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  1. AIRBNB
    LA FÊTE EST FINIE À LA TOUR DES CANADIENS


    ANDRÉ DUBUC
    LA PRESSE
    La très populaire activité de location à court terme (Airbnb) de condos à la Tour des Canadiens, qui n’était pas sans causer des débordements festifs à l’occasion, n’est plus tolérée par le syndicat de copropriété, a appris La Presse.
    Celui-ci a averti les copropriétaires par écrit que la location de moins de 31 jours est strictement interdite et ne pourra être tolérée. La communication, que La Presse a obtenue, stipule que tout contrevenant, incluant le syndicat de copropriété dans certaines circonstances, peut se voir imposer une amende variant de 300 $ à 1000 $ pour une première infraction et de 500 $ à 4000 $ en cas de récidive.
    En mai 2017, des articles de presse avaient fait connaître le mécontentement de copropriétaires de la tour devant l’incivilité de nombreux visiteurs de passage qui faisaient la fête sans égard aux voisins de palier.
    « On suit le règlement qui a été adopté par l’arrondissement de Ville-Marie », confirme au téléphone Denis Fortin, gestionnaire de l’immeuble.
    Ce règlement, en vigueur depuis le 6 juillet dernier, limite dorénavant la présence de résidences de tourisme à la seule rue Sainte-Catherine, entre les rues Saint-Mathieu, à l’ouest, et Amherst, à l’est. La Tour des Canadiens 1 (TDC1) est située plus au sud, sur l’avenue des Canadiens-de-Montréal, tout juste à côté du domicile du Tricolore.
    « On a redonné les clés immédiatement », dit un intermédiaire qui louait auparavant des unités à la TDC1. Il ne veut pas être identifié pour ne pas avoir d’ennuis.
    « [La location à court terme]  était rendue barrée à la réception.  Ils voyaient des valises rentrer, immédiatement les gardiens disaient : vous n’entrez pas ici. C’était très ferme. »
    — Un intermédiaire qui louait  des unités à la Tour des Canadiens
    « Il faut faire attention, nuance M. Fortin. Quand on voit des valises, ça peut être un parent ou un ami en visite. Ce n’est pas nécessairement Airbnb, mais les gardiens de sécurité font preuve de vigilance. On ne peut pas garantir que l’on contrôle la situation à 100 %, mais on a beaucoup amélioré la situation. »
    La Presse a déniché huit logements disponibles à la Tour des Canadiens le week-end prochain sur Airbnb. En lisant les commentaires laissés par certains invités, on comprend qu’on demande aux visiteurs de se faire discrets. « Ce n’est pas la faute de l’hôtel si la Ville de Montréal fait tout en son pouvoir pour restreindre la location Airbnb », a écrit l’un d’eux le mois dernier.
    TDC1 compte plus de 550 unités et la location à court terme des unités était permise par le promoteur Canderel, comme ça devait être le cas pour les tours 2 et 3, actuellement en construction. Ceux qui ont acheté leur unité pour faire de la location à court terme seront obligés de louer à long terme, selon le locateur qui a quitté les lieux.
    Le règlement est municipal, mais la dénonciation de l’hébergement illégal peut se faire auprès de Revenu Québec qui dispose depuis le 12 juin 2018 de nouveaux pouvoirs auprès des exploitants proposant de l’hébergement touristique.
    « Revenu Québec est venue me visiter, dit le même locateur. Ce sont comme des agents avec un badge et un calepin. Ils posent des questions. Ce sont de vrais inspecteurs. Ils cognent chez vous, ils entrent, ils prennent de l’information. Ils sont efficaces. »
    Du 13 juin au 31 août 2018, 2608 inspections ont été réalisées par Revenu Québec et un total de 777 avertissements ont été remis, indique Mathieu Boivin, porte-parole.

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  2. PORTFOLIO  SAINT-LAURENT
    UN BOOM INDUSTRIEL  STIMULÉ PAR LE REM


    MARTINE LETARTE
    COLLABORATION SPÉCIALE
    Le Réseau express métropolitain (REM) comptera cinq stations dans l’arrondissement montréalais de Saint-Laurent et on en voit déjà les effets, particulièrement près de la gare A40. Mais au lieu d’être principalement résidentiels, comme c’est le cas ailleurs, les investissements seront plutôt industriels. Ce projet de revitalisation pourrait rapporter près de 1 milliard en retombées économiques sur 20 ans et créer 5000 emplois.
    C’est du moins la conclusion d’une étude commandée par Développement économique Saint-Laurent (DESTL). L’organisme prévoit bâtir, près de la gare A40, le « quartier intelligent du manufacturier innovant », avec bâtiments intelligents, trottoirs chauffants, utilisation de l’énergie solaire, aménagement des rues pour les piétons et les cyclistes, etc.
    Pas question de faire comme de nombreux secteurs à Montréal et les environs en misant sur un TOD (Transit-Oriented Development) résidentiel. Ce sera plutôt un TOD industriel.
    « Ce secteur a besoin d’être revitalisé, mais comme il y a peu de terrains industriels à Montréal, on veut conserver nos zones d’emploi, indique Luc Duguay, directeur général par intérim de DESTL. Mais il y aura une ouverture à la mixité d’usages, avec un peu de place pour le résidentiel et les activités commerciales. Je pense par exemple à un hôtel et à des commerces de proximité. »
    DESTL se penchera prochainement sur les moyens de maximiser les retombées économiques des autres gares.
    Saint-Laurent, dont l’économie est diversifiée avec de grands acteurs en aéronautique, en technologies de l’information et dans le domaine biopharmaceutique, est donc l’un des secteurs du Grand Montréal qui bénéficiera grandement du tracé du REM.
    « Il y a de la congestion actuellement  et il fallait investir dans les transports  en commun pour diminuer le nombre  de voitures sur les routes et augmenter  la mobilité. »
    — Luc Duguay
    ATTRACTION ET RÉTENTION  DE MAIN-D’ŒUVRE
    Par contre, depuis plus d’un an, avec la « multiplication des cônes orange » à Montréal, se rendre à Saint-Laurent est devenu « très complexe », constate Éric Daigneault, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Saint-Laurent–Mont-Royal. Et en 2020, la ligne de train de banlieue Deux-Montagnes ne traversera plus l’arrondissement en raison des travaux du REM.
    « Avec la pénurie de main-d’œuvre, c’est difficile de recruter et de retenir les gens actuellement à Saint-Laurent, qui est au milieu de Montréal, affirme M. Daigneault, également directeur général de la Quincaillerie Richelieu à Saint-Laurent, qui compte plus de 350 employés. La réorganisation du territoire est importante, mais Saint-Laurent le paye très cher. »
    La mise en service du REM amènera d’autres défis.
    « Les gens deviendront soudainement super mobiles et pourront aller travailler facilement à Brossard, par exemple, alors il faut s’assurer de continuer à attirer des entreprises de l’avenir sur le territoire. »
    — Éric Daigneault
    VIRAGE TECHNOLOGIQUE
    Parmi les éléments attractifs, Éric Daigneault pense au Technoparc.
    « C’est un joyau de Saint-Laurent et je suis très préoccupé que la mairesse de Montréal souhaite centraliser l’administration des parcs industriels, parce que le Technoparc, grâce à son côté technologique, est à part des autres. »
    Pour assurer la pérennité des entreprises existantes, DESTL travaille aussi sur le virage technologique.
    « Depuis un an, DESTL aide les PME manufacturières à faire un diagnostic et à réaliser un petit projet technologique, pour ensuite avoir l’assurance d’en faire un plus gros », explique Luc Duguay.
    Le quartier intelligent du manufacturier innovant viendra aussi jouer un rôle dans ce virage.
    « Il y a des projets pour aider les entreprises manufacturières du territoire, comme une vitrine technologique », ajoute M. Duguay.
    Les investissements en recherche et développement ont crû de 117 % à Saint-Laurent en 2017. Il y a plus de 110 000 personnes qui travaillent dans les 4500 entreprises de Saint-Laurent, dont plus de 600 sont manufacturières.

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  3. ARCHITECTURE
    L’ORATOIRE SAINT-JOSEPH PRIMÉ

    Au cœur de l’ambitieux projet de rénovation de l’oratoire Saint-Joseph, le nouveau pavillon d’accueil conçu par la firme Lemay a reçu trois prix d’excellence avant même le début des travaux, prévu dans quelques semaines.
    SUZANNE COLPRON
    LA PRESSE
    PRIX
    Le premier prix a été attribué au début de l’année par la revue Canadian Architect. Les deux autres ont été décernés plus récemment par les AZ Awards de la compétition internationale d’Azure Magazine, dans les catégories « meilleure conception – non bâti » et « choix du public ».
    PLAN
    De quoi s’agit-il ? D’un projet d’investissement de 80 millions de dollars dont le plan directeur a été mis au point au début des années 2000. Maintes fois reporté au fil des ans pour des raisons d’argent, il comprend plusieurs phases. La prochaine, qui devrait débuter sous peu, comprend l’édification d’un nouveau pavillon d’accueil, la création d’une place de la Sainte-Famille, la restauration du carillon, la reconfiguration du jardin de l’axe sacré, la piétonnisation et l’illumination du site. Durée des travaux : 27 mois.
    LAMPIONS
    « Évidemment, on n’est pas en contrôle, précise Louis Prévost, directeur des ressources matérielles de l’oratoire. Mais on va allumer quelques lampions ! »
    PAVILLON
    Très contemporain, le pavillon d’accueil – et son enveloppe de verre – dessiné par Lemay sera peu élevé, en partie intégré dans la montagne et doté de toits verts. C’est dans ce nouvel espace que vont s’insérer la structure du carillon et les gradins extérieurs. À l’intérieur, les visiteurs auront droit à des vues imprenables sur le gigantesque dôme du sanctuaire.
    LEED
    « Ce projet, qui vise la certification LEED, est très respectueux de l’environnement », assure Andrew King, associé principal chez Lemay, qui travaille avec son collègue Pierre Leclerc sur ce projet. « Nous allons notamment réutiliser la roche qui sera extraite du sol pour construire le pavillon. »
    PÈLERINS
    En plus d’accueillir les pèlerins, dont le nombre frôle les 2 millions par an, le bâtiment abritera un restaurant, des aires de repos, une boutique et une verrière pour la chapelle.
    ENTENTE
    « Les soumissions que nous avons reçues sont supérieures aux évaluations des professionnels, indique Louis Prévost, de l’oratoire. Nous n’avons pas encore signé, mais ça devrait se faire incessamment si on réussit à s’entendre. »
    DÔME
    L’autre attraction-vedette du projet est le centre d’observation panoramique qui sera construit au sommet du dôme, avec la ville comme objet de contemplation.
    ULTIME
    Mais cette ultime phase ne sera pas réalisée avant 2021. Elle représente un investissement de 13,5 millions, compris dans l’enveloppe de 80 millions.
    CONCOURS
    Pour aménager le dôme, l’Oratoire a lancé un concours d’architecte en décembre 2017. Des 18 projets soumis, quatre ont été retenus. Le groupe lauréat, dévoilé en juin, est formé de l’Atelier TAG et d’Architecture49, SDK, Stantec Expert-Conseil, GSM et CS Design.
    MUSÉE
    Outre la construction d’un centre d’observation, cette phase comprend l’aménagement de l’entre-dôme et la rénovation du musée.
    DONS
    Ciblée par la Ville comme legs du 375e anniversaire, la cure de rajeunissement de l’oratoire Saint-Joseph est en partie financée par le gouvernement fédéral (22 millions), le gouvernement du Québec (30,8 millions) et la Ville de Montréal (10 millions). L’Oratoire, avec l’appui de sa fondation, assume la partie restante des coûts. « On vit de dons depuis toujours », laisse tomber Louis Prévost.

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  4. VIEUX-PORT
    LA CROISIÈRE S’AMUSE À MONTRÉAL

    La jetée Alexandra, refaite au coût de 78 millions de dollars, accueille de plus en plus de croisiéristes au cœur du Vieux-Montréal. De 50 000 en 2011, ils seront 130 000 cette année. Un record. Mais si vous n’avez ni le temps ni les moyens de faire une croisière, sachez qu’une belle promenade en bois aménagée sur le toit du terminal donne accès au fleuve.
    SUZANNE COLPRON
    LA PRESSE
    10 %
    L’augmentation du nombre de croisiéristes à Montréal est en hausse de 10 % par rapport à 2017. Le terminal, rebaptisé Grand Quai du port de Montréal en juin, peut accueillir jusqu’à quatre navires en même temps.
    LUXE
    Vendredi dernier, le Seven Seas Navigator et ses 500 passagers ont quitté Montréal en direction de New York pour une croisière de 11 jours et 10 nuits. Coût du billet :  10 000 $. Lundi, c’était au tour du Seabourn Quest de larguer les amarres pour une virée dans les Maritimes et la Nouvelle-Angleterre, en passant par Québec, Saguenay, Baie-Comeau et la Gaspésie.
    2500
    Vingt-six autres navires sont attendus au Grand Quai d’ici la fin de la saison, le 2 novembre. Le plus gros, l’AIDAdiva, a une capacité de 2500 passagers.
    COULEURS
    Octobre est un mois très achalandé. Pourquoi ? « L’attrait de la saison des couleurs d’automne », répond Sophie Roux, vice-présidente Affaires publiques du port de Montréal. « On a des navires tous les deux, trois jours », ajoute Philippe Bertout, directeur du Grand Quai. « Ce sont des bateaux qui sont en Méditerranée l’été et qui viennent chez nous l’automne. Après, ils s’en vont dans les Caraïbes pour la saison hivernale. »
    CURE
    La restauration de la jetée, financée par le Port, le gouvernement du Québec (20 millions) et la Ville de Montréal (15 millions), a été confiée au bureau d’architectes Provencher Roy, qui a collaboré avec NIP Paysage, NCK et Pageau Morel.
    PLACE PUBLIQUE
    Le projet annoncé en 2014 prévoyait la réfection de la jetée, la construction d’une nouvelle gare, la réalisation d’un espace muséal et d’une grande place publique. Les architectes ont eu l’excellente idée de conserver l’ancienne structure boulonnée de la gare qu’on peut voir à travers les parois de verre du nouveau bâtiment.
    TOIT VERT
    Mais le plus beau, c’est l’immense toit vert aménagé sur le terminal. La promenade en bois est agrémentée de longs bancs, de carrés de verdure et d’un piano coloré. On peut l’emprunter à partir d’un grand escalier, au 200, rue de la Commune.
    « On voulait donner accès au site en tout temps. La seule façon, c’était d’utiliser le toit, parce qu’on peut monter ici même quand il y a un bateau », explique Sonia Gagné, architecte chez Provencher Roy, responsable du projet. « Le point d’eau le plus bas accessible aux Montréalais, il est ici, sur le Grand Quai. »
    TOUR
    Dernière phase : l’érection d’une tour, au bout du quai, vers le fleuve, dans laquelle  il y aura une salle de 250 places et un observatoire pouvant accueillir 20 personnes à la fois. Sa construction devrait débuter l’an prochain et s’achever en 2021. Bon à savoir : la tour sera plus haute que le fameux Silo no 5, son voisin abandonné en mal d’une nouvelle vocation.
    À LOUER
    En attendant, le Grand Quai loue ses espaces. Au rez-de-chaussée, un très grand local permet de recevoir de 1000 à 2000 personnes quand il n’y a pas de bateau. Et sur le toit vert, un pavillon entièrement vitré offre une capacité de 750 places avec une vue imprenable sur le fleuve et la ville. Avis aux futurs mariés…
    ŒUVRE
    Pour finir, un budget de 1,1 million a été accordé à l’artiste québécois Yann Pocreau pour la création d’une sculpture monumentale en hommage à Jeanne Mance, Marguerite Bourgeoys et Marguerite d’Youville, trois pionnières de Montréal. L’œuvre sera installée dans un an sur la place des Commencements, au bout du quai, en face du fleuve,  où des films ont été projetés à la belle  étoile pendant l’été.

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  5. MONTRÉAL
    Une foire gastronomique 2.0 s’installe au Quartier des spectacles

    MARIO GIRARD
    LA PRESSE

    À la manière des fameux « food halls » new-yorkais, le projet Central, gastronomie Montréal Style verra bientôt le jour en plein cœur du Quartier des spectacles. La Presse a appris qu’une entente vient d’être conclue avec la Société de développement Angus (SDA) afin de faire du rez-de-chaussée du futur Carré Saint-Laurent le grand rendez-vous des amateurs de gastronomie.
    Le nouveau domicile du Centre d’histoire de Montréal et de centaines de fonctionnaires va mettre en valeur le savoir-faire gastronomique de chez nous en lui consacrant une superficie de 22 000 pi2 sur laquelle seront rassemblés pas moins de 25 restaurateurs. On aura accès à cette foire alimentaire à partir des rues Sainte-Catherine et Clark, ainsi que du boulevard Saint-Laurent. La mise en place des installations est prévue pour février prochain. Quant à l’ouverture, elle devrait avoir lieu en juin 2019.
    C’est La Tribu, une firme dont la réputation n’est plus à faire dans le domaine de la musique, du spectacle et du divertissement, qui assurera la gestion du projet. « On hésite à utiliser le terme “foire alimentaire” car ça sera beaucoup plus que cela, explique Stéphanie Moffatt, responsable du projet. Chose certaine, on veut mettre l’accent sur le talent d’ici. »
    QUALITÉ ET COHÉRENCE AU MENU
    Cet objectif est également le souhait de Danny St-Pierre, directeur culinaire pour La Tribu. Ce dernier, qui assurera la coordination du Central, gastronomie Montréal Style, recrute actuellement des restaurateurs.
    « Il n’y aura pas de chaînes commerciales. Ce n’est pas cela qu’on veut. On veut offrir un polaroid de notre talent culinaire. »
    — Danny St-Pierre
    M. St-Pierre insiste sur la qualité qu’il souhaite offrir au public. « La nourriture que l’on retrouve dans les centres commerciaux est souvent à base de friture ou de féculent. Je veux qu’on dépasse cela. Il est grand temps que l’on passe à une nouvelle génération de restaurateurs dans ce type de lieu. Je veux de la qualité et de la cohérence. »
    Selon nos informations, une vingtaine de restaurateurs ont signifié leur intention de s’installer « au Central ». « Je peux vous dire que les clients auront droit à des soupes chinoises, des smoked meat, du poulet portugais, à de la cuisine indienne nouvelle vague et à de la fine cuisine japonaise, dit Danny St-Pierre. Nous sommes aussi en pourparlers avec un boulanger de marque, deux propriétaires de café et un producteur de produits gaspésiens. »
    HOMMAGE À LA DIVERSITÉ
    Les concepteurs ne s’en cachent pas : l’inspiration de ce concept vient directement de New York. Une visite à Manhattan a permis à Stéphanie Moffatt et à Danny St-Pierre de voir la façon dont le Chelsea Market ou l’Urban Space fonctionnent.
    L’emplacement du futur Central, gastronomie Montréal Style est tout indiqué pour rendre hommage à la diversité culturelle que l’on trouve depuis des décennies sur le boulevard Saint-Laurent. « Nous allons tenter de recréer cette merveilleuse mosaïque », ajoute Stéphanie Moffatt.
    Outre les 25 espaces prévus pour les restaurateurs, une dizaine de stands seront offerts à des producteurs locaux ou artisanaux. Ouvert de 11 h à 23 h tous les jours, le Central, gastronomie Montréal Style offrira 700 places aux clients. Ceux-ci pourront s’approvisionner au stand de leur choix avant de retrouver parents ou amis aux nombreuses tables.
    « Les foires alimentaires, comme on en voit dans les centres commerciaux, sont souvent des lieux froids, sans personnalité », explique Danny St-Pierre. 
    « Notre objectif est de créer un espace chaleureux où les gens auront envie de venir en groupe avant ou après un spectacle. » — Danny St-Pierre
    De nombreuses places sont prévues en terrasse sur les trois artères cerclant l’édifice. « On espère que ces terrasses seront ouvertes le plus longtemps possible au cours de la belle saison », dit Stéphanie Moffatt.
    Situé en plein cœur du Quartier des spectacles, le Central est assuré d’un fort achalandage. On évalue à environ sept millions le nombre de festivaliers et de spectateurs qui fréquentent les salles de spectacle ou qui défilent chaque année dans ce secteur. Cela est sans compter la centaine de milliers de travailleurs et les 50 000 étudiants qui donnent vie au quartier.

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  6. IMMOBILIER COMMERCIAL
    Trois tours à vendre au centre-ville

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    ANDRÉ DUBUC
    LA PRESSE
    La rue De La Gauchetière, au centre-ville de Montréal, retient l’attention des investisseurs immobiliers ces jours-ci. Pas moins de trois gratte-ciel sont sur le marché, soit les immeubles du 600, du 700 et du 1000, rue De La Gauchetière. Des transactions pourraient se conclure rapidement, croient les spécialistes.
    « Il y a beaucoup d’argent disponible pour le secteur immobilier », dit Jean Laurin, président de Devencore, agence ayant obtenu le mandat de vendre le 600, rue De La Gauchetière, actuel siège social de la Banque Nationale. La banque a annoncé plus tôt cette année la construction de son futur siège social au 800, rue Saint-Jacques, à l’angle du boulevard Robert-Bourassa pour 2022 ou 2023. « Il y a de l’intérêt pour l’immobilier en général et il y a de l’intérêt pour le 600 ; de l’intérêt local et en provenance d’acteurs de l’extérieur. »
    La Presse s’est entretenue avec M. Laurin dans le cadre de la publication de la plus récente analyse de marché de Devencore couvrant les bureaux du centre-ville montréalais. Le document indique que le centre-ville s’apprête à vivre de profonds changements, en dépit de l’apparente tranquillité.
    Le taux de disponibilité, une mesure établissant le pourcentage de locaux vacants ou offerts en location sur le total des locaux, a légèrement remonté, à 12,5 %. Un marché équilibré se caractérise par un taux autour des 10 %. Le loyer brut moyen a reculé à 34,42 $ le pied carré. Rien d’excitant de prime abord.
    « Il y a une grande demande, mais peu d’inventaire pour les grands blocs de bureaux de catégorie A [les meilleurs bureaux de facture plus moderne et récente que les immeubles de catégorie B], dans le cœur du centre-ville », souligne l’étude. Selon M. Laurin, la rareté de grands blocs de bureaux contigus est l’un des signaux précurseurs d’un resserrement de marché. 
    « Montréal sera bientôt un marché favorable aux propriétaires. »
    — Devencore, dans son étude
    Aidé par la vitalité de l’économie, le centre-ville a été actif depuis le début de 2018. La superficie occupée a augmenté de 400 000 pi2 durant la première moitié de l’année. Le centre-ville connaît une excellente année quand l’absorption positive atteint les 750 000 pi2.
    Des locataires d’envergure s’apprêtent d’ailleurs à faire leurs boîtes. La compagnie d’assurances Croix Bleue quittera la rue Sherbrooke, angle Union, après une résidence de 40 ans pour aller occuper 120 000 pi2 au 1981, avenue McGill College. Le consortium NouvLR, responsable de la construction du Réseau express métropolitain, s’est installé au 1140, boulevard De Maisonneuve Ouest (95 000 pi2).
    « Les entreprises voient l’avenir de manière favorable et prennent des décisions visant à améliorer leur sort, à prendre de l’expansion et à créer des environnements de travail plus dynamiques qui favorisent la productivité de l’organisation », observe M. Laurin.
    CONFLIT, PUIS RÉCONCILIATION
    Pour ce qui est des deux autres tours sur le marché, le 700, rue De La Gauchetière est sous contrat. Il ne resterait plus à l’acheteur qu’à terminer son processus de vérification préalable à l’achat. Cette tour, appartenant à la Fiducie de placement immobilier de bureaux Dream, est mise en vente par l’agence CBRE. Celle-ci n’a pas fait de commentaires. Ses principaux locataires sont les actuaires Aon, Hydro-Québec, la Banque Nationale et l’Autorité régionale de transport métropolitain.
    Érigé en 1983, le 700 compte 28 étages. Le bâtiment est relié par des passages à la tour de la Banque Nationale, au 600, rue De La Gauchetière, construit simultanément et œuvre de la même architecte, Sylvia Gottwald-Thapar. Durant leurs premières années d’existence, les deux structures formaient le complexe Bell-Banque, du nom de leurs principaux locataires, Bell Canada pour le 700 et Banque Nationale pour le 600.
    Finalement, le 1000, rue De La Gauchetière, de 51 étages, appartient à Ivanhoé Cambridge. Sa mise en vente a connu des péripéties, car la Caisse et l’archevêché de Montréal, propriétaire du terrain, ne sont pas parvenus à s’entendre au sujet de l’emphytéose. Depuis, le pouvoir financier s’est réconcilié avec le pouvoir religieux. Un dénouement heureux est attendu prochainement.

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