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le jeudi 22 novembre 2007 L'Université du Québec à Montréal (UQAM), dans le cadre de son plan de redressement financier, serait sur le point de vendre la Bibliothèque Saint-Sulpice, selon Le Devoir.

 

Un groupe d'acheteurs aurait déposé une offre d'achat d'environ 4 millions de dollars, le 13 novembre dernier, pour mettre la main sur le bâtiment historique du Quartier latin. L'UQAM avait acquis le bâtiment il y a deux ans. Le groupe d'investisseur souhaite y implanter une librairie dont la bannière demeure toutefois inconnue.

 

La transaction est toutefois conditionnelle à l'accord du bureau des gouverneurs de l'Université du Québec et à l'approbation du ministère de la Culture du Québec. Ce dernier pourrait se prévaloir de son droit de premier acheteur en raison de la valeur patrimoniale de l'édifice.

 

Le bureau des gouverneurs de l'UQ se réunit le 12 décembre prochain pendant que le ministère de la Culture a jusqu'à la fin de l'année pour se prononcer.

 

Le groupe d'acheteurs représenterait des intérêts québécois autres qu'Archambault et Renaud-Bray.

 

Construit en 1914, l'édifice a été classé monument historique en 1988.

 

Le plan de redressement de l'UQAM prévoit l'économie de 155 millions de dollars, notamment par la vente de plusieurs immeubles de son parc immobilier. L'UQAM s'est déjà départi de l'édifice La Patrie, l'ancien pavillon des Sciences et le 221-223 Sainte-Catherine est. Elle pourrait encore liquider le Domaine seigneurial de Mascouche et l'auberge La Huardière de Saint-Michel-des-Saints.

 

L'aventure immobilière de l'UQAM a provoqué un gouffre financier de 300 millions de dollars.

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Membres prolifiques

Pourvu que l'intérieur soit préservé, c'est absolument une bonne idée d'en faire une librairie. En plein coeur du Quartier Latin !! avec la Co-op de l'UQAM, Archambault, le Marché du Livre, une quatrième librairie sera bienvenue.

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La Presse Canadienne

30/11/2007 Des voix s'élèvent pour éviter que soit vendue au secteur privé l'ancienne bibliothèque Saint-Sulpice située rue Saint-Denis, en plein centre du Quartier latin de Montréal.

 

Il a été rapporté la semaine dernière que l'immeuble qui appartient actuellement à l'Université du Québec à Montréal serait sur le point de passer aux mains d'un groupe, dont l'identité n'a pas encore été rendue publique, qui voudrait y ouvrir une librairie. La transaction serait de l'ordre de 4 millions $, selon le quotidien Le Devoir.

 

L'offre doit être entérinée par l'assemblée des gouverneurs de l'UQAM, convoquée le 12 décembre prochain, et par le ministère de la Culture du Québec, qui peut exercer son droit de premier acheteur à cause du classement patrimonial de l'édifice.

 

Le journal citait mercredi le directeur de l'Union des écrivaines et écrivains du Québec (UNEQ), Pierre Lavoie, qui affirmait que tout le monde est inquiet, que si le projet est insatisfaisant ou irrespectueux du lieu, plusieurs, dont l'UNEQ, réagiraient.

 

Georges Leroux, auteur et professeur associé au département de philosophie de l'UQAM, qui se fait le porte-parole des universitaires et gens de lettres, disait, pour sa part, que le milieu s'oppose à toute transaction qui sortirait l'édifice du domaine public.

 

Héritage Montréal craint de son côté que la mainmise du privé, même si elle peut déboucher sur d'excellents projets, ne fasse fi des décrets de ce classement, comme on l'a vu souvent par le passé.

 

Même son de cloche du côté de la présidente-directrice générale de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), qui a multiplié les projets pour occuper le bâtiment, berceau de son institution actuelle.

 

Construit en 1914 par l'architecte Eugène Payette, l'édifice de style beaux-arts a été classé bien patrimonial en 1988. Il a toujours eu une vocation culturelle et publique.

 

Dans son édition de vendredi, Le Devoir publie une lettre dans sa page d'opinions signée par huit personnes dont sept dirigent ou président des organisations culturelles ou patrimoniales, qui s'interrogent sur la vocation à venir de l'édifice et souhaitent qu'elle demeure publique.

 

Selon eux, le bon sens et l'intérêt public dicteraient que l'édifice Saint-Sulpice soit désormais confié à Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Les signataires, dont Jacques Allard, président de l'Académie des lettres du Québec, Gaston Bellemare, président de l'Association nationale des éditeurs de livres et Dinu Bumbaru, directeur des politiques à Héritage Montréal, de même que l'historien Yvan Lamonde, demandent une intervention rapide du ministère de la Culture. Selon eux, la seule solution consiste en ce que la ministre exerce le droit de préemption qui lui est octroyé par la loi et qu'elle s'oppose à la transaction en cours.

 

Plus tôt cette semaine, Marie-Hélène Paradis, attachée de presse de la ministre de la Culture, Christine Saint-Pierre, affirmait que le dossier est sérieusement à l'étude et que les choses ne traîneront pas.

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Ayoye ça aime ça chialer a l'UQAM!! Ça fait même plus de sens!!

Leurs arguments sont valables. Un édifice patrimoniale ne devrait pas être mis entre les mains d'une entreprise privée aussi facilement. Des précautions doivent être prises. Des conditions très contraingnantes doivent être imposées pour assûrer la conservation de l'édifice. Si tu n'es jamais allé à l'intérieur de la bibliothèque, tu ne peux pas comprendre. C'est un merveilleux édifice.

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  • 2 semaines plus tard...

La transaction en cours pour soulager l'UQAM du poids immobilier de l'édifice Saint-Sulpice prend des airs de «vente de feu».

Le Devoir a appris que ni le conseil d'administration de l'UQAM, ni les gouverneurs de l'Université du Québec réunis en assemblée mercredi n'ont cherché à connaître l'identité des investisseurs représentés par la compagnie à numéros qui a déposé une offre d'achat pour acquérir l'édifice Saint-Sulpice.

 

Les quelque quatre millions de dollars offerts pour la bâtisse style beaux-arts, soit près du double de ce qu'avait déboursé l'UQAM pour acheter le bâtiment de la Société immobilière du Québec en 2005, semblent avoir suffi aux gouverneurs et administrateurs pour entériner la transaction. Au ministère de la Culture, donc, qui peut utiliser son droit de premier acheteur, de juger si la vente est acceptable, compte tenu de l'histoire de l'édifice, conçu par l'architecte Eugène Payette en 1914 pour y installer la collection des sulpiciens, berceau de l'actuelle Bibliothèque nationale du Québec (BnQ).

 

Les apparences restent sauves puisque l'UQAM, qui promettait de préserver le caractère patrimonial et la fonction culturelle de l'ancienne bibliothèque des sulpiciens, assure que le groupe d'acheteurs en cause planifie d'y ouvrir une librairie.

 

Promoteurs immobiliers

 

Selon les informations obtenues par Le Devoir, il s'agirait plutôt de promoteurs immobiliers qui comptent revendre l'édifice patrimonial à une librairie pour n'exploiter que le terrain vacant situé à l'arrière.

 

La ministre de la Culture, Christine St-Pierre, a indiqué qu'elle annoncerait la semaine prochaine si elle aura recours ou non à son droit de préemption.

 

La vente de Saint-Sulpice à des intérêts privés inquiète le milieu du livre, qui a longtemps tenu ses lancements, colloques et conférences dans la majestueuse enceinte.

 

C'est la deuxième fois en quelques années que l'ancienne bibliothèque se retrouve sur le marché immobilier. Lorsque la BnQ (devenue depuis BAnQ, Bibliothèque et Archives nationales du Québec) a libéré l'édifice pour emménager dans ses nouveaux quartiers, rue Berri, la Société immobilière du Québec l'a mis en vente. Des projets de Maison du patrimoine et d'Institut du livre ont été soumis. Mais c'est finalement l'UQAM, alors en pleine expansion, qui en a fait l'acquisition en 2005, en promettant, au grand bonheur du milieu, d'y accueillir des artistes en résidence, des colloques et des conférences.

 

Sa remise en vente l'été dernier s'inscrit dans le plan de redressement financier de l'université en déroute.

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SOURCE La Presse

Le mardi 18 décembre 2007

Un groupe qui souhaite la sauvegarde de la vocation littéraire de l'édifice Saint-Sulpice a demandé hier à la ministre Christine St-Pierre d'imposer un moratoire sur toute transaction immobilière.

Dans le mémoire qu'il a déposé hier en audience, à Montréal, ce groupe demande aussi la mise sur pied immédiate d'un comité de suivi pour garantir la vocation du lieu, qui a longtemps abrité la Bibliothèque nationale.

 

Ce groupe est notamment formé de représentants du Centre des musiques spécialisées du Québec, de la Fondation du patrimoine de l'Amérique française, de la Société pour la promotion des arts traditionnels du Québec, de la Société historique de Montréal.

 

Leur présence avait aussi pour but d'inciter Christine St-Pierre, ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine à exercer son droit de préemption et d'achat de l'édifice convoité par des promoteurs immobiliers, comme l'a annoncé Le Devoir, samedi. «Si on veut garder l'âme du Quartier latin, il faut laisser à ce lieu sa vocation culturelle, explique Gilles Garand, président de la Société pour la promotion des arts traditionnels du Québec. On n'est pas des passéistes, mais on travaille à la valorisation de la culture populaire.»

 

L'édifice patrimonial, construit en 1914 pour les Sulpiciens, appartient présentement à l'UQAM, qui connaît de sérieuses difficultés financières. La ministre de la Culture devrait annoncer, avant Noël, ses intentions.

 

Le lien de la source http://www.cyberpresse.ca/article/20071218/CPARTS02/712180664/5155/CPACTUALITES

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jeudi 20 décembre 2007 Beau cadeau de Noël pour le milieu culturel: l'édifice patrimonial qui abritait la bibliothèque Saint-Sulpice restera dans le domaine public. La ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec (MCCCQ) a indiqué hier qu'elle exercera son droit de premier acheteur pour le bâtiment qui, sinon, passerait aux mains du secteur privé. C'est une première.

«J'ai décidé d'exercer mon droit de préemption», a déclaré hier au Devoir la ministre Christine St-Pierre. «Le MCCCQ bloque la vente et se porte acquéreur de la bibliothèque Saint-Sulpice. C'est la première fois dans l'histoire du Québec qu'un ministre exerce son droit de préemption pour un immeuble.»

 

Le cadeau de Noël prend un goût doux-amer quand on sait que le gouvernement rachète au coût de 4,5 millions de dollars l'édifice montréalais qu'il avait pourtant cédé en 2005 à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) pour la somme de 2,5 millions de dollars.

 

«Au-delà de l'argent, il faut voir dans cette bâtisse toute sa charge historique», a justifié la ministre. «C'est un joyau du patrimoine québécois. Les sulpiciens ont été importants pour l'histoire de Montréal et l'avancement de l'éducation. On a besoin, dans une société, de s'inspirer du passé pour aller vers l'avenir et de garder des choses à nous, collectivement.»

 

En recourant à son droit de préemption, levier exceptionnel qui s'applique pour les biens classés patrimoniaux, Mme St-Pierre assure la destinée publique de l'édifice de la rue Saint-Denis. Elle rend caduque la transaction de 4,5 millions de dollars en cours entre un groupe de promoteurs immobiliers et l'UQAM. Pressée par sa crise financière, l'UQAM a remis l'édifice en vente au printemps dernier. Un groupe d'investisseurs resté anonyme a déposé une offre d'achat début octobre, laissant au MCCCQ jusqu'à la fin de décembre pour décider si elle laissait la transaction se conclure ou non.

 

Un geste exceptionnel

 

Même si l'UQAM assurait que l'acheteur voulait faire de l'édifice Saint-Sulpice une librairie, le milieu culturel n'a pas tardé à se braquer devant l'éventualité de perdre aux mains du secteur privé ce joyau du patrimoine, berceau de l'actuelle Bibliothèque nationale du Québec et lieu de déploiement de nombreux rendez-vous culturels.

 

Attendue avec impatience, la réponse de la ministre a bien sûr réjoui universitaires et gens du patrimoine, du livre et de la culture.

 

«C'est une très bonne nouvelle», a lancé Georges Leroux, philosophe, assidu de la bibliothèque Saint-Sulpice et signataire de la lettre «Sauvons l'édifice Saint-Sulpice». «La ministre a été très sensible, très vite.» Avec l'annonce du classement patrimonial du carnet de Nelligan, il voit là un joli doublé pour Noël.

 

«C'est une fin heureuse», a indiqué Daniel Hébert, porte-parole de l'UQAM, rappelant les intentions premières de maintien de la vocation culturelle. «On ne voulait pas faire d'argent avec ça, on avait des projets, mais notre situation financière ne nous permettait plus de les réaliser.»

 

«C'est un acte de réunification des familles, d'une certaine façon, puisque c'est un bâtiment qui appartenait au domaine public», a déclaré Dinu Bumbaru, de l'organisme de défense du patrimoine Héritage Montréal. «C'est formidable que la ministre pose ce geste au caractère très exceptionnel.»

 

En 35 ans d'existence, le droit de préemption n'avait jamais été exercé pour un bien immobilier. Seuls le manuscrit de Jacques Viger, premier maire de Montréal, et onze dépositions exposant le complot des Patriotes ont bénéficié de ce traitement.

 

Problème d'éthique et avenir

 

L'envers de la médaille, c'est le rachat à gros prix d'un bâtiment qui, au départ, appartenait au gouvernement.

 

«Il y a un problème d'éthique administrative, a souligné M. Bumbaru. Il y a bien sûr la volonté d'aider l'UQAM, mais un geste plus digne [de la part de celle-ci] aurait été de remettre l'édifice au domaine public qui le lui a confié plutôt que de le brader et de forcer la main de la ministre.»

 

La ministre St-Pierre n'a pas voulu s'engager sur le terrain de la critique. «C'était de très bonne foi parce que l'UQAM avait un projet très porteur qui était un institut du patrimoine, a-t-elle dit. On ne peut pas dire que c'était vendu à quelqu'un qui n'était pas sérieux. Une institution universitaire, ç'a un certain prestige, et ça restait dans le domaine public.»

 

Mme St-Pierre se concentre maintenant sur l'exercice de son droit de préemption. Une fois conclu l'acte notarié d'achat, elle entend lancer un appel d'intentions dès le début de janvier auprès du milieu culturel afin que soient soumis des projets pour la nouvelle vocation de l'édifice Saint-Sulpice.

 

«Le projet qui va naître là sera celui qui fera le plus honneur à cette bâtisse», a précisé la ministre.

 

Outre l'Institut du patrimoine, l'édifice Saint-Sulpice avait aussi inspiré un projet d'institut du livre auquel participait la présidente-directrice générale de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), Lise Bissonnette. Lorsque l'UQAM a annoncé la remise en vente de l'édifice, Mme Bissonnette a ranimé son concept de bibliothèque-musée des arts vivants. Un mécène était même sur le point d'y prendre part.

 

Des travaux qui coûteront cher

 

Pour l'instant, Mme St-Pierre n'écarte ni ne privilégie aucune option. L'année 2008 nous dira quel projet et quels partenariats redonneront vie au prestigieux bâtiment, qui attend impatiemment des travaux de remise aux normes après des années d'abandon. La facture de ces travaux s'annonce encore plus élevée que la transaction elle-même.

 

Conçu en 1914 par l'architecte Eugène Payette, l'édifice de style Beaux-Arts a abrité les collections de livres des sulpiciens qui ont donné corps à la Bibliothèque nationale du Québec (aujourd'hui BAnQ), déménagée sur la rue Berri depuis. L'institution a donc assuré à la fois une fonction documentaire, archivistique et culturelle en accueillant conférences et

 

colloques.

SOURCE http://http://www.ledevoir.com/2007/12/20/169332.html

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