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fguillotte

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  1. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1168151/reseau-express-metropolitain-prolongements-cdpq-infra-train-tranway

     

    La Caisse de dépôt étudiera des scénarios de transport collectif vers le nord, le sud et l'est

    Publié aujourd'hui à 13 h 29

    Jérôme Labbé

    Québec annonce que la Caisse de dépôt et placement (CDPQ) va se pencher sur deux scénarios de prolongement du futur Réseau express métropolitain (REM), vers Laval et vers la Rive-Sud, ainsi que sur un « nouveau mode de transport » dans l'Est de Montréal.

    Le gouvernement Legault a confirmé le début des études préliminaires par voie de communiqué, lundi, au moment où s'ouvrait le Forum stratégique sur les grands projets métropolitains au Palais des congrès de Montréal.

    « Ces axes correspondent à des prolongements vers le nord, pour desservir le centre de Laval, et vers le sud pour atteindre les secteurs de Chambly et de Saint-Jean-sur-Richelieu », écrit-il. « À cela s'ajoute l'évaluation d'un nouveau système de transport collectif pour relier l'Est de Montréal et le secteur du Cégep Marie-Victorin au centre-ville ».

    Aucune autre information n'a été fournie lundi, outre le fait que les résultats de ces analyses étaient attendus au cours de la prochaine année.

    Les tracés exacts, par exemple, n'ont pas encore été définis. Mais selon nos informations, l'antenne lavalloise prendrait fin au Carrefour Laval, à l'intersection des autoroutes 15 et 440, alors que celle de la Rive-Sud s'arrêterait au coin de la 10 et de la 35.

    Le communiqué laisse en outre penser qu'un futur lien vers l'Est pourrait passer par le nord de l'île, puisque le Cégep Marie-Victorin est situé dans l'arrondissement de Montréal-Nord. Le cabinet de la ministre responsable de la Métropole, Chantal Rouleau, écrit en outre que le « nouveau système de transport collectif » permettrait aussi de relier Rivière‑des‑Prairies au centre-ville.

    Un compromis sur la ligne rose?

    L'idée de relier le nord-est de Montréal au centre-ville par un nouveau lien structurant se rapproche beaucoup de la « ligne rose » du métro souhaitée par l'administration Plante, n'ont pas manqué de souligner les journalistes présents, lundi, au Forum stratégique sur les grands projets métropolitains.

    « Ce qu'il faut, c'est désengorger la ligne orange, et il y a un axe transversal sur lequel on doit travailler, peu importe la technologie », a répondu la ministre Rouleau. « Mais je répèterai que je ne donne pas de couleur à la mobilité de la région métropolitaine. »

    Chantal Rouleau est ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole. Photo : Radio-Canada / Benoît Chapdelaine

    Ce n'est pas la première fois que les membres du gouvernement Legault évoquent la possibilité de prolonger le futur REM, même si la première antenne, sur la Rive-Sud, ne sera pas mise en opération avant 2021. Ce souhait a été évoqué par la Coalition avenir Québec avant, pendant et après la dernière campagne électorale.

    De plus, il est question depuis plusieurs années d'aménager un tramway dans l'Est de l'île. Ce moyen de transport – qui quadrillait autrefois la métropole – n'est toutefois pas identifié comme tel dans le communiqué fourni lundi, ses rédacteurs ayant choisi les expressions plus englobantes de « nouveau mode de transport » et de « nouveau système de transport collectif ».

    Ce choix de vocabulaire donne à penser que le gouvernement Legault jonglerait avec l'idée de remplacer le tramway par un REM dans l'Est de Montréal, comme l'ont souligné plusieurs médias au cours des derniers mois.

    L'ARTM écartée?

    Les analyses annoncées lundi seront effectuées par CDPQ Infra, la branche de la Caisse de dépôt responsable de gérer les grands projets d'infrastructures, et non par l'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), qui a pourtant le mandat de coordonner les différents services de transport public du Grand Montréal.

    Jugeant la situation « inquiétante », Valérie Plante réclame que le gouvernement Legault fasse volte-face, ou qu'à tout le moins l'ARTM puisse superviser les travaux de CDPQ Infra.

    La mairesse de Montréal, Valérie Plante, préférerait que les différents scénarios de prolongement du REM soient étudiés par l'ARTM plutôt que par CDPQ Infra. Photo : Radio-Canada / Julie Marceau

    En marge d'une annonce à saveur environnementale, lundi matin, la mairesse a rappelé que, contrairement à la Caisse de dépôt, l'ARTM est dirigée par des élus qui, selon elle, ont toute la légitimité de « planifier l'ensemble du transport collectif dans la région métropolitaine ».

    Je demande – je vous dirais même que j'exige! – que ça passe par l'ARTM.

    Valérie Plante, mairesse de Montréal

    De passage à Scott, Beauce, le premier ministre Legault a répliqué en affirmant que la CDPQ avait toute l'expertise nécessaire pour mener elle-même les études préliminaires. « La Caisse de dépôt a travaillé avant la construction du REM sur des études de volume – volume sur l'île de Montréal, volume sur la Rive-Nord, la Rive-Sud –, donc ils ont beaucoup de données qui peuvent nous être utiles pour considérer certains scénarios. »

    L'annonce de lundi survient quelques jours après que l'opposition libérale eût souligné en commission parlementaire que le gouvernement Legault n'avait pas encore demandé officiellement à CDPQ Infra d'étudier la possibilité de prolonger le futur REM.

    Elle ne fait toutefois pas mention de la volonté de certains élus montréalais de prolonger le REM vers la gare de Dorval, un tronçon d'à peine 700 mètres qui permettrait de relier l'aéroport Pierre-Elliot-Trudeau à la ligne de train de banlieue Vaudreuil-Hudson, dans l'Ouest-de-l'Île.

    Le REM est un projet évalué à 6,3 milliards de dollars. Il prévoit actuellement la construction de 26 stations dans un réseau de 67 km.

    Avec la collaboration de Benoît Chapdelaine et Julie Marceau

  2. On ‎2019‎-‎02‎-‎12 at 3:32 PM, FrancSoisD said:

    Quelques considérations d'intérêt additionnelles (mes excuses si des points auraient déjà été mentionnés ci-haut):

    • le stationnement offrira 316 espaces pour vélos puis 291 cases pour les véhicules privés; accès via de Bleury (tout un changement de mentalité, mais... hormis les pistes cyclables protégées sur de Maisonneuve puis Berri, les axes cyclables demeurent tout de même anémiques au c-v, principalement un réseau de peinture qui met vraiment beaucoupde temps à être marqué entre le printemps et la fin de l'été...);
    • aucune mention quant à si un espace végétalisé sera conservé entre la tour sud (phase 2) puis la tour Félix-Martin (SNC)... il me semble que ce serait souhaitable, tout comme conserver au moins une partie de la pente présentement gazonnée du côté ouest, pente qui fait d'ailleurs écho à celle arborescente derrière l'église St-Patrick en biais;
    • les étages seront en murs-rideaux, avec des balcons en loggia, sauf au coin R-L./ de Bleury (sage décision);
    • le basilaire serait recouvert de pierres grises (bof...), et comporterait un retrait adjacent au théâtre-église du Jésu (yeah!);
    • une portion d'un mur historique sera conservée.

    J'ai hâte en maudit de voir les rendus! :hyper:

    Plusieurs points intéressants dans tes considérations.

    Ce terrain compte plusieurs contraintes au niveau de la pente du terrain, les arbres matures qui s'y trouvent déjà, l'église à l'arrière, le mur historique et le bâtit à proximité qui est d'une autre inspiration que les tours de verre qui se construisent actuellement (SNC, Complexe Desjardins et Hydro Québec, notamment) 

    Espérons que les architecte chercheront à accommoder ces contraintes pour nous offrir quelque chose d'original qui s'harmonise avec tout ça.

    C'est souvent lorsque confronté à plusieurs contraintes qu'on créé les chefs d'oeuvres!

    AAA.jpg

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  3. On ‎2018‎-‎09‎-‎19 at 9:55 PM, Trudeau said:

    Il n’y a pas de date prévue pour la livraison du volet SUD de l’échangeur Dorval. Il est important de rappeler que les études d’avant-projet et les plans préliminaires sont déjà réalisés. Un de mes contacts au Ministère m’a confirmé que si tout se déroule comme prévu, le chantier pourrait commencer au troisième trimestre de 2019 et pourrait durer jusqu’à 4 ans. 

    Voici un petit aperçu des fait saillants du volet SUD:

    -Création d’un lien direct 20 EST ———> 520 EST

    -Création d’un direct 520 OUEST ———> 20 OUEST

    -Prolongement de l’avenue Dorval au nord de l’autoroute 20, rejoignant l’avenue Michel-Jasmin

    -Reconstruction et doublement des deux viaducs ferroviaires (CN et CP)

    -Reconfiguration des gares VIA et AMT, maintenant EXO

     

    Espérons que le volet SUD ne tombera pas aux oubliettes...

    Par contre, son retard par rapport au volet NORD permettra peut-être d'inclure l'éventuelle gare du REM à Dorval?

  4. En fait, on dit que le maire "souhaiterait faire un lien entre la station du Réseau express métropolitain (REM) et les Jardins Dorval".

    Il me semblerait logique que la gare du REM se situe à la gare Dorval où passent les trains VIA, EXO + plusieurs lignes d'autobus. Le centre d'achat est de l'autre côté de l'autoroute 20. On peut donc imaginer un tunnel entre le site redéveloppé (centre d'achat + logements) et cette éventuelle gare du REM. Il y aurait à peine 100m de tunnel à aménager.

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  5. Ce petit prolongement me semble bien efficace. Il permettrait de relier :

    • La gare VIA avec correspondances vers Ottawa, Quebec, Cornwall, Kingston, notamment.

    • La gare AMT qui permet notamment de relier le reste de la ligne Vaudreuil / Hudson, dans des quartiers pas bien desservis par le REM, idem pour Lachine et Montreal Ouest

    • Un terminus d’autobus où passent 14 lignes de la STM (191, 195, 202, 203, 204, 209, 211, 405, 411, 425, 460, 485, 495, 496). Ces lignes desservent l’Ouest de l’Ile mais aussi les secteurs environnants comme Lachine, Dorval et Côte-de-Liesse

    • Le taxi collectif Parc Industriel Lachine / Dorval

    • Lien piétonnier sur le boulevard Dorval avec son centre d’achat

    J’ai l’impression que cette correspondance serait assez populaire, surtout des gens sur la ligne AMT Vaudreuil et de la population autour de l'aéroport.

    Je me demande si ça ne créerait pas un problème par contre : les gens pourront se stationner dans le grand stationnement des Galeries Dorval et marcher jusqu’à la gare de REM pour atteindre l’aéroport en quelques minutes. L’achalandage des stationnements de l’aéroport en souffrirait et le parking du centre d’achat serait bondé jour et nuit.

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  6. Dommage qu'on essaie pas de mettre ce petit espace vert en valeur. J'ai toujours espéré que la partie de l'édifice qui fait le coin de Beaver Hall et de la Gauchetière soit démoli. Ca ouvrirait le parc sur une belle vue de l'édifice Bell en face, l'espace serait agréable. Et la devanture de l'église St-Patrick en asphalte qui donne sur de la broussaille serait à repenser aussi (on dirait que le projet du HEC intègrerait un grand escalier devant l'église, ce qui est plutôt intéressant)

     

     

    De la Gauchetiere.jpg

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  7. Il y a aussi un projet pour un grand terrain adjacent à celui de Dominion Bridge, le terrain de Jenkins. C'est un nouveau quartier en devenir...

     

    http://journalmetro.com/local/lachine-dorval/actualites/787846/un-projet-residentiel-pour-revaloriser-le-terrain-de-jenkins/

     

     

    Un projet résidentiel pour revaloriser le terrain de Jenkins

     

     

    Par Robert Leduc

    TC Media

     

    Hugo Lorini /TC Media Lachine veut revitaliser le terrain de l'ancienne compagnie Jenkins.

     

    L’arrondissement de Lachine soumettra jeudi à la Ville de Montréal un projet de développement résidentiel sur le terrain de l’ex-compagnie Jenkins, situé dans le secteur Lachine-Est, une ancienne zone à forte densité industrielle, abandonnée depuis plus de cinq ans.

     

    Selon les informations obtenues par TC Media, le projet en question, qui serait réalisé sur un terrain de plus 300 000 pieds carrés impliquera des travaux de construction d’égouts, d’aqueduc, de rues, de parcs et de nombreuses résidences.

     

    TC Media a appris l’existence de ce projet par le bais du registre des lobbyistes, alors que le lobbyiste Dany Tremblay, qui représente la compagnie Aldo construction, a un mandat sur le dossier depuis le début de 2015.

    Il nous a été impossible d’obtenir la valeur et l’ampleur exactes du projet qui sera présenté à la Ville de Montréal cette semaine.

     

    Un plan général du terrain

    Le projet général sera présenté au Service de mise en valeur du territoire de la ville-centre lors d’une rencontre à laquelle assistera le directeur de l’arrondissement, Martin Savard, et le directeur de l’aménagement. Miche Séguin.

     

    «Il s’agit de faire en sorte que le projet de développement devienne prioritaire parmi les grands projets de la Ville de Montréal», explique le chargé de communication à l’arrondissement de Lachine, Serge Simard. Si le projet est accepté, alors se mettra en branle une planification des travaux d’infrastructures, incluant égouts, aqueduc et rues.

     

    «L’arrondissement souhaite un développement intégré et unifié pour le secteur», ajoute M. Simard. Toutefois, pour le moment, précise M. Simard, «aucun permis de construction n’a encore été demandé à l’arrondissement».

     

    TC Media a appris que depuis le début de l’année, le lobbyiste Dany Tremblay travaille pour la compagnie Aldo Construction pour présenter le projet.

     

    Aldo Construction a d’abord fait des démarches afin d’obtenir une approbation du conseil de l’arrondissement de Lachine en vue d’un projet qui occuperait une partie de ce vaste terrain industriel, localisé entre la 6e Avenue, les rues William-MacDonald, Georges-V et Saint-Louis et le boulevard Saint-Joseph.

     

    Dans cette foulée, l’arrondissement a demandé au promoteur l’élaboration d’un plan général pour l’ensemble du terrain avant de créer de nouveaux espaces qui serviront à la construction d’habitations désormais autorisées par la nouvelle réglementation d’urbanisme, adoptée par le conseil de Lachine il y a trois ans.

     

    C’est le maire Claude Dauphin qui a intéressé la Ville de Montréal au projet, en lui demandant de s’impliquer dans la réalisation des infrastructures nécessaires.

    En mars dernier, le conseil d’arrondissement a accepté la proposition des futures rues et parcs, ainsi que sur la densité. La prochaine étape sera l’élaboration d’un protocole d’entente au niveau des infrastructures (aqueducs, égouts, rues) entre la Ville et le promoteur, si le projet est accepté par la ville-centre.

     

    Un immense territoire

    Cet immense territoire situé à l’est de Lachine a été longtemps la chasse gardée de grandes entreprises en industrie lourde, dont Dominion Bridge et Jenkins Valves.

     

    Si Dominion Bridge est toujours propriétaire de ses terrains, malgré le nouveau zonage mixte résidentiel-commercial prévu dans le secteur; Jenkins Valves n’existe plus, l’usine ayant été démolie et le terrain décontaminé. C’est précisément là qu’Aldo veut construire.

     

    Dans ce dossier, tous les efforts de l’arrondissement vont dans le sens de revitaliser l’ancienne zone industrielle et d’augmenter la population de Lachine. Le maire Dauphin en avait fait une promesse électorale aux élections municipales de 2013.

     

    Une telle démarche se poursuit aussi dans le secteur Lachine-Centre, où des usines démolies ou incendiées ont cédé la place à des milliers de maisons et condominiums depuis une quinzaine d’années.

    Une activité qui ne se dément pas, alors que la construction se poursuit toujours.

     

    Plusieurs contraintes

    Le professeur titulaire à l’École d’urbanisme et d’architecture du paysage de l’Université de Montréal, Gérard Beaudet, estime que le développement de ce vaste secteur, qui rappelle un «vieux quartier ouvrier» fait face à plusieurs contraintes.

     

    «C’est un gros morceau, un gros potentiel, un gros défi, explique le professeur Beaudet, mais les promoteurs ne sont pas pressés d’y présenter des projets, notamment en raison du ralentissement du marché immobilier».

     

    M. Beaudet ajoute qu’il y a actuellement un «effet de débordement», parce qu’il y a eu beaucoup de développement résidentiel dans le sud-ouest, notamment autour du marché Atwater, et que cela entraîne «un essoufflement à l’ouest», comme à Lachine.

     

    Professeur à l’Université de Montréal depuis 25 ans, M. Beaudet rappelle que la «lancée» vers la conversion des anciennes zones industrielles en nouveaux quartiers résidentiels remonte à 1980, dans des villes comme Sherbrooke, Drummondville et Magog. À Montréal, l’un des premiers «recyclage de sites industriels» a été celui des usines Angus.

  8. Plus ou moins constructif de leur part de parler d'un tel prolongement, il est évident que ça n'arrivera jamais de notre vivant vu les coûts (la distance est importante).

     

    Dans le cas de Lachine, il me semble qu'on aurait plutôt intérêt à pousser sur l'amélioration du service du train de banlieue (avec connexion à l'aéroport) + voies réservées pour les autobus. Moins cher, plus rapide à déployer et transport vers le centre-ville plus court pour les usagers (vous imaginez le temps qu'il faudrait pour se rendre de Dorval au centre-ville en métro avec tous les arrêts sur la ligne verte dans Lachine, LaSalle, Verdun...)

  9. Les maires du Sud-Ouest aimeraient que la ligne verte soit prolongée vers l'aéroport, via LaSalle et Lachine

     

    http://www.messagerlachine.com/Vie-de-quartier/2014-11-10/article-3935567/La-mairesse-de-LaSalle-souhaite-le-prolongement-du-metro/1

     

     

    Les maires de Lachine et LaSalle souhaitent le prolongement du métro

     

    Manon Barbe et son collègue de Lachine, Claude Dauphin, parlent d'une même voix. Conférenciers à la Chambre de commerce du Sud-Ouest de Montréal, jeudi dernier, les maires des arrondissements de LaSalle et de Lachine, Manon Barbe et Claude Dauphin, ont réclamé le prolongement de la ligne verte du métro sur leur territoire et jusqu'à l'aéroport de Dorval.

     

    Les maires Barbe et Dauphin ont pris la parole, tout comme leurs confrères Benoit Dorais (Sud-Ouest) et Jean-François Parenteau (Verdun), à l'invitation de la Chambre de commerce, qui voulait les entendre sur deux thèmes: le transport et le développement économique.

     

    Pour la mairesse de LaSalle, le prolongement du métro, «ce n'est pas une idée farfelue, au contraire, c'est un projet structurant, et il faut une vision à long terme à cet effet».

     

    Dans l'attente depuis 1979

     

    À LaSalle, ce n'est pas d'hier que l'on attend la venue du métro de Montréal. Déjà en 1979, le nouveau parti politique qui venait de voir le jour, l'Action civique, en avait fait sa plateforme principale pour sa première campagne, en vue des élections municipales cette année-là, allant jusqu'à proposer le parcours formé de trois stations.

     

    Mais aujourd'hui, 35 ans plus tard, le métro ne fait que s'arrêter aux portes de LaSalle, à la station Angrignon, situé dans l'arrondissement du Sud-Ouest (et la station LaSalle, qui existe, est située à Verdun, à proximité du boulevard du même nom!)

     

    «Depuis 35 ans que la ligne verte s’arrête à notre porte, nous demandons son prolongement, a lancé Mme Barbe à son auditoire. Prolonger la ligne verte, c’est faire le choix d’un mode de transport collectif et d’une technologie que nous maîtrisons. C’est un investissement rentable à long terme, qui apporte de la densification, du développement économique et de la cohésion urbanistique partout où il a été implanté».

     

    «Dès 2008, nous avons demandé à l’AMT d’étudier le prolongement de la ligne verte, de part en part de notre territoire. Seul le métro peut fournir le transport collectif de grande capacité que les 100 000 personnes qui habitent ou qui travaillent à LaSalle attendent depuis longtemps».

     

    «À l’autre bout de LaSalle, le métro poursuivrait sa route selon le tracé planifié par nos collègues de Lachine, dont le maire Dauphin, puis relierait l’aérogare Montréal-Trudeau. C’est le meilleur moyen de relier l’aéroport au centre-ville de Montréal, et un grand trait d’union d’un bout à l’autre du Sud-Ouest», a conclu Manon Barbe.

     

    Notons que les quatre maires, chacun à leur tour, ont aussi parlé devant les invités de la Chambre de commerce du train de banlieue, du futur «pont sur le Saint-Laurent», du Service léger sur rail (SLR) et de la reconstruction de l'échangeur Turcot, tous des éléments qui contribuent au développement économique du grand Sud-Ouest.

  10. Une tour élevée ne détonnerait pas sur le terrain Herz à l'ouest cependant. Il y aurait déjà KPMG à côté, qui elle aussi est collée à une église et le coup d'oeil est l'un des plus beau de Mtl.

     

    Oui, je suis d'accord. Une belle tour sur le terrain Hertz qu'on verrait derrière cette place autour de l'église St-James ferait surement un bel effet.

  11. Une hauteur et un style harmonisé avec les autres édifices autour de l’église St-James créera un bel espace, enveloppant sans être écrasant. Style Manhattan, comme mentionné plus haut. Il me semble que c’est une tour élevée qui détonnerait ici.

     

    D'ailleurs ce serait intéressant d’aménager les espaces autour de l’église en parcs pour qu’on puisse mieux profiter de square une fois le trou comblé.

     

    Screenshot - 2014-11-10 , 15_49_37.jpg

  12. Il ne reste pas beaucoup des structures industrielles du secteur, à part celle sur le "Parc Dominion". Dommage. J'espère qu'on a essayé d'en conserver un maximum, ca rendrait le projet encore plus intéressant.

     

    Sinon, l'aménagement des bords du canal Lachine est accueillant et le style des maison de ville est conséquent avec ce qui se fait ailleurs aux abords du canal. Avec la nouvelle gare de l'AMT prévue à proximité (sur la ligne Candiac) et le Vieux Lachine, la marina et le Lac St-Louis tout près, ce projet aura de quoi attirer, je crois.

  13. Je comprends son scepticisme quand à la capacité à tous ces condos à trouver preneur, mais les inquiétudes qu’il cite sont étranges:

     

    « …qui viendront jouxter l’aréna dont on espère qu’il accueillera un jour une équipe championne, parce qu’on mise beaucoup sur le Canadien de Montréal. Pari risqué quant à moi, mais passons. » : le centre Bell présente toutes sortes d’activités à part le hockey, ce qui rend sa proximité attirante peu importe la performance des Canadiens.

     

    « Sommes-nous en train de déshabiller Pierre pour habiller Paul ? En d’autres mots, est-ce que ces nouvelles constructions modernes et attrayantes ne feront que provoquer un déplacement de clientèle, puisque l’on sait que la ville attire peu de nouveaux citoyens ou peu de nouvelles entreprises ? » Embellir le centre-ville devrait attirer une nouvelle clientèle qui le verra dorénavant comme un milieu de vie agréable ou qui attirera des investisseurs étrangers séduits par les projets. Même s’il y a aussi déplacement, je crois que la ville dans l’ensemble en sort nettement gagnante.

     

    « Ivanhoe Canbridge, la division immobilière de la Caisse de dépôt, a dû sentir chauffer la soupe puisqu’elle a annoncé en même temps un déboursé d’un milliard de dollars pour moderniser ses avoirs immobiliers du centre-ville montréalais, et non les moindres : la Place Ville-Marie, le Centre Eaton, Le Complexe Les Ailes, l’hôtel Reine Élisabeth… » : aucun rapport, les projets de CF sont essentiellement immobiliers et ceux de IC sont commerciaux. Ils sont donc complémentaires, pas en compétition. Les centres d'achat de IC ne pourront que bénéficier du nouvel influx de résidents au le centre-ville.

     

    « Quand les promoteurs auront commencé à creuser, se rendront-ils jusqu’au bout ? Les Montréalais ont vécu quelques expériences douloureuses avec des promoteurs irresponsables –une des pires concerne l’Îlot Overdale » : les nouveaux projets sont tous sur des terrains déjà vacants! Aucune démolition requise.

     

    « Mais une fois les grues parties, verra-t-on plus d’activité ? Pourra-t-on dynamiser cette ville qui va bientôt devoir composer avec de gigantesques chantiers routiers, échangeur Turcot, pont Champlain, etc. ? » On verra bien, mais le risque est du côté des promoteurs. Tant mieux si la ville en sort embellie.

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