Aller au contenu
publicité

vanatox

Membre
  • Compteur de contenus

    430
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    2

Messages posté(e)s par vanatox

  1. D'excellentes nouvelles concernant ce projet.

     

     

    La maison Notman revivra

    Publié le 26 octobre 2012 à 06h36 | Mis à jour à 06h37

     

    Philippe Mercure

    La Presse

     

    Lien: http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201210/26/01-4587252-la-maison-notman-revivra.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS4

     

    (Montréal) Transformer une maison historique et un vieil hôpital en quartier général consacré à l'entrepreneuriat technologique. Après trois ans de mobilisation, c'est le projet qui s'apprête finalement à décoller à Montréal. Portrait d'un projet qui veut mettre la métropole québécoise dans le sillage de la Silicon Valley.

     

    Entrée barricadée, chambres abandonnées, murs couverts de graffitis: à l'ange des rues Clark et Sherbrooke, en plein coeur de la métropole, l'hôpital St. Margaret a connu des jours meilleurs.

     

    Mais poussez la porte et vous verrez qu'il se passe des choses dans ce bâtiment abandonné depuis une décennie. Lors du passage de La Presse Affaires, deux architectes de la firme Sid Lee, crayon à l'oreille, examinaient les lieux en discutant à grands gestes.

     

    Au printemps prochain, si tout va comme prévu, l'endroit bourdonnera d'activité. Les 25 chambres du vieil hôpital seront remplies de jeunes entrepreneurs web qui, écouteurs aux oreilles, taperont du code dans des ordis portables dans l'espoir d'accoucher du prochain Facebook.

     

    Plus loin, des travailleurs autonomes leur offriront leurs services de design, marketing web ou programmation informatique, évitant aux entreprises souvent fauchées de coûteuses embauches.

     

    Dans la maison Notman, le bâtiment historique attenant à l'hôpital, financiers et anges investisseurs seront à l'affût de la prochaine idée susceptible de faire sauter la banque. La Banque de développement du Canada, notamment, y a réservé un espace.

     

    Branchés directement sur les entrepreneurs, ceux qui ont du capital à risquer pourront découvrir les nouvelles idées, prendre le pouls de leurs investissements et distribuer les conseils à leurs poulains.

     

    Entre les deux bâtiments, un café avec accès sans fil permettra aux étudiants ou à quiconque le souhaite de débarquer pour parler programmation IOS, brasser des idées d'entreprises ou dénicher un bon Samaritain capable de débugger une application.

     

    Ajoutez à cela un jardin, cinq salles de conférence et une salle d'événement et vous avez ce qu'il faut pour créer un buzz parmi tous les mordus de technologie de la ville.

     

    Cette vision, c'est celle que défendent depuis trois ans une poignée d'individus qui veut faire accéder Montréal au cercle des villes les plus innovantes de la planète. Parmi ses plus féroces promoteurs se trouvent Alan MacIntosh et John Stokes, deux associés du fonds de capital-risque montréalais Real Ventures.

     

    «L'idée était de doter Montréal d'un lieu physique pour le monde virtuel du web et de ses entrepreneurs, explique M. MacIntosh. Un mini-campus pour faire converger les gens, les ressources, les idées.»

     

    En 2009, MM. MacIntosh et Stokes ont créé la fondation OSMO, un organisme à but non lucratif avec la mission de trouver le financement pour le projet. Dire que les choses ont été compliquées est un euphémisme.

     

    «C'est la même chose quand on lance une entreprise: si on savait à l'avance toutes les difficultés que ça implique, peut-être qu'on ne se lancerait pas. Alors qu'on n'ait pas vu venir les tuiles, c'est peut-être une bonne chose», lance John Stokes.

     

    Café à la main, vêtu d'un chandail à capuchon sur un t-shirt à l'effigie d'une jeune boîte dans laquelle son fonds a misé des billes, celui qu'on voit partout dans les événements concernant les entreprises en démarrage a les traits tirés. La Presse Affaires l'a attrapé entre un voyage à Washington et un autre à Londres, entre lesquels il s'est évertué à tirer les ficelles (les dernières, il l'espère) de la future Maison du web.

     

    Avec le recul, il croit que les difficultés éprouvées tiennent en partie à la résonance «immobilière» du projet.

     

    «Au Québec, l'idée de donner de l'argent à des entrepreneurs passe bien. Mais ici, ce qu'on dit, c'est: ne donnez pas l'argent aux entrepreneurs. Mettez-le dans un lieu physique. Et les gens ne sont pas à l'aise avec ça. Peut-être parce que d'autres projets bien intentionnés - la Cité du multimédia, par exemple - n'ont pas mal tourné, mais ne sont pas devenus ce qu'on prévoyait qu'ils deviennent.»

     

    Après avoir cogné en vain à une multitude de portes, les artisans de la Maison du web ont décidé de faire comme toute bonne entreprise en démarrage qui veut montrer son potentiel et attirer les dollars. Ils ont lancé une version bêta.

     

    Faute d'avoir l'argent nécessaire pour acheter la maison Notman et l'hôpital attenant, ils ont loué la première. Puis, à partir de février 2011, ils ont mis toutes leurs énergies à la faire vibrer.

     

    Les associés de Real Ventures y ont déménagé leurs bureaux. Puis le programme Founder Fuel, véritable camp de développement pour entrepreneurs web, y a débarqué, amenant avec lui des cohortes de jeunes programmeurs rêvant de devenir les prochains Mark Zuckerberg. Le Red Bull et les idées ont commencé à couler.

     

    Un peu plus d'un an et demi plus tard, l'endroit a accueilli 10 000 visiteurs, 225 événements et 26 hackathons, ces marathons au cours desquels des programmeurs en manque de sommeil tentent d'accoucher d'applications fonctionnelles en un temps record.

     

    Pas moins de 48 jeunes entreprises sont passées par la maison Notman depuis. La plupart sont parties pour voler de leurs propres ailes, laissant leur place à d'autres. Aujourd'hui, l'endroit est si plein que des entrepreneurs y nichent dans le grenier.

     

    «Je crois qu'on a prouvé notre concept, dit Alan MacIntosh. L'endroit ne peut pas être mieux situé. Nous sommes à deux pas à la fois de l'UQAM et de McGill, en plein centre-ville, au croisement de tout.»

     

    Devant l'engouement évident, les trois ordres de gouvernement ont fini par débloquer des fonds. Des partenaires privés ont aussi sauté dans le bateau. Les grands noms de Québec inc. ont été approchés. Comment ont-ils réagi?

     

    «Les convaincre était soit impossible, soit extrêmement facile, répond John Stokes. Selon à qui on parlait.»

     

    L'affaire semble maintenant dans le sac. OSMO avait besoin de 7,1 millions de dollars pour mener à bien son projet - 3,6 millions pour acheter les deux immeubles et 3,5 millions pour rénover l'hôpital. Les trois ordres de gouvernement ont débloqué 1,7 million en subventions, tandis qu'Investissement Québec et la Banque de développement du Canada ont accordé un prêt de 4,3 millions. Le privé y a injecté 1 million, avec des contributions de Teralys Capital, Claridge, Telesystem, McCarthy Tétrault et Fasken Martineau.

     

    Les 100 000$ manquants sont actuellement en train d'être recueillis par l'entremise d'une activité de financement participatif (voir autre texte). OSMO a aussi récolté 3,5 millions de plus auprès de divers partenaires pour assurer le fonctionnement du «Notman 2.0» pendant les 10 prochaines années, mais leur nom est encore tenu secret. Sid Lee Architecture et Pelland Leblanc architectes ont déjà signé les plans de l'endroit. Ouverture prévue: printemps 2013.

     

    Soulagés, les gars d'OSMO?

     

    «Il y a des moments où je suis excité, dit John Stokes. Mais ça me rappelle mon ancienne vie d'entrepreneur. Je me souviens du jour où j'ai obtenu un financement de 30 millions. J'étais heureux, mais je me disais aussi: on vient de me donner une incroyable occasion de tout bousiller. Le travail, pour nous, est loin d'être terminé.»

     

    Un héritage à préserver

     

    Construite en 1844, la maison Notman est classée monument historique. Et c'est loin d'avoir aidé la fondation OSMO dans ses démarches.

     

    «Au début, je dois dire que ç'a été un boulet. Il y avait un paquet de restrictions sur ce qu'on pouvait faire», dit John Stokes. Heureusement, Héritage Montréal s'est mis de la partie, se rangeant derrière les promoteurs du projet.

     

    «Des idées pour la maison Notman, on en a vu de toutes sortes au fil des ans, dont beaucoup qui n'avaient pas d'allure, dit Dinu Bumbaru, directeur des politiques chez Héritage Montréal. Comme des tours à condos qui ne conservaient la maison que comme bibelot, en bas...»

     

    Le projet d'une maison consacrée à l'entrepreneuriat a tout de suite soulevé son enthousiasme.

     

    «De toute évidence, ces gens ont une relation d'affection avec le lieu. On est très sympathique à leur projet. Le défi du patrimoine en est un de revitalisation. Dans ce cas-ci, on a une fonction très actuelle, très contemporaine, qui va redonner vie au lieu», dit-il.

     

    La mission du lieu est d'autant plus pertinente que la maison Notman est l'ancienne résidence du photographe d'avant-garde William Notman, mort en 1891.

     

    «Notman était un visionnaire des technologies de l'image et de l'information, dit M. Bumbaru. Alors il y a une belle continuité.»

     

    Du financement participatif pour impliquer la communauté

     

    Très utilisé dans le monde des entreprises en démarrage, le financement participatif, ou crowdfunding, a été lancé par la fondation OSMO pour aller chercher la centaine de milliers de dollars manquants au projet de la Maison du web.

     

    Le financement participatif consiste à recueillir une multitude de petits dons auprès du grand public pour financer des projets, que ce soit le lancement d'une entreprise techno, le développement d'un film ou un projet de journalisme citoyen.

     

    À elle seule, la plateforme américaine Kickstarter a recueilli plus de 350 millions US auprès de 2,5 millions de donateurs depuis 2009, permettant à 30 000 projets de voir le jour.

     

    «On a lancé ce type de financement seulement quand on a eu l'assurance d'avoir le reste de l'investissement, dit Alan MacIntosh. Le principe est bien connu dans notre communauté. Il permet aux gens de faire partie intégrante du projet, à la fois physiquement et financièrement.»

     

    Au dernier décompte, à quatre jours de la fin de l'activité, 55% du financement avait été récolté.

     

    Un projet «unique au monde»

     

    Londres a son Google Campus. Paris a sa Cantine. New York compte plusieurs endroits où vont converger les entrepreneurs. Et dans la Silicon Valley, certains cafés sont devenus de véritables incubateurs de nouvelles entreprises.

     

    Quelle fut l'inspiration d'OSMO pour sa Maison du web?

     

    «C'est sûr que le fait que ça ait pris trois ans à lever tend à faire penser que ce projet est une copie de ce qui se fait ailleurs dans le monde, lance John Stokes. Mais ce n'est pas le cas. Je peux honnêtement dire que l'inspiration de ce projet, c'est Montréal lui-même. Cet endroit sera unique dans le sens où il réunira à la fois les entrepreneurs, les travailleurs autonomes, les financiers et les étudiants. À ma connaissance, aucun espace du même genre, que ce soit à Londres, New York ou Paris, n'est aussi ouvert et accessible que le sera la maison Notman.»

     

    Des leçons pour Québec inc.

     

    Québec inc. devrait prendre la maison Notman au sérieux, avertit John Stokes. Et pas seulement parce que les entrepreneurs sont un moteur de l'économie et que les petites boîtes d'aujourd'hui seront les géants de demain.

     

    «Il va y avoir une philosophie à la maison Notman sur laquelle Québec inc. devrait se pencher», dit M. Stokes. D'abord, la prise de risque y sera encouragée. Et l'échec, souvent stigmatisé au Québec, sera vu positivement.

     

    «On veut créer un environnement où tester et échouer sera intrinsèque à tout ce que les gens font», dit John Stokes.

     

    Ensuite parce que, selon lui, ce qu'on appelle «l'économie du savoir» est déjà derrière nous.

     

    La recette gagnante

     

    «Aujourd'hui, avec la diffusion de l'information, ce n'est pas le savoir qui vous fait gagner, dit John Stokes. Les patrons dirigent maintenant des employés qui possèdent probablement autant d'information qu'eux. Ça amène une nouvelle gestion. Dans ce contexte, ceux qui vont s'en sortir sont ceux qui ont une mentalité de partage et de collaboration. Les meilleurs gestionnaires seront ceux qui établiront une culture de partage, à la fois à l'intérieur de leur entreprise et à l'extérieur.»

  2. La filière financière de Montréal

    Publié le 22 octobre 2012 à 06h43 | Mis à jour à 06h43

     

    Jean-Philippe Décarie

    La Presse

     

    Lien: http://affaires.lapresse.ca/opinions/chroniques/jean-philippe-decarie/201210/22/01-4585577-la-filiere-financiere-de-montreal.php

     

    Montréal ne redeviendra jamais la capitale financière canadienne qu'elle a déjà été. Mais au-delà du lustre perdu tout au long du siècle dernier au profit de Toronto, l'industrie financière demeure une activité économique importante pour Montréal et pour l'ensemble du Québec puisqu'elle représente 5,8% de son PIB, soit plus que toute l'activité du secteur des ressources naturelles.

     

    Si la prépondérance de Toronto comme principale place financière au pays ne fait plus aucun doute aujourd'hui, on en est venu à oublier que Montréal joue encore et toujours un rôle de premier plan dans ce secteur économique névralgique.

     

    Un rôle que l'on reconnaît de plus en plus à l'échelle internationale comme en témoigne le dernier rapport du Global Financial Centres Index 2012, dont La Presse Affaires a fait état la semaine dernière.

     

     

    Selon ce classement réalisé par les firmes londoniennes Z/Yen et Long Finance, Montréal se classe au 17e rang mondial des centres financiers internationaux.

     

    «Si on avait seulement utilisé les facteurs objectifs, Montréal se serait classé au 10e rang mondial, tout juste derrière Toronto, qui arrive au 8e rang. Ce sont les facteurs perceptuels qui jouent contre nous et c'est là-dessus que l'on travaille», observe Jacques Girard, président du conseil du Centre financier international de Montréal.

     

    En cinq ans, sur la base des seuls facteurs objectifs, Montréal est passé du 30e rang, au 26e, au 21e, au 17e et enfin, au 10e rang mondial. La métropole québécoise s'illustre principalement dans les activités de «back et middle office», soit les services professionnels de la finance.

     

    Jean Houde préside depuis 18 mois maintenant Finance Montréal, la grappe financière du Québec. L'organisme réunissant à peu près toutes les grandes institutions québécoises du secteur financier a mis en marche quatre grands chantiers pour optimiser les forces qu'on a identifiées au sein de l'industrie québécoise.

     

    On parle ici de gestion de retraite, de produits dérivés, de services technologiques liés à la finance et d'expertise financière en gestion d'infrastructures.

     

    «Montréal abrite la Caisse de dépôt, qui a une expertise unique en gestion de retraite. Mais il y aussi quelque 200 caisses de retraite qui sont administrées à Montréal, dont celle d'Hydro-Québec», précise Jean Houde.

     

     

    Leader en produits dérivés

     

    Cette concentration professionnelle et technique doit donc servir Montréal dans son positionnement à l'international. Pour ce qui est des produits dérivés, on sait que la Bourse de Montréal a développé un savoir-faire qui lui est particulier et qui a même fait l'envie de la Bourse de Londres.

     

    Pour capitaliser sur cette force, HEC Montréal a mis sur pied, de concert avec Finance Montréal et la Bourse de Montréal, l'Institut de la finance structurée et des Instruments dérivés, qui a pour mission de consolider la place de Montréal comme leader mondial des produits dérivés.

     

    Jean Houde et la trentaine de gouverneurs de Finance Montréal rêvent également de développer un noyau de firmes de services technologiques en finance, qui pourrait être aussi porteur pour la région qu'est devenue l'industrie des jeux vidéos.

     

    «On a des développeurs de logiciels, que ce soit CGI ou d'autres, pouvant mettre au point des instruments de gestion de caisse de retraite qui pourraient s'exporter et contribuer au rayonnement international de Montréal», estime le président du conseil de Finance Montréal.

     

    Enfin, tous les grands pays industrialisés sont confrontés à réaliser de vastes programmes de modernisation de leurs infrastructures. Le Québec a développé depuis cinq ans plusieurs modèles de financement mixte et de partenariats public-privé qui pourraient s'exporter et même être gérés à partir d'ici.

     

    La grappe financière du Québec et le Centre financier international de Montréal conviennent toutefois qu'ils doivent en faire davantage pour faire connaître les atouts de Montréal.

     

    C'est dans cette optique, que Monique Leroux, présidente du Mouvement Desjardins, rencontrera la semaine prochaine à Paris quelque 200 acteurs du monde financier, et que Michael Sabia, PDG de la Caisse de dépôt, fera pareil à Londres le mois prochain.

     

    «Il faut orchestrer le déploiement de Montréal à l'international. Depuis 25 ans, 118 centres financiers internationaux se sont établis à Montréal. Il en faut d'autres, et un gros projet d'implantation sera d'ailleurs dévoilé prochainement», prévient Jacques Girard, du CFI.

     

    Le secteur financier emploie 150 000 personnes au Québec et représente 5,8% du PIB de la province. À Montréal, quelque 3000 entreprises financières mobilisent plus de 100 000 personnes au sein de la filière financière. On parle ici d'employés d'institutions financières, d'intermédiaires financiers, de gestionnaires de fonds ou de régimes de retraite. Une grappe riche en raisins de toutes sortes.

  3. Est-ce que l'élection du PQ est responsable de ça aussi?

     

    Condos neufs: freinage brutal à Toronto

    Publié le 26 septembre 2012 à 07h10 | Mis à jour à 07h10

    Maxime Bergeron

    La Presse

     

    (Montréal) Les grues demeurent omniprésentes à Toronto, tout comme les publicités de projets immobiliers. Qu'à cela ne tienne: le marché de l'habitation neuve a freiné brutalement le mois dernier dans la Ville reine, pour atteindre un creux d'au moins 13 ans.

     

    Les ventes ont chuté des deux tiers par rapport à août 2011, a indiqué la Building Industry and Land Development Association (BILD) dans son rapport mensuel. Seules 1242 unités ont trouvé preneur le mois dernier dans le Grand Toronto, comparativement à 3496 il y a un an.

     

    Il s'agit du pire cumul mensuel enregistré depuis que ces données sont calculées, soit au moins 13 ans. Bryan Tuckey, président de la BILD, attribue cette chute aux nouvelles règles hypothécaires adoptées en juillet par Ottawa, notamment l'abolition de l'amortissement hypothécaire sur 30 ans.

     

    «Août a été le premier mois complet depuis l'application des nouvelles règles, et il semble que cette règlementation a affecté la confiance des consommateurs, ce qui se traduit par une baisse marquée des ventes de propriétés neuves», a fait valoir M. Tuckey.

     

    [...]

     

    Lien: http://affaires.lapresse.ca/economie/immobilier/201209/26/01-4577612-condos-neufs-freinage-brutal-a-toronto.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS15

  4. Rona part en guerre

    Publié le 01 août 2012 à 06h30

    Jean-Philippe Décarie

    LA PRESSE

     

    Lien: http://affaires.lapresse.ca/opinions/chroniques/jean-philippe-decarie/201208/01/01-4561209-rona-part-en-guerre.php

     

    (Montréal) Depuis le temps que la rumeur courait, personne n'a été surpris mardi d'apprendre que le groupe américain Lowe's s'intéressait à Rona au point de lui avoir proposé d'acquérir toutes ses actions en circulation, dans une transaction que Lowe's souhaitait amicale.

     

    Une proposition qui a été déclinée par le conseil d'administration de Rona et un refus qui marque le début certain d'une guerre entre les deux groupes.

     

    Cela fait plusieurs années que le géant américain de la quincaillerie cherche à s'implanter dans le marché canadien. Lowe's exploite aujourd'hui 31 magasins à grande surface au Canada alors qu'il en compte plus de 1700 aux États-Unis.

     

    L'expansion de Lowes au Canada est considérablement limitée par le fait qu'il ne se construit plus de centres commerciaux de type power center au pays. Il s'agit d'un concept désuet.

     

    Si Lowe's veut établir une opération conséquente en sol canadien, elle doit donc le faire par acquisition et Rona était la cible toute désignée: le prix de son action était bon marché, le groupe n'a pas d'actionnaire de contrôle et Lowe's se retrouverait avec 80 magasins entrepôts au Québec et en Ontario pour y concurrencer Home Depot.

     

    La rumeur court donc depuis longtemps et même la haute direction de Lowe's a récemment fait savoir que Rona l'intéressait grandement.

     

    Le problème, c'est que Rona a clairement fait savoir, à maintes occasions, qu'elle n'était pas à vendre. Malgré un contexte difficile, le groupe québécois veut poursuivre la stratégie mise en place l'an dernier pour retrouver sa profitabilité d'antant.

     

    La dernière assemblée annuelle de Rona, en mai, avait d'ailleurs été le lieu où le groupe avait réaffirmé sa volonté de poursuivre son développement et son rayonnement au Québec et dans le reste du Canada.

     

    Tour à tour, le président du conseil Jean Gaulin et le PDG Robert Dutton avaient prononcé de vibrants plaidoyers voulant que Rona ne serait jamais à vendre, ni en partie ni en totalité. Plusieurs marchands affiliés avaient uni leur voix pour faire le même discours.

     

    En entrevue, le lendemain de l'assemblée annuelle, Robert Dutton était allé plus loin en me confiant que, selon lui, jamais le groupe Lowe's n'allait lancer d'OPA (offre publique d'achat) pour son groupe pour plusieurs raisons.

     

    La première étant que Lowe's n'exploite que des magasins entrepôts et ne souhaiterait pas intégrer les 700 quincailleries de Rona qui ne sont pas des mégamagasins. Plusieurs des 350 marchands affiliés du groupe au Canada pourraient aussi décider de quitter Rona en cas de vente à Lowe's.

     

    «Mais la vraie raison pour laquelle il n'y aura pas d'OPA, c'est que les activités de Rona sont syndiquées au Québec. Et ça, les Américains n'acceptent pas ça et je dis merci aux syndicats», avait relevé Robert Dutton.

     

    Visiblement, les gestionnaires de Lowe's n'avaient pas la même lecture de la réalité que celle de Robert Dutton. Ils ont décidé de faire une offre sur l'ensemble des actifs du groupe et s'engagent à maintenir les emplois, le siège social et les fournisseurs québécois et canadiens chez qui Rona réalise 85% de ses approvisionnements.

     

    «C'est 3,4 milliards d'achats canadiens [1,9 milliard au Québec] qu'on réalise chaque année alors que Lowe's et Home Depot font 80% de leurs achats aux États-Unis. Ils n'achètent pas leur peinture chez Sico ou leurs clous chez Deschênes et fils. Nous on le fait», m'avait dit sur un ton tranchant le PDG de Rona.

     

    Malgré les beaux engagements contenus dans l'offre de Lowe's, tous savent qu'une fois la transaction conclue, plus rien ne tiendra. Lowe's affirme même que Rona a la chance de se joindre à un groupe qui bénéficie d'un réseau d'approvisionnement unique au monde. Adieu fournisseurs québécois.

     

    Ce n'est qu'hier que le conseil d'administration de Rona a décidé d'informer ses actionnaires qu'il avait reçu en date du 8 juillet une proposition d'acquisition de toutes ses actions au prix unitaire de 14,50$ pour une considération totale de 1,8 milliard. Une proposition qui a été rejetée par le conseil.

     

    Il faut maintenant attendre la version hostile de la nouvelle offre que présentera Lowe's directement aux actionnaires de Rona. La guerre ne fait que commencer, mais elle suscite déjà des montées au créneau surprenantes, dont celle de la Caisse de dépôt qui a acquis hier 2,4 millions d'actions à 14,16$ pièce pour hausser à 14% son poids déjà prépondérant dans l'actionnariat de l'entreprise.

     

    Cet appui manifeste de la Caisse à Rona pourra se transformer en joli profit si jamais Lowe's arrive avec des arguments et le numéraire suffisants pour convaincre les actionnaires de Rona d'adhérer à leur offre. Le meilleur reste à venir..

  5. Levée de boucliers au Québec pour Rona

    Publié le 01 août 2012 à 06h25

    Maxime Bergeron

    LA PRESSE

     

    Lien: http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201208/01/01-4561208-levee-de-boucliers-au-quebec-pour-rona.php

     

    (Montréal) Le ministre des Finances n'a pas mâché ses mots, mardi. Non seulement considère-t-il Rona comme un «actif stratégique» pour le Québec, mais il fera tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher le groupe américain Lowe's d'acquérir le quincaillier de Boucherville.

     

    L'offre non sollicitée de 1,8 milliard de dollars déposée par Lowe's «n'est pas la bienvenue», a indiqué Raymond Bachand pendant un point de presse. Le ministre refuse de voir Rona subir le même sort que l'ancien fleuron québécois Provigo, racheté par Loblaw en 1998. «Il y a eu beaucoup de promesses à court terme, mais ont-elles été tenues?»

     

    Le gouvernement a mandaté Investissement Québec (IQ) pour étudier les moyens de maintenir la propriété de Rona dans la province. IQ pourrait accroître sa participation dans l'entreprise, ou encore constituer un «fonds de défense des intérêts du Québec».

     

    La Caisse de dépôt et placement du Québec, déjà actionnaire de Rona, a pour sa part bonifié sa participation après la publication des détails de l'offre de Lowe's, mardi matin.

     

    La Caisse a ainsi acheté 2,4 millions d'actions au prix de 14,17$, ce qui porte sa participation totale à 14,18% dans l'actionnariat du quincaillier. Raymond Bachand nie être intervenu auprès de la Caisse.

     

    Le Fonds de solidarité FTQ, qui possède 3,5% des actions de Rona, a pour sa part salué la décision du conseil d'administration d'avoir refusé l'offre non sollicitée de Lowe's à 14,50$ l'action.

     

    Selon Raymond Bachand, la vente de Rona à un groupe américain mettrait en jeu de nombreux emplois au Canada. Le quincaillier achète aujourd'hui 85% de ses marchandises au pays (dont la moitié au Québec), pour un total de 3,3 milliards par année, a-t-il dit.

     

    Les différents fournisseurs de Rona emploient 80 000 personnes, sans compter les 30 000 travailleurs au sein du groupe.

     

    Rona n'est pas qu'un simple détaillant, c'est aussi un grossiste et distributeur majeur qui risque de centraliser ses achats hors du pays s'il est avalé par Lowe's, a avancé M. Bachand. C'est cette nuance qui lui permettrait de qualifier l'entreprise «d'actif stratégique» devant être protégé d'une acquisition étrangère.

     

    Notons que le ministre fédéral de l'Industrie, Christian Paradis, écarte pour l'instant un examen de la transaction, puisque Lowe's n'a pas déposé d'offre formelle aux actionnaires de Rona.

     

    »Nationalisme» et élections

     

    Pourquoi le ministre libéral des Finances choisit-il d'intervenir dans cette transaction, alors qu'une série de fleurons québécois, comme Alcan, ont été vendus au cours des dernières années? Selon David Soberman, professeur de marketing stratégique à la Rotman School of Management de Toronto, le déclenchement probable d'élections générales aujourd'hui n'y est pas étranger.

     

    «Avec cette politique à tendance plus nationaliste, ils vont tenter d'attirer des électeurs indécis qui auraient tendance à voter plus à gauche», a-t-il fait valoir à La Presse Affaires.

     

    Selon l'expert, l'intervention de Québec dans cette transaction n'est pas justifiée, puisque le marché canadien de la rénovation demeurerait concurrentiel même après un rachat de Rona par Lowe's.

     

    William Polushin, spécialiste du commerce international à la faculté de gestion Desautels de l'Université McGill, indique pour sa part que Québec pourrait difficilement bloquer un rachat de Rona en vertu de l'ALENA. «Sur le plan légal, c'est difficile pour le gouvernement de dire que c'est un actif stratégique.»

     

    Louis Hébert, professeur de gestion stratégique à HEC Montréal, adhère quant à lui à la position du ministre Bachand: Rona doit demeurer une propriété québécoise. «Le coût social potentiel d'une telle transaction est extrêmement élevé, a-t-il plaidé. Par exemple, Alcan a été rachetée, mais il est difficile de déménager des alumineries. Rona, c'est surtout le réseau de centaines de fournisseurs qui risque de perdre son accès au marché.»

     

    Lowe's ne lâche pas

     

    Rona a fait savoir mardi matin que son conseil d'administration a rejeté à l'unanimité l'offre «non contraignante» déposée par Lowe's pour ses 800 magasins canadiens. Cette proposition fait suite à une rencontre instiguée par le président de Rona, Robert Dutton, en juillet 2011, a affirmé le groupe de Caroline-du-Nord.

     

    Doug Robinson, chef des activités internationales et du développement de Lowe's, a fait le voyage jusqu'à Montréal mardi pour défendre le bien-fondé de son offre d'achat. «On pense avoir fait une proposition très importante au conseil de Rona, a-t-il dit à La Presse Affaires. Par exemple, on s'est engagés à garder le siège social à Boucherville.»

     

    M. Robinson se dit «déçu» du refus de Rona, mais espère pouvoir revenir à la table de négociations une fois que les actionnaires auront «digéré» les détails de la présente offre. Quelque 15% des actionnaires ont déjà donné leur appui au rachat dans le cadre de discussions confidentielles, a-t-il dit.

     

    Le dirigeant a répété à plusieurs reprises l'engagement de Lowe's à s'approvisionner auprès de fournisseurs canadiens. Rona, pour sa part, a indiqué dans un communiqué qu'il était dans son meilleur intérêt de «demeurer centré sur la mise en oeuvre de son plan d'affaires afin de tirer profit des perspectives favorables qu'elle entrevoit pour son entreprise».

     

    Rona

     

    Chiffre d'affaires en 2011: 4,8 milliards CAN

     

    Perte en 2011: 74,7 millions CAN

     

    800 magasins d'entreprise, franchisés et affiliés au Canada

     

    41 magasins à grande surface au Québec

     

    Lowe's

     

    Chiffre d'affaires en 2011: 50,2 milliards US

     

    Profits en 2011: 1,8 milliard US

     

    1745 magasins en Amérique du Nord

     

    31 magasins au Canada

     

    Aucune présence au Québec

  6. Henry Aubin it is typically annoying when commenting and criticizing on downtown highrise development. But apart from his view that sunless and windy conditiions around the Bell Center will result I think questions about how a Marois win would affect Montreal real estate develepoment shouldn't be dismissed out of hand (even if they are from Aubin!).

     

    The more sophisticated investors and developpers may have calculated the risk factor and probability of an eventual PQ election win, referendum date and referendum win and we'll continue to see strong condo sales and continued project announcements (presumably developpers/investors have short and mid term horizons extending a few years). However to simply dismiss out of hand questioning what effect the PQ and its plans will have on Montreal real estate projects is short sighted to say the least. The answer may be zero effect but I'm not sure we can simply bank on that answer and avoid the question.

     

    Henry Aubin dit dans son article que l'élection du PQ est la cause de l'arrêt du boom immobilier de 1976. Le boom à cet époque était directement lié à la tenue des olympiques et la construction de plusieurs infrastructures en lien avec cet événement. Lorsque les jeux se sont terminés, le boom également. Un peu comme le boom qu'a connu Vancouver avec ses olympiques. Je ne suis pas si sur que l'élection du PQ a joué un si grand facteur. Mais bon pour Aubin, il ne peut pas y avoir d'autres causes que le PQ.

     

    Disclaimer: Je déteste le PQ, mais je déteste encore plus la désinformation.

  7. Je ne pense pas que ce projet va marcher, on est tout de meme pas a New York ou Toronto, les ventes ne pourront pas attindre les 100% et pis il a tros de projet l'un acoté de l'autre:mad: c'est exagérer, les arbrevont mourir avectous ces haute building, ils ont besoin de rayon de soleil lol

     

    haha, tu gagnes le post le plus drôle de l'année... "les arbres vont mourir..." haha

  8. I have been on this type of forum since 2003 when I first started on SkyscraperPage, let me tell you, there wasn't much going on back then. People went nuts when the Concorde at 18 storeys was announced. People had erections when the 28 storey Le Crystral was announced. WTF, a 48 storey $175 million Condo tower is announced and everyone seems disappointed. Come on man, we have had over a dozen projects announced in the last couple of months that are worth well over $1.5 billion dollars and we're shitting on a 48 storey Condo????

     

    I am so freakin happy that CF has finally announced this project along with the Deloitte office tower. These 2 towers are just phase 1 of of an investment that'll surpass the $1 billion dollar mark within the next 5 to 10 years from CF alone. So let's toast this building and just imagine when all thes towers go up and Griffintown and les Quais are complete along with the MUHC the CHUM the Turcot etc, etc.. Montreal will be transformed!! SO for me it's a happy day!!:):):)

     

    Ça c'est une attitude que j'aime!!! :highfive:

  9. Straddling the natural ridge between the mountain and the river, the Tour des Canadiens will become Montreal's tallest residential building and an unmistakable visual landmark. The building will stand on an elevated platform that will include indoor parking, and in which a lightbox featuring Montreal and its lifestyle will be encased. Moreover, the Tour des Canadiens will be the only residential building to offer direct covered access to Montreal's largest intermodal transit hub and downtown's sprawling underground city.

     

     

    Hummm, deux étages de différences avec l'Avenue...c'est à voir.

     

     

    "Moreover, Mr. Molson indicated that the hockey legends statues as well as the bricks purchased by fans to commemorate the Montreal Canadiens centennial will be removed from Centennial Place and carefully stored elsewhere in order to ensure their integrity and protect them for the duration of the construction period. These valuable testimonials to the Canadiens' centennial will once again be accessible to the public at the end of construction within the environs of the new building.

     

     

    UNe confirmation. Bonne nouvelle!

×
×
  • Créer...