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  1. Les mises en chantier d'habitations ont augmenté en mai au Canada

    Publié le 08 juin 2009 à 08h57 | Mis à jour à 09h46

     

    La Presse Canadienne

     

    Ottawa

    La Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) s'attend à ce que le rythme des mises en chantier d'habitations continue de s'améliorer cette année. L'organisme a publié mardi des statistiques qui font état d'une accélération de l'activité, tant dans le segment des maisons individuelles que dans celui des logements collectifs.

     

    La SCHL a indiqué que le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier d'habitations au Canada a grimpé à 128 400 en mai, comparativement à 117 600 en avril. Elle a observé une hausse de 22% dans les grands centres urbains de l'Ontario, de 16,8% dans les Prairies, de 7,3% dans l'Atlantique et de 3,3% au Québec. Un recul de 5% a toutefois été noté en Colombie-Britannique. On évalue à 20 600 le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier dans les régions rurales du Canada pour le mois de mai.

     

    Au Québec, 3594 fondations ont été coulées en mai, comparativement à 4659 un an auparavant. Le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier s'est toutefois établi à 35 400 et dépasse donc son niveau d'avril, qui se situait à 33 100.

     

    Dans les régions métropolitaines de recensement du Québec, les résultats ont été disparates au cours du dernier mois. Alors que l'activité était en hausse à Gatineau et Sherbrooke, des baisses étaient enregistrées à Trois-Rivières, Montréal et Saguenay. Dans la région de Québec, les mises en chantier d'habitations ont été pratiquement au même niveau qu'à pareil mois l'an passé. Tout comme en avril, les mises en chantier de maisons individuelles étaient en baisse dans la majorité des régions métropolitaines du Québec le mois dernier, alors que les résultats étaient beaucoup plus variés du côté des habitations collectives.

     

     

    Au Nouveau-Brunswick, 334 habitations ont été mises en chantier le mois dernier dans les centres urbains, comparativement à 481 en mai 2008. Les mises en chantier de maisons individuelles ont fléchi de 38% dans les villes de la province: elles ont été au nombre de 138. Au 31 mai 2009, leur cumul annuel se chiffre à 292 et accuse donc un retard de 39% par rapport à l'an passé.

     

    Dans le segment des logements collectifs, les constructeurs ont coulé les fondations de 196 logements dans les villes du Nouveau-Brunswick en mai 2009, contre 258 un an plus tôt. Pour sa part, le cumul annuel des mises en chantier de logements collectifs n'accuse qu'un léger retard, de 6,7%, en regard du résultat enregistré pour la période allant de janvier à mai 2008.

  2. Montréal, toujours une aubaine

    Publié le 08 juin 2009 à 06h37 | Mis à jour à 06h44

     

     

    Hugo Fontaine

     

    La Presse

    À l'échelle mondiale, Montréal demeure une aubaine pour les entreprises qui cherchent des bureaux. Les loyers sont six fois moins chers ici qu'à Tokyo, qui trône en tête du palmarès des villes les plus chères du monde.

     

    Selon la plus récente étude globale de la firme immobilière CB Richard Ellis (CBRE), louer un bureau dans le centre-ville de la capitale japonaise coûte 183,62$US le pied carré. Cela ne coûte que 31,19$US à Montréal, ce qui place la métropole au 99e rang des 173 marchés étudiés, un gain d'une place par rapport à l'an dernier.

     

     

     

    Montréal se retrouve entre Santo Domingo, capitale de la République dominicaine (98e), et Honolulu, à Hawaii (100e).

     

     

    En dollars canadiens, le coût de location moyen au pied carré a augmenté de 4,7% en un an à Montréal, pour s'établir à 39,32$ au début mai. En banlieue, le prix moyen est de 25,76$CAN, en hausse de 0,7%. «Nous avons à Montréal un marché très stable, surtout par rapport aux autres grandes villes de l'Amérique du Nord, explique à La Presse Affaires Brett Miller, vice-président-directeur de CBRE. Le taux de vacance est relativement bas (autour de 7%), il n'y a pas de nouvelle construction et la demande est raisonnable.»

     

    Un seul immeuble offrira de nouveaux locaux, au 250, rue Saint-Antoine, dans le Vieux-Montréal. Il s'agit de l'ancien édifice de la Gazette, dont 100 000 pieds carrés seront à louer.

     

    Vers une pénurie?

     

    À Toronto et Calgary, la situation est tout autre, observe M. Miller. Dans ces marchés, il y aura beaucoup de nouveaux immeubles dans les prochaines années, alors que la demande plonge. On peut donc s'attendre à une baisse des prix.

     

    Mais à Montréal, un tel scénario est peu probable. «Il n'y a pas beaucoup de propriétaires qui sont en situation difficile et qui vont être obligés de baisser les tarifs pour attirer des locataires.»

     

    «Mais lorsque l'économie va reprendre, la demande va augmenter; il y a donc possibilité d'une pénurie de locaux, ajoute M. Miller. Il faut donc s'attendre à un marché plutôt favorable aux propriétaires.»

     

    Dans ce contexte, M. Miller recommande aux locataires «d'utiliser la faiblesse psychologique aujourd'hui à Montréal et de renégocier les taux à long terme, pour ne pas être pris quand le marché reviendra».

     

    Baisse globale des coûts

     

    Les villes canadiennes de Montréal, Edmonton (65e), Toronto (46e) et Calgary (39e) ont toutes gagné des places dans le classement de CBRE, «en partie en raison de la force de notre économie relativement aux marchés mondiaux», explique John O'Bryan, vice-président du conseil de CBRE au Canada.

     

    «Généralement, les coûts de location au pays ont bien tenu par rapport aux déclins enregistrés dans les autres marchés» dans la foulée de la récession mondiale. Globalement, les prix moyens ont diminué de 2,8% dans l'année qui s'est terminée le 31 mars, un retournement majeur par rapport à la hausse de 8% pour la période de 12 mois qui s'est terminée le 30 septembre 2008.

     

    «La grande récession mondiale a clairement frappé les marchés de location de bureaux, particulièrement ceux qui comptent des concentrations significatives d'employés du secteur financier, explique Raymond Torto, économiste en chef de CBRE. Les marchés les plus onéreux sont considérablement moins chers qu'il y a un an, et les locataires sont maintenant en position forte pour dénicher des bureaux de premier plan à coût attrayant.»

     

    En Amérique du Nord, le Midtown new-yorkais reste le quartier où les bureaux coûtent le plus cher, à 68$US le pied carré. C'est tout de même un déclin de 32% en une année, le plus important recul au monde, mis à part celui enregistré à Singapour (-34%).

     

     

     

    Coût moyen de location des bureaux ($US par pied carré)

     

    1- Tokyo (centre): 183,62

     

    2- Londres (West End): 172,62

     

    3- Moscou: 170,24

     

    4- Hong Kong: 150,42

     

    39- Calgary: 54,57

     

    46- Toronto: 51,82

     

    56- Vancouver: 45,47

     

    99- Montréal: 31,19

  3. Le PQ parle à nouveau de référendum alors qu'on est presque revenu à la meme population qu'avant le premier référendum des années 70...J'espère que les anglais n'ont plus peur des séparatistes parce'que ça ne me tente pas que Montréal devienne la 3e ville canadienne :(

     

    http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/200906/07/01-863820-faire-avancer-le-quebec-en-attendant-la-souverainete.php

  4. Publié le 04 juin 2009 à 11h57 | Mis à jour à 12h00

     

     

    Les commerçants du Vieux-Montréal tiennent au téléphérique

     

    Archives La Presse

    La Presse Canadienne

     

     

    La Société du Vieux-Port de Montréal a beau avoir signalé un non sans équivoque au projet privé de téléphérique devant relier l'un de ses terrains à la ville de Saint-Lambert, sur la Rive-Sud, les commerçants du Vieux-Montréal insistent.

     

    Le président de la Société de développement commercial (SDC) du Vieux-Montréal, Michael Banks, a souligné, lors d'une conférence de presse tenue jeudi matin au milieu de la place Jacques-Cartier, que le projet de près 100 millions $ de la société Skylink serait entièrement financé par le privé. L'argent est déjà en banque, selon la SDC, et Skylink serait prête à commencer les travaux dès cette année. Ceux-ci dureraient quelque 18 mois.

     

    «Les dernières révélations de Claude Benoît, directrice générale de la société du Vieux-Port de Montréal, soulignant que le secteur n'avait pas besoins de nouvelles attractions et que le dossier après études était clos, s'appuient d'un argumentaire faible et inacceptable pour les commerçants du secteur du Vieux-Montréal, a déclaré M. Banks. Elle s'objecte à ce qu'un édifice utilisant 1600 mètres carrés du territoire fédéral soit érigé comme point de départ et d'arrivée des utilisateurs des futures télécabines.»

     

    Michael Banks a fait valoir que le projet aurait pour Montréal des retombées d'environ 120 millions $ et créerait au moins 3000 emplois. Il a aussi insisté sur le fait que le téléphérique allierait les fonctions d'attrait touristique et de moyen de transport collectif.

     

     

    M. Banks a dénoncé la timidité dont semblent faire preuve dans ce dossier les ministres fédéral et provincial responsables de Montréal, Christian Paradis et Raymond Bachand, ainsi que le maire Gérald Tremblay.

     

    «Son silence est étourdissant et inacceptable», a-t-il lancé au sujet de M. Paradis, le plus visé des trois politiciens. Il l'a sommé «d'engager immédiatement les pressions nécessaires à la bonne marche du dossier et de s'assurer que les travaux relatifs à la construction du téléphérique débutent dès que possible».

     

    «Si 100 millions $ gratuits, ce n'est pas assez, qu'est ce que ça prend pour vous réveiller?», a-t-il sèchement demandé au ministre Paradis.

     

    La Société du Vieux-Port de Montréal a expliqué son refus en affirmant que le projet de Skylink nuirait à ses opérations et menacerait à la fois les espaces verts dont elle dispose et le patrimoine archéologique du Vieux-Montréal. Dans une récente lettre ouverte, sa directrice Claude Benoît avait aussi estimé que le projet relevait de l'«improvisation».

     

    Les organismes Héritage Montréal et Tourisme Montréal ont également exprimé des réserves, tandis que la Société du parc Jean-Drapeau - où les télécabines feraient escale -, Destination centre-ville, l'Association des hôtels du Grand Montréal ainsi que l'Association des gens d'affaires de Saint-Lambert l'appuient.

  5. Pour ma part je suis d'accord avec le faît que ces terrains devrais être racheté mais par la ville! Je suis contre ce projet! Il reste tellement de terrains disponible à développer alors pourquoi s'acharner stupidement à vouloir densifier autour du Mont-Royal? Le Mont-Royal c'est le poumon de Montréal, le Central Park de Montréal alors c'est quoi le but de construire en hauteur sinon que de préserver plus d'espaces vert en ville?

     

    Pour moi ce genre de promoteurs ça ne m'inspire aucuns respect!

     

    De toute manière si ce promoteur était moindrement intelligent et créatif il chercherais plûtot à s'associer avec les promotteurs de Griffintown pour relancer ce projet qui mérite vraiement qu'on s'y intéresse de plus prêt!

     

    ...:confused:

  6. Tellement tellement vrai. Ces petits groupes de pression ont du poids parce que nos élus leurs donnent du poids. La responsabilité incombe aux élus et très peu à ces groupes de pression.

     

    Quand y'a de la chicane dans la cabane, papa Tremblay vient séparer les petits.

  7. Jim Balsillie a dévoilé sa vision d'un Copps Coliseum rénové en prévision d'accueillir une troisième formation de la LNH en Ontario.

     

    Est-ce que quelqu'un a des rendus?

  8. "Audace" !!! Un mot que je ne croyais pas vraiment faire partie du vocabulaire de la Ville. Pourtant, c'est dans les "A", au tout début du dictionnaire !!

     

    En tout cas ce n'eat pas Cardin, Ramirez et associés qui sont réputés pour être audacieux...Je crois que S&P est le plus audacieux que l'on risque de voir et que Cardin...risquent de concevoir une belle boite carré pas chère.:confused:

  9. En gros voici leur plan d'expansion 2020:

     

    La première phase se concentre sur l’optimisation des infrastructures existantes afin de

    répondre rapidement et économiquement aux besoins urgents de capacité en

    manutention de conteneurs. Cette phase est en cours et nous permettra de porter la

    capacité du port de 1,6 million de conteneurs actuellement à 2 millions lorsqu’elle sera

    achevée.

    La seconde phase, dont les études de faisabilité ont été entamées en 2008, vise à

    réaménager le secteur Hochelaga afin de créer le terminal à conteneurs Hochelaga-

    Viau, d’une capacité de 500 000 conteneurs équivalent 20 pieds, ou EVP. Ceci portera

    la capacité totale du port à 2,5 millions de conteneurs EVP.

    La troisième phase consistera en la construction d’un nouveau terminal à conteneurs à

    Montréal-Est ou à Contrecoeur tandis que la quatrième phase consistera en la

    construction d’un nouveau terminal à Contrecoeur. Chacun de ces nouveaux terminaux

    aura une capacité d’environ 900 000 conteneurs, ce qui portera à 4 300 000 conteneurs

    la capacité totale de manutention au port de Montréal.

  10. Le Port de Montréal repousse son plan d'expansion

     

    Publié le 28 mai 2009 à 15h27 | Mis à jour le 28 mai 2009 à 18h09

     

     

    Sylvain Larocque

     

    La Presse Canadienne

    Montréal

    En raison de la récession, le Port de Montréal repousse d'au moins un an la mise en oeuvre de son plan d'expansion Vision 2020, conçu en pleine période de croissance du trafic maritime, l'année dernière.

     

    C'est ce qu'a indiqué la présidente-directrice générale par intérim de l'Administration portuaire de Montréal, Sylvie Vachon, en marge de la réunion annuelle de l'organisme fédéral, jeudi.

     

    «Tout est en marche, mais peut-être que des contrats qui auraient pu être donnés au mois d'avril seront donnés au mois d'août», a expliqué le président du conseil d'administration du Port, Michel Lessard, en conférence de presse.

     

    «Si la cadence des années antérieures avait été maintenue, c'est certain que les pressions (en faveur de l'expansion) auraient été beaucoup plus fortes», a-t-il souligné.

     

     

    Le plan Vision 2020 vise à tripler, d'ici 2020, la capacité de manutention de conteneurs du port en réaménageant l'espace et en construisant de nouveaux terminaux.

     

    La première phase, amorcée en 2007, se concentre sur l'optimisation des installations existantes et doit faire passer la capacité du port de 1,4 à 2 millions de conteneurs. Elle devait prendre fin en 2011, un échéancier qui pourrait désormais être repoussé.

     

    On a aussi lancé les études de faisabilité de la deuxième phase, qui prévoit d'ici 2013 la construction d'un nouveau terminal, Hochelaga-Viau, d'une capacité de 500 000 conteneurs. Ces travaux seront retardés d'au moins un an, a précisé Mme Vachon. Trois autres phases sont aussi prévues.

     

    «Au début de 2009, considérant la situation à l'échelle mondiale, les administrateurs ont demandé à la direction de reconsidérer les échéanciers du plan stratégique afin de le mettre en concordance avec l'évolution des marchés», a déclaré M. Lessard pendant la réunion de jeudi, en laissant entendre que cette décision avait joué un rôle dans le départ, en mars, de l'ancien PDG, Patrice Pelletier, à peine un an et demi après sa nomination.

     

    On avait alors évoqué des «perspectives différentes» entre le conseil d'administration et M. Pelletier pour justifier le départ.

     

    Le président du conseil a toutefois tenu à assurer que Patrice Pelletier n'avait commis aucune «faute», le présentant comme un «travailleur infatigable».

     

    Le plan Vision 2020 demeure pertinent dans son intégralité malgré le départ de M. Pelletier, a martelé Michel Lessard, qui préside le conseil depuis deux semaines, en remplacement de Marc Bruneau.

     

    Beaucoup d'éléments du plan stratégique doivent encore être ficelés, notamment son financement. La direction compte notamment sur l'appui des gouvernements, des sociétés ferroviaires et des entreprises qui utilisent les installations portuaires.

     

    Résultats

     

    Le Port de Montréal a connu en 2008 une année record, faisant transiter 27 millions de tonnes de marchandises, un chiffre en hausse de 3,9 pour cent par rapport à 2007. Le volume de marchandises conteneurisées a crû de 7,4 pour cent, alors que le trafic de conteneurs a fléchi de 3,4 pour cent dans l'ensemble des ports nord-américains.

     

    Le bénéfice net a atteint 10,8 millions $, en hausse de 28,6 pour cent, sur des revenus de 88,9 millions $, en augmentation de neuf pour cent.

     

    Les plus fortes croissances ont été enregistrées sur des parcours non traditionnels: la route de la Méditerranée (via notamment le port de Valence, en Espagne) a connu une croissance de 28,4 pour cent alors que celle des Antilles (via le port de Freeport, aux Bahamas), a inscrit une progression de 37,2 pour cent.

     

    Depuis novembre, toutefois, le Port de Montréal ressent les effets du ralentissement économique mondial. Au premier trimestre de 2009, terminé à la fin mars, le trafic total a plongé de 14 pour cent par rapport à la même période de l'an dernier.

     

    Le mois de janvier a été particulièrement difficile, avec un recul de 24,1 pour cent du trafic de conteneurs. La situation s'est améliorée en février et en mars, mais s'est de nouveau détériorée en avril, alors qu'on a enregistré une baisse de 22,5 pour cent du trafic de conteneurs en rythme annuel.

     

    «Notre expérience montre que les trafics varient de façon assez erratique pendant les récessions», a relevé Sylvie Vachon.

     

    Le conseil d'administration se donne jusqu'à la fin de l'été pour trouver le remplaçant de Patrice Pelletier. Mme Vachon, qui était auparavant vice-présidente du Port, n'a pas voulu dire si le poste l'intéressait.

  11. Le trafic maritime chute à Montréal

     

    La Presse canadienne

    Édition du jeudi 07 mai 2009

     

    La récession mondiale pèse sur le transport par bateaux: au cours des premiers mois de 2009, le trafic a chuté de 44 % sur la Voie maritime du Saint-Laurent et de plus de 14 % au Port de Montréal.

     

    Quelque 2,59 millions de tonnes de marchandises ont circulé sur la Voie maritime du 1er janvier au 30 avril, soit 44 % de moins que pendant la même période de l'an dernier.

     

    Sur le segment compris entre Montréal et le lac Ontario, les cargaisons ont totalisé 1,87 million de tonnes, en baisse de 38 %. Le transport de minerai de fer a particulièrement écopé, plongeant de 64 %, à 385 000 tonnes. Le secteur des céréales a été plus stable avec un recul de 5,5 %.

     

    Le Port de Montréal a évidemment subi les contrecoups de cette baisse généralisée des activités. De janvier à mars, le trafic total a diminué de 14 % pour se chiffrer à 5,17 millions de tonnes. C'est le segment des produits solides en vrac qui a pâti le plus avec une réduction du tiers du trafic. Ont suivi les marchandises diverses non conteneurisées (-19 %), les marchandises diverses conteneurisées (-15 %) et les produits en vrac liquides (-2 %).

     

    En 2008, 40,8 millions de tonnes ont circulé sur la Voie maritime du Saint-Laurent, soit 5 % de moins qu'en 2007. La baisse était surtout attribuable aux céréales.

     

    Au Port de Montréal, on a terminé 2008 avec une hausse de 3,9 % du trafic total. Le segment des marchandises diverses non conteneurisées a reculé de 80 122 tonnes (-27 %), alors que celui des marchandises conteneurisées a crû de 915 121 tonnes (7 %).

     

    L'administration portuaire a récemment annoncé qu'elle allait mettre fin, le 30 juin, à l'augmentation de 5 % de ses tarifs, qui était entrée en vigueur le 1er janvier.

     

    Le Baltic Dry Index, un indicateur du commerce maritime mondial, est passé de plus de 11 000 points en juin 2008 à tout juste 663 points en décembre. Il frôle actuellement les 2000 points.

     

    L'assemblée annuelle du Port de Montréal, qui se déroule habituellement en avril, n'a pas encore eu lieu cette année. L'organisme est actuellement à la recherche d'un nouveau p.-d.g. dans la foulée du départ précipité de Patrice Pelletier, en mars.

     

    La Presse Canadienne

    Montréal

    En raison de la récession, le Port de Montréal repousse d'un an la mise en oeuvre de son plan d'expansion Vision 2020.

     

     

    Plus de détails à venir.

  12. Collège Marianopolis: les opposants réclament un moratoire

     

    Sara Champagne

    La Presse

     

     

    Les organismes de défense de la montagne et du patrimoine ont porté un dur coup, hier soir, à l'ambitieux projet de transformation de l'ancien collège Marianopolis. Faisant front commun aux audiences publiques, ils ont réclamé un moratoire sur la construction de condos et de maisons dans l'ancienne propriété des sulpiciens, à flanc de montagne.

     

    Tant les Amis de la montagne qu'Héritage Montréal sont d'avis que, dans sa forme actuelle, le projet dénaturera une portion du mont Royal. Les deux groupes estiment que le projet est «trop gros, trop dense, trop haut, pas assez vert», et que la construction projetée d'une dizaine de bâtiments, de part et d'autre de l'ancien séminaire, mettra en péril le caractère public des lieux.

     

     

     

    Selon les informations obtenues par La Presse, le Centre régional de l'environnement (CRE) de Montréal enfoncera le clou davantage, cet après-midi, au cours de la ronde finale des audiences, qui se termineront la semaine prochaine, en dénonçant l'absence «d'une zone tampon de construction de 30 mètres» autour des deux bois protégés en vertu du Pacte patrimonial. Ce pacte a été négocié entre la Ville et les institutions, en l'absence des organismes de protection. Il est enchâssé dans le Plan de protection de mise en valeur du mont Royal, adopté en avril.

     

     

    Dans son mémoire, que La Presse a obtenu, le CRE plaide que le projet de 300 millions de la firme privée Développement Cato inc., ne respecte pas le principe du Plan de protection sur la «capacité limite de la montagne» à accueillir de nouvelles constructions. L'organisme estime par ailleurs qu'il est impossible de construire autour des bois sans affecter les espaces verts et la biodiversité du terrain.

     

    Hier soir, un autre élément du projet a été critiqué: l'absence de logement sociaux et abordables. Habiter Ville-Marie, un regroupement d'organismes communautaires, a rappelé que la stratégie d'inclusion de logement abordable de Montréal stipule qu'un nouveau développement de plus de 200 unités devrait idéalement comprendre 15% de logement social et 15% de logement abordable.

     

    Un projet raisonnable

     

    À travers cette fronde, les sulpiciens se sont portés à la défense des promoteurs en justifiant la vente et le processus qui ont mené à une demande de changement de zonage, d'institutionnel à résidentiel, à la Ville de Montréal.

     

    Dans un mémoire étoffé de 11 pages, l'avocat représentant les sulpiciens, Jean-Pierre Morin, accompagné du procureur provincial de la communauté, Guy Charland, a insisté pour dire que Marianopolis était d'abord et avant tout une entreprise «privée».

     

    «Prétendre que cette propriété est un bien collectif est un sophisme qu'il nous faut dénoncer, a dit Me Morin. Les exemptions de taxes municipales prévues par la loi pour les oeuvres de bienfaisance, de culte, d'enseignement et de santé ne font pas de ces propriétés des biens publics.»

     

    En ce qui concerne les vues sur la montagne à partir de l'avenue Cedar et du chemin de la Côte-des-Neiges, au nord-ouest de la propriété, le représentant des sulpiciens a concédé «qu'une certaine densité est créée» avec la construction des bâtiments projetée, et qu'en ce sens «il y a une modification de l'ensemble de la montagne».

     

    «Mais, a ajouté Me Morin, il faut souligner que selon les études patrimoniales, cet espace a été identifié comme constructible. N'est-ce pas le fardeau nécessaire à la préservation de deux boisés patrimoniaux?» a-t-il demandé aux commissaires de l'Office de consultation publique de Montréal (OCPM).

     

    Le dépôt des mémoires se poursuit cet après-midi, ce soir, et deux jours la semaine prochaine.

     

    «Non recevable», la lettre ouverte de Phyllis Lambert, à lire en page A25

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