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Atze

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Messages posté(e)s par Atze

  1. Oui j'habite a Montréal depuis 5 mois mais je n'ai pas tellement été me promener dans le vieux ...

     

    Quelle honte !

     

    Je t'offre une marche guidée si tu veux, il y a des gens sur le forum qui seraient probablement plus qualifié que moi, mais comme je reste tout près, c'est facile pour moi.

  2. J'aime bien celle là, avec l'ombre de Maisonneuve qui vient hanter la façade de la banque (c'est bien une banque non?)

     

    Oui, c'est la banque de Montréal, en fait, ils ont les trois édifices qu'on voit sur la photo juste en dessous.

     

    Si tu aimes les banques, je t'invite très fortement à marcher sur cette rue (la rue St-Jacques) qui était le cœur financier du Canada, les édifices des anciennes banques sont vraiment très intéressants.

     

    Félicitation pour les photos, elles sont très belles.

  3. On devrait peut-être rebaptiser le fil "Bassin Peel" uniquement, j'en ai pas trouver d'autres pertinents pour le lieu précisément qui a un potentiel incroyable, que ce soit dans le cadre du projet Griffintown ou autrement. Voici quelques photos pour les gens qui n'ont pas l'occasion de s'y rendre.

     

    Entrée / Accès au bassin:

     

    Vue de Griffintown et du centre-ville sous le pont du train (rue Peel):

     

     

    Bassin Peel:

     

     

    Canal Lachine, tout de suite après le bassin (on peut voir les Lofts Redpath et le Nordelec):

     

     

    Il manque quelques prises de l'autre côté du bassin, la vue du centre-ville est très belle, mais comme j'étais à pied et que le pont est un peu loin, j'ai laissé faire.

  4. Jordanian should add more planes to Montreal, its always booked, i'm trying to book something for Syria and its very hard to get anything :(

     

    Its 11 hours straight to Amman, an hour wait, then another short 1h to either Damascus or Aleppo, very convienient to lots of Syrians.

     

    Did you consider Aeroflot from Toronto ? I know it's probably much longuer since you have to go trought Toronto and Moscow but the one time I use them, I had a very good experience. The planes were a little bit old but service was very good. There were a girl sitting beside me on the plane and she told me it was the cheapest way for her to get to Iran. And if you don't want to go trought Toronto, Transaero has direct flight Montreal-Moscow from time to time and them from Moscow I guess there are direct flight to Syria, just make sure you arrive and leave at the same airport in Moscow (there are many) since you need a visa to exit the airport.

  5. J'ai revu dernièrement le documentaire sur Enron "The smartest guy in the room" et je trouvais qu'il y avait d'intéressantes coïncidence avec la poussée des prix sur les contrats pour le pétrole. Si le sujet vous intéresse, je vous recommande cet excellent documentaire .

  6. L'îlot Voyageur devait rapporter 30 millions à Busac

     

    Le Devoir

    Kathleen Lévesque , Clairandrée Cauchy

    Édition du mercredi 04 juin 2008

     

    Mots clés : uqam, Busac, L'îlot Voyageur, Déficit budgétaire, Université, Montréal, Québec (province)

     

    En 2005, des administrateurs de l'UQAM s'inquiétaient de la rentabilité du projet

     

    L'îlot Voyageur, une œuvre inachevée, une épine dans le pied de l'UQAM

     

    Photo: Jacques Grenier

    Le promoteur immobilier Busac devait empocher des honoraires de 30 millions de dollars pour procéder à la construction et au financement de l'îlot Voyageur, projet qui se révèle un gouffre financier pour l'Université du Québec à Montréal (UQAM).

     

    C'est ce que montrent les procès-verbaux du conseil d'administration de l'UQAM de mars 2005, dont Le Devoir a obtenu copie. Présenté pour la première fois le 8 mars, le projet de l'îlot Voyageur fut adopté une semaine plus tard, le 14 mars, non sans avoir d'abord soulevé plusieurs interrogations de la part des administrateurs.

     

    La facture estimée de ce projet jugé «emballant» s'élevait alors à 320 millions. Busac devait donc toucher près de 10 % de cette valeur, soit 30 millions de dollars, alors que l'UQAM assumait tous les risques.

     

    Les procès-verbaux nous apprennent que la direction de l'université estimait qu'en laissant entre les mains de Busac la construction de l'îlot Voyageur, elle gagnerait du temps «grâce à l'association avec cette firme qui financera ce projet sur une période de 30 ans». On affirmait alors que l'UQAM contrôlerait néanmoins le coût de la construction de l'îlot Voyageur.

     

    Mais voilà, la sous-évaluation des coûts de construction et la surévaluation des revenus ont vite fait déraper le projet. Comme le rapporte le vérificateur général dans la première partie de son rapport publié en novembre dernier, Busac évaluait le coût de l'îlot Voyageur à 434,8 millions en avril 2007. Et c'est sans compter les répercussions sur le budget de fonctionnement de l'UQAM, qui accumule depuis les déficits annuels. «L'endettement total lié aux projets immobiliers s'accroît rapidement et atteindra près d'un demi-milliard de dollars en 2012», écrivait le vérificateur général.

     

    En mars 2005, lorsque le conseil d'administration prend connaissance du projet de l'îlot Voyageur, une lettre d'intention signée en décembre 2004 lie déjà l'UQAM à son partenaire Busac. Ce promoteur immobilier est une filiale de l'entreprise américaine JEMB Realty Corporation, un gros joueur immobilier à New York.

     

    L'îlot Voyageur apparaît comme le noeud du problème financier de l'UQAM. En août dernier, la ministre de l'Éducation annonçait l'intention de son gouvernement de prendre à sa charge l'îlot Voyageur et son impact financier. Depuis, la Société immobilière Trans-Québec (SITQ), une filiale de la Caisse de dépôt et placement, analyse la possibilité de mettre la main sur le site de l'îlot Voyageur. Des discussions sont même entamées avec des locataires potentiels.

     

    L'îlot Voyageur devait à l'origine être constitué de cinq composantes, mais seuls la gare d'autobus et les stationnements souterrains sont complétés. Un pavillon universitaire et une tour de bureaux ne sont pas amorcés et seule l'ossature des résidences étudiantes est montée.

     

    Des questions

     

    Les procès-verbaux révèlent par ailleurs que les membres du conseil d'administration, qui se sont dits «impressionnés» par le projet, ont toutefois posé plusieurs questions à la direction sur le montage financier complexe de l'îlot Voyageur. Un administrateur met en relief le risque que les revenus provenant de la location de la tour de bureaux soient moins élevés que les projections présentées. Ce motif a été invoqué deux ans plus tard pour justifier l'arrêt du projet.

     

    On s'interroge sur «le volet commercial de ce projet qui semblerait aller à l'encontre de la vocation initiale de l'Université». Des membres se demandent si «les intérêts de Busac coïncident avec ceux de l'Université».

     

    En dépit de nombreuses questions, le conseil d'administration a fini par donner le feu vert au projet à l'unanimité, adoptant une résolution proposée par la vice-rectrice à la vie académique d'alors, Danielle Laberge, qui confiait au recteur Roch Denis ainsi qu'au secrétaire général, Pierre Parent, et au vice-recteur Mauro Malservisi le mandat de signer les ententes avec Busac.

     

    Les administrateurs ont néanmoins exigé un rapport sur le déroulement du projet à chacune de leurs séances ainsi qu'un rapport trimestriel au Comité de vérification de l'université.

     

    http://www.ledevoir.com/2008/06/04/192597.html (04/06/2008 9H28)

  7. Rapport du vérificateur général - Marasme à l'UQAM : l'ex-recteur montré du doigt

     

    Le Devoir

    Kathleen Lévesque , Clairandrée Cauchy

    Édition du mercredi 04 juin 2008

     

    Mots clés : recteur Roch Denis, UQAM, Rapport du vérificateur général, Déficit budgétaire, Université, Québec (province), Canada (Pays)

     

    La responsabilité du marasme de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) incombe à l'ex-recteur Roch Denis et à deux de ses proches collaborateurs de l'époque qui ont piloté le Complexe des sciences et l'îlot Voyageur. Le trio a tenu les administrateurs de l'université, le réseau de l'Université du Québec et le gouvernement dans l'ignorance des ratés des projets, a appris Le Devoir.

     

    Il s'agit d'un des principaux constats faits par le vérificateur général du Québec, qui rend publique ce matin la deuxième partie de son rapport particulier sur l'UQAM. Le vérificateur y établit les facteurs responsables du fiasco ayant mené l'UQAM au bord de la faillite. Dans son premier rapport datant de novembre dernier, le vérificateur soutenait que l'endettement lié aux projets immobiliers atteindrait le demi-milliard en 2012, ne permettant pas à l'UQAM de respecter sa mission première d'enseignement et de recherche.

     

    Dans la pièce de résistance que le vérificateur dévoile aujourd'hui, le blâme retombe essentiellement sur Roch Denis, sur son vice-recteur aux ressources humaines et aux affaires administratives, Mauro Malservisi, ainsi que sur le directeur des investissements, Nicolas Buono. Ils «ne se sont pas comportés de façon prudente et responsable en préparant pour les conseils d'administration des budgets sous-estimés», souligne-t-on dans le rapport du vérificateur.

     

    Les administrateurs ont été tenus dans l'ombre à l'instar de l'Université du Québec (UQ) et des ministères de l'Éducation et des Finances. L'information fragmentaire, la multiplication des contrats et l'absence d'appel d'offres dans certains cas ne permettaient pas d'avoir une vue d'ensemble des projets. Le trio n'a jamais soumis aux administrateurs l'éventail complet des scénarios, notamment la possibilité de se retirer en cours de route.

     

    Déjà, en mai 2007, la firme comptable KPMG avait soulevé le problème. Concrètement, une double comptabilité a été mise en place selon que l'information était destinée aux membres du conseil d'administration de l'UQAM ou à usage interne. À preuve, un sommaire des coûts du Complexe des sciences préparé par Nicolas Buono en novembre 2004 montrait un déficit prévu de 4,3 millions. Cette évaluation a été modifiée avant d'être présentée une semaine plus tard au conseil d'administration, démontrant que le projet coûterait 20 millions de moins que prévu.

     

    Selon KPMG, Nicolas Buono était l'artisan des versions tronquées des analyses financières. Son supérieur, Mauro Malservisi, cautionnait la pratique. Le vérificateur général ajoute que Roch Denis était au courant du stratagème.

     

    Aucun des trois hommes n'est aujourd'hui en poste. Roch Denis a remis sa démission en pleine tourmente en novembre 2006 après que le gouffre financier du Complexe des sciences eut été révélé. Six mois auparavant, Mauro Malservisi avait pris sa retraite. Quant à Nicolas Buono, il a été congédié pour «fautes graves» en septembre 2007 après avoir été «tabletté» avec salaire pendant huit mois.

     

    Selon nos informations, le rapport du vérificateur général met également en lumière la gouvernance «dysfonctionnelle» de l'UQAM. D'ailleurs, la majorité des recommandations touche cet aspect du dossier.

     

    Le document insiste sur la composition du conseil d'administration pour expliquer le peu d'opposition rencontrée par les meneurs des projets. On rappelle que la majorité des membres sont issus de la communauté uqamienne ou liés indirectement à l'université, ce qui ne leur donnait pas le recul nécessaire pour réfréner les ardeurs de Roch Denis et consorts. On estime que plusieurs d'entre eux n'étaient pas en mesure d'apprécier l'évaluation des projets qui leur étaient présentés. Ainsi, on remet en cause le principe de gestion collégiale propre aux établissements publics qui composent le réseau de l'UQ.

     

    De plus, le conseil d'administration a souvent été mis sous pression, note le vérificateur général. Les membres ont été appelés à prendre des décisions à quelques heures d'avis sur de grands pans des projets sans détenir d'informations précises.

     

    C'est d'ailleurs ce que l'on constate à la lecture du procès-verbal du conseil d'administration de l'UQAM du 8 mars 2005 obtenu par Le Devoir -- date à laquelle le projet de l'îlot Voyageur a été présenté pour la première fois. «Une membre s'étonne que ce dossier ait été acheminé si tardivement aux membres» alors qu'une convention entre l'UQAM et le promoteur Busac avait été signée trois mois plus tôt.

     

    Le promoteur immobilier Busac détenait une option d'achat sur le terrain qui prenait fin le 31 mars 2005, soit trois semaines après la présentation au conseil d'administration. On a indiqué aux administrateurs qu'il fallait procéder rapidement afin de tenir les consultations publiques requises par la modification des règlements de la Ville de Montréal avant la fin de l'été. «Sinon, le projet risque d'être retardé d'un an vu la tenue des élections municipales à l'automne [2005]», avait soutenu le directeur des investissements, Nicolas Buono.

     

    À la même séance, des administrateurs demandaient s'il était bien sage d'entreprendre un tel projet avant de savoir si Québec verserait les 75 millions demandés pour la construction du pavillon universitaire. «Pourquoi ne pas attendre cette réponse avant de financer temporairement le loyer à même les liquidités des obligations?», peut-on lire dans le procès-verbal.

     

    Le vice-recteur aux ressources humaines et aux affaires administratives, Mauro Malservisi, avait alors répliqué que la demande était «bien documentée» et qu'il y avait «tout lieu de croire que l'UQAM obtiendra une réponse positive». Or, il s'est avéré que le gouvernement du Québec n'a pas consenti un sou pour les locaux de classe prévus dans le projet.

     

    http://www.ledevoir.com/2008/06/04/192627.html (04/06/2008 9H25)

  8. Probablement mais pourquoi cette question ? Ce projet n'est même pas dans le Vieux-Montréal de toute façon !!

     

    C'était plus pour avoir une idée de l'impact sur le skyline. Comme l'hôtel de ville et l'ancienne cour sont sur une petite élévation et non le projet de DMC qui est juste à côté du Vieux-Montréal, je me disais que ça pourrait quand même être un petit haut sans créer de gros trou.

  9. L'an dernier, étant alors à la recherche d'un nouveau condo, j'avais visité le projet l'an dernier. Non seulement les condos m'étaient apparus très cher, mais la qualité de la finition laissait à désiré (plancher cheap, boîte électrique en plein milieu d'un mur, pas d'a/C centrale, ...)et l'ensemble du produit final n'avait absolument rien d'attirant.

  10. Recouvrement de l'autoroute Ville-Marie: une étude de faisabilité sera réalisée

     

    Le Devoir

    Jeanne Corriveau

    Édition du vendredi 09 mai 2008

     

    Mots clés : rue Notre-Dame, Autoroute Ville-Marie, Investissement, Réseau routier, Montréal

     

    Après des mois de tergiversations, le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal se sont mis d'accord pour réaliser une étude de faisabilité du recouvrement éventuel de l'autoroute Ville-Marie, entre les rues Saint-Urbain et de Lorimier. C'est ce qu'a annoncé hier la ministre des Transports, Julie Boulet, lors de son passage à l'hôtel de ville pour discuter du dossier de la rue Notre-Dame.

     

    «La Ville et le ministère ont convenu d'examiner sous tous les angles les implications que le recouvrement de l'autoroute Ville-Marie comporterait. Cette étude globale réalisée conjointement portera sur la faisabilité et les aspects techniques du recouvrement ainsi que sur les bénéfices potentiels en matière d'intégration des infrastructures au tissu urbain», a indiqué la ministre à l'occasion d'une conférence de presse à propos de la modernisation de la rue Notre-Dame.

     

    Le mandat pour cette étude sera lancé au cours des prochaines semaines. Celle-ci pourrait nécessiter 18 mois de travail et son coût variera entre un et deux millions de dollars, a précisé la ministre.

     

    S'il se réalise, le recouvrement de l'autoroute Ville-Marie sera une opération complexe, a prévenu Jacques Gagnon, sous-ministre adjoint des Transports. «Il faut se rappeler que cette autoroute n'avait pas été construite comme un tunnel, a-t-il expliqué. Le ministère des Transports fait face à différents types de promoteurs, publics ou privés, qui veulent recouvrir l'autoroute de différentes manières. Il faut prévoir des systèmes de ventilation, des systèmes de sécurité et des capacités de support dépendant du type de recouvrement qui pourrait être envisagé», a-t-il ajouté en évoquant certains projets comme l'agrandissement du Palais des congrès et de Radio-Canada ou la construction du CHUM.

     

    Les coûts d'aménagement dépendront donc des types de recouvrement retenus. «On peut envisager, à certains endroits, une dalle-parc, comme ce qui va être fait au parc Champêtre dans Hochelaga-Maisonneuve. Mais on peut aussi penser à une couverture pour permettre la construction, comme dans le cas du Palais des congrès», a indiqué André Lavallée, responsable de l'aménagement urbain au comité exécutif de la Ville de Montréal. Rappelons que le programme particulier d'urbanisme, élaboré par l'arrondissement de Ville-Marie, avait estimé à 172 millions le coût du recouvrement de l'autoroute entre la rue Sanguinet et le Palais des congrès. «Il n'y a aucun projet dont la condition sine qua non pour commencer les travaux nécessite le recouvrement, a ajouté M. Lavallée. C'est une vision qu'il faut développer.»

     

    Rue Notre-Dame

     

    Par ailleurs, la ministre des Transports et la Ville de Montréal ont confirmé hier que les travaux de modernisation de la rue Notre-Dame débuteront en octobre prochain. Certaines modifications ont toutefois été apportées au projet à la suite de consultations publiques tenues aux mois de janvier et février derniers. Ainsi, une voie dans chaque direction sera réservée au covoiturage et aux taxis, a-t-on annoncé hier. Elle côtoiera les deux autres voies de circulation ainsi que la voie réservée aux transports en commun.

     

    Québec installera également des radars photographiques le long de l'artère. La ministre a affirmé qu'il ne s'agit pas de piéger les automobilistes mais plutôt de les inciter à ralentir.

     

    D'autre part, la dalle permettant l'accès au parc Bellerive a été agrandie, ce qui accroîtra la superficie du parc. Quant à la dalle reliant les parcs Morgan et Champêtre, elle sera étendue de 1800 mètres carrés.

     

    Ces modifications n'ont pas impressionné André Porlier, directeur général du Conseil régional de l'environnement (CRE) de Montréal: «Malheureusement, ce qu'on nous présente, c'est un projet cosmétiquement amélioré, en matière d'intégration notamment, mais le problème fondamental demeure: 70 000 véhicules de plus pourront se rendre au centre-ville de Montréal», a-t-il dit.

     

    Pie-IX

     

    La Société de transport de Montréal et l'Agence métropolitaine de transport devront mettre fin au litige qui les oppose en ce qui concerne l'aménagement d'une voie réservée sur le boulevard Pie-IX puisque la ministre Boulet leur a demandé de travailler ensemble pour trouver une solution. «On devrait avoir le résultat des études dans les prochaines semaines, savoir quel concept on retient, ce qui est le plus sécuritaire, a expliqué Mme Boulet. On va tout mettre en oeuvre pour accélérer la mise en place de la voie réservée sur Pie-IX. On peut espérer que d'ici deux ans, elle sera en fonction.»

     

    http://www.ledevoir.com/2008/05/09/188959.html (9/05/2008 6H32)

  11. Quels sont tes hotels préférés à Montréal?

     

    Si j'avais besoin d'hébergement à Montréal, j'essaierais probablement un bed and breakfast, il y en a beaucoup de très bonne qualité, mais il est important de vérifier leur réputation avant. Sinon, je me tournerais probablement vers un hôtel du Vieux-Montréal, il y a eu beaucoup d'ajout intéressant dans les 5 dernières années. Je n'aime pas vraiment les gros mastodontes franchisés, je les trouve souvent un peu "drable", sans personnalité.

  12. Les chambres sont généralement la vache à lait dans un hôtel. Le département nourriture et boisson est souvent vu comme un service offert à la clientèle plutôt qu'une source importante de revenus. Certains hôtels réussissent néanmoins à générer des profits intéressants, mais dans un centre-ville, à moins d'avoir un restaurant qui est reconnu comme étant une institution, c'est généralement plus difficile de faire beaucoup d'argent. Il y a plusieurs facteurs qui peuvent expliquer ça, à commencer par le fait qu'il difficile d'attirer la clientèle. S'il fait beau les clients de l'hôtel veulent sortir à l'extérieur et découvrir la ville (ce qui est très comprenable) et les gens de l'extérieur hésite souvent à entrer parce qu'ils croient (souvent avec raison) que les prix sont probablement trop élevé pour ce qu'ils vont se faire servir, parce que l'ambiance lourde qu'offre beaucoup de restaurant d'hôtel ne leur conviennent pas ou simplement parce qu'ils pensent que le service risque d'être trop long (tous les travailleurs qui ont 1 heure pour diner le savent très bien).

     

    De plus, comme booboohome2003 le mentionnait, il est généralement plus couteux d'opérer un restaurant d'hôtel parce que les conventions collectives prévoient de généreux salaires et avantages, en plus d'imposer une foule de contraintes spécifiques à certains établissement (nombre minimale de serveurs en fonction nonobstant à l'occupation du restaurant, obligation d'avoir certains postes comme un barman pour le bar de service du restaurant alors que le barman du bar pourrait très bien faire la job, hôtel qui offre le service aux chambres (ça demande du personnel et des équipements supplémentaires)).

     

    Pour ces raisons, beaucoup d'hôtel, en particulier les nouveaux, cèdent leurs services alimentaires en concession ou du moins les opèrent sous une compagnie distincte. Ce qui est parfois bénéfique puisque ces compagnies réussissent à se soustraire à certaines de ces contraintes, ce qui est parfois catastrophiques parce qu'elles n'ont qu'un objectif de rentabilité (et non de service à la clientèle) et qu'elles coupent à outrance sur la qualité de la prestation (personnel, nourriture, lieux).

     

    Un exemple qui pourrait être intéressant d'analyser est l'hôtel St-Paul. Hôtel boutique ouvert il y a seulement quelques années dans le Vieux-Montréal, l'hôtel avait un partenariat avec un opérateur pour un restaurant nommé "Cube". Ce restaurant a fait parlé de lui beaucoup dans les magasines et dans le milieu comme étant un endroit intéressant, il y avait d'ailleurs un chef qui avait une bonne réputation. Il semblerait que l'endroit a bien fonctionné quelques années (2-3 années maximum) et puis soudainement il a fermé. Je ne connais pas les causes, par contre, ça a pris un certain temps avant qu'un autre restaurant y soit ouvert. Possiblement que la mode avait passé et que la clientèle de l'hôtel ne suffisait plus à le rentabiliser, je ne sais pas.

     

    Pour ce qui est des banquets, ça peut effectivement être payant, à condition d'avoir du volume parce que les infrastructures nécessaires coutent excessivement chers (imaginer ce que ça prend comme infrastructure et personnel pour servir 100 personnes de façon convenable et multiplier pour atteindre les 500, 1000, XXXX personnes). Les salles de réunions sont généralement très payantes par contre.

     

    Parlant de la CDPQ, je crois qu'elle a aussi perdu de l'argent dans l'InterContinental qui a été un fiasco financier à son ouverture, mais les temps semblent avoir changés avec le quartier internationale et l'agrandissement du palais des congrès.

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