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Le Philosophe

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Messages posté(e)s par Le Philosophe

  1. Il y a 4 heures, acpnc a dit :

    Tout a été dit pour expliquer la configuration du boulevard, subordonné à la présence des entrées et sorties de l'A 720, trop couteuses à déplacer. Alors pourquoi remettre toujours en question le concept, on ne fera pas de retour en arrière.

    Quant à ceux qui regrettent les belles tours aux milieu de l'avenue, on peine déjà à construire les terrains riverains et il y a encore tellement de lots vacants au c-v, qu'on n'avait pas besoin de ces derniers pour leur faire concurrence.

    Oublient-ils aussi que les ébauches étaient faites pour séduire les gens afin de vendre le projet? Tout était bien sûr hypothétique et basé sur une vision un peu trop optimiste compte tenu du marché. De toute façon l'idée originale était de créer une entrée prestigieuse de la ville avec une fenêtre ouverte sur le centre-ville. Occasion qui aurait été complètement perdue.

    Aucune comparaison possible non plus avec l'avenue University à Toronto, qui offre rien de plus qu'une bande médiane un peu plus large que la moyenne. On ne peut pas dire non plus que c'est la rue la plus vivante de la Ville-Reine où on compte souvent plus de voitures que de badauds.

    Ici à Montréal cette avenue fera le lien entre le Vieux-Montréal, le canal Lachine, Griffintown et le centre-ville, des quartiers stratégiques déjà fort populaires et où habitent de plus en plus de gens. Ce sera à la fois une promenade, un lieu d'arrêt et de contemplation du paysage urbain, une suite de places et d'espaces verts pour se reposer et admirer certaines oeuvres publiques, tout en profitant d'expositions ponctuelles de différentes formes d'art.

    Quant au trottoirs qui borderont l'avenue de part et d'autre, ils permettront une circulation fluide de piétons et de touristes. Leur extension favorisera aussi l'installation de terrasses bars et restos et même de placotoires où il fera bon faire du people-watching. Je m'attends aussi à certaines boutiques et commerces de luxes qui voudront profiter de la plus belle avenue montréalaise pour y élire domicile.

    Finalement c'est une clientèle aisée qui habite déjà le secteur et qui ira croissante, en ne manquant pas d'adopter ce boulevard ensoleillé et invitant, pour en faire une destination de loisirs et de rencontres. 

    Analyse intéressante acpnc. Ça me paraît un peu trop optimiste honnêtement, mais tu soulèves tout de même quelques bons points.

    Par contre, c'est très peu crédible de dire qu'il n'y "aucune comparaison possible" avec University Avenue à Toronto. Il y a beaucoup de ressemblances entre les deux cas - bien qu'il y ait également des différences. Le temps nous dira si les Montréalais vont s'approprier ce parc. J'espère réellement qu'ils le feront, mais je ne peux m'empêcher d'être sceptique. Puisqu'il y aura déjà des trottoirs intéressants le long du boulevard, choisir de se rendre dans le parc central sera pour plusieurs un calcul coût-bénéfice douteux. Je me posais toujours la question lorsque je marchais sur University à Toronto: je ne voyais pas vraiment la pertinence de me rendre dans la promenade du centre. Pourtant, c'était très beau, avec des monuments, fontaines, et tout le tralala. Mais ça ne valait malgré tout pas le détour, pour moi comme pour 95% des Torontois qui marchaient par là...

    Peut-être qu'il leur manquait tout simplement des modules de jeu...

     

  2. Bonjour (je suis pas nouveau, mais je ne publie pratiquement jamais),

    La comparaison avec University Avenue à Toronto (voir photos) a-t-elle été faite? Je crains fortement que ce nouveau "parc urbain" au milieu du boulevard soit au final aussi désert et sans vie que ne l'est University à Toronto. Ça fait carrément pitié: un beau parc qu'absolument personne n'utilise! Il faut dire que cela se comprend facilement: qui se donne la peine de traverser une rue ultra achalandée pour aller marcher dans l'espace au milieu? Ce que l'expérience montre à Toronto, c'est que ce genre d'installations est vouée à l'échec.

    Suis-je le seul à trouver que c'est véritablement une opportunité ratée pour Montréal? Je me souviens que le plan initial prévoyait au départ des tours-signatures plutôt qu'un "parc". Il me semble que l'ajout de tours à cet endroit aurait eu un impact formidable sur le skyline, bouchant le trou (qu'on voit à partir de différents angles) entre la Tour de la Bourse et le 1000 De La Gauchetière. Au lieu de ça, on aura un "parc" abandonné - avec en prime des modules de jeu ridicules pour nous rappeler toute l'absurdité du projet!

    Désolé d'être chialeux... Quelqu'un a-t-il une meilleure perspective à m'offrir? A-t-on des raisons d'être optimistes et de croire que Bonaventure sera animée et vivante contrairement à University à Toronto? En tout cas, ce n'est certainement pas des modules de jeu (really?!) qui vont faire la différence. Je ne vois malheureusement pas ce qui justifierait un tel optimisme... mais je ne demande qu'à être convaincu!

     

    University 0.jpg

    University Ave. 1.jpg

    University Ave. 2.jpg

  3. fr.canoe.ca/infos/regional/archives/2011/10/20111028-194402.html

     

    Recouvrement de l’autoroute Ville-Marie

    Des retombées de 3 milliards $

     

    Agence QMI

    Véronique Prince

    28/10/2011 19h44

     

    MONTRÉAL - Recouvrir l'autoroute Ville-Marie à Montréal pourrait coûter 1,5 milliard $, mais rapporter le double en retombées économiques. C'est une des conclusions de la récente étude de faisabilité présentée il y a une semaine à une trentaine de fonctionnaires de la métropole.

     

    La reconstruction complète du tunnel, entre la rue Saint-Urbain et l'avenue De Lorimier, est suggérée dans les scénarios proposés au ministère des Transports et à la Ville de Montréal. Le tunnel pourrait même être prolongé d'environ 200 mètres à l'ouest du pont Jacques-Cartier pour permettre la mise en valeur de ce site historique où se trouve l'ancienne prison du Pied-du-Courant.

     

    «Ce sont des espaces avec un énorme potentiel, a indiqué Michel Leblanc, président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. C'est immédiatement adjacent au Palais des Congrès et autour du CHUM, il y a tout un quartier de la santé qui va se construire avec des institutions en santé publique.».

     

    «Ce sont des terrains qui vont valoir cher et où on va vouloir construire, donc qui vont rapporter des taxes foncières et des revenus pour l'ensemble des gouvernements», a-t-il ajouté.

     

    Un tunnel entièrement reconstruit

     

    Selon des calculs effectués avec les chiffres obtenus par TVA Nouvelles, le coût de reconstruction du tunnel se situe autour de 700 millions $, mais la technologie proposée par les experts, qui s'inspire de ce qui se fait à l'étranger, permettrait une durée de vie de plus de 150 ans.

     

    «C'est toujours très coûteux de recouvrir une autoroute et c'est ça qui, en général, freine les projets. Par contre, si on le voit comme un investissement plutôt qu'une dépense, je pense qu'on peut être un peu plus imaginatifs et trouver des moyens pour réaliser le projet», croit Florence Junca-Adenot, fondatrice du Forum Urba 2015.

     

    Des retombées considérables

     

    Le coût total de 1,5 milliard $ inclut l'ensemble du projet, soit la construction du tunnel, de la voirie et l'aménagement des places publiques. Le nouvel espace permettrait la construction d'immeubles commerciaux et résidentiels, mais aussi la création de nombreux parcs qui redonneraient accès au fleuve. Avec les taxes, tout indique que les gouvernements pourraient récupérer 200 millions $ par année. Les retombées économiques sont estimées à plus de 3 milliards $.

     

    Il y a une dizaine d'années, une partie de l'autoroute Ville-Marie a été recouverte dans le secteur du Quartier international de Montréal, où se trouvent la nouvelle partie du Palais des Congrès, la Caisse de dépôt et placement du Québec, et la place Jean-Paul-Riopelle. Les retombées économiques sont aujourd'hui évaluées à plus d'un milliard de dollars et cette section ne représente que le tiers du nouveau projet proposé. L'étude de faisabilité devrait être rendue publique avant la fin de l'année 2011.

  4. Salut à tous,

     

    J'ai deux paires de billets à vendre pour des matchs contre des rivaux naturels du Canadien!

     

    1) VS Toronto, jeudi le 24 février

    2) VS Boston, mardi le 8 mars

     

    Pour les deux matchs, les sièges sont au niveau Blanc, section 311. Tel qu'indiqué dans le message, je vends les billets au prix que j'ai payé (at face value), c'est à dire 110,75$ le billet.

     

    Envoyez-moi un message si vous êtes intéressés.

     

    Le Philosophe

  5. CYBERPRESSE.CA

    Danielle Bonneau

    8 Novembre 2010

     

    Bassin du nouveau havre: le futur quartier se précise

     

    On sait depuis deux ans qu'environ 2000 logements seront construits sur le site de l'ancien centre de tri postal, situé entre les rues Guy et de la Montagne, en bordure du canal de Lachine, dans l'arrondissement du Sud-Ouest. Les noms des deux promoteurs qui construiront les 1600 appartements en copropriété ont été dévoilés cette semaine: Prével et Conceptions Rachel-Julien, qui travaillent en équipe pour l'occasion.

     

     

    La Société immobilière du Canada (SIC), propriétaire de l'immense terrain d'un million de pieds carrés, a fait l'annonce à la suite d'un processus de sélection, entrepris en mars. Les quatre lots à vendre auraient pu être attribués à des promoteurs différents, qui auraient offert des produits complémentaires. Or c'est le même tandem, qui a notamment fait appel au Groupe Cardinal Hardy, qui a gagné l'appui du jury dans les quatre cas.

     

    «Nous cherchions des projets qui mettraient le site en valeur et en accéléreraient le développement», explique Cameron Charlebois, vice-président immobilier, Québec, à la Société immobilière du Canada (SIC).

     

    Les promoteurs ne partaient pas de zéro, puisque le plan directeur, élaboré par le Groupe Cardinal Hardy avec l'OEUF, en 2008, a fait l'objet de consultations publiques. La Ville de Montréal a approuvé le changement de zonage en août 2009.

     

     

    Au coeur des préoccupations? Créer un quartier qui visera la certification écologique LEED-ND (Neighborhood Development) et qui plaira notamment aux familles. Afin de limiter la circulation automobile, une seule rue sera ainsi créée. Dix allées piétonnières, ouvertes au public, relieront le quartier avoisinant au canal de Lachine. La gestion des eaux, par ailleurs, fera l'objet d'une grande attention.

     

    L'eau sera d'ailleurs omniprésente. Les anciens bassins, qui ont été remblayés il y a une quarantaine d'années, seront réaménagés. Prével et Rachel-Julien en tireront parti en implantant les futurs immeubles en périphérie et partiellement dans l'eau.

     

    «C'est un projet emballant, indique Denis Robitaille, président des Conceptions Rachel-Julien. Grâce à la proximité du canal, du centre-ville, de la piste cyclable et de services de qualité, c'est le plus beau site à Montréal depuis fort longtemps.»

     

    Une douzaine d'immeubles devraient être construits. Trois d'entre eux auront 20 étages, avec des vues superbes sur les environs. Les autres édifices compteront sept ou huit étages. Tous viseront la certification LEED. Pour relever le défi, le Groupe Cardinal Hardy a travaillé en collaboration avec les bureaux Menkès Shooner Dagenais Letourneux Architectes, également de Montréal, et Busby Perkins " Will, de Vancouver.

     

    «Nous avons monté une équipe qui a de l'expertise dans le développement durable, explique Aurèle Cardinal, président du Groupe Cardinal Hardy. Cela nous permet de faire un projet novateur LEED, tout en demeurant relativement abordable.»

     

    Le projet, sophistiqué et raffiné, sera plus haut de gamme que ce que les deux promoteurs ont l'habitude de faire. «Les appartements, par exemple, seront plus grands, souligne Jacques Vincent, coprésident de Prével. Nous toucherons une clientèle plus vaste.»

     

    Les unités de la première phase devraient être mises en vente le printemps prochain et la construction devrait débuter en août 2011. Sur le site, la construction de 400 logements communautaires est également prévue. Le Regroupement économique et social du Sud-Ouest (RESO) a par ailleurs signé une entente avec la SIC et collabore à l'implantation d'un établissement hôtelier abordable et d'une centaine d'ateliers-résidences pour artistes.

     

    Informations: http://www.lesbassins.ca http://www.lesbassinsduhavre.ca

  6. Quadrilatère St-Laurent

    Débat autour d'un projet difficile

    Mise à jour le mardi 19 octobre 2010 à 9 h 58

     

    Projet coin Saint-Laurent-Ste-Catherine

     

    Le projet de revitalisation du boulevard St-Laurent est englué dans un imbroglio administratif et juridique qui impatiente le promoteur et désole les commerçants du secteur. Quant à la Ville de Montréal, elle rétorque qu'en s'engageant dans ce projet, le promoteur savait à quelles difficultés il ferait face.

     

    Tel est l'essentiel du débat qui fait rage depuis quelques jours autour du Quadrilatère St-Laurent, un projet de développement immobilier destiné à revitaliser une portion cruciale du centre-ville, soit le boulevard St-Laurent, au sud de la rue Sainte-Catherine.

     

    Le promoteur, la Société de Développement Angus (SDA), a annoncé cette semaine qu'à son avis, le projet ne verrait pas le jour avant quatre ou cinq ans.

     

    Selon le président-directeur général de la SDA, Christian Yacarini, le Quadrilatère Saint-Laurent, qui doit notamment transformer des immeubles tels que le Monument national et le Café Cléopâtre, est entravé par des complications telles que le promoteur se dit « complètement paralysé ».

     

    Le promoteur dit qu'il se heurte « au chaos ».

     

    Au promoteur, qui a fait part de sa frustration au quotidien Le Devoir, la Ville de Montréal rétorque que la Société de développement Angus connaissait les risques et difficultés associés à ce projet avant de le proposer.

     

    De plus, l'administration municipale affirme que d'autres projets au centre-ville se réalisent, quoi qu'en dise Christian Yaccarini. Car, selon ce dernier, il est laborieux de mener à bien des projets de développement à Montréal : « Quand tu es sur le terrain à essayer de développer cette ville, tu te heurtes au chaos », d'affirmer Christian Yacarini.

     

    Les propos du PDG de la Société de développement Angus font réagir un autre acteur dans ce dossier, soit le directeur général de la Corporation de développement urbain du Faubourg Saint-Laurent et représentant des commerçants, Jérôme Vaillancourt. Celui-ci se dit étonné des propos du PDG de la SDA et déçu « d'en arriver à ce point-là après toutes ces années ».

     

    Autrement dit, l'héritage qu'on va avoir c'est une verrue dans le coeur du quartier des spectacles pour les cinq prochaines années à moins qu'un acheteur potentiel se pointe à l'horizon, mais...

     

    — Le directeur général de la Corporation de développement urbain du Faubourg Saint-Laurent et représentant des commerçants, Jérôme Vaillancourt

     

    Un développement en deux étapes

     

    La Société de développement Angus souhaitait mener à bien le projet du Quadrilatère Saint-Laurent en procédant par étapes.

     

    Une première phase aurait consisté à rénover les immeubles entre le Monument national et le Café Cléopâtre. Puis, dans une deuxième phase, la SDA aurait développé et rénové un autre tronçon du boulevard Saint-Laurent, cette fois jusqu'à la rue Sainte-Catherine.

     

    Mais un règlement municipal rend impossible ce développement par étapes. De plus, un litige juridique fait obstacle au promoteur; le propriétaire du Café Cléopâtre ayant refusé de déménager son commerce. Enfin, le promoteur fait face au défi de devoir préserver les façades de commerces avoisinant le Monument national. Ces façades décrépites sont menacées d'effondrement si les travaux ne sont pas menés avec toutes les précautions requises.

     

    En janvier dernier, la SDA avait fait l'acquisition de deux terrains. À ce moment-là, le promoteur parlait de commencer ses travaux dès le mois d'août... Mais, malgré les retards qui affligent maintenant le projet, le promoteur fait preuve d'optimisme. D'autant plus que la construction d'un autre pan de ce projet est en cours, celle du 2-22 Sainte-Catherine, dans le Quartier des spectacles.

     

    http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2010/10/19/002-Mtl-Quadrilatere-StLaurent.shtml

     

     

    J'ai du mal à croire que Tremblay n'interviendra pas encore cette fois-ci comme il l'a fait pour le 2-22. Après tout, c'est la même raison qui l'avait amené à intervenir pour le 2-22 qui devrait l'inciter à intervenir dans ce dossier-ci, à savoir l'impact de ce projet sur le QDS. Or, l'urgence est encore plus grande pour le projet du Quadrilatère Saint-Laurent, car si on est effectivement "pogné" avec ce no man's land pendant 5 ans, c'est le quartier en entier qui va en souffrir.

     

    La Ville ne pourrait-elle pas racheté les terrains à la SDA pour ensuite ou bien les revendre à un autre promoteur, ou bien travailler (en partenariat avec le gouvernement du Québec par exemple) au développement de son propre projet sur ce terrain?

  7. La prochaine étape sera d'animer la Place de novembre à avril! Pour novembre-décembre, on pourrait faire un "Marché de Noël", comme en Europe. Une sorte de marché public, avec des îlots de chaleur, des kiosques de chocolat chaud, alcool chaud, marrons grillés, etc. Ce serait pas mal bien il me semble.....:stirthepot:

     

    Vraiment géniale comme idée! Tu devrais la suggérer au Partenariat du Quartier des Spectacles!

  8. 100% d'accord avec les commentaires : exception faite pour la Sainte-Trinité (Jazz, JPR et Franco), les festivals devraient se tenir sur le Parterre et l'Esplanade Clark.

     

    On pourrait alors avoir un spectacle son et lumière sur la Place des Festivals à tous les soirs durant l'été. Ce serait le Moulin à Images montréalais!

  9. Hum, une petite précision nous semble utile ici : le Quartier des spectacles s'étend de City Councillors à l'ouest jusqu'à St-Hubert à l'est... La portion entre Saint-Laurent et Berri fait donc partie du territoire du Quartier :)

     

    Deux questions alors:

     

    1) Pourquoi a-t-on choisi de stopper le nouveau pavé sur Ste-Catherine tout juste après St-Laurent? Pourquoi ne pas l'étendre jusqu'à Berri pour couvrir tout le QdS?

     

    2) Le Partenariat du QdS a-t-il des projets quelconques pour revitaliser cette portion peu glorieuse du quartier?

     

    Le Philosophe

  10. Merci pour le commentaire uqam+. J'ai tout simplement adoré : c'était à la fois simple et profond, rigoureux mais sympathique. Bref, un texte comme on aimerait en lire plus souvent!

     

    Je dois avouer que me faire associer à Platon a ébranlé mon âme aristotélicienne! La comparaison me semblait cependant appropriée, à un détail (majeur) près cependant : ma proposition se limite à une unique artère de la ville, et je n'embrasse aucunement l'idée d'une planification globale de la ville.

     

    La Ste-Catherine a DÉJÀ un caractère thématique : Village gai, Quartier des Spectacles, Secteur commercial. Je propose uniquement de "boucler la boucle", de ne pas laisser une oeuvre inachevée et d'offrir une expérience pleine et entière aux visiteurs. Je ne crois pas que le touriste qui traversera ce quartier thématique aura un sentiment de "kitsch". Je crois qu'une analyse comme celle que vous avez faite, aussi pertinente soit-elle, est le fruit d'une spécialisation et d'une surintellectualisation qui ne reflète guère l'expérience concrète du passant, qui, je le crois, se laissera tout simplement emporté par l'ambiance.

     

    Outre le commentaire théorique général, vous avez soulevé la crainte que la rue ne soit pas assez large pour un îlot central. C'est un souci légitime, et c'est pourquoi j'ai parlé d'un MINCE îlot central. Je suis confiant qu'un tel îlot pourrait ne prendre qu'un mètre de largeur, et on pourrait ainsi préserver une voie de chaque côté. Soit, c'est loin d'être un idéal pour l'automobiliste, mais ça incitera sans doute la ville à rendre cette artère piétonnière.

     

    Merci encore pour votre commentaire.

     

    Le Philosophe

  11. Salut à tous,

     

    J'aimerais avoir votre opinion sur une idée que j'ai eu aujourd'hui. Outre vos commentaires sur l'idée elle-même, j'aimerais surtout avoir des suggestions quant à la stratégie à adopter afin de faire réaliser un tel projet (qui contacter, comment s'y prendre, etc.). Merci!

     

    ---

     

    Avec le développement du Quartier des Spectacles, et avec le Village gay et le secteur commercial le plus dense au Canada, la rue Ste-Catherine est certainement l'une des artères les plus intéressantes en Amérique du Nord. Elle pourrait peut-être même être considérée comme l'une des meilleures au monde... si ce n'était de ce no man's land, ce secteur dénué d'âme qui se siue entre Berri et St-Laurent, soit entre le Village et le Quartier des Spectacles.

     

    J'ai pensé à un concept de développement pour ce secteur, afin de le rendre attrayant. Il s'agirait d'un secteur de transition entre le Village et le QdS, qui aurait néanmoins une identité propre.

     

    Le concept que j'ai en tête est le suivant: le secteur serait divisé en trois zones/tronçons (voir le 2e fichier joint) ayant chacun un thème particulier. La première zone, qui ferait la transition avec le QdS, aurait pour thème l'ART; la deuxième, faisant échos aux édifices de l'UQÀM, aurait pour thème le SAVOIR; et la troisième, faisant la transition avec le Quartier Gai, aurait pour thème la DIVERSITÉ.

     

    Deux éléments permettraient de reconnaître l'identité de chaque zone.

     

    D'abord, la pièce maîtresse de mon concept: d'un bout à l'autre de ce secteur, il y aurait un mince ilôt au centre de la rue Ste-Catherine (entre les deux voies), où une structure permettrait d'afficher des oeuvres de grande taille (photos, tableaux, etc.). Les passants pourraient admirer les oeuvres des deux côtés de la rue. Dans la zone ART, on retrouverait sur l'îlot des oeuvres artistiques ; dans la zone DIVERSITÉ, on retrouverait des oeuvres illustrant la diversité humaine.... vous saisissez le concept. Les oeuvres présentées seraient des expositions temporaires, pouvant être renouvellées sur une base plus ou moins régulière. Bref, les touristes visiteraient ce secteur afin d'y découvrir les différentes expositions. En plus d'être un lieu de transition entre deux quartiers, ce secteur deviendrait une destination en elle-même.

     

    Le deuxième élément consisterait en la construction de grandes arches à l'entrée de chacune des trois zones. Ces arches seraient des portes d'entrée permettant d'identifer la saveur thématique de la zone dans laquelle le passant est sur le point de pénétrer.

     

    Outre ces deux éléments principaux, on pourrait réaménager le parterre à la manière du Quartier des Spectacles, planter des arbres, proposer un mobilier urbain audacieux, etc.

     

    Je crois que toutes ces modifications permettraient de transformer un secteur sans saveur en une destination touristique d'envergure, et de faire de la rue Ste-Catherine une artère capable de rivaliser avec la Rambla de Barcelone et les autres artères majestueuses à travers la planète.

     

    Qu'en pensez-vous?

     

    Le Philosophe

    Sainte-Catherine-1.jpg

    Secteur ASD.jpg

    Zone Art.jpg

  12. 100% d'accord avec toi acpnc! L'idée est d'une audace incroyable, digne de Bilbao et cie! Évidemment, il y a toujours la crainte que le passage du papier à la réalité soit un désastre, mais il doit sûrementy avoir une pareille crainte pour tous les projets réellement audacieux!

     

    Ce qui me déçoit ce n'est pas le projet lui-même, mais la quasi-certitude qu'il ne se réalisera pas...

  13. Où sont passées les grues à Montréal?

     

    MÉTRO

    11 février 2010

     

    Où sont passées les grues à Montréal? C’est ce qui frappe, en parcourant les rues de la métropole : le peu de chantiers d’envergure. Pour vérifier cette impression, nous avons interrogé Malek Racho, fondateur et modérateur de Mtlurb.com, le plus grand forum de discussion sur le développement immobilier du Grand Montréal.

     

    Où en est Montréal côté construction?

    Nos membres ont recensé une centaine de chantiers dans le Grand Montréal. C’est bien moins qu’au milieu de 2008, mais mieux qu’en 2009, au cœur de la crise financière. Côté résidentiel, on parle surtout de densification autour des stations de métro : le Louis Bohème (28 étages) au centre-ville, le Blu Rivage à Longueuil (26 étages), le Quartier 54 au métro Rosemont, ainsi que d’autres projets à Laval. Sans oublier Le Solano au Vieux-Montréal, les lofts Lowney, les Bassins du Nouveau Havre et la nouvelle Place L’Acadie.

     

    Le démarrage éclair de la salle de l’Orchestre symphonique de Montréal a vraiment impressionné nos «forumeurs» qui s’étaient habitués aux tergiversations sans fin. Finalement, deux ponts et deux parachèvements d’autoroutes sont bien avancés, soit les très attendus 25 et 30, sans compter la reconstruction complète du rond-point Dorval. Aalléluia.

     

    Plusieurs projets sont sur la glace…

    Tous les projets entamés avant la crise financière sont en cours de réalisation, mais les autres sont retardés. Les projets d’édifices à bureaux sont gelés, faute de demande (comme le 900, boul. de Maisonneuve Ouest, le 701, rue University, le Place de la Cité Internationale phase 2 et le 1215, square Phillips).

     

    Le Campus Outremont de l’Université de Montréal, le CHUM et le CUSM sont au ralenti. Pareil pour l’Hôtel-Complexe Château Viger, dont on n’a pu entamer la construction avant la crise financière à la suite des délais innombrables dus aux consultations publiques. Le modeste projet Griffintown semble pratiquement mort.

     

    Le démarrage éclair de la salle de l’Orchestre symphonique de Montréal a vraiment impressionné nos «forumeurs» qui s’étaient habitués aux tergiversations sans fin. Finalement, deux ponts et deux parachèvements d’autoroutes sont bien avancés, soit les très attendus 25 et 30, sans compter la reconstruction complète du rond-point Dorval. Aalléluia.

     

    Qu’attendez-vous pour 2010?

    Les membres du forum aiment les grandes tours. Ils attendent donc avec impatience les superbes tours Altitude Montréal (33 étages au centre-ville) et Écocité sur le Bois (24 et 27 étages), dans l’ouest. Signalons la rénovation du quartier Concordia, la finition du Quartier des spectacles, la multitude de projets qui traînent dans la rue Sainte-Catherine et qui ternissent l’image de cette artère (2-22, Place du Spectrum, nouveaux bureaux d’Hydro-Québec, etc.) et la conclusion du dossier de l’Îlot Voyageur, qui est aussi très attendue.

     

    Enfin, en matière d’infrastructures, on a fait des annonces sur le train vers l’aéroport et sur l’échangeur Turcot. Et si les astres s’alignent, des travaux pour de nouvelles stations de métro devraient commencer.

  14. Quartier des spectacles - Le projet de reconversion du Wilder est écarté

    LEDEVOIR.COM

    11 février 2010

     

    La Société immobilière du Québec rejette la proposition de reconversion culturelle de l'édifice Wilder défendue par Culture Montréal. La décision surprend l'organisme, qui estime avoir conçu avec ses partenaires un projet immobilier emblématique pour le Quartier des spectacles.

     

    L'édifice Wilder au centre-ville de Montréal, le dernier vacant de l'îlot Balmoral, à côté de la place des Festivals, ne connaîtra pas le développement mixte (commercial et culturel) que lui réservait un groupe représenté par Culture Montréal (CM). Le Devoir a appris que la Société immobilière du Québec (SIQ), propriétaire du bâtiment, a rejeté le projet.

     

    «C'est une proposition qui comportait plusieurs paramètres que la SIQ, comme organisme gouvernemental, ne pouvait absolument pas accepter», a confirmé au Devoir Pierre-Louis Dufresne, directeur des communications de la SIQ, le bras immobilier du gouvernement. C'était plus un projet privé qu'un projet de Culture Montréal.» M. Dufresne a refusé d'en dire davantage sur lesdits paramètres.

     

    En 2008, CM a joint sa voix à celle d'Héritage Montréal (HM) pour sauver l'édifice de la démolition et lui redonner sa vocation culturelle. CM a ensuite joué un rôle de catalyseur dans le projet, réunissant des professionnels et des investisseurs, notamment le promoteur Georges Coulombe et la firme d'architectes Daoust-Lestage, et d'éventuels occupants, tous culturels.

     

    L'édifice aurait été cédé par bail emphytéotique pour qu'y soient logés à la fois des bureaux administratifs gouvernementaux (ceux du ministère de la Culture) et culturels, des commerces, des galeries d'art, et qu'y soient réservés le quart des espaces à des organismes à but non lucratif. Des loyers à prix modique absorbés dans le montage financier auraient évité de refiler la facture au gouvernement.

     

    Étonnement

     

    Le rejet de la SIQ a étonné CM, qui a bâti ce projet avec ses partenaires «au vu et au su» de toutes les instances concernées, dans l'esprit de développement véhiculé au dernier sommet de Montréal en 2007 et au Partenariat du Quartier des spectacles.

     

    «On a bien entendu le message au moment du sommet: trouver des façons de faire du développement qui ne soit pas toujours 100 % gouvernemental, qui implique une participation du secteur privé montréalais, explique Simon Brault, président de Culture Montréal. Donc, on a cherché un modèle hybride, qui n'était pas celui de "Donnez-nous l'immeuble et tout l'argent pour le rénover".» La réponse de la SIQ lui semble ainsi envoyer «des messages plutôt contradictoires du gouvernement».

     

    «Pourquoi avoir laissé travailler des gens aussi longtemps pour ensuite leur dire non?», remarque le directeur des politiques d'Héritage Montréal, Dinu Bumbaru, également surpris par la décision de la SIQ. «Comment avoir de vrais partenariats entre les secteurs public, privé et associatif dans ces conditions?», demande-t-il.

     

    CM et HM se réjouissent à tout le moins d'avoir assuré la sauvegarde de l'édifice et de sa vocation culturelle.

     

    Sans affirmer qu'elle développera elle-même l'édifice, la SIQ travaille à «des projets» pour le Wilder, qu'elle pourrait annoncer «d'ici la fin de l'année», indique M. Dufresne. «C'est clair que le Wilder va avoir une vocation culturelle qui va être conforme aux orientations déjà établies par le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal pour le Quartier des spectacles.»

     

    La SIQ a déjà cédé l'édifice Blumenthal à Spectra, pour y développer la Maison du Festival de jazz Rio Tinto, ainsi qu'une portion du terrain de l'actuelle place des Festivals à la Ville. Le Wilder abritait auparavant des studios artistiques, expulsés en 2003 pour faire place à un complexe culturel et administratif qui n'y a jamais vu le jour.

  15. tu parles d'un timing de cave .. avec la pause olympique, il ne reste en pratique qu'environ une semaine pour transiger.

     

    ca fait dur

     

    Mon hypothèse, c'est que Gainey refusait d'échanger Price (puisque ce serait reconnaître qu'il a gaspillé son choix de 1ere ronde, 4e choix au total, en sélectionnant Price à l'époque). On lui a donc montré la porte, en lui permettant de garder la tête haute en présentant le tout comme une démission. Tout ça aurait pour but de parvenir à échanger Price (dans un package deal) d'ici la date limite des transactions. Price a plus de valeur qu'Halak, et on pourrait obtenir plus qu'un choix de 2e ronde en l'échangeant.

     

    Ce n'est qu'une hypothèse bien sûr...

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