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ça coute cher

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Messages posté(e)s par ça coute cher

  1. Il y a 16 heures, andre md a dit :

    Combien de jeunes indiens qui tous travaillaient tres fort et de nombreuses heures et ont quitter le Quebec car ils ne pouvaient obtenir leur residences.  

    Leur francais n'est pas au top mais bon faut leur laisser le temps de l'apprendre. 

    Que j'aimerai avoir Legault et Jolin-Barette en face de moi. Ils ont pas idée de ce que ce qui ce passe avec les immigrants sur le plancher des vaches ils sont dans les grandes theories que les immigrants consomment plus de biens et de services et qu'ils ne regles pas le probleme de manque de main d'oeuvre. Alors on fait quoi on reste comme ca en esperant que ca se regle par magie.  De janvier 2022 a Aout 2022, 307 000 personnes on prit leur retraite au Canada. 

    Les immigrants que je vois dans le cadre de mon travail  S'accomode en partageant des logements par exemple.  

    Ils font des petits boulots comme partout ailleurs et tranquillement il progresse. 

    Pourquoi on s'entete a leur compliquer la vie. Avec une bureaucratie incroyable pour obtenir leur residence. Que ce soit Ottawa et Quebec.

    Mon ami peruvien son frere du Perou a obtenu un travail chez ADF a Terrebonne  comme soudeur. Il a apprit le francais a l'alliance francaise a Lima au perou. Mais a la fin on lui a refuser les papier pour rentrer au Canada.

    Du foutu niaisage

    Il n'aurait pas eu de probleme pour se loger il aurait habiter chez sa tante a Laval. 

     

     

     

     

    Je suis d'accord avec toi...les gens de la communauté indienne travaillent fort, ils veulent étudier et sont d'un calme exemplaire...j'ai vu trop souvent d'actes racistes a leur endroit,  victimes d'une société qui tolère ce genre de comportement....des paroles déplacés qui te font sentir comme un moins que rien et qui ne sont jamais traduit en justice,  surtout si ça viens sortit de nul part de passants inconnus.     La colère et la grogne provoqué  par la pandémie est transférer sur des gens qui ne le mérite pas.      

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  2. Il y a 4 heures, denpanosekai a dit :

    blends in nicely from a distance 

    I think a second phase or different project is coming to the empty lot next door. lots of new heavy machinery this weekend. no pictures sorry 

    PXL_20220821_143454863.jpg

    I noticed....cleaning the leftovers from that project....could be a new rental tower....

  3. Le 2022-08-05 à 12:44, Doctor D a dit :

    Good points and I like your idea on Salley: if they changed the zoning it could end up being like the transformation in NDG on De Maisonneuve. De Maisonneuve used to be light industry from Decaire to Cavendish but over the past few years, close 50% has been transformed (or is being transformed) into condos, adding to density and changing the feel of the area from industrial to residential.

    Also, the tracks behind Salley have been removed so the space next to the electric pillars could be made into a bike path that could connect to Angrignon Park. 

    The bike path, if i'm not mistaken, is in the city Master plan.

  4. Il y a 17 heures, Doctor D a dit :

    This is such a strange location: I grew up in LaSalle and the electrical towers/tracks signal the end of the the commercial area of Dollard. The site is surrounded on three sides by unpleasant views: to the north, tracks and power lines, to the west, Salley is a kilometre of bland industrial buildings, and to the east you have a view of the city's water filtration plant. True, you are close to the bike path on the aqueduct (bike path in the picture alludes to it), but from the project you would have to cross La Vérendrye which is basically an urban highway. The location sounds good on paper so it might attract buyers who don't know the area.

    The noise is awful (traffic on dollard, fire department, ambulances)  also very close to electrical pillars.... if salley street changes vocation to become residential it could be ok for residential development if not,    institutional or commercial would be a better choice.    Hospital, Library,  2 Arenas and sports complex, 3 elementary schools french and english,  many stores and clinics,  light industrial zone with many jobs,  bike paths, parks and public transit are within a 5-10 min walk.     Basically, you don't need a car and the fact that it would be built next to the aqueduct  and electrical pillars would give it unblocked views and breathing room.    

    • Like 1
  5. Il y a 6 heures, denpanosekai a dit :

    This old thing right?
    image.png.c803edf6cf95faa88e403b33247e4c36.png

    PJC moved across the street, polyclinique moved further down on Dollard, centre gynécologique moved next to the PJC on Champlain.

    yep.....for sure its going to be rental with a large footprint

     

  6. il y a 18 minutes, Rocco a dit :

    Problem with Serenity bricks? Its at the exact same point as October 5th pic, on the green fiber. Been 6 months.

    Project has been moving slowly,  bricks should be up this spring,  not really concerned about its completion.    Satori is also been moving very slowly,   its now at second floor level.      Le Newman project went up really fast,   even Le flemming  is moving (should start digging next week).    Serenity and Satori are Melatti projects and his first two towers were also  slow to build,  quality looks good though from outside perspective. 

  7. Lachine a toujours été l'enfant pauvre du transport en commun (sauf lors de l'époque du tramway ou elle a déja été une des 20 plus grandes villes du Canada)   son plus gros défaut?   des politiciens et des élus qui au fils des décennies lui ont peu rapporté.    Elle est donc devenue "la première banlieue"  et pour se rendre au centre ville, l'automobile étais le mode de transport privilégié.    Le problème maintenant c'est que Lachine se densifie et il y a un réel besoin pour du transport collectif structurant.

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  8. il y a 57 minutes, acpnc a dit :

    Si un bon locataire habite un logement durant plusieurs années et qu'il paie honorablement son dû à chaque mois, tout en acceptant les hausses normales de loyer, je ne vois pas où est le problème. Entendu que le propriétaire peut augmenter son prix selon des critères pré-établis s'il fait des améliorations reconnues par le Tribunal Administratif du Logement. Autrement à chaque année une hausse est recommandée selon l'inflation réelle et supposée négociée de bonne foi entre proprio et locataire. (À noter que cette hausse peut dépasser celle recommandé sans qu'il y ait contestation, si le locataire la juge raisonnable).

    Ce n'est surtout pas vrai que ces locataires deviennent avec le temps des "freeloaders" puisque le logement au Québec est un droit et non une commodité. C'est l'usage qui est loué et non un bien en tant que tel. D'un autre côté le propriétaire s'enrichit indéniablement avec la hausse de l'évaluation municipale, qui fera qu'il vendra après toutes ces années à un prix nettement supérieur à son achat initial, (profit substantiel) sans avoir dépensé une fortune équivalente pour son entretien ou en taxes foncières. 

    C'est d'ailleurs pour cela que l'on a institué le TAL (ancienne régie des loyers) afin de gérer le parc de logements locatifs et s'assurer de protéger les droits de chacun à l'abri des caprices du marché, dont le mouvement peut devenir grandement spéculatif au détriment d'une clientèle dont le pouvoir d'achat diminuerait inversement toute proportion gardée.

    Autrement cela voudrait dire que le proprio gagnerait toujours sur les deux fronts (hausse de loyer basée strictement sur le marché et appréciation de la valeur de son bien). C'est bien beau vouloir s'enrichir sur tous les plans, mais dans ce cas le locataire deviendrait en quelque sorte de plus en plus vulnérable, avec une proportion toujours plus grande de son budget accordé au logement et qui croitrait beaucoup plus vite que l'inflation annuelle. Car ici c'est la capacité de payer de centaines de milliers de locataires qui diminuerait dangereusement, parce que les revenus moyens sont loin de suivre la même courbe.

    Bien sûr le système n'est pas parfait, mais avec les années il a prouvé sa nécessité pour assurer une certaine équité et justice dans une ville de locataires majoritaires qu'est Montréal. Quant aux proprios ils ont une bien plus grande liberté d'actions, ils peuvent aussi choisir un autre véhicule de placement s'ils jugent celui là insatisfaisant.

    Je reviens avec un principe incontournable dans une société progressiste et solidaire, où on doit toujours protéger en priorité les plus vulnérables.

    Premièrement, les propriétaires ne sont pas là pour opérer une oeuvre de charité.   Deuxiemement il y a très peu de profits a faire lors de la revente:  50% du gain en capital est payé en impots (sur la partie locative)  Troisièmement, comment veut tu arriver comme propriétaire quand tu dois payé a toutes les 25-30 ans des rénos majeurs comme des fenêtres ou la toiture.....et ton ou tes locataires payent des miettes.  Je donner ici comme exemple un duplex ou triplex dans un des quartier centraux payé disons 1 000 000$....le locataire du haut occupe 40% de l'immeuble....donc la partie du haut vaut 400 000$ ....juste pour couvrir l'hypothèque on parle de 1758$ par mois avec des taux historiquement bas....ceci n'inclus pas les taxes foncières ni les réparations.

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  9. Le 2021-12-26 à 06:53, acpnc a dit :

    Montréal s’apprête à mettre les mauvais propriétaires au pas

     

    PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE

    La Ville de Montréal tentera de mettre au pas les mauvais propriétaires au cours de la prochaine année en instaurant une certification obligatoire de « propriétaire responsable » pour tous les immeubles de six ou huit logements et plus ainsi qu’un registre de tous les baux signés sur son territoire.

    La Ville de Montréal tentera de mettre au pas les mauvais propriétaires au cours de la prochaine année en instaurant une certification obligatoire de « propriétaire responsable » pour tous les immeubles de six logements et plus ainsi qu’un registre de tous les baux signés sur son territoire.

    Publié le 26 décembre 2021 à 5h00

    https://www.lapresse.ca/actualites/2021-12-26/montreal-s-apprete-a-mettre-les-mauvais-proprietaires-au-pas.php

    Isabelle Ducas La Presse

    Ces mesures avaient été promises en campagne électorale par la mairesse Valérie Plante, qui avait même précisé qu’elles seraient déposées dans les 100 premiers jours de son mandat.

    Au départ, la certification obligatoire devait viser les propriétés de huit logements et plus, mais on songe maintenant à l’étendre à tous les immeubles de six logements et plus, révèle Benoit Dorais, responsable des questions d’habitation au comité exécutif.

    Les propriétaires de plex n’auront donc pas à obtenir cette certification.

    Les statistiques nous montrent que c’est dans les plus gros immeubles qu’on constate une problématique, qu’il y a des propriétaires récalcitrants et négligents.

    Benoit Dorais, responsable des questions d’habitation

     

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

    Benoit Dorais, responsable des questions d’habitation au comité exécutif de la ville de Montréal

    L’administration municipale espère ainsi réduire le nombre de logements insalubres et mal entretenus.

    Le fonctionnement du système de certification est en cours d’élaboration. Il obligera vraisemblablement les propriétaires à faire inspecter leurs immeubles par des professionnels, qui confirmeront que tous les systèmes (électricité, plomberie, etc.) sont en bon état et que les appartements sont exempts de moisissures, par exemple.

    Si l’immeuble est conforme, la certification sera valide pour cinq ans. Dans le cas contraire, le propriétaire aura un an pour réaliser les travaux requis.

    Tous les baux dans un registre

    On se penche aussi sur la façon de mettre en place le registre des baux, qui obligera tous les propriétaires, sans exception, à transmettre à la Ville chaque bail signé pour qu’il puisse être consulté par le public. Le but est de permettre aux nouveaux locataires de connaître le loyer qui était payé par les anciens occupants d’un logement.

    Les projets de certification et de registre des baux devraient être déposés au conseil municipal en février. Ils feront ensuite l’objet de consultations publiques, explique Benoit Dorais.

    En attendant, la Ville de Montréal a lancé une campagne pour informer les locataires de leurs droits en cas de tentative d’éviction par leur propriétaire. Dans certaines circonstances bien précises, un propriétaire peut demander à un locataire de partir, mais il n’a pas tous les droits, fait remarquer M. Dorais.

    « La majorité des propriétaires font les choses correctement, mais il y en a qui s’essaient. »

    Le problème il est là:   Le prix des loyers devraient rester le même entre anciens et nouveaux locataires....sauf que si le dernier locataire à été le même pendant 30 ans, il payent souvent beaucoup moins que le prix du marché:  Je connais des gens qui payent encore 400 a 500$ par mois pour un 3 ou 4 et demi a courte distance d'une station de metro quand le prix du marché est plutôt 1500$.  Donc ce sont les propriétaires qui ont accordés un bon prix pendant toutes ces années qui seront pénalisés.    Tu est aussi bien de laisser le logement "vacant"  ou occupé par un membre de ta famille tant qu'a le loué pour une bouché de pain.    Les logements qui sont occupés depuis longtemps par le même locataire sont plus souvent qu'autrement loué a perte.   Je pense que les propriétaires ont tout a fait le droit de loué leurs logement au prix du marché lorsqu'un/une locataire quitte après plusieures années.... Ils ont déja assez subventionné les "freeloaders"  qui ont sous-payés pendant des années voir des décennies.    

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  10. Le 2021-11-13 à 15:58, Rocco a dit :

    Usine d'atomisation... Ouf.

    Montréal revient de loin, et vive la nouvelle économie.

     

    Il y a 6 heures, FrancSoisD a dit :

    Let's agree to disagree! J'habite Verdun et suis Y-I-M-B-Y: j'accueillerais volontiers des immeubles de 10-12 étages sur G-Laberge / Hickson quitte à perdre ma vue sur le fleuve. Puis un hub de tours jusqu'entre 15-20 étages là où se trouvent les horribles Maxi et CTire, situés à 2 mins de marche du métro LaSalle.

    Verdun possède 3 stations de métro, la branche Angrignon de la ligne verte est moins achalandée que les 3 autres branches de la verte et l'orange, et il y a beaucoup de capacité résiduelle. 2 autres stations sont chacune située à proximité (Charlevoix, Jolicoeur), sans compter le REM qui s'amènera à l'ÎdS vers mi-2022. Et on ne parlera pas même du réseau autoroutier post reconstruction de Turcot et pont SDC: on ferait trop de jaloux sur le forum! 😉

    OK sur Geatan Laberge pour remplacer un jour le concessionnaire automobile qui n'est pas nécessaire a cet endroit mais Ctire et Maxi sont quand même des commerces de proximité nécessaire (avec leurs grands stationnement hélas) et Le canal de Lachine doit rester a plus faible densité....(sauf dans le coin du Nordelec) Il est déja saturé l'été  entre le vieux port et le marché Atwater.  

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  11. il y a 18 minutes, FrancSoisD a dit :

    Absolument d'acc avec toi, sauf que l'arrond. du S-O limite les hauteurs à ~4-5-6 étages (les exceptions comme ce projet -- ici il s'agit d'édifices existants -- sont rares) le long du canal à l'O de Gt et dans PSC... 😑

    Je ne veux pas plus haut dans le quartier....c'est ce qui rend la vie plus agreable dans verdun,ville emard,psc  c'est une vie quartier sans trop de traffic automobile et une densité urbaine juste a point.  Griffintown ou Quartier A Lasalle pour des immeubles plus haut.

    • Confused 1
  12. L'usine a fermé il y a une quizaine d'années....a l'époque une mauvaise odeur et une suie rouge couvrait les résidences du quartier....Les propriétaires de maisons unifamiliales tout autour on vu la valeur de leur propriété explosé, plus que la moyenne du quartier.       Il n'y a pas eu trop de contestation de nymbys,  surtout que le quartier est construit a la limite de Lasalle et ville-emard. 

  13. Il y a 3 heures, mk.ndrsn a dit :

    Le marché immobilier à Montréal est complètement fou. Et c’est sur le point de rendre Élyse Gamache-Bélisle complètement folle.

    Le duplex d’à côté

    Le marché immobilier à Montréal est complètement fou. Et c’est sur le point de rendre Élyse Gamache-Bélisle complètement folle.

    Élyse habite Villeray. Elle y habite depuis 15 ans. Ses racines y sont profondes. « Ça fait 15 ans que je loue dans Villeray, dit-elle, j’achète local, je m’implique dans le quartier. Ma vie est ici. J’ai fait deux enfants, ici. Je marche avec eux jusqu’à l’école, le matin. Mes amis sont ici. Les amis de mes enfants sont ici… »

    Non, Élyse n’est pas sur le point d’être « rénovincée ». Mais elle n’est pas folle non plus. Le feu qui s’est emparé du marché immobilier risque de la brûler, elle aussi.

    Elle habite un cinq et demie, très bien tenu. Mais c’est petit, à trois. Ses enfants partagent une chambre, ça va, ils sont petits : ça ne pourra pas durer toujours. Déjà, le manque d’espace se fait sentir : « Je ne peux pas garder les jouets de mes enfants, en souvenir, disons. Pas de place. Je jette, je donne… Mon bureau, c’est le salon, qui est aussi la salle de jeu des enfants. »

    PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

    Élyse Gamache-Bélisle et ses deux enfants

    Élyse, 38 ans, m’a écrit après que le duplex à côté de chez elle a été mis en vente. Un long message, mi-complainte, mi-cri du cœur. Il y a quelques années, elle aurait tenté de l’acheter. Mais le prix demandé est quelque chose comme une autre planète.

    « Il est sur le marché à 1 250 000 $. Mais l’agent d’immeubles dit que ça va partir au-delà du prix demandé… »

    Pas grave, Élyse en rêve. Comment l’acheter, comment s’assurer d’acquérir ce « bloc » et de sécuriser ses racines – et celles de ses enfants – dans Villeray ? « Je fais des plans, je me dis que je pourrais faire du Uber, la fin de semaine ? » Élyse a un bon emploi, en passant : chez Ubisoft. Elle échafaude des scénarios : « Prendre une deuxième job, une troisième ? »

    Elle me raconte son désarroi avec un motton dans la gorge, devant l’école où elle vient de déposer ses enfants. C’est un super quartier, je connais le coin : j’y ai eu un condo de 2010 à 2015, tout près de l’école. Je comprends Élyse d’y être attachée.

    Le plus fou, dans tout ça ? Élyse dispose d’une mise de fonds quand même respectable, pour acheter quelque chose : il y a longtemps, elle a racheté l’immeuble de ses grands-parents, dans son coin de pays, à Drummond. « Je pourrais probablement vendre et récolter un profit de 125 000 $… »

    Ce ne sera pas assez pour acheter le duplex d’à côté. Oui, je lui ai posé la même question que vous vous posez : pourquoi elle n’achète pas autre chose ? Parce qu’elle n’a pas de fonds de retraite, qu’un duplex pourrait être un peu ça. « Mon père me dit : “Sacre ton camp de Montréal !”… Mais j’aime ça, ici. C’est chez moi. »

    Acheter autre chose ? Viens, je vais te montrer la shoebox, dans ma rue, dit-elle. Une shoebox, boîte à chaussures : ce sont des maisons d’un seul étage, toutes petites. C’est à un jet de pierre de chez elle. La pancarte DuProprio trône devant la maison. Je jette un coup d’œil par la fenêtre du salon : ça sent le home staging à plein nez, fraîchement rénové, jamais habité…

    — Combien ils demandent, tu penses ?

    — Hum… Aucune idée.

    — 1,2 million.

    J’ai failli m’étouffer. J’ai cru à une méprise, une légende urbaine. Pas du tout, ce soir-là, j’ai vérifié : 1 217 000 $. Ceux qui ont retapé la petite maison l’ont achetée 411 000 $ (prix demandé : 369 000 $) en juin 2019. Le rez-de-chaussée : salon, cuisine, salle à manger. Les deux chambres sont au sous-sol.

    Pour 1,2 million, vous dormez au sous-sol. J’espère que les robinets sont en or massif…

    J’écoutais Élyse, j’avais de la peine pour elle. Mais j’avais aussi un petit vertige : quelle est la solution ? Si « le marché » décide qu’une maison-boîte à chaussures vaut plus de 1 million de dollars, qu’y a-t-il à faire ? Si des retraités peuvent obtenir 1,2 million pour leur duplex – ou alors 1,4 million –, qui peut leur dire qu’ils devraient vendre à un prix « raisonnable » ?

    L’enjeu transcende ici les mères de famille en garde partagée qui veulent rester dans un quartier qui leur ressemble, qui veulent éviter un déracinement à leurs enfants. C’est aussi un enjeu de diversité. Montréal est en voie de devenir une ville qui tasse les non-riches aux marges, quand ce ne sera pas carrément hors de l’île.

    Sur le trottoir, devant la maison-boîte à chaussures, Élyse m’a dit :

    — Tu te rends compte, 1,2 million. Ça vaut pas ça.

    — Ça vaut ce que le prochain acheteur va vouloir payer…

    — Oui…

    Elle m’a parlé du stress, du stress qui lui pèse parce qu’elle craint de perdre son appart, un jour. Son proprio est super gentil, mais s’il décide de vendre dans ce marché de vendeurs, qu’arrivera-t-il ? Sera-t-elle rénovincée ?

    — Tous mes amis ont ce stress. Et ceux qui cherchent, ils sont super stressés. Il y a des files de trois coins de rue pour visiter des apparts : imagines-tu leur stress ? Y en a pas, de solution…

    Un ange est passé, puis Élyse a repris son soliloque :

    — Je fais quoi ? Je m’exile ? Je déracine mes enfants ? Penses-tu que je devrais lancer un sociofinancement ?

    Je n’ai rien répondu.

    Ce soir-là, par le plus grand des hasards, je suis tombé sur une publication de l’agente d’immeubles qui a piloté la vente de mon condo, en 2015, celui qui est tout près de l’école des enfants d’Élyse. Et j’ai vu mon ancien condo sur sa page.

    En 2010, je l’ai acheté 300 000 $ – pour un deux chambres, au deuxième étage d’un triplex, avec un peu de cachet. J’ai fait un profit à la vente de 80 000 $, grâce au renouveau du quartier pendant ces cinq années. Ce profit m’avait semblé, à l’époque, complètement astronomique…

    Le condo est aujourd’hui sur le marché à… 559 000 $.

    C’est donc dire que le marché a doublé en 10 ans.

    Alors, Élyse, pour le sociofinancement, je sais pas trop…

    As-tu pensé importer de la coke ?

    Je soupçonne, à voir ce marché complètement fou, que pas mal plus de gens qu’on pense ont un sideline de vente de drogue…

    Publié le 10 avril 2021 à 5h00

    PATRICK LAGACÉ
    LA PRESSE

    https://www.lapresse.ca/actualites/2021-04-10/le-duplex-d-a-cote.php

    Les groupes comme le Frappu ou Popir qui défendent les droits des locataires vont être occupés en juillet.... Le problème dans tout ça c'est que les locataires, même a 1200$ par mois pour un 4 et demi haut de duplex, paye pas assez pour couvrir les frais qu'ils engendrent (taxes, réparations, hypothèque, assurances).   Tu es aussi bien de garder le haut de ta maison pour un membre de ta famille...

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  14. Il y a 20 heures, Né entre les rapides a dit :

    Oui.  (mais avant de poursuivre votre lecture, sachez que c'est abracadabrantesque, et que vous risquez fort de vous retrouver au point de départ)

    La signification particulière du nombre 120 est dérivée de (XYZ) 397-7008*, un simple numéro de téléphone (vraiment?)  Il ne reste qu'à trouver le bon indicatif régional afin d'identifier la personne ou l'établissement à qui est rattaché ce numéro.   Une recherche préliminaire a permis de déterminer que ce n'était pas au Canada, car dans ce pays le 397-7008 provient de téléphones fixes opérés par Bell (au pluriel, car que vous preniez l'indicatif régional 514, 418, 613 ou encore 416, il s'agit toujours de l'un de ces téléphones fixes).  Il faut savoir distinguer l'indicatif régional (comme les 514, 418, 613 et 416) ci-dessus, du code (en anglais: prefix) régional, en l'occurence le 397.  

    Deuxième essai: allons voir du côté des USA, et pourquoi pas (parce qu'on nage dans la pure fiction) dans la région où est planté le grand pin blanc (ou de la paix) symbolique qui se retrouve maintenant au coeur du drapeau de Montréal:  j'ai choisi la ville de Syracuse, N.Y. dont l'indicatif régional est le 315: malédiction!  -- le même code régional 397 sert aux téléphones fixes.

    Troisième essai: il faut essayer une approche radicalement différente.  Abandonnons la piste des numéros de téléphone.  Souvent la solution est toute simple.  Prenons 400 et divisons-le par (?): nous obtenons 121,91 qu'on aurait ensuite arrondi à 120.  Pourquoi 400?  -- parce qu'il s'agirait de 400 pieds, une limite exprimée autrement à une autre époque.

     Vous constatez avec dépit que vous n'êtes pas beaucoup plus avancés dans votre quête.  La prochaine fois, ne perdez pas votre temps à chercher la signification du 120;  allez directement au but en faisant valoir des arguments en faveur de vos préférences.  Je n'aurais pas pris le temps d'écrire ce texte si n'aviez pas fait allusion à des explications entourées de mystère: c'était juste pour le divertissement.   

    * le nombre 397,7008 est le simple produit de 120 x 3,28084; vous aurez peut-être remarqué que ce dernier nombre correspond au nombre de pieds dans un mètre.   

     

    c'est de l'ironie.....peu importe si il y a une signification au chiffre 120....

  15. il y a 22 minutes, Rocco a dit :

    Il faut bien la terminer! Il va juste rester à poser le petit rectangle métallique "Frost".

    Y a t'il une signification particulière au chiffre 120?   chez les francs mason peut-être??? on le saura pas de notre vivant....et dans 2 ou 3 siècles les secrets du 120m seront résolu dans un documentaire.....

  16. en 2030 sur l'ile de Montreal:

    42 stations du rem

    68 stations de Metro

    arrondissement Lasalle et Lachine (population + ou - 125 000) aucune station

     La Caq a aussi decider de ne pas priorisé le pont Mercier dans son plan d'investissement en infrastructure.

     

  17. il y a 23 minutes, Né entre les rapides a dit :

    Mon imagination déborde un peu trop...ce qui donne:

    1) Il s'avère que les Nimbys se retrouvent dans tous les milieux, favorisés comme défavorisés.  In n'y a pas d'injustice!

    2) Pour contourner l'obstacle, il faut commencer par supprimer les (Not in my) backyards

    3) Si ça ne suffit pas, il faur rappeller James Bond pour un nouvel affrontement avec Dr No

    La recherche de la mixité sociale est roi et maître dans l'arrondissement....disons que c'est devenu difficile pour les gens moins fortuné de pointe-st-charles....(retrait des subventions dans les CPE, retrait des repas a 1$ dans les écoles pour les enfants issue de milieux défavorisés, rénovictions)  L'arrondissement n'est plus considéré comme pauvre parce que le revenu moyen des gens est maintenant au dessus du seuil requis pour recevoir l'aide gouvernementale.....le problème c`est qu'il y a encore beaucoup de gens pauvres.....Devinco vient de leur donné une nouvelle cible.   Pointe St-Charles ce n'est pas Griffintown ou Ville-Marie,   c'est comme le village gaulois d'Asterix qui se défend contre la pression immobilière au lieu des romains.

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  18. Les Nimbys et autres collectifs de citoyens de Pointe St Charles vont leur tomber sur la tomate.... un duplex ne peut plus être converti en maison unifamiliale depuis novembre dans l'arrondissement car ils ont mis tellement de pression sur Dorais et Plante qu'ils ont cédé.   Ils ont aussi fait échoué une tentative de casino a l'époque.....

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