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Mon épouse parle à peine l'anglais et elle recherche un travail en ce moment. Et je dois dire que les choix sont très très minces, voir nuls puisqu'elle ne peut pas prétendre (bien) parler ou écrire l'anglais. Même des postes d'assistante administrative au seins des différents paliers gouvernementaux, sans contact avec le public, nécessite la connaissance, sinon la maîtrise de l'anglais.

 

Je ne suis pas tout à fait sûr de ce que j'avance, mais il me semble qu'un article de la loi 101 interdit de refuser la candidature d'un employé sous prétexte qu'il ne parle pas anglais. Particulièrement pour ce qui est d'un poste au gouvernement du Québec.

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Membres prolifiques

Ce que tu viens de dire supporte l'hypothèse qui affirme que le français accuse un net recul à Montréal. Nous avons ici un témoignage d'un immigrant qui nous dit dans le fond que l'apprentissage du français est inutile. Je serais curieux de savoir si ce sont des francophones qui ont rejetés la candidature de htt72 ? Si c'est le cas, nous tirons nous-même une balle dans le pied.

 

Petite réflexion qui n,a absolument rien de scientifique mais que est issu de ma propre expérience personnelle : je vais à l'occasion prendre un café au Starbuck du Centre Eaton. Depuis que ce sujet est revenu dans l,actaulité je prête une oreille un peu plus attentive aux langues qui sont parlées autour de moi. Au Starbuck, je n'entend que très rarement les clients parler le français entre eux. Ce que je veux dire c'est que mes observations personnellles me permettent de remarquer (pas de conclure) qu'on entend plus souvent la langue de Shakespeare que celle de Molière au centre-ville.

 

 

Dans une économie très intégrée comme celle du Québec avec le reste du monde et surtout avec l'Amérique du nord, et qui exporte la grande majorité de sa production à l'étranger, il est incontournable de parler la langue des affaires du moment.

 

Bref, les meilleurs emplois, en général, sont dans des larges corporations qui sont tournés vers l'exportation, et il n'est vraiment pas évident de converser avec les clients, fournisseurs, collègues de bureaux satellites sans l'anglais.

 

Moi même dans un de ces corporations, je dois dialoguer avec des collègues à Bangalore, Ottawa et Toronto, et des clients un peu partout en Amérique du Nord.

 

Ceci étant dit, même les plus fervents nationalistes québecois vous diront qu'il est tout à fait normal de converser en anglais comme langue d'affaire internationale, par contre, la langue d'usage dans nos villes et notre État doit demeurer le français et avec raison.

 

Il faut juste comprendre cette réalité linguistique.

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Ceci étant dit, même les plus fervents nationalistes québecois vous diront qu'il est tout à fait normal de converser en anglais comme langue d'affaire internationale, par contre, la langue d'usage dans nos villes et notre État doit demeurer le français et avec raison.

 

Il faut juste comprendre cette réalité linguistique.

Je suis tout à fait d'accord !! Il faut toutefois reconnaître que cela exige un effort supplémentaire de la part des francophones qui ne doivent jamais baisser la garde. C'est un combat de tous les jours !! Le problème est là justement : beaucoup de Québécois semblent irrités au plus haut point d'entendre les jérémiades des "combattants" qui nous rappelent à l'occasion qu'il ne faut pas (qu'on ne doit pas) céder. La tentation est forte bien sûr. En tant que société, il n'est pas surprenant qu'après un certain temps on soit tenté de laisser faire, de tranquillement déposer les armes pour avoir la paix. À chaque fois qu'on cesse d'être sur nos gardes, l'anglais gagne un peu plus de terrain. A chaque fois que l'anglais gagne un peu plus de terrain, cela devient plus difficile pour les "chiens de garde" de défendre la culture et la langue française.

En conclusion, je répeterai ce que j'ai déjà dit avant ici et dans d'autres forums : si jamais le français devient un objet de curiosité (tout comme en Louisiane par exemple) nous n'aurons que nous-même à blâmer.

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