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    René Derouin réalisera l'œuvre de 21 étages qui s'intégrera au projet MaryRobert de Devimco ImmobilierEnglish

    SOURCE

    Devimco Immobilier

    11:15 ET

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    Quatre artistes avaient été invités à concevoir une œuvre de 62 mètres de hauteur dans le secteur Griffintown

    MONTRÉAL, le 31 mai 2018 /CNW Telbec/ - Devimco Immobilier a dévoilé aujourd'hui, en présence de son partenaire, le Fonds immobilier de solidarité FTQ, et du président du conseil exécutif de la Ville de Montréal et maire de l'arrondissement Le Sud-Ouest, M. Benoît Dorais, l'artiste gagnant qui réalisera l'œuvre d'art de 21 étages dans son projet mixte MaryRobert Condominiums, situé dans le District GriffinMC, à l'angle sud-est des rues Peel et Wellington. René Derouin, artiste québécois renommé en arts visuels qui cumule plus de 50 ans de carrière, s'est vu confier la tâche de créer cet axe iconique qui marquera l'entrée de la ville ainsi que le paysage urbain. L'initiative d'intégrer une œuvre d'art de cette ampleur est une première pour un projet immobilier au Québec.

    René Derouin est un artiste multidisciplinaire qui a reçu plusieurs honneurs, dont le Prix Paul-Émile-Borduas et l'Ordre des arts et des lettres du Québec, en plus d'être nommé Artiste pour la paix en 2017. 

    Rappelons que Devimco Immobilier avait lancé, en mars dernier, un concours sur invitationauprès de quatre artistes québécois de renom -- Nicolas Baier, René Derouin, Pascale Girardin et Doyon-Rivest -- pour l'élaboration d'une proposition artistique qui s'intégrerait à quatre faces des deux tours de son projet signature. De plus, l'œuvre proposée devait être en harmonie avec son quartier. 

    « Le MaryRobert va devenir une nouvelle icône dans le paysage montréalais. Il est important de considérer ceux qui passeront dans le quartier, ceux qui verront le monument dans le paysage urbain, mais également ceux qui habiteront le projet. Cette initiative dépasse largement l'immobilier. C'est un geste créatif, un legs que Devimco désire faire à Montréal, à l'arrondissement », a déclaré son président, M. Serge Goulet.

    « Nous participons à la formidable transformation de Griffintown depuis 10 ans déjà avec audace et détermination. L'intégration d'une œuvre aussi monumentale et pourvue de sens au MaryRobert représente un réel levier de démocratisation. Par son œuvre, M. Derouin porte un regard riche sur la société actuelle que je tiens à saluer », a soutenu Carole Handfield, vice-présidente Investissements du Fonds immobilier de solidarité FTQ. 

    « Nous avons, en tant que promoteur, une responsabilité sociale énorme lorsque nous faisons du développement immobilier et architectural. Pour le MaryRobert, on ne pouvait pas simplement imposer une œuvre aux acheteurs et aux Montréalais », a ajouté Patrick Blanchette, architecte chez Devimco Immobilier. 

    René Derouin et son projet « UN PHARE SUR LE FLEUVE »

    Nommée « Un phare sur le fleuve », l'œuvre proposée par l'artiste Derouin s'inspire du fleuve, des nations fondatrices, du territoire, de la migration et de la nordicité. L'artiste illustre la richesse et la diversité en y intégrant les armoiries de la Ville de Montréal comme des fleurs enracinées. 

    « C'est un moment unique, comme créateur, de signer une œuvre d'envergure comme une mémoire, un legs à Montréal. Dans mon atelier, j'ai pensé à ce projet dans tous les sens et ce fut une obsession pour moi. La question de l'espace intime et public a été omniprésente dans la conception de l'œuvre. C'est une création importante dans l'espace urbain, monumentale par sa forme et rare dans l'art public au Québec », a déclaré M. Derouin.

    « Montréal est construite sur une île, sur un territoire nordique qui porte plusieurs mémoires historiques. Le territoire est porteur d'identités, il faut vivre un hiver à Montréal pour découvrir que la nordicité est notre trait d'union, notre métissage. Nous sommes nordiques. Ce constat a influencé mon œuvre », a-t-il ajouté. 

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    CHRONIQUE LYSIANE GAGNON
    PROJET DE DÉMÉNAGEMENT DU MUSÉE McCORD
    Un petit parc ou un grand musée ?


    LYSIANE GAGNON
    LA PRESSE
    Valérie Plante réalise-t-elle qu’elle est à la tête d’une métropole, non pas d’un simple arrondissement ? On peut en douter lorsqu’on voit la façon dont la mairesse a écarté sans cérémonie, et avec une stupéfiante désinvolture, l’un des musées les plus importants de Montréal au profit d’un projet de petit parc local.
    C’est en lisant son journal du matin que la directrice du musée McCord, Suzanne Sauvage, a appris que l’important projet de déménagement qu’elle et son équipe avaient élaboré pendant cinq ans au coût de 250 000 $, avec l’accord officiel de l’ancien maire Coderre, venait de s’envoler en fumée. 
    Le site prévu pour la construction du nouveau musée – un terrain de stationnement municipal au cœur du Quartier des spectacles – allait plutôt servir à l’aménagement d’un petit parc de district !
    Atterrées, Mme Sauvage et la présidente du conseil du Musée, l’ancienne ministre Monique Jérome-Forget, ont rencontré Luc Ferrandez, le responsable des espaces verts. Sans surprise, il a été courtois, mais inflexible. Les deux femmes ont finalement réussi à obtenir une entrevue avec la mairesse… pour se faire dire que la décision est irrévocable. Cette dernière concède qu’il s’agit d’un « beau projet ». Elle leur enverra un fonctionnaire pour les aider à trouver un autre emplacement… 
    Pourtant, le Musée a déjà passé des années à chercher où se reloger.
    Parmi les très rares sites potentiels, aucun sauf celui-là ne répondait à ses besoins – un emplacement au centre-ville, près des transports publics, et assez grand pour accueillir un édifice intéressant, qui constituerait un apport architectural de qualité à Montréal. 
    Le musée McCord est un musée d’histoire sociale qui abrite la plus imposante collection d’objets amérindiens, de photographies et de vêtements d’époque au Canada. Depuis sa fusion avec le musée Stewart et le Musée de la mode, le McCord est à l’étroit dans son bâtiment de la rue Sherbrooke Ouest et ne peut exposer qu’une portion infime de sa collection. Sa vocation naturelle est de devenir le musée d’histoire de Montréal, comme en ont toutes les grandes villes.
    Sous la direction extraordinairement dynamique de Mme Sauvage, le McCord, auparavant une institution un peu poussiéreuse surtout anglophone, a connu ces dernières années une expansion fulgurante. 
    Sa clientèle s’est francisée, élargie et rajeunie. Les milléniaux de toutes origines s’y retrouvent en grand nombre. Les Premières Nations s’y sentent chez elles. Plusieurs de ses expositions ont attiré des centaines de milliers de visiteurs, notamment celles consacrées aux vêtements des premiers peuples (Porter son identité), aux superbes photos de la collection Notman, à la mode italienne de 1945 à nos jours ou à la mode d’Expo 67. 
    Et le musée s’est ancré dans le quartier en aménageant pendant l’été un espace public d’animation dans le tronçon piétonnier de la rue Victoria. Yoga le matin, piano public, cuisine de rue, musique baroque, orchestre klezmer pour accompagner l’exposition Shalom sur la communauté juive de Montréal actuellement en cours…
    Mme Sauvage comptait reprendre la même idée dans l’ex-futur site prévu à l’est de la rue De Bleury : des activités culturelles en plein air durant l’été, en concertation avec la Cinémathèque. 
    Il ne s’agit pas ici de prétendre que Montréal n’a pas besoin d’espaces verts. Au contraire, il n’en a pas assez, le pire étant que ceux qu’il possède ne sont même pas tous entretenus ! Qu’on pense au parc Camille-Laurin, angle Sherbrooke et Saint-Urbain, triste espace laissé à l’abandon et aux pissenlits. 
    La Ville ne pourrait-elle pas s’occuper des parcs qu’elle possède au lieu de convoiter l’espace promis à un musée en pleine expansion ? Rien ne l’empêche non plus d’en acquérir.
    Pourquoi pas un jardin municipal dans l’espace inutilisé derrière la belle église Saint-James, rue Sainte-Catherine ?
    Il ne s’agit pas non plus de compromettre la qualité de vie des résidants pour des projets de grandeur fumeux, comme la course de voitures électriques chère à l’ancien maire. 
    Mais il y a des situations où il faut mettre les choses en perspective et mesurer l’importance d’un parc local par rapport à un plus grand bien, soit la vitalité culturelle de Montréal et son pouvoir d’attraction touristique.
    Combien de gens utiliseraient le parc de proximité envisagé par l’administration Plante pour compenser la perte du jardin Domtar ? Certainement pas des masses, car ce n’est pas un quartier résidentiel. Il n’y a tout simplement aucune comparaison entre le bénéfice apporté à, disons, la trentaine de passants qui s’y assiéraient chaque jour pendant 15 minutes, et le bénéfice collectif dont jouirait la métropole avec un beau grand musée d’histoire montréalaise au coeur de l’effervescence culturelle du Quartier des spectacles. 
    Hélas, la mairesse vient de Projet Montréal. Elle voit petit, tout petit.
    Elle pense « convivialité » alors qu’il faudrait penser « développement », « culture », « épanouissement » et « rayonnement ». Elle réagit à la hauteur d’un arrondissement, alors qu’elle est à la tête d’une métropole. Montréal, c’est bien davantage que la somme de ses quartiers !
    Montréal a quatre universités. Elle a cinq grands musées, le Musée des beaux-arts, le Musée d’art contemporain, le Centre canadien d’architecture, Pointe-à-Callière et le musée McCord. Ils font partie des atouts exceptionnels qui font de Montréal une ville internationale.
    Pour l’instant, l’avenir du musée McCord est en suspens. Perdu, le quart de million dépensé en études techniques et de faisabilité pour le site promis par l’ancienne administration. Compromis, le don de 15 millions offert au futur musée par Emmanuelle Gattuso, l’héritière du fameux fabricant de produits italiens dont la marque est liée à Montréal.
    Il n’est pas trop tard pour que la mairesse revienne sur sa décision. Mme Plante – c’est l’ironie de l’affaire – n’a-t-elle pas une maîtrise en muséologie ?

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    IMMOBILIER
    La Banque Nationale fera naître un parc  au centre-ville


    RICHARD DUFOUR
    LA PRESSE
    La Banque Nationale entend aménager un nouveau parc de 40 000 pieds carrés aux portes du Vieux-Port de Montréal, a appris La Presse.
    Ce nouvel espace vert sera d’une superficie équivalente à environ la moitié de celle du square Victoria. Il sera situé en face de la Tour de la Bourse, entre le futur siège social de la banque et la tour multi-usage que s’apprête à construire Broccolini à l’angle de la rue Saint-Jacques et du boulevard Robert-Bourassa.
    « Nous allons travailler avec un architecte paysagiste qui sera sélectionné sous peu », a indiqué Marie-Pierre Jodoin, directrice principale aux affaires publiques à la Banque Nationale.
    Le parc sera construit sur la portion du terrain acheté par la Banque Nationale auprès de Broccolini qui a fait l’acquisition du lot de 135 000 pi2 pour 100 millions cet hiver.
    Plusieurs idées font actuellement l’objet de discussions, mais il est encore trop tôt pour savoir avec précision ce que l’on retrouvera dans le parc, selon Marie-Pierre Jodoin. 
    « Nous voulons faire en sorte que ça soit un lieu de détente de grande qualité qui sera accessible à tous. »
    — Marie-Pierre Jodoin, directrice principale aux affaires publiques à la Banque Nationale
    Le nom donné au parc est un autre élément qui reste à préciser.
    Le projet donnera un nouveau visage et une nouvelle énergie à ce quartier très achalandé le jour, mais plutôt tranquille en soirée. Un des objectifs, nous dit une personne au fait du dossier, est d’y dynamiser l’activité en dehors des heures de bureau.
    Si le bâtisseur des tours est Broccolini, la Banque Nationale est le seul responsable du projet de parc. L’enveloppe budgétaire allouée au parc n’est par ailleurs pas précisée dans le projet de plus d’un demi-milliard de dollars du nouveau siège social de la sixième banque au pays, qui devrait être terminé d’ici cinq ans.
    SIÈGE SOCIAL DE 46 ÉTAGES
    Le mois dernier, à l’occasion de l’assemblée annuelle des actionnaires de la Banque Nationale, le PDG Louis Vachon avait indiqué que la première pelletée de terre du nouveau siège social que la banque s’apprête à faire construire par Broccolini aurait lieu en septembre. Il avait précisé que le nouveau domicile de 1 million de pieds carrés de l’institution financière compterait 10 étages de plus qu’originalement prévu, donc 46 étages (200 mètres de hauteur, soit le maximum permis).
    La tour multi-usage de Broccolini qui bordera l’autre côté du parc sur le terrain prendra la forme d’un « village vertical » et pourrait compter jusqu’à 56 étages, sans dépasser 200 mètres de hauteur. Les deux premiers étages seront réservés à des commerces. Les cinq à huit étages suivants hébergeront des bureaux. Quelque 400 appartements en copropriété rempliront le reste de la tour.
    Ce projet devrait marquer la fin de la mise en valeur du Quartier international de Montréal. Un nouveau parc et un nouvel axe commercial à l’entrée du Vieux-Port pourraient devenir, notamment pour les touristes venant des États-Unis, un nouvel arrêt pour les visiteurs du secteur.

     

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