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    HÉLÈNE BARIL
    LA PRESSE

    Le 23 août 2018

    BILAN ÉCONOMIQUE DE LA MÉTROPOLE
    Moteur économique

    Le Québec a connu en 2017 sa meilleure performance économique depuis 10 ans, avec une croissance économique de 3,1 %. Et c’est le Grand Montréal qui a été le moteur de cette croissance. Retour en chiffres sur une année exceptionnelle.
    MONTRÉAL EN TÊTE 
    CROISSANCE DU PIB EN 2017
    Québec : 3,1 %
    Grand Montréal* : 3,6 %
    *Comprend Montréal, Laval, Longueuil, couronnes sud et nord
    LA POPULATION
    4 millions d’habitants
    2 millions de travailleurs
    TAUX DE CHÔMAGE
    Québec : 6,1 %
    Grand Montréal : 6,7 %
    L’EMPLOI S’AMÉLIORE  POUR LES IMMIGRANTS
    TAUX D’EMPLOI
    Population totale  : 63 %
    Immigrants  : 61 %
    ÉCART DU TAUX DE CHÔMAGE DES IMMIGRANTS/POPULATION TOTALE
    2009 : 6,4 %
    2017 : 3,1 %
    0,2 %
    Hausse de la productivité  (PIB par emploi) 
    BÉNÉFICIAIRES DE L’AIDE SOCIALE
    2016 : 74 200
    2017 : 72 500
    BÉNÉFICIAIRES DE L’ASSURANCE-EMPLOI
    2016 : 48 800
    2017 : 46 800
    + 4,1 %
    Ventes au détail (2017)
    - 2,9 %
    Nombre de faillites personnelles (2017)
    UN MARCHÉ IMMOBILIER ACTIF 
    + 8,7 %
    Investissements non résidentiels
    + 16,6 %
    Investissement public
    + 1 %
    Investissement privé
    TAUX D’INOCCUPATION
    2,8 %
    Logements
    12,8 %
    Bureaux
    (centre-ville 10,6 %, périphérie 18,4 %)
    6,3 %
    Industriel
    LES TOURISTES DÉBARQUENT 
    5,5 %
    Hausse totale du nombre de touristes (2017)
    7 %
    Hausse du nombre de touristes internationaux
    SHERBROOKE EN AVANCE  DANS LES RÉGIONS
    Parmi les régions du Québec, c’est celle de Sherbrooke qui devrait connaître la plus forte croissance économique cette année, selon le Conference Board du Canada. À 2,1 %, la croissance de la région métropolitaine de Sherbrooke dépasserait celle de Trois-Rivières (1,8 %) et de Saguenay (1,3 %)
    « Même si Trois-Rivières et Sherbrooke verront leur croissance économique ralentir cette année, ces deux villes continueront de profiter de la robustesse persistante de leur secteur manufacturier », prévoit Alan Arcand, directeur associé au Conference Board.
    Selon lui, Sherbrooke pourra compter sur la croissance démographique pour soutenir les dépenses de consommation et l’ensemble de son industrie des services.

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  2. ÉDITORIAL : MARCHÉS PUBLICS
    Marché  Jean-Talon :  à manipuler  avec soin

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    ARIANE KROL
    LA PRESSE
    L’imposant chantier qui s’active en ce moment autour du Marché Jean-Talon n’a pas qu’excavé les rues avoisinantes. Il a fait ressortir deux visions diamétralement opposées du plus grand marché public à ciel ouvert en Amérique du Nord. Les temps changent ? Oui, mais l’évolution de ce marché ne doit pas se faire aux dépens de ce qui en fait la force et l’intérêt.
    La Semaine québécoise des marchés publics, qui bat son plein depuis vendredi, témoigne de la popularité de la formule. L’Association des marchés publics du Québec, qui comptait 30 membres en 2008, en regroupe aujourd’hui une centaine, et plusieurs autres sont à l’étude. Les marchés sont devenus de véritables attractions.
    Le marché de la Petite Italie figure d’ailleurs au septième rang des endroits les plus visités par les touristes dans la métropole, après le Biodôme, mais avant le Jardin botanique et le Stade olympique. On a même l’impression, certaines fins de semaine, de voir plus d’appareils photo que de sacs de provisions. Rien d’étonnant, puisque les marchés historiques des grandes villes, comme le Borough Market, à Londres, ou La Boqueria à Barcelone, attirent des nuées de touristes.
    Il faut cependant être conscient qu’un marché de l’ampleur de Jean-Talon ne peut pas vivre uniquement de touristes ou d’une clientèle dont les emplettes sont assez légères pour venir à pied.
    DES VISIONS CONFLICTUELLES
    L’abondance et la diversité des produits offerts ne sont pas le fruit du hasard. Le marché attire un large bassin de consommateurs, jusque sur les rives nord et sud, dont une partie achète en grosse quantité pour faire des conserves. Certains marchands fournissent aussi des restaurateurs. Tout cela engendre un certain trafic motorisé. Plusieurs voix, ces dernières années, ont réclamé une piétonnisation encore plus importante, voire complète, de certaines rues avoisinantes, et un développement axé sur les préférences des consommateurs du quartier. Le marché Jean-Talon a connu de nombreux changements depuis les années 30.
    Il est normal de continuer à le faire évoluer. Ce faisant, il ne faut cependant pas perdre de vue l’essentiel : ce n’est ni un parc, ni un petit marché de quartier, mais une place commerciale vibrante et affairée.
    Ces tensions, on l’a vu, ont fait les manchettes le mois dernier. Des commerçants, appuyés par l’opposition officielle à l’hôtel de ville, ont vertement dénoncé la cession d’une partie du terrain du marché à l’arrondissement pour en faire une place publique. La réaction peut sembler un peu extrême pour un espace correspondant à une dizaine de stationnements, mais il faut comprendre le contexte.
    Le marché comptait déjà très peu de cases en surface, alors que celles-ci sont très utilisées par les achats de courte durée, notamment en grande quantité. La Corporation de gestion des marchés publics de Montréal, de son côté, fait valoir que les clients demandaient davantage de places assises, et que l’aménagement prévu par l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie sera un atout pour le marché. Sauf qu’en cédant ainsi une partie du terrain dont elle avait la responsabilité, et ce, sur un simple vote de son conseil d’administration, sans s’assurer de l’appui de la majorité de ses membres à Jean-Talon, la Corporation n’a vraiment pas aidé la cause.
    UN JOYAU NÉGLIGÉ
    On comprend l’intérêt de l’arrondissement, qui a gagné une parcelle de terrain dans l’axe de son ambitieux projet de l’avenue Shamrock. Mais il aurait plutôt dû jeter son dévolu sur une autre propriété, donnant directement sur Shamrock : le bâtiment occupé à l’origine par la Clinique de l’inspection des viandes.
    Ce bel édifice Art déco construit en 1935 est vacant depuis 2010. Et le terrain vague situé derrière, face au marché, est une véritable honte.
    Redonner une vocation publique à ce joyau aurait dû être une priorité depuis le début du projet Shamrock, en 2010.
    Voilà qui aurait été un véritable gain pour le quartier  – bien plus qu’une place publique empiétant sur le marché, alors que l’avenue Shamrock, juste à côté, accueillera bientôt une place publique sur toute sa longueur.
    La Ville centre, qui est propriétaire du bâtiment et du terrain, dit étudier divers projets. L’arrondissement n’a pas encore fait de demande officielle, mais indique être en pourparlers. Son maire a aussi promis de réaliser un plan directeur pour le marché, incluant notamment une étude de stationnement.
    Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Mais l’arrondissement aurait mieux fait de procéder dans l’ordre, en commençant par se doter d’un plan directeur et par revaloriser cet édifice municipal collé sur sa place Shamrock, au lieu de rogner sur l’espace du marché. Son projet aurait sûrement été plus rassembleur.

     

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