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  1. 8 hours ago, johan said:

    I'm so thrill for the WaterPark !!!

    The fact that we will have an entertainment park separate from our meteo will be a Game Changer... Now it will still depends of the magnitude of this WaterPark.

    Yeah I agree with you, with kids sometimes you don’t know what to do with them anymore in the winter … and this is a welcome addition.  

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  2. Royalmount : dernière étape avant l’ouverture de la phase commerciale

    Un dessin représentant le projet Royalmount avec sept grandes tours autour de grands complexes et de quelques espaces verts.

    Le projet Royalmount deviendra finalement réalité l'été prochain. La firme Carbonleo, qui en est le promoteur, prévoit inaugurer la première phase du complexe à l'angle des autoroutes Décarie et 40, à Mont-Royal à la mi-août. Un espace vert, un cinéma, une centaine de commerces de détail et une soixantaine de restaurants seront alors accessibles. 

    Sous une immense verrière, la future allée des produits de luxe abritera des marques telles Louis Vuitton, Gucci, Tiffany & Co et Saint Laurent. Carbonleo avait annoncé l’arrivée de ces grands noms de la consommation de luxe, à l'automne 2022.

    Ça témoigne de la qualité du projet et de sa capacité à répondre à une demande bien présente pour ce type d'expérience de la part du marché québécois, avait déclaré la firme québécoise.

    Le projet Royalmount a été annoncé en 2015, et son coût a été évalué à près de 10 milliards de dollars. La phase commerciale, dont la construction a commencé en 2019 et qui a coûté plus d’un milliard de dollars, est la première à être achevée.

     

    Une illustration de plusieurs édifices d'une dizaines d'étages et d'un large passage piétonnier qui les relie.

    Une illustration du secteur commercial du projet Royalmount. (Photo d'archives)

    Photo : Courtoisie : promoteur

    Des craintes

    L’ouverture imminente de cette zone commerciale suscite des craintes à l’Association des Sociétés de développement commercial de Montréal (ASDCM).

    Compte tenu du contexte économique actuel et des conditions difficiles pour les commerces indépendants, on est assez préoccupés par le projet, a indiqué le directeur général de l’Association, Sébastien Ridoin. Notre priorité est vraiment de consolider la vitalité économique du centre-ville et des artères commerciales proches du secteur du Royalmount.

    Mais selon le vice-président exécutif de Carbonleo, Claude Marcotte, le projet Royalmount n'aura pas l'effet négatif appréhendé.

    On a cette tendance-là au Québec de toujours avoir peur quand il y a quelque chose de nouveau. On a 50 % des marques qui ne sont pas dans le marché actuellement à Montréal, donc on va compenser les fuites commerciales vers la Rive-Sud et la Rive-Nord, mais aussi vers Toronto, Paris, New York, etc.

     

    Un homme debout avec une veste et un casque de construction dans un bâtiment en construction.

    Claude Marcotte, vice-président exécutif de Carbonleo, sur le site du Royalmount.

    Photo : Radio-Canada / Benoît Chapdelaine

    Faciliter l'accès

    Une passerelle reliera le Royalmount à la station de métro De la Savane, au-dessus de l'autoroute Décarie, et 2000 places de stationnement souterrain seront disponibles sur le site.

    Carbonleo a également investi 20 millions de dollars pour ajouter deux voies au chemin de la Côte-de-Liesse pour faciliter l'accès en automobile.

    On a décidé de ne pas attendre que les autorités le fassent, parce qu'on trouvait que c'était important, a dit M.  Marcotte. La circulation, c'est comme un verre qui est plein d'eau : quand on ajoute une goutte, ça peut juste déborder. Alors on a voulu donner de la flexibilité en faisant ces interventions-là.

     

    Vue de l'autoroute métropolitaine,

    La passerelle piétonne et cycliste couverte mènera au metro De la Savane.

    Photo : Courtoisie Carbonleo

    La question résidentielle

    Dans les prochaines phases du projet, Carbonleo veut bâtir des milliers de logements sur le site. La Ville de Mont-Royal refuse toutefois de modifier le zonage, entre autres pour ne pas nuire aux activités industrielles.

    Depuis le début de notre mandat, nous avons précisé notre position concernant l'ajout d'une composante résidentielle au projet commercial Royalmount et avons maintenu qu'il n'y aurait pas de changement au zonage actuel qui ne permet pas l'ajout d'une composante résidentielle au projet commercial existant, a soutenu le maire de Mont-Royal, Peter J. Malouf.

     

    Des travailleurs de la construction posent du carrelage sur une grande surface.

    L'ouverture de la phase commerciale du projet Royalmount est prévue pour le mois d'août 2024.

    Photo : Radio-Canada / Benoît Chapdelaine

    Malgré l’appui de l’administration de Valérie Plante aux phases résidentielles, l’avenir du projet dépend en grande partie des autorités locales.

    Pour le bénéfice à long terme du projet et pour lui permettre de pallier aux besoins importants en habitation, nous avons encouragé l’intégration d’unités résidentielles. C’est une orientation qui a été communiquée à Ville Mont-Royal qui a la pleine autonomie dans l’encadrement de ce projet ainsi que pour les règles de zonage.

    Carbonleo, qui prévoit verser 29 M$ en taxes municipales cette année, ne compte pas intégrer de logements sociaux au projet Royalmount.

    L’ouverture d’un aquarium, à la fin de l’année 2025, et de tours à bureaux constitue les prochaines étapes du projet. L’idée d’une salle de spectacles a été abandonnée après des discussions avec la Ville de Montréal.

    Carbonleo est également le promoteur du complexe commercial du Quartier DIX30, à Brossard. Il est aussi derrière le projet de revitalisation de l’hôtel Four Seasons, au centre-ville de Montréal. 

    - D’après un reportage de Benoît Chapdelaine

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  3. Ingénierie du bâtiment La montréalaise BPA acquiert une firme d’Halifax

     

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    PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

    Dominic Latour, PDG de BPA

    La firme montréalaise d’ingénierie du bâtiment BPA agrandit son marché vers les Maritimes avec l’acquisition de l’entreprise M & R Engineering, implantée à Halifax. 

     

    Pour cette firme nommée auparavant Bouthillette Parizeau et Associés, il s’agit de la quatrième acquisition de croissance depuis une prise de participation à son capital par la Caisse de dépôt et placement du Québec, en juin 2022. 

    Cette fois-ci, selon Patrick St-Onge, premier vice-président de BPA, « en intégrant M & R et ses 55 employés, nous renforçons notre présence dans l’est du Canada et nous nous positionnons pour offrir des services dans le Canada atlantique. 

    « BPA est un chef de file en matière de décarbonation des bâtiments et l’intégration de M & R à notre équipe renforce encore davantage notre capacité à accompagner nos clients dans la transition énergétique. » 

    Du côté de la haute direction de M & R, Denis Morris, associé principal, souligne que sa firme et BPA s’étaient déjà trouvé « des valeurs communes » au fil de leurs collaborations dans plusieurs projets dans les provinces maritimes et ailleurs au Canada. « En nous joignant à BPA, nous renforçons notre position sur le marché en accédant à de l’expertise et à des ressources pour rehausser notre compétitivité », indique M. Morris dans le communiqué d’annonce de la transaction transmis à La Presse. 

    Au terme de cette transaction que l’on décrit sommairement à « plusieurs millions de dollars », les employés et les dirigeants de M & R et de BPA demeureront tous salariés de BPA. 

    Un « leader » dans le domaine 

    Selon Dominic Latour, PDG de BPA, l’acquisition de M & R « s’inscrit dans nos objectifs stratégiques d’élargir nos équipes et d’intégrer leur vaste expérience en mécanique et électricité (du bâtiment) afin de consolider notre position de leader dans le domaine de la décarbonation des bâtiments ». 

    D’ailleurs, cette acquisition de M & R constitue un autre jalon du plan de développement pancanadien et de croissance accélérée de BPA qui s’est mis en place depuis 2022 avec l’appui financier de la Caisse de dépôt et placement. 

    Avant l’acquisition de M & R, annoncée mercredi, BPA avait réalisé trois transactions à quelques mois d’intervalle durant l’année 2023. 

    En avril, BPA avait agrandi son empreinte d’affaires en Ontario en acquérant la firme d’ingénierie de structure Cleland Jardine Engineering, établie à Ottawa. 

    Deux mois plus tard, en juin 2023, BPA a mis la main sur la firme d’ingénierie du bâtiment Unigec, établie au Saguenay. 

    Enfin, il y a un mois, en décembre 2023, BPA a encore rehaussé sa présence en Ontario avec l’acquisition de la firme torontoise The Mitchell Partnership (TMP), qui est aussi spécialisée en ingénierie du bâtiment. 

    Méconnue du grand public parce qu’elle œuvre à l’ombre des grandes sociétés de génie multidisciplinaires comme AtkinsRéalis (ex-SNC-Lavalin) et WSP Global, la firme BPA regroupe maintenant plus de 700 spécialistes en ingénierie du bâtiment. 

    Du siège social à Montréal, le réseau d’établissements de BPA s’étend désormais dans les principales villes du Québec ainsi qu’à Toronto et à Ottawa en Ontario, à Vancouver et à Edmonton dans l’Ouest canadien, et à Halifax en Nouvelle-Écosse.

    https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2024-01-17/ingenierie-du-batiment/la-montrealaise-bpa-acquiert-une-firme-d-halifax.php

     

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  4. Hélicoptères de l’Aviation royale canadienne Bell Textron obtient un contrat de 2,3 milliards

     

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    PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

    Le vice-président et directeur général de Bell Textron Canada Michael Nault et le ministre fédéral des Services publics et de l’Approvisionnement, Jean-Yves Duclos, devant un CH-146 Griffon 

    Le ralentissement des livraisons chez Bell Textron Canada ne freine pas ses avancées dans le créneau de l’entretien et des services : le constructeur d’hélicoptères établi à Mirabel s’occupera de la maintenance des CH-146 Griffon de l’Aviation royale canadienne (ARC) pour 15 années de plus – un lucratif contrat de 2,3 milliards. 

     

    Cette filiale du conglomérat américain Textron sera notamment responsable de l’entretien lourd, de la réparation, la révision et l’approvisionnement des pièces pour les 82 exemplaires des CH-146 qui appartiennent à l’ARC. 

    « Le contrat est géré ici à Mirabel, a souligné le vice-président et directeur général de Bell Textron Canada, Michael Nault, mercredi, dans les installations de l’entreprise situées dans les Laurentides. Nous avons des employés déployés à travers les bases des Forces armées canadiennes. Nous allons devoir grossir l’équipe. C’est un ajout et un maintien d’emplois payants pour l’entreprise. » 

     

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    PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

    CH-146 Griffon de l’Aviation royale canadienne

    C’est le ministre fédéral des Services publics et de l’Approvisionnement Jean-Yves Duclos qui a confirmé le contrat, qui entrera en vigueur à compter d’avril prochain. Il s’ajoute à une autre entente de 800 millions attribuée au constructeur en 2022 pour offrir une cure de rajeunissement – nouveaux moteurs et systèmes de mission et numérisation du tableau de bord… – aux CH-146 dans le but de prolonger leur durée de vie jusqu’au milieu de la prochaine décennie. 

    Un « premier vol » d’un hélicoptère mis à niveau est prévu d’ici la fin mars. 

    Le CH-146 Griffon est une variante du modèle civil Bell 412 EP. Cent appareils avaient été livrés à la Défense nationale entre 1995 et 1997. Ces hélicoptères sont utilisés dans des missions de transport tactique, des interventions d’urgence ainsi que pour des opérations de recherche et de sauvetage. 

    Plus grande équipe

    Chez Bell Textron Canada, plus de 200 personnes s’occupent de tout ce qui concerne les services techniques offerts aux Griffon de l’ARC. Cette équipe devrait accueillir quelque 30 nouveaux membres, selon la compagnie. Ils se déplaceront dans des bases militaires au Québec, en Colombie-Britannique, en Alberta, en Ontario, au Nouveau-Brunswick ainsi qu’à Terre-Neuve-et-Labrador. 

    « Les Griffon, c’est une flotte très fatiguée, affirme Pierre Rochefort, chef de la direction de la firme Cirrus Research Associates et ex-commandant d’un escadron de chasseurs F-18 de l’ARC. C’est une bonne chose [de prolonger leur durée de vie] si l’on continue à les utiliser pour des missions de sauvetage et pour ce qui s’effectue en Lettonie, par exemple. » 

    Dans ce pays européen, qui partage une frontière avec la Russie, le Canada a déployé plus de 700 militaires et participe à un groupement tactique multinational de l’OTAN en réponse à l’invasion russe en Ukraine. 

    L’annonce de ce contrat d’envergure survient au terme d’une année où les difficultés d’approvisionnement risquent d’avoir freiné les livraisons d’hélicoptères civils chez Bell Textron Canada, responsable de la construction de « l’ensemble de la gamme de produits commerciaux » du conglomérat (les modèles 412, 407, 429 et 505). Au terme des neuf premiers mois de 2023, on dénombrait 80 livraisons d’hélicoptères commerciaux, en recul de 26 % par rapport à la même période de l’année précédente. 

    Dans ses états financiers, Textron attribue cette situation aux difficultés d’approvisionnement, une situation qui a affecté bon nombre d’entreprises manufacturières à travers le monde. 

    « Oui, il y a des problèmes de pénurie, a répondu M. Nault, interrogé sur la question au cours d’un bref entretien avec La Presse. On est très créatifs, on a été capables de construire tous nos hélicoptères qui étaient au plan directeur. » 

    En conférence téléphonique avec les analystes financiers le 26 octobre dernier, le président et chef de la direction de Textron, Scott Donnelly, avait évoqué des « problèmes spécifiques » au Bell 505, sans entrer dans les détails. On aura une meilleure idée du portrait des livraisons dès la semaine prochaine, puisque la multinationale doit faire le point sur sa performance financière de fin d’année le 24 janvier prochain. 

    En savoir plus

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  5. 50 minutes ago, Djentmaster001 said:

    So days after Plante and her admin said they want 24H nightlife, they have cut funding (completely) for MTL24/24 and reduced funding for SAT MTL, two important factors for promoting events and nightlife in the city... and successful events. 

     

    This admin is not serious at all.

    Not really, they are nothing in the grand scheme of things. I was actually surprised that 200k a year was waster on this. Declaring 24/7 nightlife across the island of Montreal will do more than any little org trying to promote it.  

  6. 18 hours ago, steve said:

    Bienvenu à Montréal.  Centre-ville, Vieux-Montréal, Quartier des spectacles, Quartier Latin et Village.  

    Merci Valérie (j'imagine l'intérieur de sa résidence) 

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    Je peux t'assurer que ce n'est pas que le centre ville, où les poubelles débordent... même dans les lointaines contrées de Cartierville c'est pareille... j'ai pas pu prendre une photo mais c'est comme si ya pas eu des de collecte depuis minimum 1 mois.

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  7. Tu peux pas faire chier le monde à aller en ville, avoir des TEC de marde et ensuite chialer que les bureaux soient vides... tout est connecté, on le disait déjà avant sur le forum (avant la covid)... que si c'est trop chiant aller en ville, les gens n'y iront pas... une chance que le travail en présentiel était obligatoire dans le temps...

    Qui aurait imaginé qu'on se retrouve dans la situation présente, les gens pas obligé d'aller au bureau, pas obligé d'aller en ville pour le magasinage et pour le divertissement... où les options sont très nombreux ailleurs.

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  8. 9 minutes ago, Djentmaster001 said:

    ^ I hate to say it, but MTL is pretty much dead, it's become a mediocre city and we've declined so hard in all aspects.

    The sentiment is echoed across so many people around, that it is depressing... 

    Also the 24h in Quartier Latin is a friggin joke, like I mentioned before a few months ago, (the rumour was true), Quartier Latin is the worst area for nightlife in this city... but whatever, people are broke anyways now, hardly could anyone pay for drinks till 3AM, let alone till the morning lol

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  9. 10 minutes ago, Weka 29 said:

    De novembre à début mai, Montréal est une ville d'une grande saleté, victime pas seulement de son administration mais aussi du manque de civisme de sa population. J'ai beaucoup voyagé dans ma vie, sur tous les continents. Dans les pays riches, j'ai vu très peu de villes aussi sales que Montréal. Et dans beaucoup de pays moins riches ou en voie de développement, j'ai vu beaucoup de ville bien plus propres que Montréal.

    Je parle ici de propreté, de détritus qui jonchent sur le sol un peu partout, pas de l'état des trottoirs ou des rues.

    Je suis d'accord avec toi... il y a clairement un manque de civisme, surtout depuis la pandémie... quelque chose a "décroché" dans le mental collectif.

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  10. On 10/3/2023 at 10:48 PM, Rocco said:

    Incroyable. On apprend que Valérie a facilité la création de cette murale sur le mur anonyme et à peine visible du Hyatt Place Dupuis. Elle attend quoi pour faciliter la venue d'une murale sur le mur aveugle de l'Esplanade Tranquille ou de la tour à appartement de la rue Guy? Visibles à des milles à la ronde? Réveille chose!

    https://lp.ca/qATcjO?sharing=true

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    Grandiose je sais pas, mieux qu’un mur aveugle, mais quand même juste une œuvre ms paint que tu fais entre deux meetings. 

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  11. Crise du logement | Une partie de la solution réside dans le problème 

     

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    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

    La pénurie persistante de main-d’œuvre dans le secteur de la construction tant résidentielle qu’industrielle et commerciale est l’un des facteurs qui ont contribué à la flambée des loyers. 

    Ce n’est plus un mystère pour personne que la forte augmentation du nombre de nouveaux arrivants enregistrée au cours des dernières années a été l’un des principaux facteurs de la crise du logement qui sévit aujourd’hui partout au pays. La rareté du nombre de logements disponibles a fortement contribué à rendre inabordable les loyers et il faudra que l’offre s’arrime rapidement à la demande pour espérer un jour un retour à l’équilibre. 

     

    Dans une chronique publiée la semaine dernière qui s’attardait sur un évènement qui ne devrait pas se produire en 2024, j’anticipais qu’il ne fallait pas s’attendre à ce que le prix des logements redevienne abordable au cours de la prochaine année. 

    On conviendra qu’il s’agissait davantage d’une grossière évidence plutôt que le fruit d’un exercice de prospective sophistiquée. On le voit et on le constate tous les jours, il y a pénurie de logements partout au Québec et au Canada alors que les nouvelles mises en chantier ont chuté en 2023 sous le niveau prépandémique de 2019. 

    On connaît les grandes raisons de cette baisse d’activité : la hausse des coûts des matériaux qui a été enregistrée durant la pandémie et les prix qui sont restés élevés depuis ; la hausse des taux d’intérêt depuis deux ans et la pénurie persistante de main-d’œuvre dans le secteur de la construction tant résidentielle qu’industrielle et commerciale. 

    Outre ces raisons, il faut de plus composer aujourd’hui avec un cycle de ralentissement économique qui ne favorisera pas la relance de nouvelles mises en chantier résidentielles à court terme. 

    Dans une étude publiée jeudi, deux économistes du Mouvement Desjardins, Florence Jean-Jacobs et Marc Désormeaux, tracent un portrait détaillé de l’industrie de la construction québécoise qui devrait pourtant être, selon eux, la clé de voûte pour contrer la crise du logement. 

    Parce qu’on a longtemps associé la construction résidentielle à un moteur économique, quand le bâtiment va tout va, disait-on. 

    Pourtant, depuis dix ans, observent les économistes de Desjardins, la contribution de l’industrie de la construction au PIB québécois a chuté à rebours notamment de l’industrie des services. Les investissements en construction ont totalisé 43,5 milliards pour les trois premiers trimestres de 2023, soit l’équivalent de 9 % du PIB québécois. 

    Contrer la pénurie par une meilleure représentativité 

    La situation ne risque pas de s’améliorer parce que l’industrie de la construction résidentielle va continuer de souffrir de la pénurie de main-d’œuvre, notamment en raison de la forte pression attendue du côté industriel et commercial pour les 10 prochaines années. 

    À lui seul, le Plan d’action d’Hydro-Québec d’investissements de plus de 150 milliards d’ici 2035 prévoit mobiliser 35 000 travailleurs de la construction par année durant 10 ans alors que l’industrie anticipait déjà des besoins de 16 000 nouveaux travailleurs par année pour répondre à la demande générale. 

    Ajoutez à cela les autres grands projets industriels qui vont prendre forme et mobiliser des milliers de travailleurs dans la Vallée de la transition énergétique à Bécancour ou à l’usine Northvolt à McMasterville. 

    Dans une étude récente de la Banque du Canada, on soulignait que la forte augmentation du nombre de nouveaux arrivants au Canada, plus d’un million au cours des quatre derniers trimestres, était en grande partie responsable du déséquilibre entre l’offre et la demande de logements disponibles au pays. 

    On apprenait jeudi que les fonctionnaires du ministère de l’Immigration à Ottawa avaient été avertis il y a deux ans que la hausse des cibles d’accueil de nouveaux arrivants allait affecter l’abordabilité des logements au pays. 

    Au Québec, le nombre de résidents temporaires a atteint en 2023 la marque des 528 000 individus, ce qui inclut les étudiants étrangers et les travailleurs étrangers temporaires. 

    Dans leur étude, les économistes de Desjardins observent pour leur part qu’il y a une trop faible proportion d’immigrants ou de résidents non permanents qui travaillent dans l’industrie de la construction au Québec. Ces travailleurs étrangers ne représentent que 9 % du total contre 20 % dans l’ensemble des industries au Québec. 

    Les entrepreneurs québécois ont besoin de charpentiers, d’électriciens, de conducteurs, de tous les corps de métier, en fait, et les travailleurs étrangers sont nettement sous-représentés alors qu’ils pourraient contribuer à la résolution du problème. 

    Aux États-Unis, 34 % des travailleurs de la construction sont nés à l’extérieur du pays. Il faudrait, selon la Banque du Canada, que le nombre de résidents non permanents soit multiplié par trois dans l’industrie de la construction pour que leur taux de participation soit équivalent à celui de la population en général. 

    L’afflux de travailleurs étrangers, qu’ils soient résidents temporaires ou permanents, a permis au cours des dernières années à l’économie canadienne et à l’économie québécoise d’opérer à leur plein potentiel, mais cette immigration massive a entraîné un déséquilibre manifeste dans le secteur du logement parce que le marché n’arrive pas à combler la trop forte demande. 

    Les entrepreneurs en construction doivent commencer eux aussi à embaucher les travailleurs spécialisés dont ils ont besoin à l’étranger s’ils ne sont pas en mesure de recruter localement. 

    L’an dernier, seulement 455 travailleurs qualifiés de la construction ont été embauchés à l’étranger via le programme fédéral des travailleurs de métiers spécialisés. Une infime décimale sur les 1,6 million de travailleurs de la construction au Canada.

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  12. Recul des ventes, mais des prix qui ne baissent pas

     

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    PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE

    Le prix médian des unifamiliales au Québec s’est établi à 416 500 $ en 2023, le même qu’en 2022, pour 10 995 transactions de moins. 

     

    L’année 2023 s’est conclue avec un recul des ventes résidentielles dans toute la province de Québec et une légère accumulation de propriétés sur le marché, mais les prix sont restés stables, selon les dernières données publiées par l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ). 

     

    Niveau d’activité inférieur à la moyenne

    Les ventes résidentielles ont encore chuté au Québec en 2023, et ce, dans toutes les catégories de propriétés, indiquent les dernières statistiques compilées à partir de la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers. Le recul se chiffre à 10 995 transactions de moins qu’en 2022, soit au total 75 853. À l’échelle de la province, il s’agit d’une baisse de 13 %. La région métropolitaine de Montréal a subi une diminution des transactions de 14 % tout comme celle de Sherbrooke, tandis que celle de Gatineau a chuté de 15 %. Québec, Trois-Rivières et Saguenay ont mieux fait avec - 7 %. C’est à La Tuque que le marché résidentiel a connu sa plus forte baisse, soit - 36 %. Sept-Îles a reculé de 26 %, Charlevoix de 25 % et Mont-Tremblant de 21 %. Trois marchés seulement ont augmenté légèrement leurs transactions, soit Sainte-Adèle (+ 1 %), Alma (+ 4 %) et Montmagny (+8 %). 

    Prix stables

    Bien que les premiers acheteurs auraient espéré des chutes considérables du prix des propriétés, à cause notamment des taux d’intérêt élevés et d’une légère hausse des maisons disponibles, les statistiques indiquent une stabilité. Le prix médian des unifamiliales au Québec s’est établi à 416 500 $ en 2023, le même qu’en 2022. Le prix médian des copropriétés a connu une légère baisse de 1 % par rapport à 2022 pour s’établir à 360 000 $. Quant aux petites propriétés à revenus, leur prix a augmenté de 4 % et leur prix médian se chiffre à 520 000 $.

    Les acheteurs qui ont mis la main sur une maison unifamiliale de la région métropolitaine de Montréal ont payé 2 % moins cher qu’en 2022 avec un prix médian de 541 000 $.

    À Québec, ils ont plutôt fait face à une légère hausse de 3 % pour l’unifamiliale, le prix médian atteignant 350 000 $. Du côté de Sherbrooke, le prix médian des unifamiliales a grimpé de 8 % et atteint maintenant 377 943 $. Lorsqu’on décortique les prix médians par régions, le portrait ne reflète pas celui à l’échelle de la province. À Mont-Tremblant, par exemple, le prix médian des unifamiliales a grimpé de 9 %, à Mont-Laurier de 10 % et à Matane de 15 % par rapport à 2022. 

    Premiers acheteurs discrets

    Même si 2023 a vu une légère accumulation de propriétés à vendre, avec une hausse de 24 %, ce n’est pas suffisant pour faire basculer le marché en faveur des acheteurs. « Le quatrième trimestre témoigne justement d’un marché où les premiers acheteurs sont encore moins nombreux, analyse Charles Brant, directeur du Service de l’analyse de marché de l’APCIQ, dans un communiqué. On observe deux phénomènes qui les incitent à remettre […] leur projet d’achat : le climat d’incertitude économique et les expectatives de baisse des taux d’intérêt en 2024. » Selon lui, dans ce contexte, les vendeurs sont aussi portés à remettre leur projet de vente. Charles Brant observe cependant que les acheteurs expérimentés ont profité de la hausse marquée du prix de leur propriété pendant la pandémie et avaient les moyens de conclure des transactions. Or ce ne sera pas suffisant, a expliqué l’expert, pour assurer une fluidité du marché. 

    Hausse des délais de vente

    Les propriétaires qui ont décidé de mettre leur propriété à vendre en 2023, par choix ou par obligation, ont dû être patients et devront continuer de l’être si elle n’est pas encore vendue. Le délai de vente moyen des unifamiliales au Québec était de 54 jours en 2023, soit 13 jours de plus qu’en 2022, où il en fallait 41. Ce délai n’a cependant rien de comparable à 2019, où les vendeurs patientaient en moyenne 98 jours pour conclure une transaction, voire 107 jours en 2018. Ceux qui vendaient une copropriété ou de petites propriétés à revenus ont dû compter 14 jours de plus en 2023 pour s’en départir avec des délais de 58 jours et 75 jours.

     

    https://www.lapresse.ca/affaires/marche-immobilier/2024-01-12/recul-des-ventes-mais-des-prix-qui-ne-baissent-pas.php

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  13. On 12/28/2023 at 2:28 PM, identifiant said:

    Exactly.

    In the end, there's a deep contrast between how Canadians claim to feel about immigration at the federal level and how they act at the local level.

    Everyone is a bien-pensant liberal until the changes needed to accommodate all those new Canadians are in their neighbourhoods.

    Eventually Canadians will have to reconcile the 2, and either accept that there will be condo towers + infrastructure built in their neighbourhood, or start voting for a federal government that restricts immigration.

    In local FB groups here in Laval, people bitch and moan about condo towers... it's incredible... but at the same time they bitch and moan about expensive housing and wanting more parks. Like how do you reconcile these three things at once??  Which sorcery do these people want?? 

     

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  14. Car rental giant Hertz dumps EVs in U.S. in favour of gasoline engines

    Company says collision and damage costs are higher for electric vehicles

    Thomson Reuters · 

    An exit gate at the Atlanta International Airport shows the Hertz fast lane.
    Vehicle rental giant Hertz says increases repair costs are part of why it's moving away from some of its electric vehicle fleet. (John Amis/AP Images for Hertz Fast Lane powered by CLEAR)

    Rental firm Hertz Global Holdings said on Thursday it would sell about 20,000 electric vehicles, including Teslas, from its U.S. fleet due to higher expenses related to collision and damage, and will opt for gas-powered vehicles.

    Shares of the rental company, which also operates vehicles from Swedish EV maker Polestar among others, fell about four per cent. Tesla's stock was down about three per cent.

    Hertz also expects to record about $245 million US in costs related to depreciation expenses from the proposed sale of the electric vehicles in the fourth quarter of 2023.

    CBC News has reached out to Hertz for clarification on whether Canadian vehicle fleets will be affected or included in these fleet changes.

    Hertz's decision underscores the bumpy road EVs have hit as the growth rate on sales of those vehicles has slowed. This has also resulted in carmakers such as General Motors or Ford to scale back production plans of those vehicles.

    Tesla cars are seen in a lot at an automotive manufacturing facility in Austin, Texas.
    Tesla stocks dropped after the Hertz announcement. ((Jay Janner/Austin American-Statesman/The Associated Press)

    Morgan Stanley analyst Adam Jonas in a note said the car rental firm's move was a warning across the EV space and it was another sign that EV expectations need to be "reset downward across the market."

    "While consumers enjoy the driving experience and fuel savings (per mile) of an EV, there are other 'hidden' costs to EV ownership," Jonas added.

    Hertz had said it would order 100,000 Tesla vehicles by the end of 2022 and followed that with a decision to buy up to 65,000 units over five years from Polestar.

    "Expenses related to collision and damage, primarily associated with EVs, remained high in the quarter," Hertz said in a regulatory filing on Thursday.

    Hertz not only player cutting back on EVs

    German rental car company Sixt said in December that it had not purchased Tesla vehicles since 2022 and is selling its fleet of Teslas "as part of our regular de-fleeting process."

    Sixt said on Thursday it still plans to offer a range of electrified vehicles and "stick to our goal to electrify 70 to 90 per cent of our rental fleet in Europe by 2030."

    Hertz said it would continue to focus on improving profitability for the remainder of its EV fleet.

    An electric vehicle charging station is pictured under a solar panel.
    Hertz plans to sell about 20,000 electric vehicles, which one analyst says will likely be at a loss. (Ben Nelms/CBC)

    Wholesale used-EV prices fell for most of 2023 as prices for new EVs fell and inventories of unsold electric vehicles rose, according to Cox Automotive data.

    Cox forecast before Hertz's announcement that used EV prices would decline more than overall used vehicle prices during 2024.

    Analyst says Hertz 'taking a major loss'

    The car rental firm is selling some Tesla Model 3s for as low as about $20,000 US, nearly half the purchase price for the cheapest variant of the compact sedan.

    "While 20,000 cars isn't a large number in the total used vehicle market, it does mean Hertz will be taking a major loss on each of these sales while further contributing to the trend of falling used EV values," iSeeCars.com analyst Karl Brauer said.

    A large sign is picture at a Hertz car rental lot, showing the company's logo.
    It's unclear how Hertz's Canadian fleet will be affected by the decision to sell off EVs. (David Paul Morris/Bloomberg)

    Hertz previously set a target for 25 per cent of its fleet to be electric by the end of 2024.

    The company's used car website lists more than 700 EVs on sale including BMW's i3, Chevrolet's Bolt and Tesla's Model 3 and Model Y SUVs.

    Polestar did not immediately respond to a request for comment from Reuters.

    https://www.cbc.ca/news/business/hertz-dumping-electric-1.7080774

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  15. Tiens tiens tiens... Ils vont bloquer Davaar... les gens vont aller ailleurs. C'est quoi la fin de tout ça?

     

    On 2/1/2023 at 11:50 AM, mtlurb said:

    Connais-tu la rue Davaar? Et bien moins non plus avant que la rue St-Denis soit obstruée... Pourtant c'est maintenant la route privilégiée que Waze/Google Maps propose! Une minuscule rue nord-sud... tu crois pas que les résidents du secteur sont bien contents de cela? Bloquer Saint-Denis repousse le même traffic ailleurs... c'est un vase communicant tout ça.

    Saint-Denis était une route provinciale, et c'était pas pour rien. Elle permettait aux gens de se déplacer nord-sud, un des rares axe nord-sud central sur l'île.

    Après l'administration chiale que les automobilistes n'utilisent pas les axes principaux pour se déplacer et utilisent les rues résidentielles... une vraie bande de hypocrites :)

    Pont d’étagement Rockland
    Des résidants se dressent contre la circulation de transit

     

    Le projet de reconstruction du pont d’étagement Rockland, l’un des plus achalandés de Montréal, inquiète la population et les élus d’Outremont, qui craignent que la prochaine mouture de la structure ne continue d’envoyer chaque jour des milliers de véhicules de transit dans des quartiers à forte densité résidentielle. 

     

    « Notre crainte, c’est que ça soit une consécration de ce qui se passe aujourd’hui », dit Louis Pistono, résidant de l’avenue Davaar, dans l’arrondissement d’Outremont, depuis 33 ans. 

    Chaque matin, dès 5 h 30, M. Pistono entend des véhicules rouler à 60 ou 70 km/h dans sa rue résidentielle limitée à 30 km/h. 

    C’est le paradis de la vitesse. C’est incroyable. Le radar pédagogique est dans le rouge. Ils s’en foutent, il n’y a pas de conséquences.

    Louis Pistono, résidant du secteur

    Ensuite viennent les milliers de camions et de véhicules, dont une importante proportion arrive de Laval et de la couronne nord de Montréal et transite par l’arrondissement pour atteindre le centre-ville de Montréal. 

     

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    INFOGRAPHIE LA PRESSE

    « On parle de milliers et de milliers de véhicules par jour. Et chaque année, c’est pire que l’année précédente. Pourquoi on doit accepter de vivre comme ça ? » 

     

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    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    De nombreux automobilistes transitent par Outremont pour atteindre le centre-ville de Montréal.

    Alain Roy, son voisin, est d’accord. « On a l’impression que notre qualité de vie est sacrifiée pour donner la rue à des gens qui ne veulent même pas être ici, qui veulent juste gagner 5 ou 10 minutes dans leur journée. » 

    Laurent Desbois, maire de l’arrondissement d’Outremont, note que 25 000 véhicules par jour empruntent le pont Rockland, un nombre qui a beaucoup augmenté ces dernières années. 

     

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    PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE

    Laurent Desbois, maire d’Outremont

    C’est essentiellement une sortie de l’autoroute 15 qui se déverse dans Outremont. C’est un non-sens complet.

    Laurent Desbois, maire d’Outremont

    Selon le maire, 80 % des demandes des citoyens de l’arrondissement au sujet de la sécurisation des rues des secteurs résidentiels et autour des écoles sont liées à la circulation de transit qui vient du pont Rockland. 

    « C’est un fléau. Il y a 4500 véhicules par jour qui passent sur l’avenue Davaar, et 9000 par jour qui passent sur l’avenue McEachran, deux rues où habitent des familles. Les trottoirs sont pleins d’enfants. Ce ne sont pas des rues qui ont été faites pour recevoir autant de véhicules. » 

    « Comme en 1960 »

    En octobre, la ville-centre a rencontré les résidants et les élus d’Outremont afin de partager sa vision pour la nouvelle mouture du pont d’étagement Rockland, qui doit être mis en chantier en 2030, car la structure actuelle, érigée en 1966, arrive en fin de vie. Les coûts de réalisation de la structure pourraient s’élever à 200 millions de dollars. 

     

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    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    Le pont d’étagement Rockland, dans Outremont

    Le projet présenté à ce moment comprenait quatre voies de circulation motorisée, comme c’est le cas aujourd’hui, en plus de l’ajout d’un lien piétonnier et d’un lien cyclable. 

    « Ça m’a surpris énormément. On met l’auto au cœur des déplacements, comme en 1960 », dit M. Desbois, ajoutant que la ville-centre doit selon lui donner une orientation aux fonctionnaires et aux consultants afin qu’ils proposent des solutions « modernes » au problème du transport dans ce secteur. 

    « On travaille sur notre Plan local de déplacements [PLD], et on veut sécuriser le secteur pour les citoyens, mais s’il y a autant d’autos, on ne règle pas le problème. » 

    Marie-Chantal Doucet, résidante d’Outremont qui organise un groupe de citoyens opposés à la reconstruction à l’identique, note qu’il faut agir pour éliminer le transit sur le pont Rockland. « La circulation est déjà intolérable, alors avec une reconstruction à l’identique, ça va encore augmenter le transit dans nos petites rues », dit-elle. 

    Pas à l’identique

    Robert Beaudry, conseiller de la Ville, membre du comité exécutif et membre du conseil d’agglomération de Montréal, note que la Ville planche sur plusieurs projets à Montréal pour faciliter les transports dans la métropole, dont celui du futur pont d’étagement Rockland. 

    « On parle d’une infrastructure autoroutière qui va être remplacée, dit-il. On veut favoriser les autres types de déplacement, et aussi favoriser le développement résidentiel et les logements sociaux dans ce secteur. » 

    Les options présentées aux citoyens en octobre dernier étaient des « options préliminaires », note M. Beaudry. 

     

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    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

    Robert Beaudry, conseiller de la Ville de Montréal

    On a travaillé avec Outremont, avec Mont-Royal. On va revenir en 2025 avec des présentations de concepts, l’aménagement final, la géométrie de la rue, le nombre de voies, etc. On est en train de les travailler.

    Robert Beaudry, conseiller de la Ville de Montréal

    M. Beaudry dit que la version du projet qui sera présentée en 2025 n’aura pas quatre voies de circulation motorisée, et donc qu’une réduction de la place prévue pour les véhicules motorisés sur la structure est à prévoir. 

    « Est-ce que ce sera deux voies ? Est-ce que ce sera deux voies, avec une voie d’autobus ? Ce n’est pas encore finalisé. Chose certaine, on veut éviter l’auto solo, on veut des déplacements sécuritaires pour tous. » 

    L’élu note que la compétence de la sécurité des déplacements est partagée entre l’arrondissement et la ville-centre. 

    « Il faut travailler main dans la main. J’ai hâte de voir le PLD d’Outremont, pour l’instant, il n’y en a pas. Nous, on continue de sécuriser, on continue de bien planifier. »

    https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2024-01-08/pont-d-etagement-rockland/des-residants-se-dressent-contre-la-circulation-de-transit.php

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