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  1. 100 millions pour retaper la Citadelle de Québec

     

    Le Devoir

    Alec Castonguay

    Édition du samedi 21 et du dimanche 22 mars 2009

     

    Mots clés : Infrastructure, Forces canadiennes, Citadelle de Québec, Histoires, Forces armées, Québec (ville), Canada (Pays)

     

    Les Forces canadiennes lancent plusieurs projets d'infrastructure au Québec

     

    La Citadelle de Québec subira une cure de jeunesse majeure dans les prochaines années. Ce joyau militaire et patrimonial au coeur de la capitale sera rénové par les Forces canadiennes au coût de 100 millions de dollars, a appris Le Devoir. Le projet devrait s'échelonner sur dix ans.

     

    La réfection de la Citadelle sera le plus important projet d'infrastructure militaire à voir le jour au Québec dans les prochaines années. Mais d'autres projets de construction et de rénovation des installations militaires seront mis en branle au cours des trois prochaines années, pour un total de 95 millions de dollars (Citadelle exclue).

     

    Lors d'une rencontre qui s'est déroulée à Montréal cette semaine, les Forces canadiennes ont permis au Devoir de prendre connaissance de ses projets d'infrastructure au Québec.

     

    Au quartier général du Secteur du Québec de la force terrestre (SQFT), dans l'est de Montréal, on reconnaît que la remise en état de la Citadelle est de loin le dossier le plus «délicat», en raison non seulement des coûts, mais également du caractère patrimonial de l'endroit.

     

    «Ce projet, c'est un casse-tête pour le service du génie, qui doit élaborer les plans tout en conservant la valeur historique du site», explique la lieutenant-colonel Annie Lapointe, commandant des services du génie au SQFT. «C'est délicat. C'est un joyau pour la ville de Québec, ça touche beaucoup de gens.»

     

    L'armée évalue les travaux de réfection à près de 100 millions de dollars. Il s'agit de travaux majeurs qui s'échelonneront sur 10 ans. L'ampleur de la tâche dépasse largement l'entretien régulier de l'endroit, explique la responsable du génie au sein des Forces canadiennes.

     

    Il s'agit d'une «mise à niveau à long terme des infrastructures», selon la lieutenant-colonel Lapointe. Les fortifications seront refaites à certains endroits. À l'intérieur de la Citadelle, on remettra en état les façades de plusieurs bâtiments. «Certaines casemates devront être refaites presque au complet», explique Mme Lapointe. Les conduites souterraines d'eau et d'égout seront aussi refaites.

     

    Dans le jargon militaire, on affirme que le projet devrait recevoir dans les prochaines semaines «l'approbation préliminaire de projet». Une fois cette étape franchie, les consultants privés entrent en scène et préparent les plans et devis. Ce travail complété, il faudra de nouveau faire approuver le projet et les coûts finaux, ce qu'on nomme «approbation définitive de projet». Les travaux peuvent ensuite commencer.

     

    Selon la lieutenant-colonel Annie Lapointe, ces étapes seront complétées d'ici deux ans, pour un début des travaux en 2011, si tout va bien.

     

    Le Manège militaire attendra

     

    Malgré ces délais, quand on se compare, on se console, puisque le Manège militaire de Québec, situé tout juste à côté de la Citadelle, devra attendre passablement plus longtemps avant de connaître son sort. Rien n'est encore dans les cartons pour ce bâtiment historique qui a brûlé l'an dernier. «C'est un sujet politique sensible. On n'a rien pour l'instant», se contente de dire Mme Lapointe.

     

    La Citadelle, haut lieu touristique de la capitale, est encore utilisée par les Forces canadiennes et la gouverneure générale du Canada. Le quartier général du 2e bataillon du Royal 22e Régiment est hébergé dans cette enceinte militaire complétée en 1850. La gouverneure générale Michaëlle Jean, commandante en chef de l'armée, y a également des bureaux.

     

    La Citadelle fait partie de la zone historique de Québec qui est classée sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1985. La Citadelle a été construite selon le système de défense de l'ingénieur français Vauban. La construction de l'enceinte extérieure a débuté en 1820 et il aura fallu 30 ans pour compléter tous les travaux. Elle présente la forme d'un polygone à quatre angles et couvre une superficie de 2,3 km2.

     

    Construction d'un village urbain à Valcartier

     

    Parmi les autres projets d'infrastructure militaire en développement au Québec, on note la construction d'un village urbain dans le secteur d'entraînement de la base de Valcartier, en banlieue de la capitale.

     

    Ce projet, toujours en développement, se veut un ajout important pour l'entraînement des soldats qui vont se battre dans des guérillas urbaines, comme en Afghanistan. Le faux village reproduit les conditions de combat en zone urbaine, avec des maisons et des rues. La base de Wainwright, en Alberta, possède des installations semblables. Tous les militaires déployés à Kandahar se sont entraînés dans ce lieu. Le coût du projet de Valcartier oscille autour de cinq millions de dollars.

     

    Autres projets dans les cartons

     

    À plus court terme, soit pour les trois prochaines années, les Forces canadiennes mèneront à terme 11 projets d'infrastructure dans la province, pour un total de 94,8 millions de dollars.

     

    Sur 20 ans, le plan du ministère de la Défense prévoit l'ajout de sommes importantes dans les infrastructures. D'ailleurs, depuis quatre ans, l'investissement de l'armée dans ses infrastructures au Québec est en hausse constante, passant de 22,1 millions de dollars en 2005-06 à 36,1 millions cette année (2008-09).

     

    «Toutes nos installations ont été construites en même temps, dans les années 60. On est à la fin de leur vie utile. Et ce qui n'aide pas, c'est qu'on a toujours sous-investi dans l'entretien, alors il y a un immense rattrapage à faire», explique le lieutenant-colonel Lapointe,

     

    Des exemples? La base de Longue-Pointe, dans l'est de Montréal, recevra des investissements de 51,8 millions de dollars d'ici trois ans, notamment pour la construction d'un hangar (40,8 millions) qui abritera 98 véhicules blindés légers (VBL). Le 5e Groupe brigade de soutien aux opérations se verra quant à lui construire un nouveau bâtiment (11 millions).

    À Valcartier, la plus grosse base militaire au Québec, 29 millions de dollars en infrastructure seront investis d'ici trois ans. Le Centre d'instruction recevra un nouveau bâtiment (14 millions) et un nouveau garage (3 millions). Des travaux pour connecter le réseau d'eau potable de Valcartier à celui de la Ville de Québec (1,5 million) devraient aussi commencer sous peu. Le projet a passé toutes les étapes et n'attend plus que l'approbation du ministre Peter MacKay.

     

    Des investissements de 13 millions de dollars sont aussi prévus au centre d'entraînement de Farnham, dans les Cantons-de-l'Est, d'ici trois ans.

     

     

    http://www.ledevoir.com/2009/03/21/240973.html (21/3/2009 10H40)

  2. Bientôt une nouvelle génération d'abribus

     

    Publié le 20 mars 2009 à 05h15 | Mis à jour à 05h15

    Sara Champagne

    La Presse

     

    Une nouvelle génération d'abribus fera graduellement son apparition à Montréal, au cours des cinq prochaines années. Conçus pour résister à nos hivers et bien éclairés pour dissuader les graffiteurs, les nouveaux modèles seront munis d'une technologie GPS permettant aux usagers de savoir où est rendu leur autobus. Un système de télésurveillance sera aussi intégré.

     

    Les élus de l'exécutif du maire Gérald Tremblay ont approuvé, mercredi, un emprunt de 14 millions afin d'acquérir 400 nouveaux abris qui seront installés à des arrêts névralgiques de la métropole. Après avoir étudié les abribus de Québec, de la France, des États-Unis et du Royaume-Uni, la Ville en est venue à la conclusion qu'une première commande coûterait 25 000$ par abribus, donc 2,5 millions. Avec l'installation et l'entretien, la somme s'élèvera à 3,4 millions pour 100 abribus.

     

    En point de presse pour dévoiler la mise en service d'une nouvelle ligne express dans Saint-Michel, avec arrêts de courte durée au feu rouge, André Lavallée, responsable du transport à Montréal, a expliqué qu'un concours de design serait lancé pour concevoir un prototype dernier cri. Son acolyte, Michel Labrecque, nouvellement nommé à la présidence de la STM, a ajouté que les abribus devront résister au vent et aux papiers qui jonchent souvent les arrêts.

     

    Au cours des prochaines semaines, les règles du concours seront établies en tenant compte de quatre priorités. Un: les abris devront être fabriqués avec un vitrage transparent, et il est prévu que certains soient dotés d'un éclairage solaire. Deux: ils devront être adaptés aux handicapés et aveugles. Trois et quatre: la nouvelle génération d'abris devra comprendre un système antivol du mobilier, notamment des bancs vissés au plancher. Et les concepteurs devront penser à une façon de démonter rapidement les abris pour laisser passer la voirie.

     

    Avant de lancer le concours, l'équipe Tremblay compte par ailleurs tenir une consultation publique sur le projet. Il est également prévu de reconduire le partenariat avec l'entreprise de publicité CBS Affichage, pour 43 abribus, jusqu'en 2012. Montréal compte enfin sur une subvention de 2,5 millions de la part du Fonds d'investissement en transport collectif (FITC).

     

    À Laval, on a déjà annoncé que 115 nouveaux abribus seraient installés pour rajeunir les installations. Le maire Gilles Vaillancourt fonde aussi beaucoup d'espoirs dans l'acquisition de trolleybus électriques. À ce sujet, André Lavallée a affirmé que ce moyen de transport a déjà été étudié par la Ville, qu'il n'est pas exclu, mais que le tramway peut accueillir davantage d'usagers à la fois.

     

    André Lavallée n'a par ailleurs pas manqué de mentionner que le métro de Laval a entraîné la congestion de la ligne orange du métro, à Montréal. «De là l'importance de prolonger le métro vers l'Est, a-t-il ajouté. Et j'estime que si tous les ordres de gouvernements et partenaires enlignent leurs planètes on pourrait commencer à creuser le tunnel l'an prochain.»

  3. La banlieue attire les immigrants

     

    Le Devoir

    Stéphane Baillargeon

    Édition du vendredi 20 mars 2009

     

    Mots clés : Banlieue, Municipalité, Immigration, Canada (Pays)

     

    Les villes demandent des fonds pour mieux les intégrer

    Les immigrants habitent de plus en plus dans les banlieues de Montréal. La part des nouveaux arrivants installés dans la ville centre de la région métropolitaine est passée de 79 % à 67 % entre 2002 et 2006. L'«étalement démographique» s'observe aussi à Toronto et à Vancouver.

     

    Voilà une des étonnantes découvertes du récent rapport Immigration et diversité dans les villes et les collectivités canadiennes dévoilé hier à Toronto par la Fédération canadienne des municipalités (FCM). «La voix nationale des gouvernements municipaux canadiens», fondée en 1901, compte près de 1800 membres.

     

    «Les immigrants continuent de vivre pour la plupart dans les plus grands centres urbains et les plus instruits s'installent en nombre croissant dans les banlieues et les municipalités de plus petite taille, a résumé Jean Perrault, maire de Sherbrooke et président de la FCM. Ceux qui demeurent dans les grandes villes font face à des enjeux socioéconomiques beaucoup plus importants.»

     

    Bien que plus scolarisés que l'ensemble des Canadiens, les immigrants comptent davantage sur l'aide sociale et souffrent plus que les autres du chômage. Plus de quatre familles migrantes sur dix vivent avec de faibles revenus, soit trois fois plus que le reste des Canadiens.

     

    Le président Jean Perrault a donc demandé que les villes soient consultées «comme des partenaires» pour la définition des politiques et des programmes en matière d'immigration. Il a également réclamé des fonds des ordres supérieurs de gouvernement, sans toutefois chiffrer les besoins. «Les municipalités ne sont pas responsables de l'arrivée des immigrants et pourtant elles doivent en assumer une bonne partie des coûts», a-t-il dit.

     

    Il s'agit du cinquième rapport thématique sur la qualité de vie dans les villes canadiennes publié par la fédération. L'étude disponible sur le site fcm.ca porte sur les 24 plus grandes agglomérations du pays, dont celles de Montréal, de Laval, de Québec et de Gatineau au Québec.

     

    Au total, ces grandes villes reçoivent 85 % de toute l'immigration et 90 % de tous les réfugiés au Canada. La région métropolitaine de Montréal (et ses 3,5 millions d'habitants au total) a reçu près de 40 000 immigrants en 2006, ce qui la place au deuxième rang derrière Toronto. Québec intègre environ 2000 étrangers par année.

     

    En fait, les villes canadiennes atteignent des niveaux de diversité culturelle exceptionnels, même à l'échelle internationale. Toronto et Vancouver ont des populations plus diversifiées que toutes les autres grandes villes de l'Amérique ou de l'Australie. Montréal, Calgary et Edmonton font également partie des dix principaux pôles d'immigration en Amérique du Nord.

     

    http://www.ledevoir.com/2009/03/20/240661.html (20/3/2009 9H45)

  4. En bref - Bref sursis pour le cinéma Ex-Centris

     

    Le Devoir

    Édition du mercredi 18 mars 2009

     

    Mots clés : Ex-Centris, Festivalissimo, Cinéma, Québec (province), Montréal

     

    Le cinéma Ex-Centris bénéficiera d'un bref sursis avant de fermer définitivement ses portes, sur le boulevard Saint-Laurent.

     

    La salle de cinéma Cassavetes, qui devait fermer le 31 mars, pourra continuer sa programmation jusqu'au 5 avril, a-t-on appris hier. Les activités se poursuivront aussi dans la salle Fellini à l'occasion de Festivalissimo. Dernière chance donc, pour les mordus de ces salles vouées à disparaître, d'y voir du beau cinéma.

     

    http://www.ledevoir.com/2009/03/18/240197.html (18/3/2009 11H03)

  5. 350 millions pour améliorer la gestion de l'eau à Montréal

     

    Le Devoir

    Jeanne Corriveau

    Édition du mercredi 18 mars 2009

     

    Mots clés : gestion de l'eau, Investissement, Municipalité, Montréal

     

    La Ville de Montréal investira 350,7 millions de dollars dans son programme de gestion de l'eau cette année, soit 140 millions de plus qu'en 2008. Outre la réfection du réseau d'aqueducs et d'égouts, la Ville amorcera l'installation de compteurs d'eau dans les commerces et les industries et poursuivra la modernisation de son réseau afin de mieux traquer les fuites.

     

    Dressant le bilan de l'année 2008, au cours de laquelle la Ville a dépensé 210 millions, le responsable des infrastructures au comité exécutif, Sammy Forcillo, a donné hier un avant-goût de la saison des travaux qui s'amorce. Des 350 millions qui seront investis en 2009, un montant de 181 millions sera destiné à la production de l'eau potable, dont la mise aux normes des usines de filtration. Une somme de 34,2 millions sera consacrée à l'épuration des eaux usées et

     

    127,5 millions seront dépensés pour la gestion des réseaux, notamment la réfection des infrastructures souterraines, rudement mises à l'épreuve au cours de l'hiver. Rappelons que le mois de janvier s'était soldé par 135 bris de conduites d'eau alors qu'à la même période l'an dernier, la Ville en avait dénombré 102.

     

    Même s'il est encore difficile de mesurer les progrès avec précision, l'état du réseau souterrain s'est amélioré grâce aux investissements massifs des dernières années, soutient le directeur de la gestion de l'eau à la Ville, Réjean Lévesque. Au cours de 2009, certains travaux seront entrepris et ils devraient, à plus long terme, permettre à la Ville de déceler rapidement les fuites dans son réseau.

     

    Ainsi, Montréal entreprendra l'installation des compteurs d'eau dans les industries, les commerces et les institutions (ICI). D'ici la fin de l'année, 7000 d'entre eux devraient entrer en fonction.

     

    La Ville commencera également la mise en place de régulateurs de pression de l'eau sur son territoire. Ces dispositifs, contrôlés à distance, permettront aux autorités de mesurer avec précision la consommation d'eau de chacun des 75 secteurs de la ville. Mais surtout, ils permettront de détecter rapidement toute fuite dans le réseau d'aqueducs. Au dire de Réjean Lévesque, il s'agira d'une véritable «révolution». Ce projet d'envergure s'échelonnera sur plusieurs années et les premiers régulateurs de pression seront installés dans Pierrefonds et Saint-Laurent.

     

     

    http://www.ledevoir.com/2009/03/18/240217.html (18/3/2009 10H59)

  6. L'échangeur Turcot doit rester un ouvrage en hauteur, selon des experts

     

    Le Devoir

    Jeanne Corriveau

    Édition du mercredi 18 mars 2009

     

    Mots clés : réaménagement, urbanisme, échangeur Turcot, Transport, Gouvernement, Québec (province)

     

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    Photo: Pedro Ruiz

    Québec doit mettre au panier son projet de réaménagement de l'échangeur Turcot. Le concept horripile des experts en urbanisme qui reprochent au ministère des Transports de l'avoir élaboré selon les normes des années 60.

     

    L'idée d'aménager l'échangeur Turcot sur des talus au niveau du sol constitue la pire solution imaginable. Ce jugement lapidaire émane d'un groupe d'urbanistes, d'architectes et d'écologistes qui ont fait parvenir lundi une lettre au maire, Gérald Tremblay, et à plusieurs ministres du gouvernement de Jean Charest, leur ordonnant de revoir le projet de fond en comble.

     

    La reconstruction de l'échangeur Turcot est bien davantage qu'un simple chantier d'infrastructure routière. Son ampleur et ses impacts sur le tissu urbain en font un projet d'urbanisme qui devrait être pris en charge par la Ville de Montréal, croit l'urbaniste Jean Décarie, l'un des signataires de la lettre adressée au maire Tremblay et aux ministres Julie Boulet (Transports), Nathalie Normandeau (Affaires municipales) et Line Beauchamp (Environnement). «Le ministère des Transports joue dans ce dossier comme un plombier. Il passe ses tuyaux à travers la ville comme si celle-ci n'existait pas», déplore M. Décarie.

     

    Les membres de la Table de travail Turcot reprochent au ministère des Transports du Québec (MTQ) de vouloir augmenter la capacité routière de l'échangeur sans tenir compte du plan de transport de la Ville. Ils dénoncent également l'abaissement des structures sur des talus qui occuperont trois plus d'espace au sol et enclaveront les secteurs environnants en plus d'augmenter les nuisances liées au bruit et à la pollution pour la population du quartier. «Faire des talus en milieu urbain, c'est une catastrophe et une horreur», tranche M. Décarie.

     

    Plutôt que de ramener l'échangeur près du sol, le groupe suggère de renforcer les structures actuelles avec des arches métalliques. «On pourrait créer des oeuvres d'art comme on l'a fait pour le viaduc Millau, en France. Quand on investit un milliard et demi de dollars, on essaie de faire ça beau. Montréal se veut une ville de design après tout», ajoute M. Décarie.

     

    L'écologiste Daniel Breton s'étonne que le MTQ n'ait prévu aucun investissement dans le transport collectif. «Pour nous, c'est inacceptable, dit-il. Je considère que la vision qui nous est présentée est celle des années 60, complètement dépassée.»

     

    Le groupe soutient qu'une vaste réflexion axée sur l'aménagement urbain et sur le réseau de transport de la région métropolitaine s'impose. Pourquoi ne pas en profiter pour remplacer l'autoroute 720 par un boulevard urbain, demande-t-on?

     

    En novembre dernier, la Ville avait signifié au MTQ son insatisfaction profonde à l'égard du concept proposé et le maire Tremblay avait réclamé une révision complète du projet. Les membres de la Table de travail Turcot appuient cette position. Ils croient même que la Ville devrait devenir le maître d'oeuvre de ce projet pourtant financé par Québec et créer une table de concertation avec des citoyens et des représentants de divers horizons.

     

    Le projet du futur échangeur Turcot sera examiné par le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement à compter du 24 mars prochain.

     

    http://www.ledevoir.com/2009/03/18/240224.html (18/3/2009 10H55)

  7. Loto-Québec rénovera le Casino de Montréal au coût de 100 millions

     

    Le Devoir

    Kathleen Lévesque

    Édition du mardi 17 mars 2009

     

    Mots clés : rénovation, Loto-Québec, Casino, Montréal, Québec (province)

     

    Après avoir jonglé avec l'idée d'agrandir ou de déménager le Casino de Montréal, Loto-Québec doit se rabattre sur un projet de rénovation.

     

    Quatre ans après avoir enterré le virage récréotouristique que représentait le projet de 1,18 milliard du Bassin Peel, Loto-Québec vient de soumettre pour approbation au gouvernement du Québec un projet de restauration des installations de l'île Notre-Dame d'au moins 100 millions.

     

    Le président des opérations de la Société des casinos, Claude Poisson, estime que «cet établissement [...] a besoin qu'on lui donne un second souffle». C'est ce que M. Poisson a souligné hier dans une allocution faite devant le Cercle canadien.

     

    «Les lieux actuels nécessitent des améliorations pour maintenir leur qualité et pour que le Casino puisse mieux répondre aux besoins et aux attentes de la clientèle», a-t-il précisé sans toutefois donner de détail sur le projet. Tout au plus a-t-il précisé que les changements toucheraient notamment les systèmes mécaniques du bâtiment et les aires de jeu. Il a toutefois donné l'assurance que l'offre de jeu demeurerait inchangée.

     

    La Société des casinos collabore par ailleurs avec une autre filiale de Loto-Québec, Ingénio, pour développer et offrir de nouveaux jeux à la clientèle. Il s'agit notamment de tables de jeux électroniques.

     

    En 2005, le p.-d. g. de Loto-Québec, Alain Cousineau, faisait la promotion du déménagement du Casino de Montréal aux abords du quartier Pointe-Saint-Charles et soutenait qu'il ne pouvait y avoir de solution de rechange. M. Cousineau refusait également d'envisager un agrandissement de l'édifice actuel. Quant à une rénovation, cela nécessiterait au bas mot un investissement de 80 millions, arguait-il.

     

    Le projet du Bassin Peel a été largement critiqué, et le principal partenaire, le Cirque du Soleil, s'est retiré de l'aventure. «Le statu quo aura un coût appréciable sur les bénéfices nets du Casino de Montréal, donc sur les dividendes versés au gouvernement», prévenait alors M. Cousineau.

     

    Par ailleurs, le salon de jeu de Mont-Tremblant transformé en projet de casino, doit ouvrir ses portes le 24 juin prochain. Quant aux deux autres salons de jeu qui cohabitent avec un hippodrome (Québec et Trois-Rivières), aucune réflexion n'aurait cours actuellement pour en faire à terme des casinos, a dit Claude Poisson.

     

    http://www.ledevoir.com/2009/03/17/240010.html (17/3/2009 10H33)

  8. Îlot Voyageur: d'entente verbale à contrat, il y a un pas...

     

    Le Devoir

    Kathleen Lévesque

    Édition du samedi 14 et du dimanche 15 mars 2009

     

    Mots clés : Busac, Îlot Voyageur, Université du Québec à Montréal (UQAM), Université, Construction, Montréal

     

    Ça ne devait être qu'une formalité, mais cela se transforme en poursuite judiciaire. Incapable d'obtenir la signature du propriétaire de l'îlot Voyageur, Busac, et de son partenaire d'affaires, l'Université du Québec à Montréal (UQAM), pour concrétiser une entente verbale intervenue le 5 mars dernier, la Station centrale d'autobus de Montréal fait appel aux tribunaux.

     

    Comme l'a appris Le Devoir, la Station centrale d'autobus de Montréal déposera lundi une requête afin de forcer l'application de l'entente entre les parties. Cette entente devait permettre à l'entreprise qui gère le terminus d'autocars d'utiliser la nouvelle gare du chantier abandonné de l'îlot Voyageur. Il s'agissait notamment de pouvoir stationner les autocars dans la gare et d'occuper des locaux pour les services de messagerie et ceux destinés au repos des chauffeurs.

     

    Or, si la Station centrale d'autobus a signé le document qui avait nécessité quelques semaines de négociations, ses vis-à-vis sont demeurés cois. Devant ce silence, la Station centrale d'autobus reprend la voie judiciaire.

     

    En décembre dernier, l'entreprise avait déposé une requête pour que cesse une situation temporaire qui dure depuis trois ans, estimant que l'UQAM et Busac s'entêtent dans «un litige sans issue prévisible à court, moyen ou long terme».

     

    L'îlot Voyageur est au coeur des déboires financiers de l'UQAM. Le promoteur immobilier Busac demeure propriétaire du quadrilatère qui comprend le terminus d'autocars alors que le gouvernement du Québec tente de défaire les liens contractuels avec l'UQAM.

     

    http://www.ledevoir.com/2009/03/14/239303.html (15/3/2009 22H19)

  9. Bourg Viau: des condos spacieux à Montréal

     

    Le 2 mars 2009

     

    Danielle Bonneau

    La Presse

     

    Le Bourg Viau occupe un immense terrain qui appartenait auparavant à l'ancienne biscuiterie Viau et convertie en appartements en copropriété.

     

    Projet: Bourg Viau.

     

    Promoteur: Samcon.

     

    Architecte: Marco Manini.

     

    Nombre d'habitations: 56 appartements en copropriété, répartis dans neuf bâtiments en rangée.

     

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    Il reste 13 unités à vendre.

     

    Superficie des appartements disponibles: de 917 à 1086 pieds carrés.

     

    Prix: de 189 900$ à 234 900$ (taxes incluses).

     

    Construction: les 13 appartements sont à compléter, selon les goûts des clients.

     

    Quartier: Hochelaga-Maisonneuve.

     

    Où: à l'intersection des rues Viau et Ontario, le long des deux artères.

     

    Description: Les neuf bâtiments en rangée se dressent à la place d'un stationnement et d'anciens bureaux administratifs. Pour attirer les familles, Samcon a décidé d'y offrir des logements plus spacieux qu'à son habitude. Une troisième chambre peut en effet être aménagée dans les trois quarts des appartements. Or, ce sont surtout des jeunes couples, qui n'ont pas encore d'enfants, qui s'y installent et apprécient de ne pas être trop à l'étroit. Il y aura six commerces au rez-de-chaussée, rue Ontario.

     

    À cinq minutes: la station de métro Viau, le cinéma Starcité, le Stade olympique, le stade Saputo et le Biodôme.

     

    Clientèle-cible: les jeunes professionnels.

     

    On aime: les efforts déployés par Samcon au cours des dernières années pour revitaliser le secteur. Le Bourg Viau est un des six projets que le promoteur mène de front, actuellement, dans Mercier-Hochelaga-Maisonneuve. Il en a réalisé quatre autres auparavant et en a d'autres sur la planche à dessin.

     

    On aime moins: le projet, très urbain, est situé au coin de deux artères très passantes. Les couples et les célibataires y verront évidemment moins d'inconvénients que les familles. C'est une question de goût!

     

    Adresse et site internet:

    2062, rue Viau

    Montréal

    http://www.samcon.ca

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