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fmfranck

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Messages posté(e)s par fmfranck

  1. Pas pertinent de recouvrir l'autoroute Décarie?! Recouvrir une autoroute qui passe en plein coeur de l'un des quartiers les plus densément peuplé de Montréal? Je ne vois pas comment on peut ignorer l'amélioration à la qualité de vie des résidents que cela procurerait. Je peux comprendre que l'on croit, en opposant les projets les un aux autres, de ne pas y voir là une priorité. Mais questionné la pertinence même du projet? On y va un peu fort. 

    Chaque fois que je fais un tour dans le secteur, je me disais justement que l'on pourrait commencer par recouvrir le tronçon entre Côte-Ste-Catherine et Queen Mary.

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  2. Je sais pas où je vais habiter, mais contrairement à Ti-Pierre, si je vis proche d'une station du REM, je l'utiliserais probablement pour me rendre à mon travail. Pour l'instant mon "commute" au travail est plutôt mal desservi par le TEC, et je ne souffre pas du traffic. 

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  3. Il y a 5 heures, Né entre les rapides a dit :

    Il était une fois, à une époque pas si lointaine couronnée vers sa fin par la "tempête du siècle", dans la même ville au moins aussi "nordique" qu'aujourd'hui, où un trajet quotidien du domicile à HEC Montréal et retour comportait les étapes suivantes pour "un" étudiant régulier (à temps plein): marche du domicile à l'arrêt d'autobus et attente; autobus jusqu'à la station de métro; marche dans de longs passages souterrains; déplacement en métro jusqu'à la station Laurier; sortie, attente de l'autobus ligne 51; déplacement en autobus jusqu'à proximité du pavillonn; courte marche finale; puis retour dans le sens inverse, avec des attentes plus ou moins longues selon les heures.  Personne n'est mort, et il n'y a aucune raison de penser que les performances des étudiants furent inférieures à celles obtenues de nos jours.  

    Pour les étudiants qui étaient aussi des employés au centre-ville et qui s'y rendaient pour des "cours du soir", le site de l'avenue Decelles était évidemment peu pratique, même après que la ligne bleue du métro en vint à desservir le secteur.  Ce nouveau pavillon au centre-ville représentera une amélioration extraordinaire.  Je ne peux évidemment pas exclure la possibilité que (je cite) "il y en aura toujours une partie (des étudiants) qui vont prendre le transport en commun pour toutes sortes de raison": bien oui, et qu'est-ce qui les empêchera de marcher un peu à la sortie de la station de métro la plus proche?  Ils seront dans une situation identique à ceux qui s'y rendent à pied à la sortie du bureau (ou du restaurant).

    Aussi, à ce que je sache, aucun pavillon de l'Université McGill n'est relié au métro par un tunnel, et je n'ai jamais entendu quelqu'un dire que c'était un problème.  

    Parfois je me demande si les tunnels sont devenus les nouveaux joujoux à la mode, après les musées, les arenas et les salles de spectacles.  Tout le monde en veut! 

     

     

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  4. Il y a 8 heures, ToxiK a dit :

    La moyenne du revenu est une mesure avec beaucoup de défauts.  Si moi, Malek et Jeff Bezos sont dans le même ascenseur, la moyenne des gens dans l'ascenseur est milliardaire.  Je ne veut pas présumer pour Malek, mais pour mon compte je fais baisser la moyenne de la richesse de la population de l'ascenseur…  Il y a beaucoup plus de très riches aux États-Unis qui font augmenter la moyenne de richesse, mais ça ne veut pas dire que la population en général s'en sort mieux.  De meilleures comparaisons pourraient être faite par tranches de revenus (à tous les 10 centiles pour avoir une idée générale et à chaque centile pour une analyse plus poussée, pas exemple). 

    Si on veut comparer les revenus après impôts, il faut aussi compter les services que paient nos impôts.  Cet argent ne disparait simplement pas, il en reste quelque-chose.  Être pauvre au Mississippi et être pauvre au Québec sont deux choses complètement différentes.  Au Québec, même avec un revenu plus faible on a accès à un réseau de santé publique, à des garderies subventionnées (ce qui permet à plus de femmes de travailler et d'avoir un revenu), à un système d'éducation performant (Le Québec fait généralement bonne figure dans les études PISA (et on enseigne l'évolution  au Québec…)), à un accès très abordable aux études supérieures, à un systèmes de transport en commun assez efficace (pour l'Amérique du Nord, mais quand même…) ce qui permet à bien des gens de ne pas avoir besoin de voiture, à de l'électricité à bas prix, et à un filet social que réduit les chances de tomber trop bas.  Sans compter des critères plus qualitatifs comme une plus faible criminalité (due en bonne partie par notre filet social), de meilleures lois de protection des consommateurs et souvent des lois environnementales plus strictes (oui, ça peut nuire à l'économie mais la destruction de l'environnement a un prix qui ne devrait pas être uniquement payée par la communauté au profit d'une entreprise).  Si on voulait pousser plus loin une étude par centile, on pourrait le faire avec d'autres critères comme le statut des personnes (seules, en couple, avec enfants, malades ou non, etc.).  Soulignons toutefois que ce sera toujours mieux pour quelqu'un d'être riche et en santé que pauvre et malade (que ces conditions soient de la faute de cette personne ou non).

    Pour améliorer les revenus après impôts de la population, il faut, oui, augmenter les salaire (ce qui est l'objectif avoué de la CAQ), mais on ne doit pas enlever les services que paient nos impôts (ces services, comme l'éducation ou les garderies sont justement des mesures qui permettent aux individus d'augmenter leurs revenus, ce serait se tirer dans le pied de tronquer ces services).  Cependant, si on ne doit pas toucher au quoi, on peut améliorer considérablement le comment.  J'ai quitté mon emplois dans dans le secteur public (en santé) il y a quelques mois car je ne croyais plus pouvoir améliorer les choses de là où j'étais.  On a des gestionnaires qui visent davantage la facilité que l'efficacité, et la qualité du travail s'en est vue baisser.  Sans compter que l'informatisation n'est pas prix au sérieux (ce n'est pas nécessairement la faute des gestionnaires immédiats, mais plus haut dans la bureaucratie).  Les CIUSSS sont trop gros et hautement inefficaces, et je suis certain que des structures sont aussi ineptes dans plein de ministères.  C'est là qu'on peut aller chercher des économies (et une amélioration de la qualité des services) qu'on pourra retourner aux contribuables.

    Aux États-Unis, c'est pas mal certain que les premiers 10 % s'en tirent mieux qu'au Québec, même chose pour le 2e 10 %, probablement le 3e aussi.  Après ça, ce n'est plus si clair.  Si de 60 à 70 % de la population du Québec s'en sort mieux que son comparable aux États-Unis, est-ce qu'on peut vraiment dire que la population en général des États-Unis est plus riche?  Ce n'est ici qu'en exemple, je n'ai pas les vrais chiffres.  Il se pourrait même que chaque tranche de 1 % aux États-Unis soit plus que chaque tranche de 1 % équivalente au Québec (mais j'en doute).  Ce que je dis est que l'objectif ne doit pas être d'enrichir le premier 10 % au détriment de 90 % suivant.  Ça ne veut pas dire qu'il faut augmenter les impôts, je l'ai répété plusieurs fois que les riches font leur part au Québec (et même plus dans bien des cas).  La solution est d'aider la population à augmenter ses revenus en fournissant un réseau d'éducation qui permet de développer ses habiletés, des services comme des garderies qui permettent aux femmes (le plus souvent) de travailler.  On peut aussi offrir des services comme le TEC qui permet à plus de gens de se passer de voiture (et à ne pas faire sortir d'argent du Québec sous forme de pétrole ou de voitures).  On doit aussi favoriser l'achat de produits québécois (justement pour faire sortir moins d'argent du Québec).  Les entreprises doivent accroitre leur productivité (et en corolaire, les salaires).  Finalement, les gouvernements devront améliorer leur efficacité et la qualité de leurs services.  À part pour le dernier point, je crois qu'on va dans la bonne direction.

    Désolé pour cette très longue réponse, mais je crois que ce sujet est très complexe.

    Exactement, le revenu disponible médian serait un meilleur outil pour comparer la qualité de vie, et même là il faudrait prendre en considération le filet social qui est disponible dans chaque endroit.

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  5. il y a 2 minutes, mtlurb a dit :

    Quand tu fais le double après impôts, il en reste pour les garderies, si t'as des enfants... un peu de logique... 

    De 2000 à 2019, on est passés de 4ième à 6 ièm, cest pas un recul?

    "Arrête pas de reculer" signifie une chute constante. Or, depuis les 5 dernières années on grimpe rapidement dans cet indicatif particulier. 

  6. Le Québec arrête pas de reculer depuis 20 ans, mais dans ton graphique ça démontre que le Québec est passé du 10e et dernier au rang, au 6e rang en 2 ans. 🤔

    _______________________________________________

    Citation

     

    En 2019, donc, les Québécois avaient un revenu moyen disponible après impôt de 30 721 $, en hausse de 3,9 % sur l’année précédente, selon les données de Statistique Canada. Et au cours des cinq années 2014-2019, la hausse a été de 15,6 %, la plus forte des provinces canadiennes après la Colombie-Britannique (15,7 %). Hors Québec, le revenu disponible est de 34 775 $ par habitant et l’augmentation a été de 9,7 % depuis cinq ans.


     

    https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-11-26/revenu-disponible-apres-impot/l-ecart-quebec-ontario-le-plus-mince-en-40-ans.php#:~:text=En 2019%2C donc%2C les Québécois,Britannique (15%2C7 %).

  7. il y a 10 minutes, p_xavier a dit :

    Hmmmm. Rareté donne des hausses salariales, c'est ça le but.  Et pour les autres :

     

    La rareté crée des hausses salariales dans les emplois que OUSB a mentionné? C'est Legault l'employeur dans ces domaines, et il a dit non à une hausse salariale pour la majorité des employés de l'État. :/

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  8.  

    Legault qui affiche une déconnexion face à la classe "moyenne-pauvre" et le monde des affaires en une semaine. Faut le faire!



    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1789768/immigrants-legault-salaire-penurie-quebec

    Pas d’immigration massive pour combler la pénurie de main-d’œuvre, dit Legault

    Les immigrants qui viendraient pourvoir des postes vacants payés sous le salaire moyen « empirent [le] problème », selon François Legault, qui a tenu ces propos dans une conversation privée, avec des chefs d’entreprises.

    Le premier ministre du Québec, François Legault, a comme "obsession d'augmenter le salaire moyen au Québec". Payer des immigrants sous le salaire annuel va empirer le "problème", a-t-il déclaré.

    Romain Schué

    4 h 01 | Mis à jour à 7 h 32

    « Moi, mon obsession, c’est d’augmenter le salaire moyen au Québec », a lancé François Legault, vendredi, aux membres du Conseil du patronat du Québec (CPQ).

    À chaque fois que je rentre un immigrant qui gagne moins de 56 000 [dollars], j’empire mon problème. À chaque fois que je rentre un immigrant qui gagne plus de 56 000, j’améliore ma situation, a-t-il poursuivi.

    C’est important qu’on se dise les vraies choses.

    Une citation du premier ministre François Legault, au Conseil du patronat du Québec

    Le premier ministre du Québec a tenu ces propos durant l’assemblée générale, virtuelle, du CPQConseil du Patronat du Québec. L’accès était interdit aux médias, mais une source a donné l’enregistrement de cette conversation à Radio-Canada, qui a duré environ 45 minutes.

    Des participants à cette rencontre ont sursauté en entendant les affirmations de François Legault et le message aurait été mal perçu par le monde des affaires, nous a-t-on confié.

    Il faut défaire un mythe qui perdure malheureusement au gouvernement : les travailleurs immigrants, ce n’est pas du cheap labour. Il ne faut pas associer l’immigration à du cheap labour. Ce n’est pas vrai. C’est un mythe qui n’existe pas, a dit Karl Blackburn, le président du Conseil du patronat, dans une entrevue accordée à Radio-Canada.

    C’est faux de dire que si on fait venir des travailleurs immigrants, on appauvrit le Québec.

    Une citation de :Karl Blackburn, président du Conseil du patronat du Québec

    Plus d’immigrants dans les technologies de l’information

    François Legault a ciblé le domaine des technologies de l’information. On est bon là-dedans, on manque de monde, a-t-il soutenu, en indiquant travailler sur un plan pour ajouter 10 000 [immigrants] dans la prochaine année, en plus de tous ceux qui sortent de l’école.

    Appelé à clarifier ces propos, le cabinet du premier ministre a confirmé cette intention. Le premier ministre a déjà dit publiquement qu’il y a des secteurs de notre économie où la pénurie de main-d’œuvre est plus criante, notamment celui des technologies de l’information [...] Nous ferons des annonces en temps et lieu, explique Ewan Sauves, porte-parole de François Legault, en évoquant la prochaine planification des seuils d’immigration.

    Un sérieux problème de salaire moyen, dit Legault

    La pénurie de main-d'œuvre, qui était là avant la pandémie et qui revient actuellement, selon François Legault, et l’arrivée éventuelle d’immigration pour combler ces besoins étaient l’un des sujets forts de cette intervention.

    Sur 140 000 emplois non comblés qui sont disponibles, il y a en 30 000 qui sont à des salaires au-dessus de la moyenne et 110 000 à des salaires en bas de la moyenne, a mentionné le chef caquiste, en parlant d’un différend sur ce dernier point.

    Je comprends, j’étais en entreprise. Moi, j’aimerais les avoir ces personnes-là. Mais ma priorité, c’est vraiment d’augmenter le salaire moyen au Québec, a-t-il insisté, en affirmant avoir de la difficulté avec les jobs à 15, 20 piastres de l’heure, confiés à des immigrants.

    Il a également exhorté les entreprises à revoir leurs politiques salariales. On ne peut pas se dire comme société [qu’]on va se contenter d’emplois moins bien payés, a-t-il dit, sans néanmoins évoquer une hausse du salaire minimum.

    On a un sérieux problème de salaire moyen au Québec. On ne va pas faire exprès pour l'empirer.

    Une citation de :le premier ministre François Legault

    Il a aussi dévoilé des discussions en privé avec des patrons d’entreprise qui [lui] disent qu’ils manquent d'employés.

    Ma prochaine question, c’est de dire si c’est des employés à 15 piastres de l’heure ou à 30 piastres de l’heure. Si c'est des employés à 15 piastres de l’heure, malheureusement je ne peux rien faire, a-t-il raconté, tout en admettant une souplesse pour des salaires à 56 000 $ et plus.

    Dans ce cas, a-t-il promis, je vais aller voir Jean Boulet puis Nadine [Girault] et on va trouver une solution pour te trouver ces travailleurs-là le plus vite possible.

    À de nombreuses reprises, François Legault a parlé de ce salaire moyen. Lors de la dernière campagne électorale,il avait d’ailleurs promis de réduire l’écart avec l’Ontario. Depuis son élection, on avance dans la bonne direction, a-t-il assuré.

    La priorité de son gouvernement est donc de pourvoir les postes vacants les mieux rémunérés. Le mandat que j’ai donné à Nadine [Girault, ministre de l’Immigration] puis à Jean Boulet [ministre du Travail], c’est de dire : les 30 000 qui nous manquent, c’est un péché. Vous allez tout faire, que ce soit des immigrants, que ce soit des formations, pour qu’il soit comblé le plus vite possible.

    Le milieu des affaires consterné

    Les besoins sont réels et on ne peut les résoudre sans passer par l’immigration, soutient, en guise de réponse, Karl Blackburn, qui ne mâche pas ses mots.

    Quand on parle que ça prend des emplois à 56 000 $ sinon ce n’est pas intéressant, ce n’est pas tout à fait comme ça que ça fonctionne.

    Une citation de :Karl Blackburn, président du Conseil du patronat du Québec

    Quand on crée un emploi dans le domaine de la santé ou de l’éducation, le salaire, au départ, est inférieur à 56 000 $ par année. Est-ce que ça veut dire qu’on appauvrit le Québec en créant de nouveaux emplois dans le domaine de l’éducation? Non, clame le président du CPQ pour qui l’immigration est une clé du succès de la relance économique.

    Mon défi avec les employeurs, c’est de démontrer au premier ministre et au gouvernement qu’on ne peut pas rejeter du revers de la main un nombre important de travailleurs qualifiés et compétents, simplement parce qu’ils sont des immigrants, poursuit l'ex-député et ancien directeur du Parti libéral du Québec.

    M. Legault n’entretient aucun "mythe". Il est temps d’avoir une vraie vision en immigration au Québec.

    Une citation de :Ewan Sauves, porte-parole du premier ministre François Legault

    Selon le cabinet de François Legault, contacté par Radio-Canada, l’immigration n’est pas la seule solution pour combler les besoins de main-d'œuvre. Ça passe aussi par la formation et la requalification, en ciblant des secteurs particuliers et qui ont été affectés par la crise des derniers mois, écrit, dans un courriel, Ewan Sauves, porte-parole du premier ministre.

    Le gouvernement, ajoute-t-il, à une vision qui passe impérativement par une immigration qui répond à nos besoins économiques et qui contribue à la relance post-COVID déjà amorcée.

    Moins de réfugiés au Québec?

    Au cours de son allocution, François Legault a également confirmé son intention d’augmenter la proportion de l’immigration économique. Celle-ci est d’environ 60 % du nombre total de résidents permanents admis au Québec chaque année.

    Ce n’est pas unique au Québec. Ils ont les mêmes défis et ils se posent les mêmes questions en France et dans beaucoup de pays, a-t-il assuré, avant d’évoquer sa volonté de revoir les obligations du Québec concernant l’accueil des réfugiés.

    Est-ce que le gouvernement fédéral va nous laisser se concentrer sur l’immigration économique? [...] Si à chaque fois qu’on rentre un immigrant économique, le fédéral nous oblige à rentrer un réfugié ou une réunification familiale, là, on va avoir de la difficulté à aller chercher les bonnes personnes.

    Une citation de :le premier ministre François Legault

    À l’heure actuelle, selon un accord entre Québec et Ottawa, la seule catégorie d’immigration contrôlée pleinement par le gouvernement du Québec est l’immigration économique. Ottawa gère quant à lui la catégorie des réfugiés et la réunification familiale.

    Le Québec est et continuera d’être une terre d’accueil et fera sa part en matière d’immigration humanitaire, a tenu à préciser le cabinet de François Legault.

    Selon le plan d’immigration pour 2021, Québec a prévu d’admettre entre 6900 et 7500 réfugiés.

     

  9. Il y a 6 heures, santana99 a dit :

    Tu ne vas convaincre personne avec ton "document approfondi" sur les vues d'intérêt. Personne.

    Avec la concentration d'édifices en hauteur qui existent déjà au centre-ville et avec ceux qui sont en construction, n'importe quel individu qui a un minimum de bonne foi et qui a des yeux voit bien que le Mont-Royal est déjà caché, bouché, dissimulé en très grande partie.

    Ce qui apparaît sur le plan correspond à quelques corridors de vues qui sont déjà largement cachés au sud et qui permettent de voir la montagne en direction nord seulement si on est assez rapproché et à partir de la rue évidemment.

    Aucun édifice en hauteur dépassant les limites actuelles ne changera rien à cet état de fait. Aucun ! Que tu les construises plus au nord, au sud, à l'est, à l'ouest.

    On parle de quelques corridors de vues qui demeurent, alors que la montagne est déjà largement bouchée, à moins de se retrouver à ses pieds ou à proximité.

    Alors, désolé, mais tes "vues d'intérêt" ne changent rien à la réalité des choses !

    Tu auras au moins essayé. ;)

     

    Je n'ai jamais dit que c'était en vertu des vues d'intérêts qu'il fallait maintenir la limite de hauteur. Par contre, de dire que les vues sont "bouchées" est tout simplement faux. Voilà. 

    Pour ce qui est de la limite de hauteur, je crois plutôt que c'est l'importance de la montagne qui doit être respecter, dans la forme du skyline. Je suis pour l'augmentation des zones de 120m à certains endroits par contre. Honnêtement, aucune des tours proposées ou présentement en construction ne méritent d'être plus haute que 200m pour l'instant. Ça prend un projet de très haute qualité pour me convaincre du contraire. 

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  10. Il y a 3 heures, santana99 a dit :

    La vue sur le Mont-Royal est déjà bouchée. Ton argument est démenti par la réalité.

    On ne jette pas le bébé avec l'eau du bain ! Ce n'est pas parce qu'on parle du rehaussement des hauteurs au centre-ville qu'on sacrifie la qualité architecturale ! 

    Il ne faut pas chercher des motivations cachées, crier au complotisme, uniquement parce qu'on parle de relever le plafond des édifices au centre-ville.

    Comme l'écrivait Né entre les rapides, il faut faire la différence entre la vue depuis le Mont-Royal sur le centre-ville qui existe toujours et qui va continuer à exister, et la vue depuis le centre-ville sur le Mont-Royal qui n'existe pratiquement plus.

    IL faut dire les choses telles qu'elles sont ! Et cessez d'utiliser des arguments qui ne tiennent pas la route, de crier au loup !

    Par contre, quand on se fend d'une déclaration bidon sur la protection des vues sur le Mont-Royal, alors qu'existe déjà un plafond et que ces vues n'existent même plus, on peut s'interroger sur les motivations des gens qui sont derrière cette manoeuvre.

     

    Voici la liste des vues d'intérêts qui sont protégées par le plan d'urbanisme de Montréal. Selon, ton étude approfondie de la chose, lesquelles sont "bouchées"? 

    http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/PLAN_URBANISME_FR/MEDIA/DOCUMENTS/090427_vues_vers.pdf

    090427_vues_vers.pdf

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  11. il y a 27 minutes, peekay a dit :

    Ca fait des mois que je disais la meme chose. Ils devraient absolument arrêter de construire à part le centre-ville au rive sud, y compris l'aéroport. C'est un énorme gaspillage.

    10% n'est même pas proche. Je crois plutôt 25%.

    Calmons-nous. On arrêterais de construire après avoir déjà dépenser une fortune? Et surtout, on annulerait le prolongement vers l'aéroport pourquoi? Le tourisme est annulé pour toujours? Même si le télé travail va diminuer quelque peu le traffic dans le futur, la croissance de la population va continuer, et la congestion demeurera un facteur de ralentissement économique.

  12. il y a une heure, Rocco a dit :

    C'est certain qu'ils quittent ce lieu car un projet immobilier s'en vient. Clair comme de l'eau de roche.

    Peut-être, mais c'est aussi que plusieurs logements pour l'aile "hébergement" du Y des femmes seront aussi à l'Esplanade Cartier. Ce n'est pas que les activités administratives qui déménagent.

  13. Il y a 13 heures, steve_36 a dit :

    Ce projet est très bien ainsi. C'est le ''début'' d'un nouveau mini-quartier résidentiel entre St-Antoine et St-Jacques puis Metcalfe et Robert-Bourassa. Nous sommes en plein centre-ville et ce secteur complètement abandonné jusqu'à ce jour deviendra, dans quelques années, un autre lieu de vie ultra urbain.

    De ce projet j'apprécie la conservation de la façade sur Saint-Antoine, la hauteur plutôt moyenne et son architecture effacée et impersonnelle....ce qui cadre parfaitement avec le secteur.  Nous sommes en pleine ville ! 

     

    Exactement. J'ai l'impression sur ce forum que certains ne sont satisfait que par les meilleurs projets, sans se soucier du contexte. Je crois que dans le contexte du secteur actuel, ou il est le premier projet à vocation résidentiel, c'est un projet convenable. Il ne faut pas demander aux promoteurs de prendre des risques illogiques simplement parce que l'on souhaitait voir un énième phallus excitant ériger du C-V. Il y a déjà beaucoup de projets résidentiels au C-V qui offre une vie de quartier de loin supérieure à celle que pourra offrir ce projet pour l'instant. De plus, avec la pandémie actuelle, la densification du C-V est remise en question et l'exode rural est de plus en plus en vogue. Je crois que ce sont des considérations qu'il faut garder à l'esprit pour mitiger nos attentes personnelles. 

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  14. L'analyse des chiffres trouver dans l'article ne peut seulement se fonder sur un biais anti-immigration. Comme certains l'ont mentionné, la question de la langue et des ordres professionnels jouent grandement dans la balance, mais il y a aussi la question de la richesse relative de Montréal. La majorité des immigrants Québécois viennent s'établir dans une ville, Montréal, endroit où le salaire est exactement équivalent au salaire moyen du reste du Québec. Si on compare celà à l'Ontario, les grands centres (Toronto, Ottawa) où l'immigration se concentre, gagnent environ 10% de plus que la moyenne de la province.  En Colombie Britannique, c'est environ 7% de plus.  Or, cet avantage salariale ne se transmet pas au Québec. Ce qui peut expliquer une partie de l'équation.

    Si je peux continuer brièvement sur la perception de l'attitude de Ousb. Oui je considère qu'il y a des améliorations qui peuvent être faites au Québec sur l'accueil qui est fait aux immigrants. Ceci étant dit, on vit dans un monde où la plupart des enjeux sont hyper-sensibilisés autour des questions d'identités. Il ne faut pas se perdre dans une méfiance identitaire. The name of the game reste the "have" and "have nots". L'écart qui se creuse entre les classes sociales (et les méga riches) est beaucoup plus à craindre qu'une quelconque disparité de traitement en fonction de l'ethnie, du sexe ou du genre. Surtout au Canada. 

    https://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/profils/comp_interreg/tableaux/tra_remuneration.htm

    https://www03.cmhc-schl.gc.ca/hmip-pimh/en/TableMapChart/TableMatchingCriteria?GeographyType=Province&GeographyId=35&CategoryLevel1=Population%2C Households and Housing Stock&CategoryLevel2=Household Income&ColumnField=HouseholdIncomeRange&RowField=MetropolitanMajorArea&SearchTags[0].Key=Households&SearchTags[0].Value=Number&SearchTags[1].Key=Statistics&SearchTags[1].Value=AverageAndMedian

    https://www03.cmhc-schl.gc.ca/hmip-pimh/en/TableMapChart/TableMatchingCriteria?GeographyType=Province&GeographyId=59&CategoryLevel1=Population%2C Households and Housing Stock&CategoryLevel2=Household Income&ColumnField=HouseholdIncomeRange&RowField=MetropolitanMajorArea&SearchTags[0].Key=Households&SearchTags[0].Value=Number&SearchTags[1].Key=Statistics&SearchTags[1].Value=AverageAndMedian

     

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