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Atze

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Messages posté(e)s par Atze

  1. Je ne suis pas certains que ce soit une bonne nouvelle. Bien sur c'est mieux que de rien faire, c'est mieux que le statu quo actuel mais cette annonce va nous fermer la gueule pendant un bout de temps et va mettre un terme à toute espoir de prolongement de métro soit sur Pie-Ix et/ou soit en direction de Mtl-Nord. Je sais que le cout n'a aucune espèce de comparaison possible entre les deux scénarios mais j'aurais imaginé un Montréal avec une couverture plus adéquate de son territoire en forme de métro.

     

    Sans oublier que cette annonce nous le promet pour 2013.........et nous savons tous que cela veu dire 2020 ou quelque chose comme ca. 2013 pour une ligne réservé au bus.....c'est quand meme assez abérrant. Une ligne de métro, oui, peut-etre, mais de bus.

     

     

    Je ne sais pas si la densité actuelle et la demande de transport pourrait justifier une ligne de métro d'ici 2013 ou même 2020. On a qu'à regarder la ligne bleue, s'il n'y avait pas l'Université de Montréal, je crois que ça serait vraiment tranquille. J'espère seulement que le projet permettra l'intégration facile d'un tramway, je pense que ça, ça pourrait devenir plus intéressant.

     

    Par contre, pour ce qui est du projet, comme la ré-ouverture de la voie réservée sur Pie-IX a été annoncé plusieurs fois, sans résultats, j'y croirai lorsque je le verrai.

  2. J'ai essayé les métros de Toronto, New York, Chicago, San Francisco, Mexico City, Moscou, Saint-Pétersbourg, Beijing, Séoul et Busan, tous sur rails, sauf Mexico City. C'est vrai que certain roule "doux", mais même dans les plus "doux" je ne voyais par un si grand décalage face à Montréal, sauf dans les segments qui sautille (je pense que le pire c'est la ligne verte entre Berri et Pie-IX). Pour ce qui est du bruit, celui de Montréal demeure relativement silencieux, surtout qu'il aurait certaines améliorations faciles à y apporter... comme changer les grilles sur les portes de certains wagon pour des fenêtres, ajuster la ventilation et le mécanisme qui fait Tac Tac Tac Tac de façon périodique sur certains wagons. Je ne crois vraiment pas que la technologie sur pneumatique soit désuète.

  3. Ce sont les gens mieux nantis qui bénéficient le plus d'une baise de taxe à la consommation. Le gens plus pauvre consacre une part beaucoup plus grande à l'acquisition de produits/services qui sont détaxés (nourriture, logement) (je ne sais pas si le transport en commun est taxable(taxes comprises dans le prix comme c'est le cas pour les taxis)).

  4. C'est vrai que les résidents doivent être tous des modeles de civisme également, ou qu'ils font qqc pour ameliorer leurs sort comme sortir leurs vidanges la semaine, ou les mettre ailleurs que dans le hall... je doute fortement que le proprio revienne mettre les vidanges qui ont été sortis dans le hall de l'immeuble

     

    Assurrement, mais je crois aussi qu'un immeuble bien tenu font que les gens sont moins enclin à ce genre de comportement... quand il y en a déjà, un de plus ou un moins...

     

    D'ailleurs, si vous avez du temps à perdre, taper le nom dans Google le nom du gars... ou vous pouvez aller lire cet article du journal de Montréal qui aime bien ce genre d'histoires juteuses. hehe

     

    http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2008/04/20080418-051802.html

  5. Voici quelques adresses sur Google:

     

    2375 Henri-Bourassa: (Contruction ?... j'espère)

    http://maps.google.ca/maps?f=q&source=s_q&hl=fr&geocode=&q=2375,+HENRI-BOURASSA+est,+montreal&sll=45.52874,-73.686965&sspn=0.001413,0.003484&ie=UTF8&hq=&hnear=2375+Boulevard+Henri-Bourassa+Est,+Montr%C3%A9al,+Communaut%C3%A9-Urbaine-de-Montr%C3%A9al,+Qu%C3%A9bec&ll=45.576629,-73.654701&spn=0.001404,0.003484&z=19&layer=c&cbll=45.576588,-73.654747&panoid=8VlTa3NNwgBvB5NKw3A1PA&cbp=12,330.59,,0,-8.3

     

     

    3440 DuRocher... pas trop pire

    http://maps.google.ca/maps?f=q&source=s_q&hl=fr&geocode=&q=3440,+RUE+DUROCHER,+montreal&sll=45.50746,-73.573208&sspn=0.011248,0.027874&g=3440,+RUE+DUROCHER,+montreal&ie=UTF8&hq=&hnear=3440+Rue+Durocher,+Montr%C3%A9al,+Communaut%C3%A9-Urbaine-de-Montr%C3%A9al,+Qu%C3%A9bec&ll=45.507475,-73.573216&spn=0.001406,0.003484&z=19&layer=c&cbll=45.507536,-73.573349&panoid=OrNYOTcaM-zRqdORLAU2Ow&cbp=12,228.63,,0,1.78

     

    Ceux sur Christophe-Colomb, je crois qu'il y a eu intervention dans le ville, c,était vraiment en très mauvais état, il y a déjà un fil sur le sujet: http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php?t=10639&highlight=christophe-colomb

     

    Sur Goyer, ça semble être moins pire.

     

    8425 St-Laurent... pas sur que j'irais vivre la ....

    http://maps.google.ca/maps?f=q&source=s_q&hl=fr&geocode=&q=8425,+SAINT-LAURENT,+montreal&sll=45.507536,-73.573349&sspn=0.001414,0.003484&ie=UTF8&hq=&hnear=8425+Boulevard+Saint-Laurent,+Montr%C3%A9al,+Communaut%C3%A9-Urbaine-de-Montr%C3%A9al,+Qu%C3%A9bec&ll=45.540496,-73.636551&spn=0.001405,0.003484&z=19&layer=c&cbll=45.540451,-73.636399&panoid=CtXU1iOFqdp_wIKQhCHJRQ&cbp=12,358.41,,0,-14.88

  6. J'étais curieux alors, j'ai fait une petit recherche au registraire des entreprises... il y a une liste de propriété à revenus...

     

     

    ÉTABLISSEMENTS

    ==============

     

    0001 NOM ADRESSE

    ====================================== ======================================

    LES IMMEUBLES S. YANEX 3440, RUE DUROCHER

    MONTRÉAL QC

     

    H2X2E2

    ÉTABLISSEMENT PRINC : NON

    DATE DE DÉBUT UTIL NOM: 1995-11-14 DATE DÉBUT: 1995-11-13

    DATE DE FIN UTIL NOM : 2004-03-08 DATE FIN : 2004-03-08

     

    ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES DE L'ÉTABLISSEMENT

    ========================================

    7511 INVESTISSEMENTS

    7612 ADMINISTRATION DE BIENS IMMEUBLES

     

     

    0002 NOM ADRESSE

    ====================================== ======================================

    LES IMMEUBLES S. YANEX 2150, DE MAISONNEUVE OUEST

    MONTRÉAL (QUÉBEC)

     

    H3H1L2

    ÉTABLISSEMENT PRINC : NON

    DATE DE DÉBUT UTIL NOM: 1995-11-14 DATE DÉBUT: 1995-11-14

    DATE DE FIN UTIL NOM : DATE FIN :

     

    ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES DE L'ÉTABLISSEMENT

    ========================================

    7511 INVESTISSEMENTS

    7612 ADMINISTRATION DE BIENS IMMEUBLES

     

     

    0003 NOM ADRESSE

    ====================================== ======================================

    LES IMMEUBLES S. YANEX 4837, RUE VÉZINA

    MONTRÉAL (QUÉBEC)

     

    H3W1B9

    ÉTABLISSEMENT PRINC : NON

    DATE DE DÉBUT UTIL NOM: 1995-11-14 DATE DÉBUT: 1995-11-14

    DATE DE FIN UTIL NOM : DATE FIN :

     

    ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES DE L'ÉTABLISSEMENT

    ========================================

    7511 INVESTISSEMENTS

    7612 ADMINISTRATION DE BIENS IMMEUBLES

     

     

    0004 NOM ADRESSE

    ====================================== ======================================

    LES IMMEUBLES S. YANEX 4855, RUE VÉZINA

    MONTRÉAL (QUÉBEC)

     

    H3W1B9

    ÉTABLISSEMENT PRINC : NON

    DATE DE DÉBUT UTIL NOM: 1995-11-14 DATE DÉBUT: 1995-11-14

    DATE DE FIN UTIL NOM : DATE FIN :

     

    ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES DE L'ÉTABLISSEMENT

    ========================================

    7511 INVESTISSEMENTS

    7612 ADMINISTRATION DE BIENS IMMEUBLES

     

     

    0005 NOM ADRESSE

    ====================================== ======================================

    LES IMMEUBLES S. YANEX 8415-8425, SAINT-LAURENT

    MONTRÉAL (QUÉBEC)

     

    H2P2M7

    ÉTABLISSEMENT PRINC : NON

    DATE DE DÉBUT UTIL NOM: 2004-03-08 DATE DÉBUT: 2004-03-08

    DATE DE FIN UTIL NOM : DATE FIN :

     

    ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES DE L'ÉTABLISSEMENT

    ========================================

    7511 INVESTISSEMENTS

    7612 ADMINISTRATION DE BIENS IMMEUBLES

     

     

    0006 NOM ADRESSE

    ====================================== ======================================

    LES IMMEUBLES S. YANEX 10300, SECANT

    ANJOU (QUÉBEC)

     

    H1J1S3

    ÉTABLISSEMENT PRINC : OUI

    DATE DE DÉBUT UTIL NOM: 2008-07-25 DATE DÉBUT: 2008-07-25

    DATE DE FIN UTIL NOM : DATE FIN :

     

    ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES DE L'ÉTABLISSEMENT

    ========================================

    7511 INVESTISSEMENTS

    7612 ADMINISTRATION DES BIENS IMMEUBLES

     

     

    0007 NOM ADRESSE

    ====================================== ======================================

    LES IMMEUBLES S. YANEX 2295, RUE GOYER

    MONTRÉAL (QUÉBEC)

     

    H3S1H7

    ÉTABLISSEMENT PRINC : NON

    DATE DE DÉBUT UTIL NOM: 2008-08-25 DATE DÉBUT: 2008-08-25

    DATE DE FIN UTIL NOM : DATE FIN :

     

    ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES DE L'ÉTABLISSEMENT

    ========================================

    7511 INVESTISSEMENTS

    7612 ADMINISTRATION DE BIENS IMMEUBLES

     

     

    0008 NOM ADRESSE

    ====================================== ======================================

    LES IMMEUBLES S. YANEX 3290, RUE GOYER

    MONTRÉAL (QUÉBEC)

     

    H3S1J1

    ÉTABLISSEMENT PRINC : NON

    DATE DE DÉBUT UTIL NOM: 2008-08-25 DATE DÉBUT: 2008-08-25

    DATE DE FIN UTIL NOM : DATE FIN :

     

    ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES DE L'ÉTABLISSEMENT

    ========================================

    7511 INVESTISSEMENTS

    7612 ADMINISTRATION DE BIENS IMMEUBLES

     

     

    0009 NOM ADRESSE

    ====================================== ======================================

    LES IMMEUBLES S. YANEX 8190, CHRISTOPHE-C0LOMB

    MONTRÉAL (QUÉBEC)

     

    H2P1X3

    ÉTABLISSEMENT PRINC : NON

    DATE DE DÉBUT UTIL NOM: 2008-08-25 DATE DÉBUT: 2008-08-25

    DATE DE FIN UTIL NOM : DATE FIN :

     

    ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES DE L'ÉTABLISSEMENT

    ========================================

    7511 INVESTISSEMENTS

    7612 ADMINISTRATION DE BIENS IMMEUBLES

     

     

    0010 NOM ADRESSE

    ====================================== ======================================

    LES IMMEUBLES S. YANEX 8200, CHRISTOPHE-COLOMB

    MONTRÉAL (QUÉBEC)

     

    H2P1X3

    ÉTABLISSEMENT PRINC : NON

    DATE DE DÉBUT UTIL NOM: 2008-08-25 DATE DÉBUT: 2008-08-25

    DATE DE FIN UTIL NOM : DATE FIN :

     

    ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES DE L'ÉTABLISSEMENT

    ========================================

    7511 INVESTISSEMENTS

    7612 ADMINISTRATION DE BIENS IMMEUBLES

     

     

    0011 NOM ADRESSE

    ====================================== ======================================

    LES IMMEUBLES S. YANEX 2375, HENRI-BOURASSA

    MONTRÉAL (QUÉBEC)

     

    H2B1T4

    ÉTABLISSEMENT PRINC : NON

    DATE DE DÉBUT UTIL NOM: 2008-08-25 DATE DÉBUT: 2008-08-25

    DATE DE FIN UTIL NOM : DATE FIN :

     

    ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES DE L'ÉTABLISSEMENT

    ========================================

    7511 INVESTISSEMENTS

    7612 ADMINISTRATION DE BIENS IMMEUBLES

     

     

    0012 NOM ADRESSE

    ====================================== ======================================

    LES IMMEUBLES S. YANEX 2385, HENRI-BOURASSA

    MONTRÉAL (QUÉBEC)

     

    H1B1T4

    ÉTABLISSEMENT PRINC : NON

    DATE DE DÉBUT UTIL NOM: 2008-08-25 DATE DÉBUT: 2008-08-25

    DATE DE FIN UTIL NOM : DATE FIN :

     

    ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES DE L'ÉTABLISSEMENT

    ========================================

    7511 INVESTISSEMENTS

    7612 ADMINISTRATION DE BIENS IMMEUBLES

     

     

    0013 NOM ADRESSE

    ====================================== ======================================

    LES IMMEUBLES S. YANEX 2395, HENRI-BOURASSA

    MONTRÉAL (QUÉBEC)

     

    H2B1T4

    ÉTABLISSEMENT PRINC : NON

    DATE DE DÉBUT UTIL NOM: 2008-08-25 DATE DÉBUT: 2008-08-25

    DATE DE FIN UTIL NOM : DATE FIN :

     

    ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES DE L'ÉTABLISSEMENT

    ========================================

    7511 INVESTISSEMENTS

    7612 ADMINISTRATION DE BIENS IMMEUBLES

     

     

    0014 NOM ADRESSE

    ====================================== ======================================

    LES IMMEUBLES S. YANEX 3300, RUE GOYER

    MONTRÉAL (QUÉBEC)

     

    H3S1J1

    ÉTABLISSEMENT PRINC : NON

    DATE DE DÉBUT UTIL NOM: 2008-08-25 DATE DÉBUT: 2008-08-25

    DATE DE FIN UTIL NOM : DATE FIN :

     

    ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES DE L'ÉTABLISSEMENT

    ========================================

    7511 INVESTISSEMENTS

    7612 ADMINISTRATION DE BIENS IMMEUBLES

     

     

    0015 NOM ADRESSE

    ====================================== ======================================

    LES IMMEUBLES S. YANEX 3320, RUE GOYER

    MONTRÉAL (QUÉBEC)

     

    H3S1J1

    ÉTABLISSEMENT PRINC : NON

    DATE DE DÉBUT UTIL NOM: 2008-08-25 DATE DÉBUT: 2008-08-25

    DATE DE FIN UTIL NOM : DATE FIN :

     

    ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES DE L'ÉTABLISSEMENT

    ========================================

    7511 INVESTISSEMENTS

    7612 ADMINISTRATION DE BIENS IMMEUBLES

     

     

    0016 NOM ADRESSE

    ====================================== ======================================

    LES IMMEUBLES S. YANEX 8160, CHRISTOPHE-C0LOMB

    MONTRÉAL (QUÉBEC)

     

    H2P1X3

    ÉTABLISSEMENT PRINC : NON

    DATE DE DÉBUT UTIL NOM: 2008-08-25 DATE DÉBUT: 2008-08-25

    DATE DE FIN UTIL NOM : DATE FIN :

     

    ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES DE L'ÉTABLISSEMENT

    ========================================

    7511 INVESTISSEMENTS

    7612 ADMINISTRATION DE BIENS IMMEUBLES

     

     

    0017 NOM ADRESSE

    ====================================== ======================================

    LES IMMEUBLES S. YANEX 8170, CHRISTOPHE-COLOMB

    MONTRÉAL (QUÉBEC)

     

    H2P1X3

    ÉTABLISSEMENT PRINC : NON

    DATE DE DÉBUT UTIL NOM: 2008-08-25 DATE DÉBUT: 2008-08-25

    DATE DE FIN UTIL NOM : DATE FIN :

     

    ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES DE L'ÉTABLISSEMENT

    ========================================

    7511 INVESTISSEMENTS

    7612 ADMINISTRATION DE BIENS IMMEUBLES

     

     

    0018 NOM ADRESSE

    ====================================== ======================================

    LES IMMEUBLES S. YANEX 8180, CHRISTOPHE-COLOMB

    MONTRÉAL (QUÉBEC)

     

    H2P1X3

    ÉTABLISSEMENT PRINC : NON

    DATE DE DÉBUT UTIL NOM: 2008-08-25 DATE DÉBUT: 2008-08-25

    DATE DE FIN UTIL NOM : DATE FIN :

     

    ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES DE L'ÉTABLISSEMENT

    ========================================

    7511 INVESTISSEMENTS

    7612 ADMINISTRATION DE BIENS IMMEUBLES

  7. Dans Côte-des-Neiges, 80 logements au milieu des coquerelles et des rats

    Jean-Philippe Arcand

    24 heures

     

    « J’ai deux enfants et j’ai peur pour notre santé mentale, parce que tout ça est en train de nous rendre fou », déplore Kumar Thurai, qui demeure dans l’édifice depuis six mois.

    20091207-173959-g.jpg

    Photo: Jean-Philippe Arcand

     

    Des murs crasseux et moisis, des coquerelles et des rats qui sillonnent les couloirs. C’est dans un tel musée des horreurs que les locataires du 4855 de la rue Vézina, à Montréal, doivent vivre au quotidien et ce, sans que le propriétaire des lieux, Robert Sebag, ne daigne lever le petit doigt pour remédier à la situation.

     

    En entrant dans le bâtiment de 80 logements, situé dans l’arrondissement Côte-des-Neiges, on est aussitôt pris d’un malaise transcendant. À peine a-t-on passé l’inquiétant hall d’entrée qu’on est tout de suite plongés dans un nuage pestilentiel, gracieuseté des sacs à ordures empilés les uns sur les autres à proximité. On a carrément l’impression de mettre les pieds dans un dépotoir.

     

    « J’ai deux enfants et j’ai peur pour notre santé mentale, parce que tout ça est en train de nous rendre fou », déplore Kumar Thurai, qui demeure dans l’édifice depuis six mois.

     

    Devant une telle situation, d’autres résidents ne savent tout simplement plus à quel saint se vouer. « On ne croit plus à rien. On a beaucoup souffert. Je ne peux même pas prendre ma douche », laisse tomber Maximus Sangarayer.

     

    Dossier connu

     

    Rencontré par hasard sur les lieux, un inspecteur de la Ville de Montréal, Salah Benlabed, a confié suivre le dossier de l’édifice depuis maintenant cinq ans.

     

    « Des fois ça s’améliore, mais ça finit toujours par revenir », indique-t-il, tout en signalant que le problème se répète dans les autres propriétés de M. Sebag, connu comme un récidiviste de l’insalubrité.

     

    M. Benlabed a par ailleurs indiqué qu’un organisme coopératif, chapeauté par la Ville, était en train de faire des démarches pour acquérir l’immeuble. « Ça devrait être réglé d’ici la fin de l’année et ce sera une excellent nouvelle », dit-il.

     

    24H a tenté sans succès de rejoindre Robert Sebag.

     

    http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hmontreal/actualites/archives/2009/12/20091207-173959.html

     

    03.jpg

     

    D'autres photos:

    http://www.24hmontreal.canoe.ca/galeries/20091207180622_logementsinsalubre/

  8. Une majorité pour avoir mis autant de temps à avoir cette entente sur le tourisme que la majorité des pays développés ont depuis longtemps obtenue ? Une majorité pour avoir négligé les relations du Canada avec la Chine depuis qu'il est au pouvoir ?

     

    Qui sommes nous pour faire la gueule aux Chinois... si nous nous sommes pas d'accord avec ce qu'ils font, nous avons tout intérêt à discuter plutôt qu'à leur faire la gueule.

  9. Intéressant.

     

    Au risque de me faire trancher la tête... Je sais que dans une des églises mal en point d'Hochelaga, il existe un immense orgue qui est apparemment exceptionnel. On aurait pu le relocaliser dans la future salle de l'OSM. Je sais que ça sera une perte pour le quartier, mais je doute qu'on puisse entretenir longtemps l'église en question.

  10. U.S. Underwater Mortgages May Reach 30%, Zillow Says (Update2)

     

    By Dan Levy

     

    Aug. 11 (Bloomberg) -- Almost one-quarter of U.S. mortgage holders owed more than their homes were worth in the second quarter and that figure may rise to as much as 30 percent by mid-2010 as job losses and foreclosures climb, Zillow.com said.

     

    data?pid=avimage&iid=intlzN8TzT2Q

     

    Homeowners are being hurt by price declines. The estimated median value for single-family houses slid to $186,500 in the period, a 12 percent drop from a year earlier and the 10th consecutive quarterly decrease, the Seattle-based real estate data service said in a report today.

     

    “The negative-equity rate will rise and spin off more foreclosures,” Stan Humphries, Zillow’s chief economist, said in an interview. “I see a substantial downside risk to prices and don’t think we’ll see a bottom until the middle of next year.”

     

    The U.S. housing market is being hindered even as the pace of job cuts and price declines slows. Payrolls fell by 247,000 in July, after a 443,000 loss in June, the Labor Department said. Home prices in 20 major cities declined 17 percent in May from a year earlier, the smallest drop in nine months, according to the S&P/Case-Shiller index.

     

    Home values dipped in the second quarter from a year earlier in almost 90 percent of the 161 U.S. metropolitan areas surveyed by Zillow, the company said. Twenty-three percent of mortgage holders were underwater at the end of June, Zillow said.

     

    Deutsche Bank Forecast

     

    The percentage of people owing more than their properties are worth may increase to almost half of U.S. mortgage holders before the housing recession ends, Deutsche Bank AG said Aug. 5.

     

    About 25 million homes, or 48 percent of mortgaged properties, will be underwater as prices drop through the first quarter of 2011, Karen Weaver and Ying Shen, analysts in New York at Deutsche Bank, wrote in the report.

     

    A glut of unsold homes is also pushing down prices. The 3.8 million homes for sale in June would take 9.4 months to sell at the current pace of transactions, according to the National Association of Realtors. The inventory turnover rate averaged 4.5 months in the six years from 2000 to 2005.

     

    More than 18.7 million homes, including foreclosures, residences for sale and vacation homes, stood vacant in the U.S. during the second quarter. That compared with 18.6 million a year earlier, the U.S. Census Bureau said July 24.

     

    “We haven’t seen a bottom in home prices, and it could take into 2011 before we see equilibrium in the market,” said Michelle Meyer, an economist at Barclays Capital in New York.

     

    Foreclosure Sales

     

    In June, foreclosures accounted for 22 percent of total U.S. home sales, and 29 percent of homes sold were purchased for less than what the owner originally paid, according to Zillow.

     

    The unemployment rate declined to 9.4 percent last month from 9.5 percent in June.

     

    Values declined the most in Merced, California, tumbling 40 percent to an estimated $106,500, Zillow said. El Centro, California, followed with a 38 percent drop to $117,400. Las Vegas was third with a 35 percent decline to $140,500.

     

    Madera and Modesto, in California, sank 34 percent to $144,400 and 31 percent to $140,500, respectively.

     

    Values decreased 12 percent to an estimated $361,000 in the New York City area; 12 percent to $318,000 in Washington; 15 percent to $393,800 in Los Angeles; 13 percent to $202,400 in Chicago; 6.4 percent to $316,000 in Boston; 4.6 percent to $132,600 in Dallas; and 15 percent to $490,500 in San Francisco, according to Zillow.

     

    Fayetteville, North Carolina, had the biggest increase in median value, rising 13 percent to an estimated $120,600. Oklahoma City gained 4.8 percent to $118,700; Binghamton, New York, advanced 4.5 percent to $112,300; Burlington, North Carolina, added 4.4 percent to $124,200; and Gainesville, Georgia, climbed 4.2 percent to $139,100, according to Zillow.

     

    The company compiles data from multiple listing services, county assessors and recorders, as well as its users.

     

    http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=newsarchive&sid=arpJHI9U42Rs

     

     

     

    Home Price Declines Accelerate in Second Quarter (Update3)

     

    By Kathleen M. Howley and Brian Louis

     

    Aug. 12 (Bloomberg) -- Home price declines in the U.S. accelerated in the second quarter, dropping by a record 15.6 percent from a year earlier, as foreclosures weighed on values.

     

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    The median price of an existing single-family home dropped to $174,100, the most in records dating to 1979, the National Association of Realtors said today. Total sales rose 3.8 percent to a seasonally adjusted annual rate of 4.76 million from the first quarter and fell 2.9 percent from 2008’s second quarter.

     

    Prices fell in 129 out of 155 metropolitan areas from a year ago and 39 states experienced sales increases from the first quarter, the Chicago-based realtors group said. Sales in U.S. housing market at the heart of the global recession are beginning to stabilize, said Patrick Newport, an economist for Lexington, Massachusetts-based IHS Global Insight.

     

    “I don’t think we’re at a bottom yet in home prices,” said Scott Anderson, a senior economist at Wells Fargo & Co. in Minneapolis. “There’s also a pretty big shadow supply of houses. People are kind of waiting for the bottom but there’s a pent-up supply out there.”

     

    Home prices are falling even as a survey of economists indicates that the U.S. economy is recovering from the worst recession since the 1930s. The economy will expand 2 percent or more in four straight quarters through June, the first such streak in more than four years, according to the median of 53 forecasts in the monthly Bloomberg News survey.

     

    Regional Price Declines

     

    The median existing home price fell 9.7 percent in the Northeast from the same period a year earlier to $246,000, the group said. Sales jumped 15 percent from the first quarter and are down 8.4 percent from a year ago.

     

    In the Midwest, prices fell 8.6 percent to a median of $146,800 from a year earlier. In the South, prices slid 10.3 percent to $158,600. In the West, they declined 26.6 percent to $212,600.

     

    The largest decline was in the Cape Coral-Fort Myers metropolitan region, where the median price fell 53 percent to $84,000 from a year earlier. The second-largest decline was in the Las Vegas, Nevada, region, where prices fell 39.7 percent, followed by the Riverside-San Bernardino-Ontario metro area in California, where prices fell 39.1 percent.

     

    The biggest increase in prices was in the Davenport-Moline- Rock Island area of Illinois and Iowa, where prices surged 30.6 percent to $113,200 from a year earlier. The second biggest jump was in the Cumberland metro area of Maryland and West Virginia, where prices rose 21.7 percent. The Elmira, New York, area had the third-biggest increase, where prices rose 11.3 percent.

     

    Lower Rates

     

    Home prices are tumbling even as mortgage rates remain near all-time lows. The average U.S. rate for a 30-year fixed home loan was to 5.22 percent last week, down from 5.25 percent the prior week, according to mortgage buyer Freddie Mac of McLean, Virginia. The rate dipped to 4.78 percent in April, the lowest ever recorded.

     

    U.S. foreclosure filings -- notices of default, auction or bank seizure -- rose to a record in 2009’s first half, according to RealtyTrac Inc., an Irvine, California-based seller of real estate data. More than 1.5 million properties, one in every 84 U.S. households, received a foreclosure filing, RealtyTrac said in a July 16 report.

     

    Default Discounts

     

    Homes in or near default typically sell for about 20 percent less than non-distressed property, according to the Realtors group. Those sales reduce the value of each surrounding home by an average $8,667 because the lower price is used by appraisers to set values for other properties in the area, according to the Center for Responsible Lending in Durham, North Carolina.

     

    The world’s largest economy will contract 1.3 percent this year, according to a July 10 forecast by Fannie Mae. The U.S. unemployment rate may climb to 9.9 percent in 2010, from 9.3 percent this year, according to the mortgage buyer controlled by the U.S. government.

     

    http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601087&sid=axsovog3CuAE

  11. En photo - Renforts articulés à Montréal

     

    Le Devoir

    Édition du mercredi 12 août 2009

     

    Mots clés : STM, Autobus, Transport en commun, Transport, Montréal

     

    Photo: Jacques Nadeau

    La Société de transport de Montréal (STM) a dévoilé hier un des 202 bus articulés à plancher surbaissé qui sillonneront l'île à compter de la mi-novembre. D'ici la fin de l'année, la Ville aura reçu environ 60 des 202 bus -- mesurant près de 19 mètres et pouvant accueillir jusqu'à 115 personnes, soit 40 personnes de plus qu'un bus standard -- qu'elle a commandés.

     

    «Ce qui nous permettra de procéder au cours de l'automne à leur intégration graduelle sur les lignes 69 Gouin, 121 Sauvé-Côte-Vertu puis 467 Express Saint-Michel, contribuant à une nouvelle amélioration de notre service», a indiqué le président du conseil d'administration de la STM, Michel Labrecque. 82 bus sont attendus en 2010, et 62 en 2011.

     

    http://www.ledevoir.com/2009/08/12/262561.html

  12. Développement résidentiel sur le site de l'ancien séminaire de philosophie - Le promoteur se dit prêt à réviser ses plans

     

    Le Devoir

    Marco Bélair-Cirino

    Édition du mercredi 12 août 2009

     

    Mots clés : Dévoloppement, Séminaire, CATO, Municipalité, Montréal

     

    Le promoteur Développement CATO passera au peigne fin le rapport mitigé de l'Office de consultation publique de Montréal (OCPM) sur son projet de développement résidentiel sur le site de l'ancien séminaire de philosophie du mont Royal, mais se dit prêt à réviser ses plans sans délai. Les opposants au projet, eux, demandent un moratoire.

     

    «C'est sûr qu'on aimerait rester avec le projet qu'on a en main. Mais on va faire les modifications nécessaires, où on peut [afin de trouver un projet final] qui sera acceptable pour la Ville, nous et les Montréalais», a affirmé Tony Miceli, associé chez Développement CATO. «Nous sommes prêts à commencer les travaux, dès que la Ville de Montréal aura approuvé les projets de règlements», a-t-il ajouté.

     

    Des discussions entre la Ville de Montréal et Développement CATO afin de «bonifier» le projet évalué à quelque 300 millions de dollars sont d'ailleurs en cours.

     

    La mise en oeuvre du projet nécessitera des modifications au plan d'urbanisme de la Ville de Montréal, ainsi qu'au règlement d'urbanisme de l'arrondissement Ville-Marie. La ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Christine St-Pierre, devra aussi donner son accord.

     

    Les promoteurs souhaitent obtenir l'aval de la Ville à la séance du 21 septembre du conseil municipal. «Alors, si tout baigne dans l'huile, ça ne sera même pas un débat à l'élection, on va être en train de réaliser le chantier», a fait remarquer le porte-parole de Développement CATO, André Bouthiller. Les premiers condominiums pourraient être livrés à la fin de 2010. «Dans un monde parfait», a dit Tony Miceli.

     

    Plutôt que de donner le feu vert à Développement CATO, les Amis de la montagne réclament que la Ville de Montréal décrète un moratoire sur le projet soumis par Développement CATO et qu'un groupe de travail soit mis sur pied pour trouver des solutions concrètes «qui permettront d'encourager le développement de Montréal sans pour autant y sacrifier notre patrimoine». «Cet exercice doit être mené prioritairement pour le site de l'ancien séminaire des sulpiciens et les solutions doivent pouvoir être mises en application pour les projets futurs dans l'arrondissement historique et naturel de Mont-Royal», a expliqué le président des Amis de la montagne, Peter Howlett. La question de la «capacité limite» de la montagne à recevoir de nouvelles constructions est toujours sans réponse, selon les Amis de la montagne.

     

    Somme toute, l'ancien séminaire de philosophie aurait dû conserver sa vocation institutionnelle, a tranché l'OCPM. Dans son rapport, l'OCPM juge également la hauteur de certains des immeubles projetés trop élevée et demande au promoteur de voir plus petit. Il contraint aussi Développement CATO à abandonner son projet de construire des habitations de types villa et maisonnette s'il souhaite décrocher la mention «exemplaire» pour son projet.

     

    «L'Office juge que le projet de Développement CATO pose effectivement plusieurs problèmes quant à son ampleur, à la protection des vues et des espaces naturels et à l'accessibilité publique du site», a affirmé Peter Howlett. Les Amis de la montagne exigent que des balises claires et précises s'appliquent au site avant que le projet aille de l'avant.

     

    Le responsable de l'aménagement urbain et du transport collectif au comité exécutif de la Ville de Montréal, André Lavallée, analysera le rapport de l'OCPM et fera part de ses recommandations au comité exécutif. D'ici là, la Ville de Montréal se garde de tout commentaire.

     

    Mais André Lavallée a fustigé l'auteur des récentes fuites concernant les rapports de l'OCPM dans la presse montréalaise. «Je ne veux pas me mettre à courir après certains élus qui n'ont pas de responsabilités. Que quelqu'un décide de lancer des rapports à gauche et à droite, je trouve que c'est un peu enfantin. On parle de projets importants», a-t-il affirmé au Devoir.

     

    Le projet de transformation du site du séminaire de philosophie est le premier projet à être soumis à l'examen public à la suite de l'adoption par le conseil municipal du plan de protection et de mise en valeur du mont Royal (PPMVMR).

     

     

    http://www.ledevoir.com/2009/08/12/262563.html

  13. Explosion du nombre de lieux de culte à Montréal

     

    Le Devoir

    Amélie Daoust-Boisvert

    Édition du mercredi 12 août 2009

     

    Mots clés : Arrondissement, Culte, Gestion, Religion, Municipalité, Montréal

     

    Le phénomène complique la gestion des arrondissements

    Les arrondissements montréalais délivrent trois fois plus de permis d'aménagement de lieux de cultes «minoritaires» par année qu'il y a dix ans, selon les chiffres fournis par la Ville de Montréal et compilés par Le Devoir. Une situation qu'ils peinent à gérer, conclut le Conseil interculturel de Montréal dans un avis émis en juin, mais passé presque inaperçu dans les médias. Et ce, sans compter toutes les petites églises, salles de prières et autres mosquées qui opèrent sans permis.

     

    Plusieurs arrondissements disent ne pas connaître exactement le nombre exact de lieux de culte sur leur territoire, affirme le Conseil, qui a rencontré des élus, des fonctionnaires et des représentants religieux pour les fins de son étude, déposée le 16 juin dernier.

     

    En 2002, les chercheuses Julie Elizabeth Gagnon et Annick Germain, du Centre urbanisation, culture et société de l'INRS, ont dénombré 800 lieux de culte sur l'île, dont 500 sur le territoire de l'ancienne ville de Montréal. Le quart d'entre eux étaient de confession autre que catholique romaine ou protestante.

     

    Ces dernières années, les demandes d'aménagement de ces «lieux de culte minoritaires» ont explosé, conséquence logique de l'immigration. «La multiplication des lieux de culte est de plus en plus évidente et les arrondissements ont de plus en plus de difficulté à gérer ça, même si en général ça se passe bien», explique le président du Conseil, Bergman Fleury. «Ce n'est pas parce que les églises [catholiques] ferment que la vie religieuse diminue à Montréal; même qu'elle s'intensifie.»

     

    Selon les renseignements fournis par l'ancien Service du développement économique et urbain de la Ville à des chercheurs de l'INRS, 69 dossiers d'aménagement de lieu de culte ont été approuvés entre 1994 et 1999. Entre 2000 et 2009, la Ville de Montréal a reçu au moins 377 demandes. Elle en a approuvé 314 et en a refusé au moins 16 pour l'ensemble des arrondissements, y compris les anciennes villes fusionnées telles Verdun et Saint-Laurent.

     

    En excluant les anciennes villes, les arrondissements ont approuvé l'aménagement d'une trentaine de lieux de culte par année depuis 2000, pour une dizaine par année entre 1994 et 1999.

     

    Mais ça ne pourrait être que la pointe de l'iceberg, puisque certains arrondissements gèrent la présence de plusieurs lieux de culte actifs qui «existent sans avoir de permis, depuis parfois plus de 15 ans», affirme le Conseil interculturel dans son «avis sur la gestion municipale des lieux de culte minoritaires». «Plusieurs de ces nouveaux lieux de culte se trouvent dans des bâtiments délabrés», ajoute-t-il. Même si des établissements sont non conformes, les arrondissements «n'envoient pas d'inspecteur la plupart du temps». «On ne sait même pas combien sont sans permis, personne ne peut le dire, on connaît seulement ceux qui en ont un», explique Bergman Fleury. «Certains sont clandestins juste parce qu'ils ne connaissent pas la réglementation. On en trouve dans des endroits inattendus: des maisons, des locaux commerciaux ou industriels. Ces églises commencent petites et attirent de plus en plus de fidèles.»

     

    Les arrondissements ferment les yeux, juge le Conseil, pour «conforter l'harmonie intercommunautaire et pour éviter que des situations de tensions se multiplient inutilement».

     

    Des solutions

     

    Loin du Conseil interculturel l'idée de provoquer une application radicale du plan d'urbanisme et de faire fermer des églises. Au contraire. «Les fonctionnaires ne sont pas outillés pour planifier et intervenir adéquatement. Il faut les aider afin d'éviter que ça devienne une source de crise», dit Bergman Fleury.

     

    «Il y a un besoin de coordonner la Ville et les arrondissements, souligne-t-il. Pour avoir un permis, on a un jeu de ping-pong entre la ville centre et les arrondissements, qui fait que ça traîne en longueur et des lieux restent sans permis. Les groupes manquent aussi d'information. Ils ne savent pas à qui s'adresser, quels sont les règlements, et même les fonctionnaires ne connaissent pas les modalités d'application du plan d'urbanisme.»

     

    Ce qui urge le plus, dit le Conseil, c'est de recenser les lieux de culte, avec ou sans permis. Dans le traitement des demandes pour exploiter un commerce, par exemple, les arrondissements savent exactement combien de magasins compte le quartier. Ce qui n'est pas le cas pour les lieux de culte. «Les élus ne veulent pas imposer de solution radicale pour éviter les tensions et uniquement dans le but d'appliquer un règlement; ils veulent aider à trouver des solutions, mais ils n'ont pas les outils pour [le faire]», observe Bergman Fleury.

     

    La Ville de Montréal confirme qu'elle a bel et bien reçu l'avis du Conseil interculturel, mais ne souhaite pas commenter pour le moment. «Plusieurs équipes planchent à en analyser les recommandations», a dit le porte-parole Philippe Sabourin au Devoir.

     

     

    http://www.ledevoir.com/2009/08/12/262568.html

  14. Marianopolis: l'Office invite à réduire les hauteurs

     

    Publié le 11 août 2009 à 07h57 | Mis à jour à 08h01

    Sara Champagne

    La Presse

     

    Le promoteur responsable de la transformation extrême de l'ancien collège des prêtres sulpiciens, sur le flanc du mont Royal, devra modérer ses ardeurs. Dans un rapport où l'administration Tremblay est critiquée, que La Presse a obtenu avant son dévoilement prévu demain, l'Office de consultation publique de Montréal (OCPM) estime que l'immeuble aurait dû conserver sa «vocation institutionnelle».

     

    Faute de pouvoir renverser la vapeur auprès des instances gouvernementales, l'OPCM recommande au maire de Montréal d'exiger du promoteur qu'il réduise la hauteur de certains bâtiments et renonce à certaines constructions de type villa et maisonnette, sans quoi le projet ne pourra pas être qualifié «d'exemplaire», laisse-t-on entendre.

     

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    Pour l'Office, la transformation de l'ancien collège, chemin de la Côte-des-Neiges, entre les avenues Cedar, de Ramezay et le chemin Saint-Sulpice, est l'un des projets les plus controversés sur lesquels il ait été appelé à se prononcer. Il constitue un premier test pour le Plan de protection et de mise en valeur du mont Royal (PPMVMR). Il servira aussi à baliser d'autres projets résidentiels sur la montagne, comme celui de Catania au couvent des soeurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie.

     

    Avant d'énumérer une série de recommandations précises, les commissaires préviennent l'administration municipale qu'elle devrait dorénavant mieux encadrer, «avec des balises claires», les négociations avec les grands propriétaires de la montagne à propos de leurs projets immobiliers. Mais surtout, la Ville de Montréal devrait préciser la notion de «capacité limite» de construction sur la montagne dans le PPMVMR. «Il en va de la crédibilité du Plan de protection», peut-on lire dans le rapport signé par Louise Roy, présidente de l'OCPM.

     

    Trop d'immeubles trop hauts

     

    En se basant sur les principes du Plan de protection et sur les 60 personnes qui ont exprimé leur point de vue lors des audiences, les commissaires ciblent plusieurs éléments «posant problème» dans les visées de Développement Cato. Premièrement, l'Office mentionne que le projet de cinq ensembles résidentiels, pour quelque 325 unités, entraîne une augmentation de 70% de l'empreinte bâtie au sol, «ce qui va à l'encontre de l'esprit de protection de la montagne», peut-on lire.

     

    À cet égard, l'Office suggère de renoncer à une dizaine de villas le long du prolongement de la place de Ramezay, à cheval sur une zone considérée comme non constructible en vertu d'une étude commandée par les prêtres sulpiciens. À leur place, l'OCPM privilégie un édifice unique, plus modeste, à logements multiples. Les villas «forment une barrière entre le nord et le sud de la propriété, scindant les espaces naturels à protéger de part et d'autre», note l'Office.

     

    L'Office déplore par ailleurs que la construction selon les plans actuels obstruera la vue sur l'ancien séminaire, le centre-ville et le fleuve à partir de l'intersection Cedar et Côte-des-Neiges. «En fait, la vue serait complètement bloquée pour les piétons qui y déambulent au quotidien», précise-t-on.

     

    Sans édicter une baisse de hauteur précise puisqu'il estime que «ce n'est pas son rôle», l'instance recommande de réduire la hauteur d'au moins quatre ensembles résidentiels, dont le complexe sportif en forme de U, de 6 et 7 étages, et des multiplex atteignant neuf étages, sur la pointe du terrain. On mentionne aussi qu'il serait souhaitable de renoncer à des maisonnettes multiplex dans cette partie du terrain.

     

    Quant à l'accès public aux lieux, les commissaires jugent que «plusieurs ambiguïtés subsistent», et on recommande à la Ville de concevoir un sentier «comme un tronçon d'une éventuelle voie piétonne municipale reliant la montagne au centre-ville». Autre recommandation et non la moindre, l'Office propose de renforcer l'accord de développement avec Cato en ce qui concerne les ententes de servitude dans les déclarations de propriété.

     

    Même s'il milite pour obtenir un moratoire de construction sur le terrain, le rapport de l'OCPM devrait donner des arguments à l'organisme Les Amis de la montagne, qui réclame que soient mieux définis le concept de «capacité limite» de construction sur le mont Royal de même que les balises de protection. Le comité exécutif de Gérald Tremblay aura le dernier mot sur les recommandations, avant de les acheminer au conseil municipal. Mais la décision d'accepter ou non la transformation de l'ancien collège incombe à la ministre de la Culture, responsable du patrimoine, Christine St-Pierre, qui est restée jusqu'ici plutôt vague sur le sujet.

     

    Selon nos sources, le promoteur Développement Cato serait prêt à réviser ses plans, jusqu'à un certain point, afin de conserver une rentabilité. Il doit aussi préciser ses intentions quant à la préservation de la chapelle grâce aux conclusions d'une étude commandée par la firme Daniel Arbour&Associés, responsable du concept architectural.

     

    http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/200908/11/01-891479-marianopolis-loffice-invite-a-reduire-les-hauteurs.php

  15. Not just in the USA but in Canada as well. IN North America our interpretation of Railway travel is completely different than in Europe. Our mentality needs an overhaul.

     

    Je ne pense pas que ça va changer tant que les compagnies aériennes vont exercer leur lobby... en plus, avec toute l'argent que vient encore de pomper le fédéral dans Air Canada, je crois qu'ils sont plutôt intéresser à ne pas tout perdre leur mise...

  16. On dirait que les plans ont évolués quand on regarde l'affiche, particulièrement l'élément en verre au coin. Il parait moins en "proue" de navire et plus rectangulaire mais cela reste difficile à voir.

     

    J'avais aussi pris cette photo, si ça donner une meilleure idée...

     

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  17. L'illusion tranquille: l'efficience des PPP

     

    Christian Bordeleau, Doctorant à la School of Public Policy and Administration de Carleton University à Ottawa. L'auteur a reçu la bourse d'excellence du Fonds commémoratif Louise-Montpetit-Morrisseau en administration publique et la bourse de doctorat du Fonds québécois de recherche sur la société et la culture.

    Le Devoir

    Édition du lundi 10 août 2009

     

    Mots clés : Turcot, Gestion, PPP, Construction, Gouvernement, Québec (province)

     

    Après plus d'un an de contestations et d'avis défavorables en ce qui a trait à la formule des PPP dans divers projets, la ministre des Transports, Julie Boulet, a finalement répudié publiquement -- le 24 juillet dernier -- l'application de la formule PPP à l'échangeur Turcot «étant donné que c'est un dossier très complexe, avec beaucoup de partenaires». Les intérêts corporatifs ayant perdu cette bataille d'influence, la présidente de la Fédération des chambres de commerce du Québec, Françoise Bertrand, probablement dans l'espoir d'éviter la contagion, signe un billet intitulé «Des PPP qui fonctionnent bien!» (sic) (Le Devoir, 28 juillet 2009).

     

    Mis à part l'enthousiasme débordant de Mme Bertrand pour les intérêts privés qu'elle représente, il y a lieu de se demander quelles sont les prémisses du modèle des PPP qu'elle chérit tant. En effet, il est inquiétant de voir sans cesse des assertions grossières quant à l'efficience des PPP sans aucune remise en question -- et ce, dans plusieurs médias nationaux -- et il est temps de se questionner, pour peu que cela soit possible ici, sur la validité empirique de cette rhétorique économique.

     

    Nouvelles doxa en matière de réalisation d'infrastructures publiques

     

    La première prémisse des PPP postule que l'utilisation du libre marché permet l'obtention d'une réalisation de projet plus efficiente. Premièrement, le marché n'a aucune efficience sui generis, et la crise économique que nous traversons en est la preuve tangible. Sa supériorité est illusoire, car sa seule force réside dans l'abstraction des externalités (ex.: la pollution ou les maux sociaux). Sur une échelle absolue et durable, le marché est sous-efficient sans une régulation forte et structurante, ce qui permet la modulation de cette déficience reconnue. Seuls quelques dogmatiques personnages en sont encore à proposer l'efficience des mécanismes du libre marché à «l'état naturel» (c.-à-d. le «laisser-faire») comme solution aux problèmes sociaux, et les États qui se drapaient jadis dans l'arrogance de ce paradigme font aujourd'hui amende honorable.

     

    La recherche de pointe en science politique a bien démontré que sans coordination (c.-à-d. régulation) le résultat des agrégations individuelles est sous-optimal pour le groupe (c.-à-d. les citoyens). Alors que 47 millions d'Américains sont sans assurance maladie dans un système entièrement contrôlé par le libre marché, Joseph Stiglitz, Prix Nobel d'économie et ex-vice-président de la Banque mondiale, affirmait le 9 janvier dernier que l'on ne pouvait plus se fier au marché, que cette idéologie était -- comme bien d'autres -- révolue. Le président Obama tente d'ailleurs de sortir le pays de cette douve. Que l'on se le tienne pour dit, le marché sur lequel «s'assoient les PPP» n'a pas «d'efficience transcendantale».

     

    Pas de gaspillage, vraiment?

     

    La deuxième prémisse postule que le marché fait toujours une allocation optimale des ressources en raison de la concurrence. Ainsi, le «client» (c.-à-d., dans le cas des PPP, le gouvernement) en «a toujours plus pour son argent». Le schème privé serait donc supérieur au schème de réalisation public, car il n'y aurait pas de «gaspillage». Si cela était vraiment le cas, on peut se demander où réside l'efficience promise par le marché dans les 18,3 milliards qu'il s'est «alloués» -- à même les fonds de secours gouvernementaux -- en primes de performance, d'excellence et en options prestigieuses -- permettant aux spéculateurs de Wall Street d'attendre la fin de la crise financière dans des résidences champêtres à «skier et bien manger»! Ces événements tangibles devraient rappeler à la population la déficience des mécanismes du marché même dans l'allocation de ses propres ressources.

     

    Pour preuve s'il en faut une, l'échec spectaculaire du métro londonien géré en PPP a été qualifié de «sous-performance pathétique» par le Comité des transports de la Chambre des communes en 2008. Après la réalisation de seulement 40 % du projet, le public doit éponger la dette de deux milliards laissée par Metronet à la suite de l'allocation de «contrats surpayés à ses propres actionnaires» (House of Commons, 16 janvier 2008).

     

    Pour en finir avec un mythe

     

    Il faut comprendre que la prétendue «compétitivité» des mécanismes du privé sur le secteur public ne s'exerce que par le rejet des externalités sur autrui; une problématique très bien connue dans les études sur l'environnement et en matière de solidarité sociale. Comprise de cette façon, la compétitivité peut donc se mesurer par le rejet maximum des externalités -- lorsque l'on compare avec un concurrent qui n'est pas en mesure d'externaliser (ou disposé à le faire) tout autant -- dans une sorte de course au nivellement vers le bas. C'est sur cet axe que la prétendue compétitivité du privé joue contre le gouvernement, car ce dernier ne peut pas suivre le marché dans l'externalisation extrême. Pour illustrer simplement, les évasions à répétition de prisonniers des pénitenciers britanniques gérés en PPP ne sont pas des externalités qui ont été considérées acceptables par la collectivité et cette dernière n'était pas prête à prendre ce risque pour économiser sur le salaire de quelques gardiens. Alors que le partenaire privé cherche à «couper au maximum» pour augmenter son rendement, dans une société démocratique, on se rend rapidement compte de la limite du dogme de l'efficience en matière de gouvernance.

     

    Lorsque l'on s'attarde à la concurrence réelle, on peut constater qu'elle est quasi inexistante dans le contexte de mégaprojets, et ce, particulièrement au Québec. Avec la monopolisation croissante de nombre de secteurs économiques, l'argument d'une concurrence accrue à long terme est imaginaire, surtout que l'on assiste actuellement à des «mariages» d'entreprises dans des «consortiums». Qui plus est, au Québec, dans un contexte où les firmes de génie se comptent sur les doigts de la main et où tout le monde se connaît, le taux horaire, des uns comme des autres, n'est pas un secret de Polichinelle, et ce, particulièrement lorsque tout le monde suit les mêmes devis gouvernementaux. En fait, cette concurrence -- telle qu'elle est conceptualisée dans la rhétorique du marché -- est plutôt une version «édulcorée» et «faiblichonne».

     

    Dans ce contexte, les firmes recherchent constamment une «rotation» dans l'allocation des contrats à l'aide de nombreux lobbyistes, de contributions électorales et de «bons amis»; les problèmes éthiques ne sont jamais loin derrière. C'est pour cela que le président de SNC-Lavalin, Jacques Lamarre, multipliait «les coups de fil», allant jusqu'à effectuer son propre lobbying, pour que ce soit «son tour» avec le PPP Turcot (La Presse, 22 octobre 2008); il devra maintenant se trouver un nouveau projet!

     

    Gros biscuit pour un risque aussi réduit

     

    Contrairement à ce que certains tentent de laisser croire aux citoyens, les «consortiums» ne sont pas des regroupements spontanés de passionnés du «service à la clientèle» (c.-à-d. les citoyens dans le jargon réducteur des PPP); ce sont des holdings financiers, recherchant une rente étatique sécurisée, en finançant des projets publics garantis sur des décennies. Ces «bassins de liquidités» sont à la recherche constante de projets rentiers rapportant des intérêts à deux chiffres -- sans les risques assortis habituellement à cette gamme de taux; c'est dans ce contexte que le concept des PPP est très alléchant et que le public doit être extrêmement vigilant, de surcroît, lorsqu'un gouvernement complaisant siège.

     

    À l'inverse de ce qui est propagé par certains, le risque n'est pas «assumé» par le consortium, mais il est simplement évalué et inclus dans la facture totale; l'économie est donc factice «bon temps» et les Britanniques, parmi tant d'autres, ont appris à la dure ce que signifie «mauvais temps»: une prise de risque totale de l'État. Ce dernier ne peut pas laisser en friche un métro, un hôpital, une prison ou un pont que le «partenaire» a abandonné en cours de réalisation de projet. Encore heureux que la crise financière soit survenue avant que l'entente du PPP Turcot n'ait été signée!

     

    Mme Bertrand ne s'inspire pas de l'état de la recherche empirique dans son apologie sur les PPP, mais semble plutôt éprise, comme bien d'autres, d'une version libérale d'Alice au pays des merveilles!

     

    http://www.ledevoir.com/2009/08/10/262213.html

  18. De Montréal... à Carignan !

     

    Le Devoir

    Guillaume Saint-Jean

    Édition du lundi 10 août 2009

     

    Mots clés : Hubert Lacroix, Maison, Édifice, Montréal

     

    La maison Hubert Lacroix, un édifice historique laissé à l'abandon

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    La maison Hubert Lacroix vue de l'arrière en 1963, à la suite de la démolition des édifices qui l'entouraient.

     

    Usée par le temps, la maison Hubert Lacroix, construite à l'époque de la Nouvelle-France, a aujourd'hui disparu du paysage montréalais. Reconstruite à une vingtaine de kilomètres de son lieu d'origine, la maison, dont la pérennité devait être assurée grâce à son implantation dans un village historique, aura toutefois connu un tout autre destin.

     

    En 1690, Hubert Lacroix, un riche négociant faisant la traite des fourrures, fit ériger une maison de ferme sur une terre concédée par le sieur de Maisonneuve en 1655. Cette terre s'étendait sur ce qui correspond à l'actuel terrain de la Place de Radio-Canada. Dotée d'un sous-sol élevé, d'un rez-de-chaussée divisé en deux grandes salles et d'un étage sous les combles, la maison, dont les murs extérieurs avaient exactement trois pieds d'épaisseur, fut notamment construite à l'aide de pierres tirées du lit d'une rivière qui passait autrefois non loin de là.

     

    Occupée par la famille Lacroix jusqu'en 1790, la résidence sera transformée en établissement industriel vers la fin du XIXe siècle. À la même époque, elle deviendra également un important lieu touristique à la suite de la mention, dans un guide de la ville, qu'il s'agit de la plus vieille maison de ferme de la métropole. Mais plus d'un demi-siècle plus tard, l'immeuble, converti en duplex et situé au coeur d'un pâté de maisons du faubourg à m'lasse, avait totalement sombré dans l'oubli.

     

    La maison suscita néanmoins l'intérêt du service d'urbanisme de la ville de Montréal ainsi que celle de la commission Jacques Viger, dont la mission était de protéger et de restaurer le patrimoine de la ville, lorsqu'elle fut redécouverte en 1963, à la suite de la démolition des édifices l'entourant pour permettre la construction de la tour de Radio-Canada.

     

    Bien que le site soit aujourd'hui transformé en parc, il semblait alors inconcevable de conserver la résidence sur son lieu d'origine. N'étant pas à l'échelle des édifices du Vieux-Montréal, où l'on avait d'abord songé à la transporter, la ville ainsi que la commission Viger firent donc cadeau de la propriété au village historique Jacques de Chambly, un village-musée fondé en 1961 dans l'actuelle ville de Carignan, afin qu'elle puisse être sauvegardée.

     

    La corporation du village historique dut toutefois organiser une collecte de fonds pour assumer les frais de transport et de restauration. Grâce à la générosité de nombreux donateurs, on considéra finalement la maison Lacroix comme sauvée en novembre 1963.

     

    Malheureusement, faute de financement, le village historique fit faillite en 1967, son terrain fut subdivisé, et tous les édifices qui le composaient, y compris la maison Lacroix, furent désormais laissés à l'abandon. Quelques années plus tard, le lot comportant la maison Lacroix passa aux mains d'une compagnie qui transforma le site en zone industrielle afin d'y exploiter une carrière ainsi qu'une usine de bitume.

     

    Le nouveau propriétaire, peu soucieux du sort de la maison historique, la laissa aux soins des pilleurs et des intempéries. Envahie par une végétation luxuriante, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur, la demeure, dont les murs de pierre semblent toutefois aussi solides que lors de sa reconstruction, n'est plus aujourd'hui qu'une structure vide.

     

    Sauvée de la démolition afin de devenir une représentation de l'évolution de l'architecture et du savoir-faire du peuple québécois, la maison Hubert Lacroix est ironiquement devenue aujourd'hui l'antithèse même de notre devise: Je me souviens...

     

    http://www.ledevoir.com/2009/08/10/262253.html

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