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Unwind

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Messages posté(e)s par Unwind

  1. Ben voyons donc MtlMan, tu veux violer la sacro-sainte limite de hauteur?!!? Blasphème! ;) En principe je suis d'accord avec ton idée d'échanger de la hauteur pour que le promotteur puisse rénover les immeubles existants (car nous savons que rénover devieux immeubles coute beaucoup plus cher que de construire du neuf) mais tu sais bien qu'il va y avoir une trollé de gens qui vont chialer contre cette surhauteur!!

     

    Ça c'est une attitude que je ne comprends pas. Si on permet de dépasser les hauteurs n'importe où n'importe comment, je comprends que les gens soient fâchés, mais si c'est un compromis pour protéger le patrimoine ou avoir un espace public, un équipement collectif, etc. il me semble que le monde devrait être capable de mettre un peu d'eau dans leur vin? Peut-être que je rêve...

  2. "convertir des bâtiments hospitaliers n'est pas si difficile"...wow!!! tu veux les convertir en quoi? ces immeubles sont bourrés d'amiante et le déficit d'entretien est énorme (systèmes intérieurs, ascenseurs, toiture, isolation, fenestration) en plus d'un floor plate inadéquat pour n'importe quel usage, y compris celui d'un hôpital. C'est bien facile de clamer la protection du patrimoine, mais quand on regarde de plus près les options (je n'ajoute même pas rentable) sont infimes. Même si ca se réalisait, il faut trouver des gens qui voudront y habiter/travailler.

     

    Bien faire les choses demande un effort supplémentaire, c’est certain, mais les possibilités de conversion demeurent infinies. Y a de jeunes architectes qui seraient contents de réfléchir à ça.

    Pour ce qui est de la mise à niveau et du désamiantage, on a une expertise au Québec. Ce n’est rien de bien nouveau.

     

    Ça grugerait évidemment la marge de profit du promoteur, mais financièrement, ça resterait intéressant pour lui, sinon ça ne se ferait pas ailleurs. L’entreprise privée réalise régulièrement ce genre de conversions moyennement lourdes, un peu partout dans le monde, et ça demeure rentable.

     

    Ceci dit, je comprends notre frilosité à exposer nos exigences aux promoteurs immobiliers : on a été de longues décennies privés d’investissements, donc on a un peu peur de les froisser et qu’ils aillent investir ailleurs.

     

    En attendant que les rapports de force soient rééquilibrés, c’est là que la Ville ou le provincial pourraient intervenir, comme ils le font pour les terrains contaminés. Donner des crédits d’impôts, fournir de l’expertise, compenser en surhauteurs comme d’autres le proposaient, etc. Si on fouille dans tous les programmes existants, je suis certain qu’on peut trouver plein de pistes intéressantes.

  3. Bien que ce soit de beaux immeubles, presque tout le monde et non seulement le promoteur, sont d'accord pour dire que d'essayer de faire un autre usage avec un hôpital, ça ne marche pas. Même Héritage Montréal ne questionne pas la destructions des immeubles... C'est dommage mais à moins que ça nous tente de bâtir un nouvel hôpital sur ce site, va falloir raser.

     

    Héritage Montréal est une petite équipe probablement assez dépassée par les temps qui courent.

     

    Convertir des bâtiments hospitaliers n'est pas si difficile. Dans ce cas-ci, du moins pour la belle partie Art deco, ça vaudrait vraiment la peine, quitte à autoriser plus de hauteur à côté, comme le proposait un autre intervenant.

     

    10 NYC Sites Transforming From Hospitals to Housing, Mapped - Curbed NY

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  4. Il y a plein de condos et de commerces qui fontionnent très bien dans le quartier. À part la rue Ste-Catherine dont certaines portions font très dur, c'est bourré de fric dans le coin - et de touristes avec les centaines de airbnb.

     

    Le problème de Ste-Catherine, c'est qu'elle se veut trop une destination et n'est pas assez à desserte locale pour tous les bourgeois ou moins bourgeois du coin qui préfèrent dépenser sur Ontario et Amherst (qui sont plutôt branchées avec des commerces solidement établis) ou aller dans d'autres quartiers. De plus, on mise évidemment sur la clientèle gaie sur Ste-Catherine, mais j'ai l'impression qu'on passe complètement à côté de la plaque avec une offre dépassée. Ontario et Amherst attirent et retiennent, donc le problème c'est vraiment Ste-Catherine. Ils auraient probablement besoin de sang neuf et de nouvelles idées dans leur SDC.

  5. Parmi les récentes constructions, c'est l'une des seules qui perpétue l'esprit industriel du lieu, avec son langage et ses matérieaux.

     

    La plupart des nouveaux bâtiments du canal Lachine en briques jaunes et charcoal (est-ce que cette mode va finir par disparaître?) sont complètement désincarnés et sont interchangeables avec les condos d'Anjou ou de Montréal-Nord.

     

    En plus, contrairement à cette coop à échelle moyenne, ils font écran à la superbe vue du centre-ville, qu'on est en train de perdre morceaux par morceaux.

  6. Une ville n'est pas un produit fini, elle doit évoluer avec son temps. Il ne faut jamais oublier non plus qu'elle existe pour offrir un milieu de vie de qualité à ses résidents, puisque ce sont eux qui en financent les services en grande partie et qui font vivre son économie. On doit donc garder une oreille attentive aux demandes légitimes des citadins et tenter dans la mesure du possible, d'améliorer le territoire afin de répondre adéquatement aux besoins changeants de sa population.

     

    C'est ça le défi d'une administration municipale basée sur des valeurs démocratiques. Le maire ne se représente pas lui-même, et n'a pas a agir en dictateur. Ce sont les citoyens qui l'ont élu, lui et son équipe, incluant l'opposition, pour servir la ville et non le contraire. Il a donc comme premier devoir de s'assurer que la population sera bien servi, sinon il sera jugé au mérite et éjecté avec raison au prochain scrutin. Vox populi, vox dei :mtl:

     

    Dans les trois districts de Ville-Marie (tout comme dans l'ensemble du Montréal pré-fusion), Coderre a été battu à plates coutures.

     

    C'est grâce à une loi provinciale douteuse accordée par Charest à son ami Gérald Tremblay qu'il peut se maintenir artificiellement comme maire de Ville-Marie.

     

    Sa légitimité pour imposer des cochonneries aux citoyens est très mince, voire inexistante.

  7. Pourtant les coops ne sont pas des HLM, on y acceptent des gens de la classe moyenne qui paient un loyer en conséquence. Il y a vraiment des gens de tous les milieux qui mettent en commun leurs intérêts et savoir-faire pour partir une formule coopérative. Certaines visent même un type de clientèle en particulier, donc rien à voir avec les gens de l'assistance sociale, qui ont tout mon respect, en passant.

     

    Ma critique qui est davantage une observation, vient du fait que je trouve peu d'audace ou de créativité dans le design de ces immeubles et je déplore justement la pauvreté du style en général.

     

    Ce sont les GRT (Groupes de ressources techniques) qui sont mandatés selon la Loi sur la coopératives pour «accompagner» les membres du conseil d'administration d'une nouvelle coop dans toutes les phases du chantier, de l'arpentage au choix des matériaux, en passant par la volumétrie et la charpente.

     

    http://agrtq.qc.ca/lagrtq/les-grt/

     

    Les membres fondateurs d'une coop d'habitation n'ont généralement aucune expérience de la construction et s'en remettent presque toujours à l'expérience des GRT, qui sont un peu des fonctionnaires/bureaucrates déguisés en organismes communautaires.

     

    Les administrateurs sont les seuls autorisés à signer les contrats, mais comme il s'agit de décisions importantes, on préfère se backer en se disant que si jamais tel truc dégénère, on s'en était remis aux bons conseils du GRT - et généralement on documente la chose juste au cas.

     

    Les GRT sont de vieilles structures avec des habitudes de travail qui se sont peut-être un peu trop enracinées, souvent avec les mêmes partenaires privées, depuis des années.

     

    Y aurait sûrement un moule à casser soit au niveau des GRT même, soit dans la relation et les pouvoirs entre les différents niveaux, mais redonner davantage d'autonomie aux conseils d'administration des coops permettrait sûrement plus de créativité.

     

    Bref, faudrait réfléchir aux manières de faire.

  8. Je verrais bien MK2 au carré St-Laurent. Malheureusement certaines rues sont victimes de la mode du temps et St-Laurent/St-Denis ne sont tous simplement plus dans la game. Maintenant c'est Griffintown, St-Henri, autour du Centre Bell et le Quartier des Spectacles. Le cycle reviendra peut-être dans 30 ans.

     

    On parle d'un complexe de salles de cinéma ici, pas d'un spa/buanderie/loft urbain où y a seulement quelques clients quand y a un dj loungy, 2-3 tapas et un photographe du Nightlife.

  9. le café Cléopatre est pas beau selon les standards classiques, mais ça fait partie du paysage diversifié d'un quartier de nightlife.

     

    un peu comme une «horreur magnifique», voire le Madrid le long de la 20.

     

    et c'est pas juste un truc de danseuses.

     

    il occupe une place importante dans la vie Queer (et non gaie, bien différent) de Montréal, présente les Cabarets biodégradables, des soirées SPASM et Total Crap, toutes sortes d'événements déjantés ponctuels, des lancements, etc.

     

    on a besoin de scènes de toutes sortes et de tous formats dans le quartier des spectacles qui a vu fuir beaucoup de lieux de création et de diffusion dans les dernières années. ce qui est assez ironique pour un soi-disant quartier des spectacles.

  10. c'est quoi ces manières? nous ne sommes pas intimes. exprimez vos opinion tant que vous voulez, mais évitez la personnalisation des débats.

     

    je me demande bien, après 10 ans d'études supérieures en politique internationale et de nombreux engagements au sein d'organisations et de fonds internationaux, où je pourrais m'informer davantage? au canal V? sur Wikipedia?

     

    je ne suis pas très familier avec le forum, quel est le ton général? conversations familières et opinions de base «gros bon sens» ou débats de fond documentés, étayés et respectueux?

  11. je ne comprends pas ceux qui disent que le Québec est trop à gauche.

     

    on vit dans une société de consommation typiquement capitaliste, les groupes de gauche sont marginaux, les partis politiques de gauche récoltent des miettes aux élections, on donne nos ressources naturelles pour presque rien à des multinationales étrangères, on investit des milliards dans les autoroutes, on est super accomodants fiscalement pour les entreprises, on a des gouvernements de droite à tous les palliers (extrême-droite au fédéral), les grands médias consommés par 95% de la population sont de droite et contrôlés par de grands conglomérats qui ont leurs entrées dans les gouvernements de droite susmentionnés, les tarifs augmentent à bonne vitesse, les services publics sont stagnants ou en baisse, les opposants qui osent manifester contre le néolibéralisme sont gazés et arrêtés, les groupes de gauche sont surveillés de près par les autorités, etc.

     

    bien sûr, il reste des fragments de la révolution tranquille que les gouvernements n'arrivent pas à démenteler ou à privatiser aussi rapidement qu'ils le souhaitent parce des lois et des institutions les protègent. mais règle générale, je ne pense pas qu'on peut dire que le Québec est une société de gauche.

     

    peut-être dans le contexte canadien ou nord-américain, on a des apparences de socialisme, mais les States et le Canada ne sont pas très représentatifs.

  12. ce sera probablement quelque chose dans l'esprit du POM, ce qui n'est pas mauvais du tout.

     

    René-Lévesque Est devient tranquillement une enfilade d'immeubles résidentiels d'une dizaine d'étages à l'architecture post-moderne assez soignée, ce qui lui donne une touche européenne assez agréable, et met bien en valeur le skyline situé plus à l'ouest. par contraste, ça en augmente même l'effet dramatique.

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