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Gbx

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Messages posté(e)s par Gbx

  1. C'est justement la catégorie qui nous interesse le "A", car c'est le type de demande qui pousse a la construction d'immeuble de prestige en hauteur au CV.

     

    Le taux d'innocupation rejoint celui de Toronto wow. Bon j'imagine que la capacité d'absorption n'est pas la même mais ce qui est sur c'est que sans projet majeur en construction a part le campus Bell (et les locaux laissés vacant par Bell au CV sont deja reservés) le taux va continuer de flechir et les prix des loyers vont augmenter.

     

    Je bet sur l'annonce de la PdC2 d'ici Mars.

  2. Oui mais nous avons des températures de fou ici. des températures de -30 degrés à paris et Vienne, ils ne connaissent pas ça! Sans parler du fait que si nous allons utiliser des métros avec des pneus, il ne faudrait pas que la glace s'accumule là.

     

    Bon point... cependant si il y a un tram qui fonctionne à Toronto, ça doit bien être possible de faire un train aérien à montréal sans avoir à le couvrir non?

     

    Personne de chez Bombardier ou Siemens ici?

  3. Somme-nous xénophobes à ce point ? Quand le lis un commentaire comme celui-çi "Comme par hasard un maudit français à la marde." sur ce fil, je me dit que finalement nous le sommes peut-être !! Mon quartier est truffé de Français : je ne les sent pas stressés, je n'ai pas l'impression qu'ils adoptent un profil bas pour passer inaperçus !!

     

    Et Yara, je suis français LOL! Autrement je ne me serais pas permis cette remarque bien entendu... Il n'a pas forcément tord de souligner certaines faiblesses du Québec mais il me parait caractéristique de la quantité phénoménale d'aigris condescendant que mon pays natal est capable de produire.

  4. Comme par hasard un maudit français à marde. Très comique de voir des critiques sur l'immobilisme, les taxes, la xenophobie, l'assistanat social et l'éducation quand on voit la situation francaise. Imaginer une seconde la comission bouchard-taylor en France, on déclencherait la guerre civile!!

     

    Ce type n'a jamais quitté la france quoiqu'il en dise et n'a fait qu'observer un système sans jamais s'y intégrer en s'effermant dans une attitude aigrie et hautaine typique d'outre atlantique.

  5. Si vous faites passer le métro sur le pont je ne crois pas qu'il sera necessaire de couvrir le passage puisqu'il s'agira d'une nouvelle ligne. Les modèles de train utilisés sur cette ligne pourront sans problème passer d'intérieur à extérieur. C'est courant dans les métros ailleurs (Vienne, Paris..).

  6. Encore la preuve que les taxes corporatives ne servent justes qu'à ralentir la création de richesse et d'emploi. Baissez encore plus le taux général d'imposition des entreprises et vous verrez le même type de phénomène se répandre dans tous les autres secteurs de l'économie (cf Irlande).

     

    Ceci dit, une intelligente collaboration avec les centres de formation sont aussi la clef de ce grand succès que sont les jeux video à Montréal.

  7. Je ne vois pas forcément d'un mauvais oeil qu'un groupe se pose des questions sur l'intégration d'un tel projet dans le vieux, c'est même tout à fait normal. Ils ne s'y opposent pas d'ailleurs mais voudrait avoir des garanties quant aux intentions des promoteurs. La chateau viger est après tout un bijou du patrimoine de Montréal et je suis d'accord avec eux qu'il devrait être la "pierre angulaire".

     

    Lorsque l'on voit les horreurs commises par les promoteurs dans le mile carré doré au cours des années 70, je trouve ça bien correct qu'il y ait des groupes de ce genre qui émettent quelques réserves. Enfin, je crois que c'est tout de même un beau projet.

  8. Encore un comité de sceptiques... tiré du Devoir

     

    En bref - Inquiétudes au sujet de la gare Viger

     

    Le comité sur les grands projets et l'aménagement du territoire (GPAT) de Culture Montréal s'inquiète des omissions que présente le projet de réaménagement de la gare Viger, récemment soumis à l'Office de consultation publique de Montréal.

     

    L'imposant projet de la firme Viger DMC international, qui doit être érigé dans l'ancienne gare Viger, ne fait à aucun moment état de son impact sur la dynamique d'ensemble du Vieux-Montréal et du centre-ville. Culture Montréal déplore que ce projet omette de préciser quels moyens seront pris pour protéger les places publiques existantes et quels avantages financiers et culturels aura ce vaste réaménagement au secteur. Les membres du comité estiment au surplus que les valeurs historiques et patrimoniales de l'ancienne gare-hôtel Viger doivent devenir la pierre angulaire du futur projet de Viger DMC international. Ils pressent les promoteurs de respecter les six grands principes directeurs adoptés par le GPAT pour guider l'aménagement de grands projets de développement urbain à Montréal.

  9. Voilà une très bonne nouvelle. Mieux vaut tard...

     

    Compteurs d'eau: les entreprises passeront à la caisse d'ici 5 ans

     

    Toutes les entreprises de l'île de Montréal devront payer pour chaque mètre cube d'eau potable consommée d'ici cinq ans. Mais l'administration Tremblay-Zampino n'est pas en mesure de dire combien l'installation obligatoire des compteurs d'eau va coûter aux propriétaires non résidentiels, ni combien ils payeront leur eau.

     

    La Ville de Montréal, qui se défend de confier la gestion de son eau en partenariat public-privé (PPP), a annoncé, mercredi, l'octroi d'un contrat de 355 M$ «clés en mains qui responsabilise l'entrepreneur» au groupe d'experts Génieau, formé par Dessau et Simard-Beaudry.

     

    Le consortium s'engage à assumer l'installation, puis l'entretien des compteurs d'eau durant 25 ans. Montréal investit pour sa part 67 M$, pour un total de 422 M$.

     

    «Il ne s'agit pas d'un PPP parce que nous conservons la gestion de notre eau et que nous demeurons propriétaire des actifs», affirme Gérald Tremblay, maire de Montréal, qui précise qu'il n'est pas question d'étendre le projet aux propriétaires résidentiels.

     

    Bon an, mal an, l'agglomération de Montréal perd 40% de son eau potable à cause de la désuétude de ses infrastructures, de ses mauvais branchements et de ses tuyaux qui fuient.

     

    L'objectif premier du programme de compteurs d'eau vise à établir un «portrait de l'eau» dans l'île.

     

    Pour ce faire, 600 postes de mesure et de régulation (genre de dispositif de contrôle et d'observation) seront installés partout dans le réseau de pompage et d'aqueduc.

     

    Encore trop tôt

     

    Au total, 30 000 compteurs d'eau seront installés à partir de 2008, incluant le remplacement de 7000 déjà existants, pour couvrir les quelque 65 000 entreprises de l'île de Montréal.

     

    Un programme d'aide aux entreprises pour l'installation, estimé entre 100 et 130 millions, mais dont les détails n'ont pas été dévoilés, sera lancé l'an prochain.

     

    Yves Provost, directeur général adjoint du Service des infrastructures, transport et environnement à la Ville, explique qu'il est trop tôt pour établir le détail des coûts de l'installation.

     

    Quant au tarif qui sera fixé pour chaque mètre cube d'eau, l'administration veut tout d'abord établir la consommation réelle des entreprises. L'an dernier, avant les appels d'offres, il avait été question de facturer l'eau entre 1,20 et 1,60$ le mètre cube.

     

    La Ville de Montréal explique enfin que les économies réalisées vont plutôt se chiffrer en termes «de coût de réparation évitée».

     

    Le contrat qui lie le groupe Génieau à la Ville de Montréal correspond à un investissement d'environ 8,1 millions par année durant 15 ans, pour l'installation et l'entretien.

     

    Auquel s'ajoutent 9,3 millions par année pendant 25 ans pour l'installation et l'entretien des équipements d'optimisation du réseau.

  10. On parle beaucoup de l'A25 est du cout réel de son financement. Cependant, comme le disait Natalie El Ghrabi sur Canoe, il me semble que même à cout égal, le contribuable y sortira gagnant grâce à un service de bien meilleur qualité. L'état n'est malheureusement n'est pas directement imputable pour sa mauvaise gestion du réseau routier alors que la compagnie privée l'est directement et sera sanctionnée si elle ne respecte pas les termes du contrat.

     

    Tiré du "Devoir" ce matin

     

    Un géant australien propriétaire de l'A-25

     

    Québec refuse de dévoiler le chiffrier et les détails du montage financier du projet autoroutier

     

    C'est le géant australien Macquarie Group qui, par le truchement de ses filiales nord-américaines, sera pendant 35 ans le véritable propriétaire de l'autoroute et du pont de l'autoroute 25 (A-25) ainsi que des recettes du péage, a révélé hier à l'Assemblée nationale la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget.

     

    La ministre Jérôme-Forget a été interrogée par le chef adjoint de l'ADQ, le député Gilles Taillon (Chauveau), qui a requis plusieurs précisions à propos des révélations du Devoir au cours des deux derniers jours en ce qui a trait aux bénéfices controversés de ce premier projet réalisé en mode PPP.

     

    Le député Taillon voulait notamment savoir qui était le véritable propriétaire du projet -- le commanditaire, en jargon juridique --, dont le nom est biffé dans le contrat expurgé déposé à l'Assemblée nationale.

     

    Si la ministre Jérôme-Forget a donné le nom du véritable propriétaire du projet, elle a par contre soigneusement évité de répondre à la deuxième demande du porte-parole de l'ADQ, qui voulait obtenir le chiffrier ayant servi à démontrer qu'il en coûterait plus cher aux contribuables québécois si ce projet autoroutier était réalisé par le ministère des Transports dans le cadre d'un appel d'offres auprès des entrepreneurs et gestionnaires québécois.

     

    «Pourquoi donc cette culture du secret» dans un projet qui devait créer une nouvelle norme en matière de transparence?, s'est demandé le porte-parole de l'ADQ. M. Taillon a aussi demandé à voir le «montage financier» complet à la base de ce projet controversé, lequel pourrait d'ailleurs être paralysé si les tribunaux lui imposent une évaluation environnementale complète et publique.

     

    D'entrée de jeu, la ministre Jérôme-Forget a affirmé que «Concession A25, c'est très clair, c'est le groupe Macquarie qui finance. Macquarie, M. le président, c'est la plus grosse compagnie financière australienne». Mais si la ministre a précisé l'identité du véritable bailleur de fonds en équité et, en somme, le propriétaire du projet, elle n'a pas dit si c'est effectivement le nom de cette société qui a été biffé du contrat officiel.

     

    La ministre Jérôme-Forget s'est par ailleurs lancée dans la description des hauts faits de cette multinationale qui se spécialise dans l'acquisition et le développement d'infrastructures publiques, tout particulièrement au Canada et aux États-Unis. «Ils font le Chicago Skyway, l'Indiana Toll Road, le port de Vancouver, la King Road d'Edmonton, a-t-elle dit. Voilà, M. le président, des contrats que finance Macquarie. Ce sont eux qui mettent l'argent dans ce projet [de l'autoroute 25].»

     

    Un montage complexe

     

    Une recherche auprès du Registraire des entreprises éclaire quelque peu ce montage financier complexe dans lequel, selon le contrat, la Société générale de France agit par ses filiales canadiennes et new-yorkaises comme prêteur de premier et de deuxième rang.

     

    La société en commandite Concession A25 a pignon sur rue au 1250, boulevard René-Lévesque, à Montréal. C'est officiellement le promoteur désigné au contrat de PPP, passé à la mi-septembre avec la ministre des Transports, Julie Boulet.

     

    Mais c'est une autre société, Concession A25 Funding 2 Limited, une société à charte fédérale, qui agit comme «un de ses commandités», selon le contrat dévoilé hier par Le Devoir. Or on apprend au registre des sociétés que Concession A25 Funding 2 Limited n'est pas seulement le commandité mais aussi le «commanditaire», un double rôle plutôt inusité dans la même transaction. Cette société a pour adresse le 100 Wellington Street West, à Toronto, soit la même adresse que l'autre «commandité», soit MIP Québec Holding LP.

     

    «MIP» est l'abréviation de Macquarie Infrastructure Partnership.

     

    Le deuxième commandité, soit MIP Québec Holding, est lui-même une société en commandite commanditée par MIP Québec Holding Trust. Son commanditaire est Macquarie Infrastructure Partners Canada LP, une société en commandite. Macquarie Canada dépend du holding australien. La place d'affaires de toutes ces sociétés est la même, à Toronto.

     

    Le groupe australien Macquarie possède des actifs évalués à près de 15 milliards de dollars, soit presque la taille d'une société comme Power Corporation. Elle gère par contre des actifs par l'entremise de diverses succursales, dont une aux Bermudes, d'une valeur de 89 milliards, selon le site Internet de Global Tower Partners.

     

    Fuite de capitaux

     

    Selon le porte-parole de l'ADQ dans ce dossier, les précisions de la ministre Jérôme-Forget sont plutôt «navrantes», car elles démontrent que cet immense projet d'une valeur de plusieurs centaines de millions va inévitablement provoquer une «fuite de capitaux et d'emplois de haut niveau» au profit du holding australien.

     

    En lançant un appel d'offres de cette nature, a expliqué Gilles Taillon, Québec exclut du portrait plusieurs firmes d'ingénierie québécoise importantes, par exemple Pomerleau, ou d'autres sociétés locales, et ce, au profit de multinationales. Par contre, a-t-il dit, si Québec avait confié au ministère la gestion du projet pour faire appel à l'expertise d'ici, ces plus petites entreprises auraient pu se regrouper et se qualifier elles aussi, ce qui aurait accru leur expertise et permis de «garder plus d'argent ici».

     

    Le porte-parole adéquiste s'est dit «surpris de constater que le PQ n'ait pas suivi ce dossier» hier à l'Assemblée nationale, car il aurait lui-même voulu aller en question supplémentaire après celles de ses collègues de l'opposition. Gilles Taillon entend d'ailleurs prendre contact avec le député péquiste François Legault afin d'examiner la possibilité de lancer un examen en profondeur, en commission parlementaire, de toutes les facettes obscures de ce dossier, y compris les bases de calcul qui permettent à l'agence gouvernementale d'affirmer qu'un projet réalisé en mode PPP est moins cher que s'il était géré par le ministère des Transports, lequel n'en est pas à ses premiers projets d'autoroute.

     

    Par ailleurs, il a été impossible d'obtenir les commentaires du porte-parole du PQ dans ce dossier, le député Serge Deslières (Beauharnois).

     

    Réaction de l'Agence des PPP

     

    Par contre, le président de l'Agence des PPP, Pierre Lefebvre, a réagi par écrit pour défendre les bases de calcul de sa comparaison entre les modes public et privé de réalisation de l'A-25.

     

    Le rapport qui sous-tend cette comparaison, dit-il d'entrée de jeu, «est appuyé par la firme PricewaterhouseCoopers».

     

    Cependant, Pierre Lefebvre insiste tout particulièrement sur le taux d'actualisation de 6,5 % retenu par son agence pour calculer la valeur des économies permises par un projet en PPP, en dollars d'aujourd'hui.

     

    «Un rapport récemment publié par le centre interuniversitaire de recherche CIRANO, reconnu sur la scène internationale, suggère fortement de fixer le taux d'actualisation public pour le Québec à 8 %. Ainsi, le gouvernement est en dessous de celui proposé par CIRANO et fait donc preuve de conservatisme», écrit M. Lefebvre.

     

    À son avis, le chercheur et professeur à l'INRS-Urbanisation Pierre Hamel, qui a contre-expertisé l'évaluation de l'agence pour le compte du Devoir, «aura de la difficulté à rallier des chercheurs sérieux quant à sa conclusion que [sic] ce taux devrait se rapprocher de 5 %».

     

    Enfin, conclut le président de l'agence gouvernementale, c'est le ministère des Transports qui a fixé la valeur du projet à 483 millions s'il devait le réaliser lui-même. Et «l'agence ne remet pas en question» ce chiffre, écrit-il. Pierre Lefebvre se dit par ailleurs satisfait de voir le professeur Hamel souligner la pertinence des clauses de partage des profits advenant qu'ils dépassent de 120 % les prévisions inscrites au contrat, des prévisions qui ont par contre été expurgées de la version déposée à l'Assemblée nationale.

     

    En Angleterre, que le Québec se targue de dépasser en matière de transparence, toutes ces informations sont publiques.

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