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Griffintown et ses projets - Discussion générale


monctezuma

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Je crois plutôt que Se7t et Le Portage est deux projets différents dans le même quadrilatère. Si on regarde les documents de la ville et du site web de Se7t, Le Portage est situé sur un terrain vacant gazonné sur la Rue William et l'autre a la place du gros entrepôt abandonné.

 

C'est quand même de bons projets bien situés qui va embellir la place. Le Portage ressemble a Le William juste a coté, j'ai bien hâte de voir les rendus du Se7t!

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Il y a deux demandes de projets différents pour le Portage et SE7T. Voir la consultation publique du 5 octobre 2011 pour le projet SE7T.

 

http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=7757,84993573&_dad=portal&_schema=PORTAL

 

Étant un futur résident du William, je suis bien content qu'on projette de jeter à terre ces bâtiments franchement laids et sans valeur patrimoniale. Quelqu'un sait qui sont les constructeurs du SE7T et du Portage? J'ai entendu flotter le nom de Samcon, et j'avais déjà lu que ce terrain appartenant à Groupe Dayan, mais c'est tout ce que je sais.

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http://voir.ca/voir-la-vie/art-de-vivre/2012/09/20/griffintown-griffintown-en-cinq-temps/

 

Parce que tout le monde semble vouloir y déménager ses pénates, Voir propose un tour guidé du quartier Griffintown dans une série de cinq articles dont voici le premier. Saut dans l’histoire en guise d’introduction.

 

Situé dans le sud-ouest de Montréal, Griffintown est bordé par le canal de Lachine et la rue Notre-Dame, à quelques encablures du Vieux-Montréal et du centre-ville. Les condos y poussent comme des champignons. Mais avant de devenir le nouveau secteur hip, Le Griff était un quartier ouvrier et industriel.

 

«Ça a été la première banlieue de Montréal. C’est aussi là qu’on a fait le premier quadrillage de rues planifié en Amérique du Nord», raconte le porte-parole du Comité pour le sain redéveloppement de Griffintown, Jeffrey Dungen. Au 19e siècle, plusieurs Irlandais sans le sou, qui participaient à la construction du canal de Lachine et du pont Victoria y habitaient. «C’est devenu le berceau de la révolution industrielle du Canada à cause du canal de Lachine.»

 

Lente agonie

S’il a connu des années industrielles florissantes, le quartier a aussi été le théâtre de nombreux malheurs: pauvreté, épidémies, nombreux incendies, inondations successives, et même un écrasement d’avion sur une rangée de maisons de la rue Shannon durant la Deuxième Guerre mondiale.

À partir des années 50, Griffintown s’éteint tranquillement, la diminution du trafic sur le canal n’étant pas étrangère au phénomène. «C’est lentement devenu un village fantôme.» On dézone le secteur en faveur de la fonction industrielle, ce qui éloigne peu à peu les habitants, et la Ville condamne et démolit les maisons délabrées.

 

La résurrection

«Il y a quelques années, presque personne ne connaissait le secteur, se remémore Jeffrey Dungen, qui habite Le Griff depuis 2007. Au début, il fallait avoir de l’imagination pour y habiter, car il n’y avait rien. Puis Griffintown est devenu un buzzword.»

 

Le secteur a commencé à se redynamiser au tournant des années 2000 grâce à la réouverture du canal de Lachine à la navigation de plaisance, aux projets municipaux du faubourg des Récollets et de la Cité du multimédia, et à l’arrivée de l’École de technologie supérieure dans la Brasserie Dow-O’Keefe.

Puis, il y a eu un premier projet de condos. «Le promoteur immobilier Devimco a soumis un projet à la Ville, qui a décidé de faire un plan particulier d’urbanisme (PPU)», expose le maire de l’arrondissement du Sud-Ouest, Benoit Dorais. Le secteur a donc été dézoné, question d’en augmenter la portion résidentielle, tout en permettant plus de hauteur et de densité. «Ça a créé un engouement et éveillé la conscience des autres entrepreneurs immobiliers. Il y a eu un effet d’entraînement.»

 

Selon l’élu, Griffintown représente un atout pour la ville de Montréal. «C’est un immense secteur à requalifier. C’est tellement grand et il y a tellement de choses à faire. C’est beaucoup plus qu’un boum immobilier.» Il s’assure cependant que le développement soit fait selon une certaine vision. «Il faut faire en sorte de créer un nouveau quartier avec une mixité sociale importante, baser le développement sur l’innovation et la culture, et valoriser le patrimoine.» Pour lui, la sauvegarde du Horse Palace annoncée la semaine dernière est donc une excellente nouvelle. «Ces écuries sont là depuis près de 150 ans et elles ont toujours abrité des chevaux. Les planches originales seront numérotées et le Horse Palace sera démonté et remis en état», se réjouit-il.

Outre sa réputation trendy et son positionnement stratégique, c’est surtout le côté historique de Griffintown qui charme. «Et il faut mettre cette histoire en valeur, affirme Jeffrey Dungen. La plupart des résidents sont très contents que le quartier soit devenu populaire. Le fait que de plus en plus de monde en parle permet d’en faire connaître l’histoire.»

 

Le son de Griffintown

Faire connaître l’histoire de Griffintown était aussi le désir de Lisa Gasior, qui a créé en 2007, dans le cadre de ses études en communication, Sounding Griffintown, un guide d’écoute du quartier.

Téléchargeable sur Internet et jumelé à une visite à pied qui débute à l’angle des rues Peel et Notre-Dame, le projet permet aux auditeurs de voir comment les paysages sonores peuvent évoluer avec le temps. «Il existe tellement de choses sur les sons de la nature. Je trouvais ça intéressant de mettre en valeur les sons des usines et des voitures», explique Lisa Gasior, qui a déménagé dans Griffintown durant la première phase de développement. «J’ai fait des recherches sur le quartier et j’ai découvert toute une histoire que je ne pouvais pas ignorer», dévoile-t-elle. En plus des enregistrements de paysages sonores du présent et des sons imaginaires du passé, le guide intègre donc des souvenirs racontés par les anciens résidents.

Pour la conceptrice, le moment fort du trajet est l’arrivée à l’église Sainte-Anne. «On voit encore les vieilles pierres et on se rend compte qu’il y avait vraiment toute une communauté qui habitait là et que cet endroit était au centre de toutes ces vies. Les lieux n’ont peut-être pas été préservés, mais l’histoire, oui. Le but est de la raconter aux gens.»

Au fil du parcours, on apprend aussi certaines légendes, comme celle de Mary Gallagher, cette prostituée de Griffintown qui fut décapitée et dont le fantôme reviendrait tous les sept ans pour chercher sa tête. Une histoire qui ne semble effrayer ni les promoteurs immobiliers, ni les nouveaux résidents! «C’est un très bel endroit où habiter, c’est bien situé et proche de tout.»

 

Pour la postérité

Le secteur s’est développé à une vitesse fulgurante et le Comité pour le sain redéveloppement de Griffintown veille au grain, souhaitant voir un peu plus d’espaces verts, un plan d’urbanisme pensé pour les familles et une valorisation du patrimoine. «Il faut que ce soit bien fait. Il ne faut pas penser à court terme, car ça finit par coûter plus cher», indique Jeffrey Dungen.

 

«Le quartier est en développement, mais le potentiel est là. Ça pourrait devenir l’endroit idéal. Cependant, on ne doit pas y construire un centre commercial, car ça bloquera l’évolution naturelle du secteur», estime Lisa Gasior. Selon elle, la clé est dans les parcs, les épiceries et les cafés. «Il y a de plus en plus de collectifs artistiques et de studios d’art. C’est plus ça qu’il faut pousser!» Justement, le maire de l’arrondissement souligne qu’une trentaine de nouveaux commerces s’y sont installés ces dernières années. Et on parlerait même, très sérieusement, de CPE et d’espaces verts… À suivre!

 

Comité pour le sain redéveloppement de Griffintown

griffintown.org

 

Sounding Griffintown: A Listening Guide of a Montreal Neighbourhood

griffinsound.ca

Modifié par IluvMTL
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  • 2 semaines plus tard...

http://voir.ca/voir-la-vie/art-de-vivre/2012/10/04/griffintown-en-cinq-temps/

 

Griffintown en cinq temps

 

Parce que tout le monde semble vouloir y déménager ses pénates, Voir propose un tour guidé du quartier Griffintown dans une série de cinq articles dont voici le deuxième. Plongeon dans le bouillonnement d’un quartier qui s’éveille.

 

Elle est révolue, la période où Griffintown était simplement synonyme de quartier industriel et de tours à condos. Aujourd’hui, Le Griff s’est découvert une nouvelle poésie, qui rime avec vie de quartier, effervescence culturelle et frénésie artistique.

 

Zaven Darakjian est bien placé pour constater l’évolution de Griffintown puisqu’il y habite depuis 41 ans. Propriétaire du Pit Stop Garage de la rue Peel depuis autant d’années, c’est lui le mécano du quartier. Et son commerce a survécu à la période plus sombre qui a marqué le secteur. «Ici, il y avait tout avant. Durant les années 80, c’était une période plus limitée. Après la fermeture des industries, Griffintown n’a pas évolué pendant 20 ans. Mais depuis une dizaine d’années, on remarque un intérêt général pour améliorer le quartier, se réjouit-il. Ça devient une petite ville, un endroit intéressant.»

 

Évidemment, comme la majorité des citoyens, il espère que Griffintown ne perdra pas son caractère coloré et historique. «Il faut garder un peu du passé de Griffintown pour préserver son histoire. Je suis très content de savoir qu’on conservera des endroits comme la caserne de pompiers de la rue Ottawa ou le Horse Palace.»

 

Même si l’évolution du secteur implique beaucoup de ciment, de vitre et de métal, l’homme voit ces changements d’un bon œil. «Ça bouge, c’est positif. Évidemment, il y a toujours des gens qui ne sont pas satisfaits. Mais vous savez, la seule constance dans la vie, c’est le changement!»

 

L’art de Griffintown

 

Griffintown regorge de petites galeries et centres d’exposition, notamment le centre d’arts visuels Fonderie Darling, qui a célébré ses 10 ans d’existence cet été. «Il y a un désir social et local de favoriser l’art dans Griffintown», souligne Jean-François Bélisle, directeur de l’Arsenal, un nouveau centre d’art contemporain qui a ouvert ses portes à l’angle des rues Canning et William au mois de mars dernier. Considéré comme le plus grand espace d’art contemporain privé au Québec, l’Arsenal occupe un édifice monumental de plus de 40 000 pieds carrés qui faisait partie intégrante du chantier naval Montreal Marine Works.

 

«On cherchait un espace industriel assez grand, situé à proximité du centre-ville», raconte celui qui travaille sur le projet depuis ses débuts. «Il y a deux ans, Griffintown était encore un trésor caché qui offrait de grandes superficies avec un look industriel.»

 

Avec ses deux galeries privées (Galerie René Blouin et Galerie Division), sa collection privée (Collection Majudia), son studio d’artiste et son immense salle principale hébergeant des expositions d’envergure et accueillant divers événements, l’Arsenal ouvre le monde de l’art contemporain à de nouveaux publics.

 

«On est convaincus que le niveau de qualité artistique au Québec est très fort. Notre but est d’amener l’art contemporain à l’avant-plan.» Pour réaliser cet objectif, l’Arsenal crée des liens avec les autres galeries qui l’entourent, afin de travailler sur des expositions et différents projets. «On veut faire de l’Arsenal un lieu fédérateur, qui tend la main aux autres, au lieu de travailler chacun dans son coin», affirme le directeur, qui habitera d’ailleurs Griffintown dans quelques mois. «Le fait de travailler dans le secteur m’a permis de prendre connaissance de la vie de quartier qui s’y développe. Je sais que c’est un quartier agréable à vivre, et qui le deviendra encore plus.»

 

Le goût Griffintown

 

En 2008, Brasseur de Montréal s’est installé dans le quartier historique de Griffintown, rue Ottawa, juste à l’est de la rue Guy. La compagnie est devenue l’une des plus importantes microbrasseries industrielles de la grande région de Montréal et a baptisé sa bière blonde La Montréalaise Griffintown. «Avec cette bière, on a voulu rendre hommage à l’endroit où on est situé», indique le brasseur en chef, Yan Lamoureux Marbœuf.

 

La Griffintown se veut une blonde dorée, légère et cristalline. Elle présente une attaque en céréales et évolue vers une belle ampleur aromatique de houblon, pour finir avec une touche florale tout en fraîcheur. «Elle a un profil assez malté, avec une petite pointe de houblon noble tchèque. On utilise des levures d’ale au lieu des levures de lager», démystifie le maître brasseur.

 

Distribuée dans près de 400 points de vente, La Montréalaise Griffintown (de même que ses consœurs brassées au même endroit) peut aussi être dégustée dans son quartier d’origine, au resto-bar Brasseur de Montréal. Adjacent aux installations de brassage, l’établissement permet à la clientèle d’observer les opérations de fabrication de la bière tout en la savourant. La carte, qui offre une sélection de sandwichs et des plats maison réconfortants, attire une clientèle assez variée: gens d’affaires le midi, étudiants et artistes le soir. «Pour le moment, cette section du quartier est assez industrielle, évalue Yan Lamoureux Marbœuf. Mais avec les modules de condos qui se construisent autour de la brasserie, la clientèle sera portée à changer et sera peut-être plus locale.»

 

Les mots de Griffintown

 

Après le roman Griffintown de Marie Hélène Poitras, l’automne a apporté deux autres ouvrages enracinés dans ce quartier historique. La maison d’édition Requiem pour un livre a récemment publié La Maison Benoît Labre; 60 ans à aider les plus démunis, dans lequel Karine Projean évoque l’histoire de ce centre d’hébergement pour sans-abris de Griffintown où elle est intervenante.

 

«Ce quartier avait quelque chose de profondément attirant pour moi. C’est une toute petite parcelle de terrain tellement riche d’histoire et oubliée», raconte celle qui porte aussi le chapeau d’éditrice et qui a rassemblé trois auteurs pour créer le recueil de textes Dans l’antre de Griffintown. Martin Gignac, Michel Montreuil et Marc-André Robitaille ont écrit les nouvelles fictives qui s’y retrouvent, inspirées de légendes, de faits réels et de lieux du quartier.

 

Pour lire les mots de Griffintown, rendez-vous sur ruedeslibraires.com, ou encore à la Librairie de Verdun, à la Librairie Raffin rue Saint-Hubert ou à Zone libre.

 

Pit Stop Garage

175-B, rue Peel, Montréal

514 861-3214

pitstopgarage.biz

 

Arsenal

2020, rue William, Montréal

514 931-9978

arsenalmontreal.com

 

Brasseur de Montréal

Microbrasserie: 1483, rue Ottawa, Montréal

514 788-4500

Resto-bar: 1485, rue Ottawa, Montréal

514 788-4505

brasseurdemontreal.ca

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Canada's Next Great Neighbourhoods: Griffintown, Montreal

 

From coast to coast, we find Canada’s up-and-coming neighbourhoods.

 

Sep 28, 2012 · Photos by Jolianne L'Allier Matteau

http://enroute.aircanada.com/en/articles/neighbourhood-watch-montreal

 

An early 19th-century stomping ground for the Irish immigrants who built Montreal's canals and bridges, Griffintown was named for Mary Griffin, who allegedly stole the deed to the land. When the St. Lawrence Seaway became the city's major transport artery, the Griff was zoned industrial and the population dwindled to 810 in 1971. But now the district is on the up again, thanks to condo developments, a crop of foodie destinations and Montreal's Fashion Week (you know a neighbourhood's fashionable when...). Call it the luck of the Irish.

 

Commuting time to downtown 7 minutes (driving)

Claim to fame New City Gas attracts international DJs like Calvin Harris.

Local drink Griffintown Blonde Ale from Brasseur de Montreal

Noteworthy nature Lachine Canal

Live music Jazz at Griffintown Café

Annual event Exhibits year-round at local galleries

 

1. Arsenal

What was an industrial boatyard in 1846 is now 4,200 square metres filled with contemporary art, not to mention the new home of Montreal Fashion Week. "The area has everything to become an important Canadian hub of contemporary art; another gallery, Antoine Ertaskiran, just opened on the same block," says Arsenal's director Jean-François Bélisle, who also points to Le Boucan, a smokehouse down the street serving some of the best ribs and pulled pork he's had.

Arsenal

2020, rue William, 514-931-9978

Le Boucan

1886, rue Notre-Dame O., 514-439-4555

Galerie Antoine Ertaskiran

1892, rue Payette, 514-989-7886

 

2. Nora Gray

Just south of the Bell Centre – the home of the Montreal Canadiens – is this Italian eatery. A cross between a 1960s basement and a speakeasy, the spot is run by former Liverpool House team Lisa McConnell, Emma Cardarelli and Ryan Gray. "We've watched this working class 'hood evolve and wanted to grow with it; now Nora Gray has become the neighbourhood restaurant," says Gray.

1391, rue St. Jacques, 514-419-6672

 

3. Alexis Le Gourmand

This deli is where you'll run into Canadiens players pushing grocery carts. Housed in a former machine shop, the grocery specializes in regional products like organic meats from Charlevoix and chocolates from Gatineau.

1407, rue Saint-Jacques, 514-935-7676

 

4. E.R.A. Vintage Wear

Stepping into this immaculate vintage shop – a pastel sea of hand-picked, colour-coded clothing – is like walking into Ladurée. "When I came to this neighbourhood, it was mainly antique dealers. But you could sense, even seven years ago, that the area was heading in a new direction," says Elaine Léveillé, owner and founder of E.R.A. "When Jean Paul Gaultier visited he bought gifts for all his friends. Nothing is predictable in Griffintown!"

1800, rue Notre-Dame O., 514-543-8750

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  • 2 semaines plus tard...

http://voir.ca/voir-la-vie/art-de-vivre/2012/10/18/griffintown-en-cinq-temps-2/

 

Griffintown en cinq temps

 

Parce que tout le monde semble vouloir y déménager ses pénates, Voir propose un tour guidé du quartier Griffintown dans une série de cinq articles dont voici le troisième. Visite libre de quelques endroits où faire son nid.

 

«Ce n’est pas tout le monde qui était d’accord avec la construction de tours à condos dans Griffintown. Mais personnellement, je considère que ça prend de la vie dans le quartier, et donc de l’habitat. Et créer la ville, ça nécessite une certaine densité. Ça ne se construit pas comme une banlieue», affirme Paul-Émile Rioux, qui habite Le Griff depuis 25 ans. Connaissant très bien le secteur, l’artiste et photographe indique quelques adresses intéressantes parmi les (très!) nombreux projets immobiliers.

 

Le Canal: complexe vert

 

Avec son terrain longeant le canal de Lachine, le complexe d’habitation Le Canal offrira un véritable espace vert à ses résidents. «C’est très rare de trouver autant d’arbres et de végétation en pleine ville», assure la représentante commerciale Brigitte Asseraf.

 

Conçus dans un souci de développement durable, les bâtiments du complexe sont dotés de toits verts, de bassins de récupération d’eau de pluie (servant notamment à irriguer les toits), d’un système de chauffage au gaz, de bornes de recharge pour les voitures électriques, d’espaces de stationnement réservés aux vélos et aux abonnés de Communauto, et ainsi de suite.

 

Divisées en quatre phases dont la première sera livrée en juin 2012, les unités du projet Le Canal sont accessibles à des prix débutant à 350$ le pied carré et offrent de larges fenêtres, une insonorisation au-dessus des normes et des matériaux haut de gamme (planchers de bois, comptoirs de quartz…).

 

Les Bassins du Havre: oasis de paix

 

En 2004, le promoteur Prével a été l’un des premiers à (re)développer le potentiel résidentiel de Griffintown avec son projet Lowney. Aujourd’hui, Prével unit ses forces à celles de l’entreprise Rachel Julien pour réaliser Les Bassins du Havre, un ensemble urbain recréant les quatre bassins qui se trouvaient autrefois sur le site de tri postal.

 

«Les condos seront assis sur les bassins. Au rez-de-chaussée, les gens pourront toucher l’eau à partir de leur terrasse. C’est une oasis au milieu du buzz urbain», illustre le coprésident de Prével, Jacques Vincent. Actuellement en construction, les premières unités au prix de 400$ le pied carré seront livrées en 2013. Combinant quiétude et style plutôt luxueux, Les Bassins du Havre offriront hammams, spas et gym de 5000 pieds carrés.

 

Piloté par la société de développement immobilier Devimco, District Griffin est un projet multiphase, dont la quatrième vient tout juste d’être lancée. «Comme c’est le promoteur Devimco qui a fait changer la majorité du zonage de Griffintown pour le revitaliser, il a mis la main sur de belles zones de verdure et sur des terrains au bord de l’eau», souligne Patrice Groleau, propriétaire de l’agence McGill immobilier, chargée de la vente du projet.

 

Dans un urbanisme basé sur la réalité d’aujourd’hui, Devimco a l’habitude d’asseoir ses tours résidentielles sur deux étages à vocation commerciale, où se retrouvent les principaux services de base (pharmacie, épicerie, etc.). Vendus à partir de 385$ le pied carré, les condos sont offerts en plusieurs modèles et configurations, dont des unités comprenant trois chambres à coucher et un bureau.

 

Le SE7T: vie de star

 

«Le Se7t, pour sept étages, septième ciel et sept rubans de films», image Floriane Naud, l’hôtesse du bureau des ventes qui vient tout juste d’ouvrir ses portes. C’est avec une thématique tournant autour du cinéma que le projet immobilier multiphase tente de se démarquer des autres. Dans un style résolument urbain, le décor sera imprégné de clins d’œil cinématographiques: des touches de vermeil pour rappeler les tapis rouges, des luminaires en forme de projecteurs, des affiches de films ici et là, des salons communs aux allures de plateaux de tournage… On y retrouvera même une salle de projection. La phase 1 du projet, ayant pignon sur la rue Richmond, est prévue pour le printemps 2014, et les prix oscillent entre 300$ et 360$ le pied carré.

 

Et la location?

 

«Il n’existe plus beaucoup de location sur le territoire où s’érige Griffintown. En fait, il n’y a jamais eu beaucoup d’habitations puisque c’était un quartier ouvrier. Et dans le nouveau bâti, il ne se construit à peu près pas de locatif. Comme c’est le cas un peu partout à Montréal présentement», explique l’artiste Paul-Émile Rioux, propriétaire d’un immeuble dans Griffintown abritant son domicile, son atelier et quelques logements. «C’est possible de louer dans le quartier, mais c’est plutôt difficile à trouver. Actuellement, le plus grand parc locatif de Griffintown, ce sont les résidences étudiantes de l’École de technologie supérieure.»

 

L’homme estime que le prix moyen des appartements se situe quelque part entre ceux des logements du quartier Saint-Henri et du Plateau-Mont-Royal. «Dans Griffintown, un appartement tout rénové, sur deux étages, peut se louer environ 1400$, comparativement à 2200$ sur le Plateau. Ici, le prix des logements plus ordinaires varie entre 600$ et 900$», évalue celui qui est aussi bénévole pour Quartier du Canal, une association qui met en valeur les artistes, les marchands et la communauté de l’arrondissement du Sud-Ouest.

 

C’est d’ailleurs cet arrondissement qui «force la main des développeurs» afin que les nouveaux projets immobiliers comportent 15% de logements sociaux, dont des habitations à prix modique et des logements coopératifs. «L’arrondissement a énormément poussé dans ce sens. Ça crée une mixité qui est tout à fait intéressante, qui évite la ghettoïsation.»

 

Paul-Émile Rioux n’hésite jamais à recommander Griffintown à quiconque songe y faire son nid. «C’est vraiment un quartier tout à fait le fun qui est en train de naître.»

 

Le Canal

50, rue des Seigneurs, Montréal

514 931-7222

lecanal.ca

 

Les Bassins du Havre

180, rue du Séminaire, Montréal

514 989-8889

lesbassins.ca

 

District Griffin

1040, rue Wellington, Montréal

514 914-4743

districtgriffin.com

 

Le Se7t

433, rue Saint-Martin, Montréal

514 937-7171

se7t.ca

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Deux projets (Le Canal et Le Se7t) précédemment cités dans l'article du Voir se retrouvent en dehors des limites de la carte de Cataclaw. Il faudrait redefinir les limites de la carte de Griffintown pour inclure les rues plus à l'ouest, jusqu'à Canning.

 

Un article dans The Gazette indique même ceci : Griffintown is an area delineated by Notre Dame St. W. to the north, the Lachine Canal to the south, Georges Vanier Blvd. to the west and the Bonaventure Expressway to the east.

 

Read more: http://www.montrealgazette.com/business/City+unveils+urban+plan+Griffintown/7411646/story.html#ixzz29jvC7yJJ

 

 

http://www.griffintowntour.com/index.php?option=com_content&view=article&id=47&Itemid=27

Griffintownmap2.jpg

Modifié par Elly
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