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biggybee

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Messages posté(e)s par biggybee

  1. il y a 25 minutes, Né entre les rapides a dit :

    Baisse de prix? -- Peut-être...

    - Oui, si on se contente d'observer la trajectoire du prix médian, mais

    - Cette mesure ne tient pas compte d'un possible changement dans la composition des unités vendues: il suffit que relativement plus de ventes aient porté sur des unités moins chères, et inversement sur moins de ventes des unités plus chères.  Une méthode de qualité supérieure, mais qui requiert plus d'efforts, consiste à suivre l'évolution des prix des unités prises individuellement.  

    L’indice Teranet suit l’évolution des prix individuellement (+16% RMR Mtl avril 2021)

    https://indiceprixdemaison.ca/#maps=qc_montreal

  2. Un marché immobilier de plus en plus hors de prix à Montréal...

    Selon moi c’est la principale raison qui pousse les résidents des quartiers périphériques de Mtl à déménager en banlieue (toutefois, je conviens que c’est d’avantage sexy d’affirmer qu’on déménage pour améliorer sa qualité de vie...)

    https://www.ledevoir.com/economie/597591/le-marche-immobilier-toujours-moins-abordable

     

  3. « On commence à sentir le ralentissement de l’activité au centre-ville, mais l’impact sur les prix ne s’est pas encore concrétisé », soutient Joanie Fontaine, économiste principale chez JLR solutions foncières, entreprise de données immobilières. 

    https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2021-03-15/immobilier/quel-avenir-pour-le-condo-au-centre-ville.php
     

    * prix par pi2 brute selon promoteur... prix par pi2 net selon certificat localisation toujours environ 10% supérieur (unités habituellement 10% moins grandes que promises 😞

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  4. « On commence à sentir le ralentissement de l’activité au centre-ville, mais l’impact sur les prix ne s’est pas encore concrétisé », soutient Joanie Fontaine, économiste principale chez JLR solutions foncières, entreprise de données immobilières. 

    https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2021-03-15/immobilier/quel-avenir-pour-le-condo-au-centre-ville.php

    * prix pi2 brute selon promoteur...prix par pi2 net selon certificat localisation toujours environ 10% supérieur (unités habituellement 10% moins grandes que promises 😞 

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  5. Il y a 2 heures, jp_mtl a dit :

    https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/tout-un-matin/segments/chronique/346506/immobilier-marche-acheteur-centre-ville-montreal-condo

    Je ne doute pas que la vente soit plus difficile au centre-ville, mais est-ce qu'il y a réellement de "belles occasions" pour les acheteurs? C'est pas ce que je vois sur Centris. (Reste à voir comment on définit ce qu'est une belle occasion).

    Les nouvelles unités dans le Quartier International (Métro Sq Victoria) se vendent actuellement 1200$/pi2...

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  6. Il y a 12 heures, Né entre les rapides a dit :

    Les statistiques généralement fournies, comme celles présentées ici, souffrent de certaines déficiences qui peuvent être plus ou moins graves, non pas que les sources soient inexactes ou incomplètes -- je leur fait confiance à cet égard, mais:

    - L'usage du prix médian à fin de comparaison dans le temps  fait l'hypothèse que la composition du stock vendu (les maisons ou condos, peu importe) est demeurée constante; par "composition", j'entends l'éventail des unités, dont certaines sont évidemment plus chères que d'autres.  En réalité, il se peut que d'un mois à l'autre, d'une année à l'autre, la composition se soit modifiée (relativement plus ou moins d'unités chères vendues).  La médiane ne permet nullement de capturer cette nuance; l'usage de la moyenne y parviendrait partiellement, synthétiquement, car elle capture cumulativement le prix de chacune des unités vendues.  Arithmétiquement, le produit (multiplication) du nombre d'unités par le prix moyen donne le volume des ventes exprimées en $;  on ne peut pas multiplier le prix médian par le nombre d'unités pour obtenir un résultat conforme.  Evidemment, on ne saurait non plus se contenter du prix moyen comme indice, parce que quelques ventes pourraient fortement biaiser le portrait global.  Au minimum, on aurait besoin des deux: la médiane et la moyenne; idéalement, on aurait une distribution statistique en quintiles ou en déciles.

    - De la même façon, bien que la question ne soit pas abordée dans les statistiques présentées, il est d'usage courant (dans le monde entier!) d'indiquer un "indice d'abordabilité" calculé en divisant le prix médian par le revenu médian; on utilise ensuite cet indice pour 1) faire des comparaisons inter-villes, et 2) pour observer son évolution dans le temps et "conclure" que l'abordabilité s'améliore (quand l'indice baisse) et de se détériore (quand il monte).  J'apprécie cet indice pour ce qu'il est: un (simple) indice.  Comme un détective qui s'appuie sur un indice.  Mais le détective voudra en savoir davantage avant de conclure.  Dans la question de l'abordabilité, on semble supposer que c'est un acheteur disposant d'un revenu correspondant à la médiane dans sa ville qui achète une demeure au prix médian calculé dans sa ville; souvent, on se demande comment il y parvient!  La réalité peut être très différente; d'abord, ce ne sont pas tous les ménages qui font l'acquisition d'une demeure; à chaque année, ce n'est qu'un petit pourcentage qui le fait; aussi, l'achat à un prix donné (pas au sens de cadeau!) n'implique pas que la charge hypothécaire correspondra à une fraction importante du prix d'acquisition: souvent, le produit de la vente avec profit de la précédente propriété permettra de diminuer substantiellement le montant de la nouvelle hypothèque; et naturellement, il y a aussi le cas des acheteurs fortement "aidés" par leurs parents.  

    - Une autre donnée fréquemment présentée porte sur le nombre d'inscriptions (mises en ventes sur le marché);  on interprête une diminution ou une augmentation de ce nombre comme un indice de resserement ou de desserement du marché (ou d'un segment du marché, quand on fait une distinction entre les catégories d'habitation): c'est un bon indice, qui est généralement corrélé avec une variation relativement plus élevée (ou moins élevée) des prix. On a observé ce phénomène tout récememnt sur l'Île de Montréal.  Cependant, on pourrait aussi s'interroger sur les causes (facteurs explicatifs) des baisses ou des hausses du nombre d'inscriptions dans un marché donné.  Commençons par une évidence: tout n'est pas à vendre; et une autre: le stock (notamment de maisons individuelles sur le territoire de Montréal) est limité, et peu élastique (pas beaucoup de terrains disponibles pour de nouvelles constructions de ce type d'habitation).  En comparaison, le potentiel d'accroissement du stock de condos est bien plus grand.  Ensuite, on pourrait s'intéresser à une autre donnée (rarement disponible), soit la durée moyenne de séjour dans la même habitation, en fonction de son type, en d'autres mots la mobilité comparée.  Une personne ou un ménage "plus mobile" sera plus susceptible de mettre en vente sa propriété (plus souvent) parce qu'il va ailleurs: le nombre d'inscriptions dans ce type d'habitation sera proportionellement (par rapport au stock) plus élevé, mais si le marché est favorable, le délai de vente ne sera pas plus élevé que pour d'autres catégories.

    Rien de ce qui précède ne contredit, ou ne vise à contredire, l'observation à l'effet que les maisons individuelles ont davantage bénéficié de "l'effet COVID" que les autres types d'habitation, notamment les condos au centre-ville et ses alentours.  J'ai simplement voulu relativiser les résultats publiés.    

     

    Afin d’éviter la distorsion de la composition, plusieurs investisseurs préfèrent un indice comme le Teranet.

    L'Indice de Prix de Maison Teranet – Banque NationaleMC est estimé à partir des prix des maisons observés à travers le temps.
     

    Une propriété doit avoir transigé au moins deux fois pour être considérée dans le calcul.

    Une telle paire permet de mesurer de façon linéaire l'augmentation ou la diminution de la valeur de la propriété durant la période entre les deux transactions.

     

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  7. Les ventes résidentielles dans la région métropolitaine de Montréal ont diminué en février 2021 y/y pour la première fois en six ans.

    Les ventes ont diminué de 32% à St-Jean-sur-Richelieu, 14% à Laval, 10% à Vaudreuil-Soulanges et 8% sur la Rive-Sud.

    Cependant, les ventes ont augmenté de 6% sur l’île de Montréal en raison de la vigueur du marché des copropriétés (+8%).

    https://www.lesaffaires.com/mes-finances/immobilier/les-ventes-residentielles-ont-baisse-en-fevrier-dans-le-grand-montreal/623351

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