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anjou

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Messages posté(e)s par anjou

  1. Le 2019-06-22 à 15:38, Né entre les rapides a dit :

    Il y a bien encore cette Europe des temps anciens,  avec des villes (et aussi des villages) densément construits.  Dans une large mesure, ces villes et ces villages étaient en rapport étroit avec leur environnement immédiat, produisant une très grande partie des biens et des services nécessaires.  Les circuits commerciaux à l'échelle du pays, du continent et même au-delà existaient, mais servaient à transporter des biens "exotiques" de provenance lointaine.

    Cette Europe existe encore, mais s'y est juxtaposée une (nouvelle?) Europe de la spécialisation à outrance, caractérisée par une grande dispersion géographique des unités de production destinée à l'ensemble du marché européen: ceci a été rendu possible par la conjonction de deux facteurs: la création du "marché unique", et le développement d'un vaste réseau d'autoroutes.  Celles-ci sont désormais excessivement encombrées par  des flux ininterrompus de camions transportant produits finis, produits intermédiaires et produits de base  dans tous les sens.  Au coeur de l'Europe --Aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne, dans l'Île de France (région parisienne), dans les couloirs transalpins, etc., c'est devenu hallucinant.  Dans les régions en croissance (en particulier l'Île de France),  la périurbanisation est considérable; on l'observe même, à un degré certes infiniment plus modeste, dans des régions subissant un fort déclin démographique.

    Il demeure toujours possible de trouver des exemples concrets  d'urbanisme "intelligent": on peut s'en inspirer, sans les copier servilement, puisque chaque situation a ses contraintes et ses exigences particulières.  Mais je réfute la notion à l'effet que l'Europe soit un modèle à suivre en tous points.  Comme touriste, on est naturellement porté à visiter les villes et les villages "exemplaires"; mais ce faisant, on n'acquiert qu'une connaissance partielle de la réalité globale.

    Exactement, le Québec a la chance d'avoir des influences autant américaines qu'européennes. Prenont le meilleur des deux! 

  2. Je trouve que ça montre bien à quel point limiter l'étalement urbain va être difficile. Surtout qu'on parle d'une taxe de seulement 50$. 

     

    https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201906/20/01-5231085-une-nouvelle-taxe-automobile-enflamme-les-reseaux-sociaux.php

     

    Une nouvelle taxe automobile enflamme les réseaux sociaux

    L'adoption d'une nouvelle taxe de 50 $ pour les automobilistes en banlieue de Montréal a provoqué un tollé, hier, sur les réseaux sociaux. Nombreux sont ceux qui refusent de financer les transports en commun sur l'île de Montréal.

    La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) a adopté hier, à 27 voix contre 1, le règlement permettant d'étendre cette taxe au « 450 ». Les automobilistes des 66 municipalités de la banlieue de Montréal seront touchés.

    Sur l'île de Montréal, les 800 000 propriétaires de véhicules de promenade paient cette taxe depuis 2011.

    Des citoyens étaient outrés. « Cette taxe est ridicule, a écrit Coralie Laperrière sur Facebook. On devrait financer le transport en commun avec des ponts à péage pour entrer dans la ville, comme à Londres ou à New York. »

    « Je ne vois pas pourquoi je paierais pour votre transport en commun. Je paierai pour celui dans ma région, mais pas pour Montréal. Je ne magasine pas à Montréal. Je n'y travaille pas non plus », a commenté Guyane Élise-Lacoste.

    Tous ne sont pas de cet avis. « Je suis une automobiliste qui habite en banlieue et travaille dans l'ouest de l'île et je suis d'accord avec cette taxe, a écrit Sophie Voyer. Il faut en prendre, des mesures pour optimiser les transports. »

    Financer le transport collectif

    « Si on veut faire un virage, il faut investir », a affirmé la mairesse de Montréal et présidente de la CMM, Valérie Plante, en assemblée.

    Les banlieues touchées comptent près de 2 millions d'automobiles, selon la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ). La taxe permettra de dégager un surplus qui pourrait atteindre 101 millions.

    Valérie Plante considère cette taxe comme une façon d'éviter une hausse des impôts fonciers pour les citoyens. Cette nouvelle taxe sera prélevée par la SAAQ plutôt que par les municipalités.

    « Il y aura des investissements majeurs [en transports collectifs] dans les prochaines années. Il faut diversifier nos sources de revenus », a expliqué le représentant de la couronne sud à la CMM et maire de Varennes, Martin Damphousse.

    Les transports en commun tirent encore de l'arrière par rapport à l'automobile. Dans le Grand Montréal, deux citoyens sur trois optent pour la voiture pour se rendre au travail, selon des données publiées par la CMM en 2018.

    Des désaccords

    Le maire de Boucherville, Jean Martel, s'est opposé au règlement lors de l'assemblée d'hier. « Une nouvelle taxe, c'est rarement une bonne nouvelle pour le contribuable », a-t-il dit.

    Ce dernier croit que la CMM devrait plutôt chercher de nouveaux revenus du côté du Fonds vert.

    Le CAA-Québec avait exprimé son désaccord à l'imposition de ce coût supplémentaire l'an dernier, affirmant que les automobilistes étaient déjà suffisamment taxés.

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  3. il y a 24 minutes, ToxiK a dit :

    La population augmente et l'économie va bien.  Ça va ensemble.

    Je faisais référence au fait que ce genre de projet contribue grandement à l'étalement urbain. L'étalement urbain est un problème, qui en effet, s'accentue lorsque l'économie va bien. 

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  4. Il y a 2 heures, Megafolie a dit :

    Il y en a déjà 60 haubans en passant. J’imagine que tu voulais dire une deuxième paire de piliers... 😉

    Oui absolument merci de la précision! 

    Il y a 2 heures, danny12345 a dit :

    D'un point de vue structurel les haubans actuels sont parfaitement adéquats.  Il n'y a que la section au dessus de la voie maritime qui a besoin d'être supportée par le haut (haubans) car les pilles sont trop espacées en dessus.  

    Davantage d'haubans auraient été du chichi pour la galerie.  Less is more.  Form follows function.

    De plus, considérant les tergiversations avant de lancer le chantier, et l'idée initiale d'avoir un péage, je me dis qu'on s'en sort pas mal.

    Oui en effet, une deuxième paire de piliers aurait une utilité purement esthétique. L'idée que la forme suit la fonction peut être bien dans certains cas comme le centre Pompidou à Paris, mais il ne faut surtout pas utilisé celle-ci comme excuse pour mettre l'esthétisme de coté. En fin de compte, ça reste mon avis. Par contre, je trouve que le pont manque de profondeur pour un projet qui se vante d'avoir faites une recherche poussée au niveau du design. 

  5. il y a 28 minutes, boluda a dit :

    On est loin ici d'avoir un pont signature. On a essentiellement une structure en béton avec beaucoup de voies pour les voitures et un petit hauban qui représente une petite fraction du pont. Dommage!

    Ça l'aurait été totalement différent s'il y avait eu un deuxième hauban. 

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  6. il y a 24 minutes, WestAust a dit :

    Le repêchage de la Ligue nationale de hockey (LNH) aura lieu à Montréal en 2020.

    La Ligue nationale de hockey a confirmé le tout, mercredi, par voie de communiqué.

    «De penser que le repêchage a commencé en 1963 avec une petite réunion dans une salle d’hôtel rend l’annonce de la tenue à Montréal de l’édition 2020 encore plus excitante, a déclaré le commissaire de la LNH Gary Bettman. Le repêchage revient dans sa ville d’origine, mais de façon bien plus grandiose.»

    La métropole québécoise a accueilli pour la dernière fois l’encan amateur de la LNH en 2009. Le Canadien avait alors fait du Québécois Louis Leblanc le tout premier choix de l’équipe, le 18e au total.

    Fait intéressant : le Québécois Alexis Lafrenière, de l’Océanic de Rimouski, est considéré comme le meilleur espoir de la cuvée 2020. La présentation du repêchage à Montréal aurait ainsi une saveur particulière.

    Depuis 1980, année à laquelle la séance annuelle est devenue ouverte au public (à l’exception de l’édition 2005, à Ottawa, en raison d'un lock-out), la métropole québécoise a été sélectionnée à neuf reprises pour accueillir l’événement.

     

    https://www.tvanouvelles.ca/2019/06/19/le-repechage-de-la-ligue-nationale-de-hockey-a-montreal-en-2020

    Belle occasion pour montrer les tours des canadiens à la télévision. En toute honnêteté, je pense que ça va bien paraitre aux yeux des partisans étrangers. 

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  7. http://plus.lapresse.ca/screens/1e534632-846d-4de4-90d6-8c0140a814c8__7C___0.html?utm_medium=Facebook&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen&fbclid=IwAR2aTjWZ819Zlp_EUlsZ1oUnPjWkAEwvnM3qXwHZo5yiRZACqfw3h4kqLeI

    Un autre article sur le sujet: 

    SKATEBOARD

    UN PLANCHODROME AU STADE OLYMPIQUE

    Né d’un partenariat entre le Parc olympique de Montréal et Vans Park Series, un planchodrome d’une superficie de 900 mètres carrés est sur le point de voir le jour sur l’Esplanade du Stade olympique. Il accueillera notamment une étape de la tournée Pro Vans Park Series, les 12 et 13 juillet.

    PASCAL MILANOLA PRESSE

    5,4 MILLIONS

    Entamés en janvier 2019, les travaux du planchodrome se termineront dans les prochaines semaines, à temps pour l’organisation du Pro Vans Park Series. Vans a payé pour la direction du design et la construction du bol, tandis que le Parc olympique a préparé les infrastructures nécessaires. « Il était prévu de refaire l’étanchéité des dalles, a expliqué Maurice Landry, vice-président, construction et entretien. On voulait remettre à niveau les espaces qui n’avaient pas été touchés depuis 1976. Le projet de Vans est arrivé, et on s’est dit qu’on allait en profiter pour retoucher ce secteur en premier. » Une deuxième phase est prévue l’an prochain. En plus de la réfection de la dalle, des aménagements seront effectués pour rendre l’Esplanade plus conviviale. L’investissement total s’établit à 5,4 millions.

    « RASSEMBLEUR »

    Le planchodrome est situé dans le secteur 900 de l’Esplanade, aux abords de la rue Sherbrooke. Après l’accueil de l’étape canadienne du Pro Vans Park Series, il sera accessible gratuitement au grand public. « C’est extraordinaire et c’est vraiment inspirant de voir un beau skatepark comme ça à Montréal. Pour le sport élite, ça va vraiment accélérer la progression des athlètes canadiens et québécois, croit la planchiste de 28 ans Annie Guglia, qui espère participer aux Jeux olympiques en restant dans le top 20 mondial. Le skate est un sport individuel, mais c’est aussi communautaire et rassembleur. Ce parc va créer un sentiment d’appartenance parmi la scène montréalaise. »

    DEUXIÈME PROJET

    Ce n’est pas la première fois que le Parc olympique, répondant à une demande de la communauté, souhaite installer un planchodrome. Un premier projet, en 2016, est ainsi tombé à l’eau. « Cette année-là, il y a eu l’annonce de l’entrée de la discipline [en tant que sport additionnel] aux Jeux olympiques. Il y avait des projets qui sont entrés et qui valaient la peine d’être analysés, mais ce n’était pas le bon timing, a jugé Sonia Provençal, responsable de l’Esplanade du Parc olympique. On souhaitait aussi attendre un peu afin que notre planchodrome soit dans des normes de haut niveau. Le projet de 2017 était plus approprié. »

    « ICONIQUES »

    Comme bien des jeunes planchistes, Annie Guglia est souvent passée par le Parc olympique pour essayer des trucs. Elle indique que le Stade olympique et le Big O, c’est-à-dire le cylindre de béton situé entre le centre Pierre-Charbonneau et le stade Saputo, sont vraiment « iconiques » dans le milieu du skateboard. « Quand on parle de Montréal à l’international, ce qui revient tout le temps, c’est : “Est-ce que tu connais Dime, une compagnie d’ici, et est-ce que tu skates au Big O ?” Maintenant, on va avoir le skatepark situé à cet endroit très reconnu internationalement. »

    POURQUOI MONTRÉAL ?

    En 2019, Vans Park Series a contribué à la création et à la donation de planchodromes à Paris, Salt Lake City et, donc, Montréal. Mais pourquoi avoir choisi la métropole québécoise ? « Montréal a vraiment une riche histoire de skateboard, et on voulait vraiment amener quelque chose comme ça ici, répond Alex Auchu, directeur du marketing pour Vans au Canada. On a fait l’évènement [de la tournée Pro Vans Park] pendant trois ans d’affilée à Vancouver et ils ont plus de parcs similaires à celui-là. Montréal, c’est moins développé, et on espère que des futurs athlètes utiliseront ces structures-là. »

     

  8. il y a 29 minutes, Normand Hamel a dit :

    L'UQAM veut ériger un nouveau pavillon à côté du métro Saint-Laurent

    L'Université du Québec à Montréal (UQAM) entend construire un pavillon des arts sur le terrain vacant qui jouxte - depuis 52 ans ! - la station de métro Saint-Laurent, au coeur de Montréal. Ce sera « un investissement minimum de 90 millions ».

    LOUISE LEDUC - La Presse

    C'est ce qui est précisé dans le sommaire décisionnel de la Ville de Montréal, qui relève par ailleurs que le coût du seul terrain a été fixé à 6,9 millions. 

    Pour l'heure, l'option d'achat présentée à la Ville, qui est propriétaire du terrain, est de 200 000 $. L'UQAM a jusqu'en juin 2021 pour déposer son projet.

    « Les cours de nos étudiants en arts étaient en bonne partie dispensés au pavillon Judith-Jasmin, mais plusieurs étaient aussi éparpillés dans d'autres pavillons. Les locaux sont souvent désuets et insuffisants. »

    - Caroline Tessier, directrice du service des communications de l'UQAM

    L'intérêt de l'UQAM pour ce terrain tient aussi du fait qu'il pourra servir de trait d'union entre le campus central et le Complexe des sciences Pierre-Dansereau. 

    L'endroit, qui devrait devenir le 29e pavillon de l'UQAM, se trouve au coeur du Quartier des spectacles, à proximité de la place des Festivals. 

    Conditions et contraintes

    La Ville a posé quelques conditions à l'UQAM, qu'elle entend toutes respecter. L'UQAM promet qu'il n'y aura aucun stationnement relié à l'édifice. Un emplacement pour les vélos est cependant imposé. L'UQAM devra aussi s'assurer d'intégrer l'édicule du métro Saint-Laurent et garantir que l'endroit sera parfaitement adapté aux personnes à mobilité réduite. 

    Le prix de vente du terrain de 6,9 millions a été établi « en tenant compte des contraintes de construction liées à la présence de l'édicule du métro. Ces contraintes sont entre autres en lien avec l'opération du métro, les travaux de nuit, la vibration, [etc.] ».

    Robert Beaudry, conseiller municipal dans Ville-Marie et responsable du développement économique, se réjouit de la disparition probable du terrain vague qui était là depuis 1967. 

    « Un pavillon des arts, en plein coeur du Quartier des spectacles, un édifice avec une vocation publique, universitaire, c'est idéal pour nous. »

    Il s'explique mal pourquoi le terrain est resté vide si longtemps, mais il dit que ça a rapidement été un dossier important pour l'administration Plante.

    https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201906/18/01-5230748-luqam-veut-eriger-un-nouveau-pavillon-a-cote-du-metro-saint-laurent.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_grand-montreal_4233637_section_POS1

    1649411-nouveau-pavillon-arts-uqam-sera.jpg

    Que des bonnes nouvelles. 

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  9. Il y a 2 heures, advicetaker a dit :

    Je dis pas que ça vient d'eux, mais j'ai jamais compris l'idée de mettre des résidences pour personnes agées à coté d'un complexe olympique qui sert de spectacle. 

  10. Il y a 1 heure, ScarletCoral a dit :

    https://journalmetro.com/actualites/montreal/2337504/un-nouveau-skatepark-pour-lesplanade-du-parc-olympique-vers-un-parc-urbain/

    Un nouveau skatepark pour l’Esplanade du Parc olympique, vers «un parc urbain»

    12:39 18 juin 2019
    Par Henri Ouellette Vézina
    Métro

    Un nouveau planchodrome (communément appelé skatepark) débarquera cet été sur l’Esplanade du Parc olympique, non loin de la rue Sherbrooke, devenant le tout premier «équipement permanent de cet envergure» à s’installer sur un site olympique toujours existant à travers le monde.

    «En mettant un skatepark, on vient créer un achalandage naturel alors qu’avant, il n’y avait absolument rien dans ce secteur-là, explique à Métro le porte-parole de la Régie des installations olympiques (RIO), Cédric Essiminy. Ça nous permet de combiner à la fois un lieu d’événements et du mobilier urbain qui va s’animer par lui-même.»

    Au Parc olympique, la réflexion entourant la construction d’un planchodrome remonte à loin, il y a près de cinq ans. Après des discussions, une première tentative en ce sens avait été effectuée en 2016, sans que celle-ci ne soit concrétisée, faute de soutien financier notamment.

    Mais cette fois, le contexte est fort différent, la RIO travaillant actuellement à la rénovation de tout le secteur 900 de l’Esplanade, ce qui comprend entre autres le remplacement des dalles – qui ne l’ont pas été depuis les années 1970 –, de l’éclairage et du mobilier urbain qui arrive à la fin de sa vie utile. Quelque 5,4M$ sont investis dans le projet dans son ensemble, incluant le nouveau skatepark.

    «Il fallait vraiment refaire cette partie-là de notre parc. Cela dit, on ne veut pas faire du copié-collé. Tant qu’à rénover, on veut rendre l’endroit plus accessible, comme un grand parc urbain, en redonnant les installations à la population, un peu comme on a fait avec la place Nadia-Comăneci et le salon Gary-Carter.» -Cédric Essiminy

    Même son de cloche pour le PDG du Parc olympique, Michel Labrecque qui dit vouloir s’adapter à de nouvelles réalités. «Alors que de nouveaux sports se démocratisent, [on] suit cette mouvance mondiale en accueillant à bras ouverts cette discipline émergente. Avec cet équipement, le Parc livre un legs d’importance à la nouvelle génération», entrevoit-il.

    Le momentum pour la planche à roulettes est effectivement d’autant plus fort à Montréal et ailleurs que sa pratique vient d’être reconnue «discipline olympique» en vue des prochains Jeux, qui se tiendront à Tokyo au Japon en 2020. «À partir du moment où on reconnaît que ce n’est plus un sport émergent, ça devient très intéressant pour nous d’avoir des installations qui l’incarnent», illustre le porte-parole.

    D’une superficie de 900 mètres carrés, la nouvelle installation de skateboard devra être livrée à temps pour accueillir la populaire Vans Park Series, les 12 et 13 juillet prochains, qui fera venir les meilleurs planchistes de la planète dans la métropole pour l’occasion. Le parc dans son ensemble sera maintenu ouvert pour les amateurs après coup, promet la RIO, qui ouvrira les portes du planchodrome «de 9h AM à la tombée de la nuit» dès la clôture de l’événement.

    «Dès sa création, dans les années 70, le stade était très prisé par les skaters, notamment à case de son aménagement naturel, ses dalles, ses rampes, bref son terrain propice. Aujourd’hui, au lieu de les chasser, on les accueille», envisage aussi Cédric Essiminy.

    L’infrastructure sera entièrement réalisé, conçue et dessinée par des artisans de l’entreprise américaine California Skateparks – reconnue pour ses skateparks un peu partout dans le monde, des États-Unis à l’Allemagne, en passant par l’Équateur. La RIO promet dans un communique de mettre sur pied «l’un des meilleurs endroits où pratiquer la planche à roulettes au Canada».

    L’objectif du chantier, dit-on, est d’innover sur le site «tout en préservant son histoire, son héritage et son architecture emblématique».

     

    dans le communiqué de presse https://www.newswire.ca/news-releases/un-planchodrome-de-calibre-international-sur-l-esplanade-du-parc-olympique-892699151.html

    « Ce planchodrome, constitué d'un bol en béton d'une superficie de 900 m2, servira à accueillir  l'événement Vans Park Series, les 12 et 13 juillet prochain, réunissant le temps d'une fin de semaine quelques-uns des meilleurs planchistes hommes et femmes au monde. L'équipement demeurera par la suite ouvert au grand public, et ce gratuitement, du lundi au dimanche, de 9 h à la tombée de la nuit. Conçue et dessinée par les spécialistes de l'entreprise California Skateparks, qui a à son actif une centaine de réalisations similaires à travers le monde, cette nouvelle installation se hisse parmi les meilleurs endroits où pratiquer la planche à roulettes au Canada. » 

    Parc_olympique_Un_planchodrome_de_calibr

    En tant que skater, je dis bravo au comité du parc olympique.

    Le skate est de plus en plus populaire au Québec. Montréal commence à se hisser lentement dans les tops villes pour la scène du skateboard. On a qu'à penser à l'équipe Eternal Skate et Dime MTL avec son Dime Glory challenge reconnu par plusieurs comme le meilleur évènement de skate au monde. Il y a aussi le Jackalope et le tournoi mondial de Skate Trasher qui se passe à Montréal cet année aussi. Certains de nos spots de skate comme le Big O (aussi au stade olympique) et la place de la paix qui sont connus internationalement dans le monde du skate. Plusieurs skater de haut calibre viennent aussi tourner leurs vidéos à Montréal à cause de la scène montréalaise de plus en plus populaire. Sachant que le skateboard va devenir un sport olympique, on pourrait voir beaucoup d'athlètes olympiques se développer à Montréal grâce à tout ça! 

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  11. il y a 1 minute, go_habs_go a dit :

    Very interesting! if done properly this could really enhance the area. Hopefully they can build some residential as well? I've always thought it makes sense to build residential towers near shopping centers.

    Some small towers like the ones near Place Versaille would look good in my opinion. It would surely help to densify the area while making a nice variation of height. 

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  12. il y a 49 minutes, Mtlx a dit :

    Bonjour anjou.

    Je partage ton amour pour ces photos de Montréal entièrement! Elles sont splendides!

    Les photos de Montréal et surtout celles que MartinMtl nous apportent ici sur MtlUrb sont un hommage à la beauté indéniable de Montréal. Je lui ai indiqué ainsi il y a quelques temps que 'Montréal sur Instagram' est de loin ce que je préfère le plus sur MtlUrb.

    Les photos parlent d'elles- mêmes! 

    Merci encore une fois à toi MartinMtl pour ton beau travail assidu!

    Il faut que j'ajoute que tout les autres sujets et les toutes les autres interventions sur MtlUrb me fournissent des contextes et des nuances sur ce que j'admire tant quand je me prélasse dans cette joyeuse galerie qu'est 'Montréal sur Instagram'  :)

    La seule chose que je changerais de ce que tu as dit ci-haut anjou est que Montréal est certainement "UNE" des plus belles villes du monde. J'en demeure convaincu d'ailleurs.

    J'habite la Colombie-Britanique depuis belle lurette. Un gouvernement précédant à adopté puis a installé à plusieurs endroits publiques la devise "British Columbia The Best Place on Earth". Je n'ai jamais aimé cette devise que je trouve égoiste et à mon humble avis plutôt insultante pour les touristes et les visiteurs, il me semble. 

    Des "plus belles" et des "meillieurs/best" places dans le Monde  il y en a plusieurs et heureusement de ça pour...…. tout le monde. 

     

     

     

     

    Très bien dit! En effet, il y a trop de merveilleuses endroits dans le monde pour être capable d'en discerner une seule. 

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  13. il y a une heure, p_xavier a dit :

    Le point 4 est justement ce qui a nuit à Toronto avec les mégatours au centre et la faible densification en banlieue car les banlieues ont pris le pouvoir de Toronto.  Si on veut améliorer l'accès à la propriété, on doit enlever les contraintes artificielles de densification (limite de hauteur, limite de volumes...).

    En effet, il y a plusieurs résidents de Toronto qui me disent que cette ville est en quelque sorte une énorme banlieue.

    Je suis d'accord pour l'augmentation de la limite de hauteur, mais je ne crois pas que c'est ça qui va réellement aider la densification. Je pense qu'il faut inciter les gens à s'installer dans les divers quartier de Montréal pour s'assurer que l'île de Montréal soit bien balancé au niveau démographique. On pourrait même voir un autre pic de gratte-ciel s'élève à d'autres endroits sur l'île. De cette façon, les développements vont être reparti à plus qu'un endroit limitant la demande et donc la hausse du prix des logements pour un seul quartier tout en répartissant la pression sur les infrastructures publics. Tout les quartiers vacants de l'île serait alors exploité

  14. https://www.ledevoir.com/opinion/idees/556585/urbanisme-reprendre-le-controle-de-l-etalement-urbain?utm_campaign=Autopost&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR19CyZU4BEG7BVRCU2-PbQnnjQhOwrDazS9yvLJnTtn6SOIFyzcBpawjCU#Echobox=1560435129

    Reprendre le contrôle de l’étalement urbain

    La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) vient de mettre à jour ses calculs sur l’avantage financier que les ménages tirent du fait de quitter Montréal pour la banlieue. En ne tenat pas compte des frais de transport, cet avantage est de 485 $ par mois pour les ménages qui déménagent sur la Rive-Sud et à Laval, et de 650 $ par mois pour ceux qui choisissent la Rive-Nord. En prenant en compte les frais de transport, ces derniers économisent en déménageant 380 $ par mois au lieu des 650 $ calculés sans tenir compte du transport.

    Ce constat n’étonnera personne. Il explique à lui seul l’ampleur du défi posé par le désir de stopper l’étalement urbain dans la grande région de Montréal, étalement qui constitue l’exemple, entre tous, à ne pas suivre à tous les points de vue : congestion, gaspillage des terres agricoles, invasion des terres inondables, pollution, coûts astronomiques de construction et d’entretien des infrastructures de transport, de santé, d’éducation, pertes incommensurables de temps dans le trafic routier et dans les transports en commun, etc.

    Il n’y a pas mille façons de « prendre le taureau par les cornes ». Le principal moyen consiste à briser la logique financière mise en lumière par la SCHL. En 1993, j’ai proposé de le faire en instaurant le péage urbain sur tous les ponts entourant l’île de Montréal. Il y a 26 ans, cela aurait pu avoir un impact majeur. Aujourd’hui, cela ne suffirait pas, tant le problème s’est aggravé.

    Pourtant, Toronto a réussi à faire régresser l’étalement urbain sur son territoire au cours des dernières années. Entre 2006 et 2016, le poids relatif de la deuxième couronne de Toronto par rapport au centre de sa zone métropolitaine a diminué de 3 %, tandis que le même ratio augmentait de 11 % à Montréal.

    Réaliser une prouesse semblable à Montréal tiendrait du miracle. Cela requerrait :

    1. d’instaurer un péage urbain appréciable sur tous les ponts entourant Montréal ;

    2. de créer une véritable ceinture verte interdisant tout développement urbain autour de la zone urbanisée actuelle du Grand Montréal ;

    3. de concentrer les investissements immobiliers dans le centre et non dans la périphérie ;

    4. de procéder à une mégafusion municipale de l’ampleur de celle qui a été imposée à Toronto, mégafusion qui inclurait dans la nouvelle ville de Montréal toute l’île de Montréal, toute l’île de Laval, toute la couronne sud et toute la couronne nord.

    Cela requerrait surtout de changer notre façon d’aborder les choses en abandonnant les analyses trop « micro » pour toujours privilégier le bien de l’ensemble de la zone métropolitaine.

    Le rapport publié en mai dernier par le groupe de travail Namur-De la Savane fournit un bon exemple de ce qu’il faut changer. On lit à la page 9 de ce rapport ce qui suit : « Actuellement, 360 000 véhicules circulent sur le réseau supérieur (A40 / A15) et ses voies de service, ce qui les congestionne de 6 h à 19 h. Le secteur Namur-De la Savane, lui aussi congestionné, génère 95 000 déplacements quotidiens, dont 17 % en transport collectif. S’y ajoutent 100 000 déplacements potentiels associés aux nouveaux projets et 94 000 pour le projet Royalmount… Pour maintenir ce même degré de congestion avec les développements prévus, il faut trouver à travers les mesures de transport proposées l’équivalent de 194 000 déplacements de plus à assumer autrement qu’en auto, soit un total d’environ 262 000 déplacements, ce qui est considérable. »

    Quiconque lit cela conclut rapidement qu’il faut absolument arrêter les projets de densification du secteur Namur-De la Savane. La même analyse de ces projets de développement transplantés à Mirabel conclurait que la « densification » de Mirabel ne pose aucun problème. Conclusion : étalons gaiement !

    Cela n’a aucun sens pour la simple raison qu’à l’échelle métropolitaine, il ne faut jamais penser en termes de nombre de déplacements. Il faut toujours raisonner en termes de kilomètres parcourus. Densifier le centre sert à réduire les distances parcourues. Densifier la périphérie les augmente radicalement.

    Un banlieusard parcourant 100 kilomètres par jour pour aller au travail et en revenir pollue, congestionne et use dix fois plus nos réseaux de transport que le résident du centre qui ne parcourt que 10 kilomètres par jour. Investir massivement dans le centre de la métropole réduit la longueur des déplacements et, par conséquent, les gaz à effet de serre, la pollution et le temps passé dans les différents modes de transport.

    Continuons à raisonner comme nous le faisons depuis cinquante ans, et nous courrons tout droit vers la catastrophe.

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  15. il y a 35 minutes, Windex a dit :

    C'est en diagonal sur ce site.

    https://www.realisonsmtl.ca/milmontreal

    Projet MIL Montréal : vers un parc des Gorilles!

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    Parc des Gorilles

    Localisé dans l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, dans le secteur Marconi-Alexandra, le parc des Gorillesest situé au cœur de l’îlot bordé par les rues Beaubien Ouest, Saint-Urbain, Saint-Zotique Ouest, et l’avenue de l’Esplanade. Le parc des Gorilles offrira un environnement unique en s’appuyant sur l’identité paysagère naturelle de l’ancienne emprise ferroviaire tout en s’inscrivant dans la poursuite du Réseau-Vert(Liens externes). L’aménagement de ce nouveau parc s'inscrit dans le grand projet MIL Montréal(Liens externes) (site Outremont et ses abords). Il permettra d’offrir à la communauté un lieu de détente tout en contribuant au verdissement et à l’embellissement du secteur, améliorant ainsi la qualité du milieu de vie.

    Démarche participative

    Dans la continuité des démarches participatives réalisées dans le cadre du projet MIL Montréal, la Ville de Montréal, en collaboration avec Les AmiEs du Parc des Gorilles(Liens externes), mènera une démarche de participation citoyenne pour l’aménagement du futur parc. La Ville souhaite ainsi mobiliser l’ensemble des acteurs du milieu afin de concevoir un espace répondant aux besoins de la collectivité.

    ...

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    Pôle Des Gorilles

    20190516_P%C3%B4le_des_Gorilles.jpg?auto

    J'adore, mais pourquoi le parc s'appelle Gorille? 

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