état? Un peu comme si c'était siii terrible d'avoir à acheter son alcool à la Société des alcools... en plus d'être rentable. La liberté de choisir ses soins de santé? Il y a toujours Cuba, l'Autriche, Israël, où les gens vont se faire soigner. Aux États-Unis aussi.

     

    l'idéologie étatiste est en train de provoquer un ras-le-bol généralisé :

     

    -Ras-le-bol de travailler presque six mois par année pour financer un État obèse et inefficace.

     

    Ce qui me fait rire avec cette affirmation, c'est que le jour où le propriétaire de bungalow à Québec devra payer ses soins de santé et/ou sa compagnie d'assurance-santé (hôpitaux privés), payer sa garderie à X dollars (privatisations des garderies), ses postes de péage (privatisation des autoroutes), son électricité plus chère (privatisation d'Hydro-Québec), ses médicaments (abolition de l'assurance-médicament), et que ses payes seront dictées selon l'humeur du patron, il chialera encore, en dépit du fait qu'il paiera un peu moins d'impôts.

     

    -Ras-le-bol d'un système d'éducation qui privilégie un nivellement par le bas et produit des décrocheurs à la pelle.

     

    Pourtant, il y a du privé et du public.

     

    -Ras-le-bol d'entendre que la dette publique et les déficits gouvernementaux importent peu.

     

    Cette affirmation est complètement déconnectée de la réalité. Mis à part Amir Khadir, Françoise David, Michel Arsenault et Claudette Carbonneau, pas mal tout le monde est préoccupé par la dette du Québec. Elle a fait la une de TVA pendant je ne sais pas combien de temps.

     

    -Ras-le-bol des scandales de corruption.

     

    Pour moi, un système de droite, c'est la meilleure affaire pour les corrupteurs. Quoi de mieux de tout laisser au privé sous pértexte que "la compétition" fera baisser les prix? Je n'ose pas croire que des gens comme Nathalie Elgrably soient assez naïfs pour croire que la collusion n'existe pas entre les entreprises privées.

     

    -Ras-le-bol du gaspillage de fonds publics et de l'irresponsabilité fiscale.

     

    Ce n'est pas la faute du système, c'est de la faute du gouvernement. Un mauvais gouvernement de droite ferait la même chose, mais à plus petite échelle.

     

    -Ras-le-bol de ceux qui vantent les vertus des régimes socialistes et défendent des dictateurs comme Castro ou Chavez.

     

    Et c'est elle qui parlait de "libertés économiques et individuelles" qu'on aurait supposément enlevé à la population?

     

    -Ras-le-bol des bien-pensants convaincus de leur supériorité morale et qui s'affairent à régir nos vies pour imposer leur vision du monde.

     

    Mais ce n'est pas une affaire de système !!! Des bien-pensants, des "pense-bons", il y en aura toujours, partout, et dans tous les domaines !!!

     

    -Ras-le-bol de la formule Rand qui brime la liberté de non-association.

     

    -Ras-le-bol des syndicats qui militent pour une rémunération maximale en échange d'un travail minimal.

     

    Là je suis d'accord.

     

    Mais pour le reste, c'est Madame Elgrably elle-même qui est déconnectée (pour rappeler le titre du sujet).

  12. C'est de leurs affaires, pas des miennes. tout ce que je peux te dire, c'est que ce sont les Conservateurs qui ont promis de rembourser les 57 milliards, puis finalement, ils ont décidé de laisse faire. D'après moi, c'est plutôt ça que le Bloc veut relever.

  13. Les conservateurs ont faits ça? tu te mélanges pas avec les libéreaux?

     

     

    C'est vrai, les libéraux ont pillé le fonds d'assurance-emploi pour éponger leur déficit. Ce sont les Conservateurs qui sont allés en rechercher en "remettant le compteur à zéro".

    http://www.courrierlaval.com/Actualites/Politique/2010-06-07/article-1403176/Le-Bloc-denonce-le-%26laquo;nouveau-pillage%26raquo;-de-la-caisse-de-l%26rsquo;assurance-emploi/1

     

    Il n'y pas d'investissements. Seulement des réductions d'impôt pour l'industrie pétrolière canadienne, une source importante d'emplois et de croissance économique. Ne pas oublier que sans l'industrie pétrolière de l'Alberta, le Québec ne serait pas en mesure de payer pour ses programmes sociaux généreux.

     

    Des réductions d'impôts c'est la même chose que des subventions, sans le niaisage qu'entraînerait un plein pourcentage d'impôts, puis un retour de cet argent sous forme de subventions...

    Je ne pense pas que si les entreprises payaient leur plein pourcentage d'impôts, qu'elles s'en iraient. En plus, je n'ose même pas deviner combien de ces compagnies cachent combien de dollars dans combien de banques dans combien de paradis fiscaux différents.

  14. Ils auront un mannière de gestion sembable au Conservateurs fédéral. N'oubliez pas que le Canada est dans le meilleur état de santé économique des pays du G8. Cette excellente performance vient juste après la pire récession de frapper le monde depuis la grande dépression.

     

    Arrête moi ça. On vient tout juste de tomber directement dans mon domaine (enfin, celui de mes parents).

    Les Conservateurs ont pigé 50 milliards dans le fonds d'argent des chômeurs (assurance emploi) pour éponger le déficit auquel nous aurions fait face. C'est pour ça que l'accès au chômage a été raccourci de quelques semaines.

     

    Et évidemment, les pétrolières d'Alberta ont continué à recevoir leurs investissements du Gouvernement. On sait tous que les pauvres petites pétrolières sont sur le bord de la faillite du fait que le consommateur ne paie pas assez cher son carburant. :rotfl:

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