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Membres prolifiques

Mais d'un autre côté, l'île des soeurs est un espace quasi privé où les autres Montréalais ne vont pratiquement pas, et encore moins les touristes. Son existence n'ajoute donc pas vraiment à la ville dans sa dimension publique.

On peut également dire de même de plusieurs autres quartiers de montréal, ahuntsic, rivière des prairies, pierrefonds… me viennent à l’idée de quartiers surtout fréquentés par les résidents et sans attrait pour les touristes.

 

De plus, une partie du développement de l'île des soeurs s'est sans doute fait au détriment d'un plus grand développement immobilier haut de gamme au centre ville. Celui-ci a donc été privé d'une source de dynamisme et de vitalité, au point de risquer de se figer en centre d'affaires et commercial trop spécialisé, qui se vide le soir. La tendance est sans doute en train de se renverser mais elle a longtemps joué.

 

Il est probablement faux de croire que si l’ile des sœurs n’existait pas, tout ce monde serait allé au centre-ville. L’ile des sœurs de un, n’est pas composée exclusivement de condos, mais également de maisons en rangées et d’unifamiliales, si on prend la prémisse de base que les gens auraient conservé le même type d’habitation, une partie de ceux-ci se seraient surement installés en banlieue proche, et non à Montréal. Deuxièmement, l’ile des sœurs est venue canaliser une certaine demande de condos de luxes à proximité de la ville mais sans y être, et sans certitude, il est fort probable de penser que Brossard ou Longueuil auraient hérité d’une bonne partie de ces condos riverains à proximité de la ville n’eut été de l’existence de l’ids.

 

L'ile des Soeurs en a encore pour une dizaine d'années à se développer, ensuite elle sera saturée. C'est réellement une cité dortoir à proximité du centre-ville, elle a tout de la banlieue et porte bien sa réputation de ghetto doré ou pas un seul logement social n'a été construit.

 

Un ghetto doré qui pendant des années a permis d’offrir au « pauvres » de verdun, des services municipaux et de loisirs qui sans l’ile des sœurs, n’auraient jamais été en mesure de s’offrir.

 

On a même empêché depuis longtemps la construction d'un deuxième pont vers Verdun pour empêcher l'accès facile des "pauvres" de la ville qui pourraient nuire à leur tranquillité. Mais si jamais l'accès de l'ile devenait problématique pour une question d'infrastructure elle risque de se transformer en piège à cons qui ferait vite regretter le manque chronique de planification préventive.

 

Je comprend très bien les résidents de l’ile de ne pas vouloir que leurs rues deveniennent une voie de transit pour éviter une autouroute 15 trop souvent congestionnées en ayant des ponts à chaque extrémité de l’ile. Mais bon, c’est drole comment tout d’un coup, un discours qui parait acceptable dans le contexte du plateau (élimination du traffic de transit des rues résidentielles) ne l’est pas pour l’ile des sœurs (évitement d’un traffic de transit dans un quartier résidentiel)

 

Mais bon, les dernieres études/rapports semblent pencher vers la construction d'un 2e pont qui sera utilisé seulement par les autobus, velos et pietons en tant normal, et possibilité pour les véhicules d'urgences de l'emprunter lorsque nécessaire, ce qui semble faire consensus autant chez les résidents que les élus.

 

Comme il n'y a pas de transport de masse et que tout le monde dépend de la route pour ses déplacements, c'est à mon opinion la plus mauvaise idée urbanistique de la région. Pas fort...

Pour ce qui est du transport de masse, qui blâmer, la STM de ne pas avoir mis plus de 2 lignes d’autobus la bas? La ville de Montréal (et Verdun son prédécesseur) de ne pas avoir prolongé une ligne de métro pour déservir 10,000 habitants? L’inertie qui entoure le dossier d’un SLR/Monorail le long du pont champlain qui aurait eu un arrêt à l’IDS?

Modifié par WestAust
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Approx 18 000 si je ne m'abuse.

WestAust,

 

Bien sûr, d'autres quartiers de Montréal, comme c'est le cas dans toutes les villes, n'ont pas non plus un caractère public comme les quartiers centraux. Mais le caractère privé me semble encore plus poussé dans le cas de l'Ile des soeurs, à cause de l'isolement géographique.

 

L'essentiel de mon argumentation portait néanmoins sur le fait que l'île des soeurs ait pu concurrencer le centre-ville dans le développement de tours à condo. De nouveau, cela ne voulait pas dire que tous les habitants de l'île des soeurs auraient choisi le centre-ville. Il ne faut pas faire dire aux messages ce qu'ils ne disent pas. Mais je crois tout de même que la proximité de l'Ile des soeurs explique sans doute une partie du retard de Montréal dans le développement de tours à condos au Centre.

 

Par ailleurs je ne blâme personne : que chacun choisisse de vivre où il veut. Mais on peut tout de même essayer d'éclairer certaines réalités urbaines propres à Montréal.

 

Quelqu'un sait, en passant, quelle est la population de l'île des soeurs ?

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Deuxièmement, l’ile des sœurs est venue canaliser une certaine demande de condos de luxes à proximité de la ville mais sans y être, et sans certitude, il est fort probable de penser que Brossard ou Longueuil auraient hérité d’une bonne partie de ces condos riverains à proximité de la ville n’eut été de l’existence de l’ids.

 

C'est officiel que sans l'IDS , Brossard aurait beaucoup plus de condos de luxe.

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(Montréal) La demande de logements neufs reste forte à Montréal, au point où la Corporation Proment vient de devancer de huit mois la construction d'une tour de 30 étages à L'Île-des-Soeurs.

 

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La première pelletée de terre du gratte-ciel appelé Evolo aura lieu jeudi, sur la pointe nord de l'île, plutôt qu'en août prochain comme prévu à l'origine. Quelque 60% des 260 appartements ont trouvé preneur en seulement quatre mois, ce qui a incité le promoteur à accélérer les travaux.

 

«On a été surpris par la vigueur de la réponse du marché face à Evolo», a fait valoir Louis-Joseph Papineau, vice-président, développement et construction, de Proment, en entretien à La Presse Affaires.

 

 

Les données publiées hier par Statistique Canada sur les permis de bâtir confirment le dynamisme de la construction dans la métropole et ailleurs au Québec. La valeur des permis délivrés en novembre a bondi de 20,5% dans la province et de 17,7% à Montréal par rapport à octobre, tandis qu'elle a reculé de 11,2% pour l'ensemble du Canada.

 

«Le Québec n'a pas vraiment suivi la tendance», a indiqué Nicole Charron, analyste des permis de bâtir à Statistique Canada.

 

Pour l'ensemble du pays, les permis délivrés en novembre totalisent 5,5 milliards de dollars. Les économistes s'attendaient en moyenne à une hausse de 1,5%, loin de la baisse de 11,2% annoncée hier. Il n'y a toutefois pas lieu de s'alarmer, selon Derek Holt et Gorica Djeric, économistes à la Scotia.

 

«Il ne faut pas voir ce coup manqué comme un indicateur du marché de l'habitation ou du sentiment des investisseurs, mais plutôt comme un signe de la volatilité des projets de condos et d'édifices commerciaux», ont-ils indiqué dans un rapport.

 

La valeur des permis délivrés en novembre atteint 1,33 milliard de dollars au Québec, comparativement à 2,04 milliards en Ontario - la province la plus active -, 795 millions en Alberta et 658 millions en Colombie-Britannique.

 

Le secteur non résidentiel - qui comprend les usines, les commerces et les bâtiments publics - a affiché une hausse marquée au Québec, avec une progression mensuelle de 29,2%. Le secteur résidentiel a quant à lui grimpé de 14,9%.

 

La hausse de novembre est marquée au Québec, mais elle fait aussi suite à deux baisses mensuelles en octobre et septembre. La province n'échappe pas à la volatilité. «Il suffit qu'il y ait deux ou trois gros projets qui se matérialisent en un mois pour faire une fluctuation importante», a souligné Nicole Charron, de Statistique Canada.

 

À Montréal, la valeur totale des permis délivrés en novembre a atteint 601 millions de dollars. Cela se compare à 874 millions à Toronto, 338 millions à Vancouver, 290 millions à Ottawa-Gatineau, 285 millions à Edmonton, 227 millions à Calgary et 116 millions à Québec.

 

Mme Charron souligne qu'environ 90% des permis de bâtir de maisons unifamiliales se traduisent en fin de compte par des mises en chantier, comparativement à 70% pour les appartements en copropriété. Les autres projets sont abandonnés en cours de route.

 

En moyenne, la construction commence deux mois après l'émission du permis, ajoute l'analyste.

 

En fonction des données publiées en octobre et novembre, les économistes de la Scotia s'attendent à un recul de 10,5% des permis de bâtir pour l'ensemble du Canada au quatrième trimestre.

 

VALEUR DES PERMIS DE BÂTIR DÉLIVRÉS ENNOVEMBRE

 

(Variation en% par rapport à octobre)

 

Canada: 5,5 milliards (-11,2%)

 

Québec: 1,3 milliard (+20,5%)

 

Montréal : 601 milliard (+17,7%

 

Source: http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/immobilier/201101/11/01-4358867-une-tour-de-30-etages-devancee-de-huit-mois.php

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En 2011 : Évolo, Mariott, Altitude, tous de ou au dessus de 30 étages ! Wow çca vas en faire des chantiers intéressants à suivre.

 

Est-ce que Triomphe et Altoria vont suivre ? Selon les rumeurs, les 2 devraient aussi commencer la construction au printemps.

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