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  1. Ho que ca ne sent pas bon ca... il n'y a pas nos amis de chez Busac d'impliqué dans le projet ... ?

     

     

    Nouvelle salle de l'OSM: le budget du PPP explose

     

    Le Devoir

    Kathleen Lévesque

    Édition du vendredi 04 juillet 2008

    Mots clés : PPP, OSM, Construction, Économie, Québec (province)

     

    Le site retenu ne supporte pas le poids de l'édifice projeté

     

    La construction de la nouvelle salle de concert de l'Orchestre symphonique de Montréal (OSM) est un projet plus lourd que prévu, a appris Le Devoir. Le budget annoncé de 105 millions a littéralement explosé avec la formule de partenariat public-privé pour s'établir à 266 millions, et le nouveau site choisi, soit l'esplanade de la Place des Arts, ne peut pas supporter le poids de l'édifice, ce qui nécessitera le renforcement de la dalle de béton.

     

    L'Agence des partenariats public-privé a confirmé hier que le chiffre de 105 millions n'était que «préliminaire». «Le conseil des ministres a approuvé un budget maximum de 266 millions pour le ppp», a soutenu Hugo Delaney, responsable des communications de l'organisme gouvernemental. Cette somme doit couvrir la conception, la construction, le financement, l'entretien et l'exploitation sur une période de 30 ans de la salle de concert, baptisée l'«Adresse symphonique», a-t-il indiqué.

     

    Le budget établi et présenté jusque-là au grand public s'élevait plutôt à 105 millions de dollars. C'est le montant que le premier ministre Jean Charest avait annoncé en grande pompe en juin 2006 et qui fut réitéré six mois plus tard par la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, lors du lancement de l'appel de qualification, première étape pour choisir le partenaire privé. Même la directrice générale de l'OSM, Madeleine Carreau, affirmait encore hier que le budget était de 105 millions.

     

    À l'origine, il était donc question d'un loyer annuel de 2,6 millions par année payable par le gouvernement du Québec au secteur privé pour une période de 40 ans. On parle désormais d'une période de 30 ans, incluant la construction de la salle de concert avec un budget deux fois et demi plus important. Ainsi, la facture annuelle avoisinerait donc maintenant les 8,9 millions de dollars pour loger l'OSM.

     

    L'argument invoqué par le gouvernement Charest pour effectuer le déménagement du projet de la salle de concert de l'îlot Balmoral à l'esplanade de la Place des Arts était pourtant financier. On envisageait alors de construire un complexe culturel et administratif qui aurait inclus une salle de concert pour un total de 281 millions de dollars. Question d'être raisonnable, on arguait qu'il fallait se concentrer sur les besoins de l'OSM et lui offrir une salle. Point. Il est vrai qu'il est maintenant uniquement question d'une salle de concert, mais qui coûtera 266 millions de dollars.

     

    La différence entre les projets est le mode de réalisation. Celui de l'îlot Balmoral devait se faire selon la méthode traditionnelle, c'est-à-dire le gouvernement lance un appel d'offres public, choisit un constructeur, le paie pour les travaux effectués et assume, par la suite, le coût de fonctionnement de l'édifice. Le projet sur l'esplanade de la Place des Arts représente le premier ppp culturel mis en avant par le gouvernement du Québec. C'est donc un partenaire (un consortium d'entreprises en construction, en ingénierie, en architecture et en gestion, par exemple) qui investit et a la charge de l'édifice sur une période donnée, au terme de laquelle le gouvernement en devient propriétaire. Entre-temps, le gouvernement paie un loyer et ne voit donc pas son service de la dette alourdi par un projet.

     

    Renforcement de la dalle de béton

     

    La question budgétaire ne semble toutefois pas le seul écueil du projet de la salle de concert de l'OSM. Comme l'a confirmé au Devoir la directrice générale de l'orchestre, Madeleine Carreau, la construction du nouvel édifice ne peut se faire au-dessus des stationnements souterrains sans modification.

     

    «La dalle de béton ne peut soutenir un équipement aussi lourd. Il fallait donc la renforcer et ça fait partie de l'appel de proposition soumis aux consortiums», a affirmé Mme Carreau.

     

    Cette dernière a expliqué que le changement est devenu inévitable après l'analyse d'ingénierie effectuée il y a quelques mois. Mme Carreau a précisé que le gouvernement a fait face à cette réalité entre l'appel de qualification (décembre 2006) et l'appel de propositions (décembre 2007). Elle assure toutefois que ce changement important n'a eu aucun effet sur le budget, non plus que sur les particularités de la nouvelle salle de concert, y compris l'acoustique et la qualité architecturale. Les coûts supplémentaires liés aux travaux de la dalle de béton devront être absorbés par le partenaire choisi.

     

    «Nous n'avons pas eu à changer nos besoins. On n'a pas modifier le nombre de sièges, les loges, les espaces scéniques, les halls d'entrée. [...] Il faut faire confiance à l'imagination des gens», a-t-elle assuré.

     

    Durant les travaux concernant la dalle, 384 places de stationnement de la Place des Arts seront fermées. La perte de revenus doit être compensée par le ministère de la Culture.

     

    Selon l'Agence des ppp, le renforcement de la dalle de béton était implicite dans le design initial du projet. Dans le document d'appel de qualification, on indique que des modifications au stationnement sont requises, mais pas pour renforcer la dalle de béton, mais bien pour «faire place à la zone d'isolation acoustique».

     

    Les trois consortiums en lice devront présenter leur proposition au plus tard le 10 septembre. Selon le calendrier prévu, le choix du consortium et de son projet devrait se faire en novembre. L'Adresse symphonique doit accueillir les premiers amateurs de musique dès août 2011.

     

     

    http://www.ledevoir.com/2008/07/04/196372.html

  2. Je suis plus pauvre que monctezuma : je n'aurai dans quelque semaines (ou d'ici la fin de l'été selon mes priorités) qu'un ridicule $200.00 à investir dans un appareil-photo. J'aimerais un conseil sur l'appareil qui conviendrait le mieux à l'usage que je veux en faire, soit de documenter à un rythme régulier tous les édifices en construction à Montréal et accessoirement de faire du portrait. Dois-je prioriser un zoom optique de X10 ou moins ? Je sais qu'à ce prix, il y a des appareils qui offrent un zoom aussi puissant. Bref, j'ai besoin d'un conseil...

     

    Bonjour Yara,

     

    J ai achete un appareil il y a 2 semaines, moi aussi j avais un budget limite. Mon vieil appareil HP commencait a me faire drolement ... donc je ne te recommande vraiment pas cette marque. Je ne connais pas grand chose a la photo et c est plus dans un but utilitaire. J ai choisi un Nikon Coolpix S510 que j ai paye autour de 180 + taxes si ma memoire est bonne. Il n a qu un zoom 3X par contre. Jusqu a maintenant, je trouve qu il va tres bien. J ai aussi investit 25$ dans l achat d un trepied ce que je te recommande tres fortement.

     

    Pardonnez moi le manque d accent et autres bebelles, je suis sur un clavier chinois, je vais poster des photos d edifice incroyable a mon retour.

  3. Montréal veut amorcer la restauration de l'ex-Technoparc dans un an

     

    Louis-Gilles Francoeur

    Édition du samedi 28 et du dimanche 29 juin 2008

     

    Mots clés : Saint-Laurent, Technoparc, Gouvernement, Restauration, Montréal

     

    Montréal entend amorcer dans un an la restauration de l'ex-Technoparc en bordure du Saint-Laurent et forcer la main des deux niveaux de gouvernement qui essaient depuis 20 ans de se défiler dans un dossier où leur responsabilité est directement en cause.

     

    Il y a quelques semaines, la Ville a en effet donné mandat au Centre d'excellence de Montréal en réhabilitation de site (CEMRS) de rechercher des propositions de technologies éprouvées ou en phase de l'être afin d'en proposer une d'ici février prochain, ce qui déclencherait la mise au point d'un appel d'offres en juin prochain pour la réhabilitation complète de ce que Montréal appelle désormais le «Parc d'entreprises de la Pointe-Saint-Charles», le nom de Technoparc étant utilisé dans une autre partie de la ville.

     

    Selon la responsable du projet de réhabilitation, Danielle Lanoue, les coûts cumulatifs de la construction et de l'entretien des équipements de captage et de traitement des contaminants de l'ancien Technoparc pourraient se situer entre 50 et 70 millions sur une période de 20 ans.

     

    Montréal, dit-elle, a l'intention de solliciter fortement Québec et Ottawa pour qu'ils contribuent financièrement à la décontamination de ces terrains qui leur appartenaient jusqu'à ce que la Ville s'en porte acquéreur pour y créer son ancien Technoparc. Québec possède encore plusieurs terrains dans cet espace de deux kilomètres de long par quelque 500 mètres de profondeur, rognés au fleuve depuis 1850 par des remblayages successifs, y compris avec quelques millions de tonnes de déchets, car le site a aussi été utilisé comme dépotoir jusqu'en 1979.

     

    Quant au gouvernement fédéral, il était propriétaire du Canadien National (CN) à l'époque où cette société de la Couronne exploitait à cet endroit une énorme gare de triage et des ateliers de réparation juste en amont de la partie remblayée de la rive fluviale.

     

    Rapport de la CCE

     

    Un récent rapport de la Commission de coopération environnementale (CCE), qui administre le traité subsidiaire de l'ALENA sur l'environnement, rapporte que Montréal et Environnement Canada ont historiquement attribué l'essentiel de la contamination du secteur par les hydrocarbures et les BPC aux opérations de cette société fédérale, aujourd'hui privatisée.

     

    Le terrain de Montréal, qui se situe entre le fleuve et ceux du CN, contient aujourd'hui près de cinq millions de litres d'hydrocarbures, principalement du diesel de locomotives, «en phase flottante» dans laquelle on retrouve aussi 1,2 tonne de BPC. Les écoulements du site en font la première source de contamination aux BPC du Saint-Laurent depuis des décennies. On y trouve en plus des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) cancérigènes, des métaux lourds toxiques, des chlorures et des sulfures. Mais ce sont les rejets d'azote ammoniacal qui auraient présentement le plus d'impacts sur la faune aquatique, précise Mme Lanoue au Devoir.

     

    Le Canada a été accusé par une brochette de groupes environnementaux devant la CCE de ne pas appliquer ses lois environnementales au site du Technoparc et d'y tolérer une pollution interdite par la Loi sur les pêches. Environnement Canada a plaidé, rapporte la CCE, qu'il ne pouvait «hors de tout doute» attribuer à la Ville ou à son ancienne société fédérale la source de cette pollution. Québec, qui possède encore et possédait des terrains vendus à Montréal, n'a lui aussi porté aucune accusation contre la Ville ou le CN parce qu'ils ont entrepris d'enrayer la migration des polluants.

     

    Québec a forcé le CN à installer trois séries de pièges hydrauliques en bordure de son terrain pour capter les hydrocarbures avant qu'ils n'atteignent celui de Montréal, situé en bordure de l'autoroute fédérale. Mais aucun test avec des marqueurs n'a été exigé du CN pour déterminer la fiabilité de son système de captage. Et la CCE rapporte que le CN refuse toujours de divulguer les tests réalisés sur ses terrains ou ceux qui permettraient de déterminer, par les piézomètres installés en bordure, s'il y a encore migration d'hydrocarbures vers le terrain de Montréal.

     

    En 2005, Montréal a creusé une tranchée de 160 mètres de long par huit mètres de profond pour stopper la migration des hydrocarbures qui s'écoulaient vers le fleuve avec des BPC. Ces contaminants sont récupérés et éliminés sécuritairement.

     

    http://www.ledevoir.com/2008/06/28/195741.html (28/06/2008 5H34)

  4. Québec pourrait destituer le d.g. du CHUM

     

    Kathleen Lévesque

    Édition du samedi 28 et du dimanche 29 juin 2008

     

    Mots clés : destitution, Yves Bolduc, CHUM, Gouvernement, santé, Montréal, Québec (province)

     

    Le nouveau ministre de la Santé, Yves Bolduc, envisage de destituer le directeur général du CHUM si la gestion de l'établissement et du projet de construction du futur hôpital et de son centre de recherche n'est pas rapidement redressée.

     

    Pour son premier dossier controversé, le ministre Bolduc avait envoyé hier son attachée de presse au front. En réaction aux révélations du Devoir selon lesquelles la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI) a rejeté la demande de financement du CHUM à cause des problèmes de gestion, le message porté par Marie-Ève Bédard était clair.

     

    «Il faudra que ça change. [...] La destitution, c'est une chose qui pourrait être envisagée, mais ça ne va pas se faire avant qu'il y ait eu des rencontres et des discussions avec les dirigeants et le conseil d'administration, notamment», a affirmé Mme Bédard.

     

    Cette dernière a souligné que le ministre Bolduc a prévu rencontrer dès la semaine prochaine le directeur général du CHUM, Denis Roy. Elle a également précisé que la gestion du centre de recherche, avec les travaux de haut calibre qui y sont faits, ainsi que les chercheurs qui s'y trouvent ne sont pas visés.

     

    «Quand on regarde la gestion plus globale du CHUM, il n'y a pas de raison pour que le CHUM n'arrive pas à atteindre les mêmes résultats que les autres établissements. Le ministre Bolduc a dit, dès son arrivée, qu'une de ses priorités était le CHUM, dont il veut revoir la gestion. On ne peut pas s'expliquer les problèmes d'accessibilité aux soins, de rétention de personnel ou tout autre indicateur», a précisé Marie-Ève Bédard.

     

    Au cours des dernières années, le CHUM a souvent fait face à un manque d'effectifs médicaux mettant en péril le service des urgences de l'hôpital. C'est là l'un des problèmes récurrents auxquels est confrontée la direction du CHUM. Par ailleurs, la gestion du projet du futur CHUM fait aussi vraisemblablement problème.

     

    Ainsi, le CHUM souhaitait obtenir de la FCI une aide de 280 millions pour la construction de la première phase de son projet, soit le centre de recherche. La somme demandée aurait été versée par le gouvernement fédéral à hauteur de 112 millions, par Québec pour 112 millions ainsi que par des partenaires privés (Fondation du CHUM, par exemple) pour 56 millions. Mais le 17 juin dernier, le conseil d'administration de la FCI a dit non au projet, soulignant que le CHUM «remplit partiellement ses objectifs» de gestion.

     

    Par contre, le Centre universitaire de santé McGill, le pendant anglophone du CHUM, recevra, lui, un soutien de 250 millions (100 millions du fédéral, 100 millions du provincial et 50 millions du privé). L'annonce officielle doit être faite dans les prochains jours.

     

    Le directeur général du CHUM, Denis Roy, et le directeur du centre de recherche, Jacques Turgeon, se sont dits hier «profondément déçus» de cette décision. Les deux hommes assurent avoir présenté une excellente proposition, revue par l'Université de Montréal, les experts du Fonds de la recherche en santé du Québec ainsi que les ministères de la Santé et du Développement économique.

     

    «Je ne comprends pas. Mais ce que je sais, c'est que la FCI avait 425 millions à distribuer au Canada et que cette somme est attribuée en fonction du poids démographique de la province. [...] En principe, ses décisions ne sont pas affectées par la politique, mais la FCI a été créée à bout de bras de la politique», a affirmé M. Roy.

     

    C'est dans le cadre de l'accord sur la santé intervenu entre Ottawa et les provinces en 2003 que le gouvernement fédéral a alloué des fonds à la FCI pour financer des installations de recherche à la fine pointe du progrès. Le programme dédié aux projets institutionnels à grande échelle n'est toutefois pas récurrent, ce qui implique que le CHUM devra trouver d'autres voies pour financer son centre de recherche.

     

    Concrètement, la décision de la FCI crée un manque à gagner de 100 millions pour la construction du centre de recherche du CHUM, a-t-on précisé au cabinet du ministre Bolduc. Du même souffle, on assure que la situation ne remet pas en question la réalisation du centre de recherche et que les fonds du gouvernement québécois sont garantis.

     

    La décision de la FCI apparaît tout de même comme un obstacle de plus dans le dossier tumultueux du CHUM. En plus des délais et du budget qui n'est toujours pas cadenassé, la direction du CHUM a dû revoir l'emplacement même de l'édifice, qui empiétait sur une petite place publique dédiée au patriote Chénier, au cours des derniers mois. Et c'est sans compter que l'aile sud de l'hôpital Saint-Luc devra être démolie compte tenu de sa vétusté.

     

    Le CHUM est maître d'oeuvre du chantier, mais la surveillance des coûts est assumée par le directeur exécutif, Clermont Gignac. Toutefois, le dossier relève également de l'Agence des partenariats public-privé, dont le consultant Pierre Lortie, un ami proche de la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, est aussi étroitement associé à la gestion du projet.

     

    Denis Roy a parlé hier au sous-ministre de la Santé, mais les problèmes de gestion du CHUM n'ont pas été abordés, selon M. Roy. Il a plutôt été question de l'importance de réclamer la participation financière de 100 millions du gouvernement fédéral, comme promis depuis 2004 pour chacun des projets des hôpitaux. La part du CUSM est assurée, mais pas celle du CHUM.

     

    Denis Roy s'étonne du «jugement de valeur» de la FCI sur la gestion du CHUM alors qu'aucune vérification n'a été effectuée, a-t-il dit. «Ces gens-là ne connaissent pas la gestion du CHUM», a laissé tomber M. Roy. Quant à la structure de gestion à plusieurs têtes, le directeur général du CHUM n'y voit aucun problème, affirmant même que la présence de M. Gignac «a fait avancer le projet de façon ordonnée».

     

    Les réactions politiques n'ont pas tardé devant la nouvelle tuile qui tombe sur le CHUM, alors que le CUSM met la main sur une somme de 250 millions. Pour l'Action démocratique du Québec, la situation actuelle est le résultat prévisible d'une mauvaise gestion du projet. «C'est le festival du cafouillage dans le dossier du CHUM», a déclaré le député Éric Caire, porte-parole en matière de santé pour l'ADQ, qui a réclamé un plan de redressement.

     

    Le député du Parti québécois, Bernard Drainville, a dit craindre que «les contribuables québécois casquent pour ça». «C'est le projet de la communauté anglophone qui obtient l'aide du fédéral. Tant mieux pour elle. Mais ce n'est pas aux patients francophones de faire les frais de la mauvaise gestion de ce projet-là», a soutenu M. Drainville, qui ne remet pas en question l'idée d'avoir deux centres universitaires.

     

    Selon lui, la situation actuelle soulève également des questions sur la formule de partenariat public-privé retenue par Québec pour la réalisation des deux mégahôpitaux. «Ce que le mode PPP semble livrer jusqu'à présent, c'est une très mauvaise gestion et non une gestion rigoureuse», a souligné le député péquiste, pour qui la nouvelle du Devoir «colore» la démission de Philippe Couillard mercredi dernier. «Elle fournit peut-être une partie de l'explication du départ de M. Couillard», a-t-il laissé tomber.

     

    http://www.ledevoir.com/2008/06/28/195752.html (28/06/2008 5H32)

  5. :thumbsup:

     

    ouf, un taudis de moins à mtl

     

    La bâtisse qu'on voit était en fait un petit commerce (un serrurier), mais il y avait effectivement du côté de la rue Prince un ou deux petits édifices résidentiels qui me semblait abandonnés depuis que la première phase est commencé.

  6. Un accès de moins au pont Jacques-Cartier

     

    Jeanne Corriveau

    Édition du vendredi 27 juin 2008

     

    Mots clés : Rue Ontario, accès, Jacques-Cartier, Pont, Transport, Montréal

     

    Rue Ontario, Benoit Labonté songe à interdire les virages à droite et à gauche sur Papineau

     

    Les résidants de la rue Ontario se plaignent depuis des années de la congestion chronique sur leur artère à l'heure de pointe.

     

    Les résidants et commerçants de la rue Ontario veulent moins de voitures sur leur artère, mais les banlieusards risquent d'en faire les frais. En réduisant l'accès au pont Jacques-Cartier jusqu'à la mi-octobre, le maire de l'arrondissement de Ville-Marie, Benoit Labonté, a trouvé un nouveau motif de conflit avec l'administration de Gérald Tremblay.

     

    Hier après-midi, rue Ontario à l'angle de la rue Papineau, un petit groupe de citoyens et de commerçants tentaient d'expliquer pourquoi ils tiennent tant à la nouvelle mesure mise récemment en avant par l'arrondissement de Ville-Marie. Dans le cadre d'un projet-pilote, l'équipe du maire Benoit Labonté a décidé d'interdire le virage à gauche à cette intersection pour les automobilistes roulant dans la rue Ontario, en provenance de l'est. La mesure est entrée en vigueur il y a une semaine, au moment même où la rue Sainte-Catherine devenait piétonne.

     

    Toutefois, le bruit de la circulation est tel dans ce secteur que leurs propos sont parfois enterrés. «La rue Ontario est étroite et on se retrouve à chaque heure de pointe, surtout vers 15h, avec une circulation extrêmement dense, pare-chocs à pare-chocs, quasiment à partir de la rue Saint-Hubert jusqu'à Papineau», explique Jean Filippi, propriétaire du restaurant Le Petit Extra. La qualité de vie des résidants et l'accès commercial du secteur en pâtissent. La congestion est telle que même les taxis ne veulent plus venir chercher des clients à son établissement pendant l'heure de pointe, dit-il.

     

    Le projet-pilote, entériné en mars dernier par l'arrondissement de Ville-Marie, vise à inciter les automobilistes à opter pour un autre trajet afin d'accéder au pont Jacques-Cartier lorsqu'ils viennent de l'Est. L'arrondissement a également évoqué l'idée d'interdire, dans un avenir plus lointain, le virage à droite dans la rue Papineau pour les automobilistes provenant du centre-ville, comme le révélait Le Journal de Montréal, plus tôt cette semaine. L'idée sourit aux résidants et commerçants du secteur.

     

    Benoit Labonté souligne que la congestion routière dans ce quartier résidentiel est problématique et que les citoyens s'en plaignent depuis des années. Au terme du projet-pilote, l'arrondissement mesurera les effets de cette mesure sur la circulation et évaluera la possibilité de la rendre permanente. Une interdiction dans l'autre sens pourrait être adoptée, a-t-il confirmé mercredi. «On n'est pas rendus là, mais ce qui va motiver toute décision à cet égard sera la qualité de vie des résidants du secteur. C'est ce qui prime», a-t-il dit.

     

    Quant au sort des banlieusards, M. Labonté estime que ceux-ci disposent de bien d'autres accès pour se rendre sur le pont Jacques-Cartier, qu'il s'agisse du boulevard René-Lévesque, de la rue Saint-Antoine ou de la rue Sherbrooke. «Ce n'est pas une question de "pas dans ma cour", c'est une question de respect à l'égard des citoyens du quartier», a-t-il lancé.

     

    Plus tôt cette semaine, Gérald Tremblay s'en est pris à l'attitude de Benoit Labonté à l'égard des banlieusards. «La Ville de Montréal ne ciblera jamais les banlieusards. Ils viennent à Montréal, y travaillent et y investissent. Il faut donc les respecter», a-t-il déclaré.

     

    Membre de son équipe et conseiller dans Sainte-Marie-Saint-Jacques, Sammy Forcillo s'était opposé à la décision d'interdire le virage à gauche dans la rue Papineau et s'est plaint d'avoir été tenu dans l'ignorance au sujet de l'autre mesure envisagée par le maire Labonté et à laquelle il se dit également opposé. «On a un maire qui travaille tout seul à l'arrondissement, a-t-il commenté en accusant M. Labonté de vouloir se «faire un nom» en «fermant le Centre-Sud».

     

    Gérald Tremblay entend examiner le dossier de plus près, mais comme il s'agit d'une rue locale et que la circulation relève des compétences des arrondissements, il s'avérera fort difficile pour la ville centre d'intervenir. Benoit Labonté croit pour sa part que le maire Tremblay serait mal placé pour mettre des bâtons dans les roues de l'arrondissement et qu'il aurait avantage à écouter les résidants du secteur. «On ne peut pas tenir, d'un côté, un discours sur le plan de transport, le ralentissement de la circulation et l'amélioration de la qualité de l'air et, de l'autre, défaire des mesures qui vont en ce sens-là», a-t-il indiqué.

     

    À l'hôtel de ville de Longueuil, on demeure prudent. «Ça semble davantage au stade de discussions, mais c'est sûr que le maire de Longueuil ne sera pas content de voir la population pénalisée à son retour à la maison. On réagira en temps et lieu», a précisé Jean Rossignol, relationniste au cabinet du maire Claude Gladu.

     

     

    http://www.ledevoir.com/2008/06/27/195527.html (27/06/2008 7H02)

  7. Projets de condos - Pas de pilotis sur le Plateau

     

    Jeanne Corriveau

    Édition du vendredi 27 juin 2008

     

    Mots clés : immobilier, pilotis, condos, Construction, Montréal

     

    Le concept de condos sur pilotis dans le Plateau Mont-Royal est chose du passé. La Ville de Montréal a conclu une entente hors cour avec le promoteur et lui versera une indemnité de près d'un million de dollars. Le Groupe D3 pourra tout de même réaliser son projet immobilier, mais celui-ci devra être construit en mode traditionnel.

     

    Confrontée à une poursuite de 5,6 millions de dollars intentée par le promoteur David Owen pour dommages et intérêts et aux prises avec l'opposition des résidants et des commerçants du secteur à l'égard du projet immobilier, la Ville estime avoir fait une bonne affaire en réglant le dossier à l'amiable.

     

    Au terme de négociations qui duraient depuis deux mois, le promoteur a accepté de renoncer à ses condos sur pilotis en échange d'un chèque de 975 538 $ qui couvrira les frais qu'il a dû engager en vue de la construction. Le promoteur devra modifier son projet, qui consistera en condos plus traditionnels. En échange des droits aériens de six lots que lui avait cédés Stationnement de Montréal au coût de 1,25 million de dollars en mars dernier, le promoteur disposera de quatre lots dans la rue Généreux, au nord de l'avenue du Mont-Royal. La Ville a le pouvoir de reprendre les lots appartenant à Stationnement de Montréal. La société en commandites a déjà donné son aval à la proposition d'entente soumise par Montréal.

     

    La Ville s'est par ailleurs engagée à vendre un de ses terrains à David Owen au prix de sa valeur marchande afin qu'il puisse réaliser un autre projet immobilier. Ce terrain n'a pas encore été choisi, mais il sera situé ailleurs à Montréal.

     

    Le président du comité exécutif, Frank Zampino, s'est dit fort satisfait de ce dénouement. «C'était important, vu la réaction des citoyens du secteur, qu'on puisse revenir à une construction en mode traditionnel», a-t-il indiqué hier. L'entente hors tribunal épargne à l'administration un long et coûteux procès et met un terme à une saga qui durait depuis sept ans.

     

    Par voie de communiqué, la mairesse de l'arrondissement du Plateau a signalé qu'en autorisant le projet de condos sur pilotis en 2001, l'administration de Pierre Bourque avait commis l'erreur de ne pas tenir compte de l'opposition des citoyens qui avaient exprimé des inquiétudes concernant la sécurité de ces stationnements recouverts et invisibles de la rue.

     

    Rappelons que, quelques jours avant la fin de son mandat, l'équipe de l'ex-maire Pierre Bourque avait donné son aval à la vente de droits aériens au-dessus de terrains de stationnement appartenant à Stationnement de Montréal. L'arrondissement n'avait eu d'autre option, en décembre dernier, que de délivrer un permis en vue de la construction d'une centaine de condos sur pilotis.

     

    La décision de la Ville risque de ne pas satisfaire entièrement les citoyens et les commerçants du secteur. Il a été impossible hier de savoir combien d'espaces de stationnement devront être retranchés.

     

    http://www.ledevoir.com/2008/06/27/195496.html (27/06/2008 7H00)

  8. La mauvaise gestion coûte 280 millions au CHUM

     

    Kathleen Lévesque

    Édition du vendredi 27 juin 2008

     

    Mots clés : subventions, CHUM, Gestion, Hôpital, Montréal, Québec (province)

     

    L'excellence de la recherche au CUSM lui vaut des subventions de 250 millions

    Le CHUM ne pourra pas encaisser comme prévu un chèque de la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI) afin d'implanter son centre de recherche à proximité du futur hôpital. La FCI juge le projet défaillant sur le plan de la gestion. Par contre, l'organisme fédéral versera, avec les gouvernements du Canada et du Québec, 250 millions de dollars à l'hôpital anglophone, le CUSM, a appris Le Devoir.

     

    La FCI a été sollicitée pour le financement des nouvelles infrastructures de recherche que le CHUM et le CUSM entendent réaliser dans le cadre de la construction des deux nouveaux hôpitaux montréalais. Le CHUM prévoyait ainsi obtenir 280 millions. Mais le conseil d'administration de la FCI, dont la mission est d'appuyer entre autres les hôpitaux de recherche qui ont des projets de calibre mondial qui produiront des retombées pour la population canadienne, en a décidé autrement le 17 juin dernier.

     

    Selon différentes sources, le CHUM aurait obtenu une bonne note au chapitre de la recherche, mais une autre beaucoup plus faible pour ce qui est de la gestion. Il est vrai que le centre de recherche du CHUM a connu une certaine turbulence au cours des dernières années, liée notamment à la controverse sur l'emplacement du futur hôpital.

     

    Le Dr Pavel Hamet, qui dirigeait alors le centre, avait pris fait et cause pour la construction du CHUM à Outremont, en opposition au Dr Denis Roy, directeur général du CHUM, qui militait en faveur du centre-ville. Un an après ce douloureux débat, le Dr Hamet quittait ses fonctions et ce n'est qu'en mai 2007 qu'un nouveau directeur a été nommé (le Dr Jacques Turgeon). La période intérimaire aurait entraîné une interruption du développement de la recherche, ce qui aurait pu avoir un impact, ont confié des personnes qui ont requis l'anonymat.

     

    Les administrateurs ont rejeté le dossier du CHUM et retenu celui de McGill à la suite d'un long processus d'analyse. Les propositions ont franchi trois étapes d'évaluation, la dernière étant faite par un comité international composé de «personnalités» du monde de la recherche en santé.

     

    Comme l'indique le site Internet de la FCI, les propositions des hôpitaux ont été analysées notamment sous l'angle de la qualité de la recherche, la nécessité de nouvelles infrastructures et les bénéfices potentiels pour les Canadiens. Mais d'autres éléments ont été pris en compte.

     

    Ainsi, les experts mis à contribution devaient mesurer «la probabilité que la construction des installations débutera dans les 18 mois suivant l'annonce officielle de la décision» de la FCI. Or le CHUM connaît de sérieuses difficultés en ce qui concerne l'échéancier.

     

    De plus, les mêmes experts devaient tenir compte «des complémentarités ou des redondances régionales liées à l'infrastructure demandée», peut-on lire. Il semble toutefois que le contexte politique, historique et sociolinguistique propre au Québec n'ait pas été pris en considération. Ce sont pourtant les raisons premières invoquées par le gouvernement du Québec pour justifier la construction de deux superhôpitaux de pointe.

     

    Ainsi, le CHUM et le CUSM ont mené leur projet respectif chacun dans leur coin. Par exemple, les deux établissements ont été forcés de collaborer pour ce qui est du partage des soins spécialisés. Ils ont aussi développé chacun leur vision de la chambre de l'avenir, refusant de travailler main dans la main et multipliant ainsi les contrats aux consultants.

     

    Le dédoublement des efforts s'est également fait sentir pour le développement du potentiel commercial de la recherche. Le CHUM a choisi de créer un pôle de la santé sur son pourtour avec un édifice dédié à l'installation de futures entreprises, alors que le CUSM a plutôt choisi d'avoir un technopôle virtuel et d'utiliser les structures existantes. Le CHUM avait fait appel à la firme américaine Bain (un contrat de 1,3 million en fonds publics) afin de réaliser un plan d'affaires. Conclusion: le CHUM et le CUSM auraient intérêt à devenir partenaires pour propulser l'équipe de recherche fusionnée parmi les dix meilleures du monde dans au moins trois domaines de recherche.

     

    Pour ce qui est du dossier de la FCI, une source du Devoir indique que le CUSM aurait proposé une alliance au CHUM afin de présenter une demande commune mais que l'idée a tout simplement été rejetée. Au CHUM, Jacques Turgeon et Denis Roy ont mené le dossier. Au CUSM, le directeur de l'Institut de recherche, Vassilios Papadopulos, a plutôt choisi d'élargir ses horizons et a travaillé avec des spécialistes internationaux pour monter le dossier.

     

    La décision de la FCI survient un mois après que le CHUM a lancé l'appel de propositions pour son centre de recherche. Ce dernier constitue la première étape de construction du projet de l'hôpital. L'enveloppe budgétaire prévue est de 320 millions, soit 40 millions de plus que les estimations d'il y a deux mois. Cette somme comprend la facture payable pendant 30 ans par le gouvernement du Québec pour l'utilisation de l'édifice, qui sera construit selon le modèle de partenariat public-privé (PPP).

     

    Chez le directeur exécutif responsable des projets du CHUM et du CUSM, Clermont Gignac, grand argentier des chantiers, on affirmait hier que le soutien financier de la FCI a toujours été associé à l'aide fédérale. Ainsi, les documents publics indiquent qu'Ottawa devrait verser 100 millions pour le CHUM et une somme semblable pour le CUSM.

     

    Dans les faits, la somme de 250 millions dont bénéficiera l'hôpital anglophone se compose ainsi: 100 millions provenant du fédéral, 100 millions de Québec et 50 millions de la FCI. Il reste donc des interrogations majeures pour ce qui est de l'aide financière gouvernementale du CHUM.

     

    Cela a l'allure d'un obstacle de plus pour le CHUM, qui peine à mettre en branle son projet. La collecte de fonds auprès des entreprises privées se fait difficilement, contrairement au CUSM qui est assis sur un confortable coussin financier.

     

    Hier, ni la FCI, ni le CHUM, ni le CUSM n'ont accepté de faire quelque commentaire officiel que ce soit. Tous ont prétexté être liés à une entente de confidentialité. Quant au nouveau ministre de la Santé, Yves Bolduc, il n'a pas rappelé Le Devoir.

     

    http://www.ledevoir.com/2008/06/27/195530.html (27/06/2008 6H58)

  9. Quartier des spectacles - Plaidoyer pour la sauvegarde du patrimoine commmercial

     

    Le Devoir

    Fabien Deglise

    Édition du jeudi 26 juin 2008

     

    Mots clés : édifice Blumenthal, Quartier des spectacles, patrimoine, Restauration, Montréal

     

    La rénovation de l'édifice Blumenthal risque de faire disparaître deux publicités d'époque peintes sur les murs

     

    Le temps fait son œuvre, les lettres de la publicité peinte sur le mur de l'édifice Blumenthal disparaissent peu à peu. Mais Denis Paquet, consultant en patrimoine commercial, craint que la réalisation du projet de Maison du Festival de jazz n'achève le travail du temps.

     

    Appel à la conservation. L'implantation de la future Maison du Festival de jazz dans l'édifice Blumenthal à Montréal inquiète les défenseurs du patrimoine commercial, qui demandent que le plan de rénovation du bâtiment prenne sérieusement en compte la restauration sur deux façades des réclames murales d'époque, actuellement en voie de disparition.

     

    «Il faut s'assurer que ces témoins menacés de l'histoire du centre-ville de Montréal ne disparaissent pas avec la transformation annoncée de ce bâtiment», dit Denis Paquet, consultant en patrimoine commercial qui, depuis 10 ans, se bat pour la conservation de toutes les publicités peintes au début du siècle dernier sur les murs de la métropole. «Et pour cela, on s'attend à ce que Québec et l'Équipe Spectra [partenaires dans ce projet de Maison] s'engagent officiellement à respecter ce patrimoine publicitaire.»

     

    Évanescentes, ces publicités sont situées sur les façades est et ouest de ce bâtiment, au style architectural de l'École de Chicago, qui loge depuis plus d'un siècle sur la rue Sainte-Catherine, à l'angle de la rue de Bleury. Îuvres picturales des ateliers de peinture Asch Limited, les deux réclames rappellent à la mémoire des passants la présence du magasin J. H. Blumenthal's Sons, une ancienne institution montréalaise spécialisée dans «la confection pour hommes et garçonnets» qui, en 1910, s'est posée à cet endroit de la ville.

     

    Dans une lettre adressée dans les dernières semaines à Christine St-Pierre, ministre de la Culture, M. Paquet demande à Québec de s'engager formellement à «préserver ces murales publicitaires d'origine» et ce, en étant «vigilant dans ce dossier où aucun passe-droit ne saurait être acceptable», écrit-il.

     

    La même requête a été adressée à Alain Simard, grand patron de l'Équipe Spectra, à qui le défenseur de ces morceaux d'histoire demande au passage de cesser de détériorer «cet art public» inscrit sur un «des beaux immeubles commerciaux de Montréal». Lors du Festival de jazz en effet, l'entreprise place «une bannière de vinyle sur la réclame Blumenthal» qui, «par condensation», accélère la dégradation de cette oeuvre «et prive la population d'une vignette historique significative du centre-ville», indique-t-il dans sa missive.

     

    Annoncé en grande pompe en mars dernier, le projet de Maison du Festival du jazz doit voir le jour l'an prochain, juste à temps pour souligner le 30e anniversaire de l'événement. Pièce importante du Quartier des spectacles, ce bâtiment patrimonial de huit étages, une fois rénové, devrait héberger une salle de spectacle de 300 places, mais aussi une galerie d'art, un restaurant et une salle d'archives. Québec va injecter près de 9 millions de dollars dans cette réhabilitation alors que l'Équipe Spectra a annoncé qu'elle y consacrerait 4 millions.

     

    Jointe par Le Devoir, l'entreprise montréalaise versée dans l'organisation de festivals a indiqué toutefois qu'aucune décision n'avait été prise quant à l'avenir des deux murales publicitaires historiques qui ornent chaque côté du bâtiment. «Pour le moment, les architectes planchent sur l'intérieur de l'édifice, a indiqué Greg Kitzler, un des porte-parole. Nous ne savons pas encore à quoi va ressembler l'extérieur.»

     

    Seule la façade blanche en terre cuite de l'édifice Blumenthal fait l'objet d'une protection en vertu des lois sur les biens patrimoniaux. Tout en affirmant être «sensible au respect du patrimoine», le cabinet de la ministre de la Culture n'a pas précisé s'il avait des plans pour préserver ces vestiges publicitaires peints sur la brique. «Le Quartier des spectacles est en pleine construction, a indiqué Valérie Rodrigue, attachée de presse de Mme St-Pierre. Pour l'instant nous évaluons des scénarios, mais nous ne sommes pas à l'étape de prendre des décisions.»

     

    http://www.ledevoir.com/2008/06/26/195375.html (26/6/2008 8H57)

  10. Quelqu'un se souvient pourquoi l'hôtel Mont-Royal avait changé de bannière lorsqu'il était un Four Seasons ? Le siège social de Four Seasons étant toujours au Canada, je pense qu'il pourrait faire un effort pour avoir une propriété à Montréal.

  11. Un article dans la revue HRI du 14 juin 08... quelqu'un a réussi à prendre des photos ?

     

     

     

    Le premier hôtel aloft au monde est à Montréal

     

    par Christine Blouin, Elise St-Hilaire

     

    Starwood Hotels & Resorts Worldwide procédait, le 5 juin dernier, à l’ouverture officielle de l’hôtel aloft de l’Aéroport de Montréal, le tout premier hôtel aloft à ouvrir ses portes dans le monde. Conjointement conçu et détenu par Silver Hotel Group et Northampton Group, l’hôtel compte 136 chambres.

     

    « Un aloft est un peu comme un hôtel W, mais avec service limité, a indiqué Philippe Champagne, directeur de comptes mondial pour les hôtels Starwood. Le concept s’adresse à une clientèle jeune, mais offre des prix plus accessibles que les hôtels W. Il n’y a pas de restaurant, on mise plutôt sur le comptoir de mets à emporter comme les sandwiches et les muffins. Le soir, des bouchées sont servies au bar. » Nommée re:fuel, la zone « aliments et boissons à emporter » est accessible 24 heures par jour.

     

    Autre particularité intéressante, sur le plan de l’environnement cette fois : les véhicules hybrides peuvent se stationner plus près de la porte que les véhicules traditionnels.

     

    Par ailleurs, chaque chambre aloft veut allier les qualités d’un bureau high tech à celles d’un centre de divertissement, puisque chacune est munie d’un accès Internet sans fil et du dispositif Plug & Play, une solution de connectivité compatible avec la majorité des accessoires et appareils électroniques, tels que les assistants numériques, les téléphones cellulaires, les lecteurs MP3 et les ordinateurs portables. Le tout est relié à un grand téléviseur HD à écran plat.

    Favoriser les rencontres

     

    Créés en collaboration avec David Rockwell et le Groupe Rockwell, une firme de renommée internationale, les hôtels aloft, héritiers des Hôtels W, offrent des aires communes conçues dans le but spécifique d’amener les clients à sortir de leur chambre pour socialiser et faire des rencontres. Dans le salon commun re:mix MS ou au bar w xyz MS, les hôtes peuvent feuilleter les journaux, travailler sur leur ordinateur portable grâce à l’accès Internet sans fil offert partout dans l’hôtel, jouer une partie de billard ou siroter un cocktail entre amis. De plus, le centre de conditionnement physique re:charge MS et la piscine splash, intérieure ou extérieure selon l’établissement, offrent aux voyageurs la possibilité de se détendre et de refaire le plein d’énergie.

    À propos de aloft

     

    Les premiers hôtels aloft ouvriront leurs portes à l’été 2008. La marque aloft, qui a connu un succès instantané au sein de l’industrie du développement hôtelier, a déjà annoncé plus de 88 projets de développement dans plus de 10 pays. En 2009, aloft poursuivra sur sa lancée avec l’ouverture de plus de 50 hôtels, accroissant, de ce fait, sa présence dans le monde et positionnant les hôtels aloft au sein de marchés intérieurs jusqu’ici sous-exploités. En effet, si les hôtels W sont l’apanage des grandes villes, les aloft se trouvent plutôt dans des villes secondaires, a expliqué Philippe Champagne : « Il pourrait y avoir un aloft à Rimouski, par exemple ».

     

    L’inauguration de l’hôtel aloft à Montréal sera suivie par l’ouverture de plusieurs autres établissements aux États-Unis, notamment à l’aéroport O’Hare de Chicago, à Minneapolis, à l’aéroport de Philadelphie, à Lexington ainsi qu’à Beijing, en Chine. En 2009, la marque prévoit ouvrir l’hôtel aloft Brooklyn ainsi que d’autres établissements à l’aéroport international de Denver, à Dallas, à Atlanta, à Las Vegas et à Toronto.

     

    À propos de Starwood Hotels & Resorts Worldwide

     

    Avec ses 155 000 employés répartis dans les 900 établissements qu’elle possède et administre dans plus de 100 pays, Starwood Hotels & Resorts Worldwide est l’un des chefs de file mondiaux de l’industrie hôtelière et des loisirs. Les hôtels Starwood sont propriétaires, exploitants ou franchiseurs des hôtels, complexes et résidences des marques de renommée mondiale suivantes : St. Regis, The Luxury Collection, Sheraton, Westin, Four Points, W, Le Méridien ainsi que les nouveaux hôtels aloft et element.

    À propos de Silver Hotel Group

     

    Silver Hotel Group est l’une des plus importantes sociétés privées de gestion, de développement et d’investissement hôteliers au Canada. Depuis plus de 30 ans, elle joue un rôle actif au sein de l’industrie du tourisme d’accueil, tant aux États-Unis qu’au Canada.

     

     

    À propos de Northampton Group

     

    Northampton Group est l’un des principaux groupes hôteliers du marché intermédiaire au Canada. La stratégie du groupe consiste à acquérir ou à construire des hôtels qui offrent une grande valeur et une qualité d’hébergement supérieure.

     

     

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    Photo : Business Wire

     

    http://www.hrimag.com/spip.php?article3240 ((22/06/2008 20H55)

  12. Sainte-Catherine la piétonne

     

    Radio-Canada

    Mise à jour le mardi 17 juin 2008 à 11 h 07

     

    Les piétons seront maîtres de l'artère Sainte-Catherine Est, entre les rues Berri et l'avenue Papineau, à compter de mardi après-midi, et ce, jusqu'au 3 septembre prochain. Les automobilistes y seront, quant à eux, persona non grata cet été.

     

    Les élus de l'arrondissement évaluent les coûts de l'opération à 50 000 $, notamment pour l'installation de bornes empêchant les voitures d'y circuler. Seuls les véhicules d'urgence y seront tolérés, ainsi que les camions à ordures, certains matins.

     

    Élaboré en compagnie de la Société de développement commercial (SDC) du Village, le projet constitue une mesure environnementale qui aidera à revitaliser le quartier Centre-Sud, selon M. Labonté.

     

    Le projet comprend de nouvelles animations, un concours de la plus belle terrasse ainsi qu'un week-end de la famille. La SDC entend ainsi donner un second souffle à un quartier qui vit surtout la nuit.La musique sera toutefois interdite sur les terrasses afin de conserver la quiétude du quartier.

     

    L'un des conseillers de l'opposition, qui est contre la piétonnisation de la rue Sainte-Catherine, Sammy Forcillo, soutient que les pertes de revenus engendrées par l'absence de parcomètres n'ont pas été prises en compte.

     

    M. Forcillo, qui s'élève contre le projet, estime que la piétonnisation nuira à la circulation vers le pont Jacques-Cartier et coûtera cher en forces policières. Il croit aussi que le projet a été conçu trop rapidement.

     

    La rue Sainte-Catherine a été transformée en rue piétonne pendant six week-ends l'été dernier et pendant les 10 jours des Outgames durant l'été 2006.

     

    http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2008/06/17/001-Ste-Cath-pieton_n.shtml

    (17/06/2008 13H22)

  13. Îlot Voyageur: la Caisse de dépôt est liée au projet

     

    Le Devoir

    Kathleen Lévesque

    Édition du mardi 17 juin 2008

     

    Mots clés : UQAM, Caisse de dépôt et placement du Québec, Îlot Voyageur, Construction, Investissement, Québec (province), Montréal

     

    La Caisse de dépôt et placement du Québec participe depuis 2006 à l'administration du contrat de construction de l'îlot Voyageur, un projet immobilier qui a entraîné l'Université du Québec à Montréal (UQAM) dans un gouffre financier de plusieurs centaines de millions de dollars.

     

    Comme l'a appris Le Devoir, la société MCAP, propriété à 75 % de la Caisse par sa division immobilière CADIM, a un mandat, toujours en vigueur, d'agent d'administration des débours. À ce titre, MCAP a la responsabilité d'autoriser les avances de fonds, ce qui permet d'effectuer les paiements pour le chantier de l'îlot Voyageur.

     

    La participation de la Caisse de dépôt et placement dans ce projet immobilier controversé constitue un autre indice possible indiquant que le gouvernement avait pleine connaissance du développement de l'îlot Voyageur avant que n'éclate la crise de l'UQAM sur la place publique à l'automne 2006. Les services de MCAP ont été retenus environ six mois auparavant, c'est-à-dire au printemps 2006.

     

    C'est d'ailleurs à cette époque que le ministère des Finances a racheté les 269 millions d'obligations émises pour le financement de l'îlot Voyageur et entièrement garanties par l'UQAM. L'intervention du ministère visait à éviter une hausse des coûts d'emprunt futurs du gouvernement et de l'ensemble du secteur public. Selon le vérificateur général du Québec, qui a rendu publique la deuxième partie de son rapport particulier sur l'UQAM il y a deux semaines, en faisant cela, le ministère des Finances «a agi correctement».

     

    Une fois les 269 millions devenus disponibles, le promoteur Busac, partenaire de l'UQAM pour la construction de l'îlot Voyageur, pouvait aller de l'avant. C'est à ce moment que MCAP est entrée en scène. Il s'agit d'un aspect que le vérificateur général n'a toutefois pas analysé.

     

    MCAP n'a rien à voir avec l'émission des obligations comme telle. Ce n'est qu'après cette opération que la société affiliée à la Caisse a été impliquée. MCAP s'est alors assurée que l'argent était utilisé pour le projet auquel il était destiné.

     

    «Son rôle est de veiller aux intérêts du prêteur et d'effectuer des demandes de paiements en s'appuyant notamment sur des opinions externes, telles que les rapports d'un consultant en coûts, d'un architecte, d'ingénieurs. [...] Il n'a pas de pouvoir discrétionnaire si des demandes débordent du cadre de l'entente. Advenant un tel cas, il doit obtenir les autorisations nécessaires pour pouvoir procéder à la demande de paiement», a expliqué France Bouffard, porte-parole de la Caisse.

     

    Le prêteur dont il est question est le gouvernement qui est devenu propriétaire du prêt hypothécaire en rachetant les obligations University Finance Trust 2006. Quant au consultant en coûts, il s'agit de la firme Altus.

     

    Mme Bouffard a refusé de dévoiler qui a donné le contrat à MCAP, quelle en est la nature exacte et à quel tarif. «C'est une entente privée», a-t-elle répété. «Il est par ailleurs exact d'affirmer que la Caisse ou certaines de ses filiales ont eu et ont des relations d'affaires avec Busac», a ajouté France Bouffard.

     

    Les documents accompagnant la vente des obligations donnent un certain éclairage. La «notice d'offre» spécifiait que MCAP deviendrait l'administrateur des débours ce que le gouvernement ne pouvait ignorer lorsqu'il a fait l'acquisition des obligations. Au ministère des Finances, on disait il y a quelques jours ignorer tout de la participation de MCAP dans le dossier.

     

    Du côté de la Caisse, on s'est borné à préciser que le mandat de MCAP concerne trois des cinq composantes prévues initialement à l'îlot Voyageur.

     

    Or, ce projet se composait, d'une part, d'un stationnement souterrain et de résidences étudiantes qui devaient appartenir en propre à l'UQAM une fois le chantier terminé, ce qui n'est toujours pas le cas. D'autre part, Busac contrôlait l'autre portion de l'îlot Voyageur, c'est-à-dire la gare d'autobus, la tour de bureaux ainsi que le pavillon universitaire.

     

    Selon toute vraisemblance, c'est l'administration du contrat de construction de ces trois édifices qui relève de MCAP. La Caisse a refusé de le confirmer.

     

    Dans son rapport, le Vérificateur général présente les coûts engagés au 31 janvier 2008 dans l'îlot Voyageur. Ainsi, pour les trois composantes relevant de Busac et pour lesquelles l'UQAM doit payer une emphytéose de 30 ans, les coûts engagés totalisent 112,7 millions. À cette somme, il faut ajouter 24,6 millions qui sont des honoraires professionnels supplémentaires et une partie de la rémunération de Busac qui s'appliquent toutefois à l'ensemble de l'îlot Voyageur.

     

    Ce chantier est aujourd'hui complètement arrêté. L'UQAM a entrepris des négociations avec Busac afin de revoir les termes du contrat. Le gouvernement a annoncé qu'il prendrait à sa charge l'îlot Voyageur, mais les modalités ne sont pas toujours pas connues. Il avait toutefois indiqué qu'il souhaitait que le développement de ce site du centre-ville soit repris par un nouveau promoteur.

     

    Ainsi, la Société immobilière Trans-Québec (SITQ), une filiale de la Caisse de dépôt et placement analyse la possibilité de mettre la main sur l'îlot Voyageur. Depuis l'hiver dernier, la SITQ est en pourparlers avec de «gros locataires» potentiels. Mais si l'intérêt de la SITQ devait se concrétiser, il ne resterait que peu de choses du projet d'origine de l'UQAM et de Busac. Le pavillon universitaire et la tour de bureaux semblent écartés de tout futur développement.

     

    http://www.ledevoir.com/2008/06/17/194347.html (17/06/2008 6H26)

  14. Il y a une affiche de la ville sur la porte qui interdit à quiconque d'entrer... peut-être que ça fait parti de leur décor, mais comme l'endroit semble complètement mort et que rien n'a encore été installé sur la terrasse, je pense que l'endroit est fermé. Il y a des clôtures sur le trottoir autour de la partie arrière et il semble que de briques soit tombés. L'hiver semble avoir été fatal, plusieurs fissures sont apparus sur les murs. Tant qu'à moi, ce n'est pas une grande perte s'il la détruise, l'endroit est plutôt moche et je ne pense pas que les voisins s'en plaindront.

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