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Place l'Acadie - 14, 16, 16, 16 étages (2019)


Atze

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Je lis les commentaires sur spacing montréal et je n'arrive pas à croire comment les gens peuvent dire des niaiseries sans jamais être allé au nord du marché jean-talon.

 

Ce coin là de Montréal est typiquement "banlieusard", y a pas plus dortoir que ce coin.

 

Une des suggestion c'est de faire de la mixité... c'est pas 7 tours qui vont changer quoi que ce soit pour ce quartier. Mettre des magasins au RDC de chaque immeuble ... oui parcequ'il ya une telle demande que ces magasins sont garantis d'avoir du succès... ce qui va laisser de la place à des magasins abandonnées et contribuer a "ghettoiser" ce projet.

 

Ces tours sont là pour répondre a un besoin de base, loger les gens convenablement. Leur hauteur est correcte avec ce qui est autour... d'autres tours plus hautes. Les deux boulevards ne disparaîtront pas.

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Places L'Acadie et Henri-Bourassa - Les logements sociaux attendus pour juillet 2010

 

Marco Bélair-Cirino

Édition du jeudi 29 janvier 2009

Le Devoir

 

 

Une centaine de personnes ont répondu à l'appel de l'Office de consultation publique de Montréal (OCPM) et ont assisté hier soir à une séance d'information sur le réaménagement des Places L'Acadie et Henri-Bourassa, dans l'arrondissement d'Ahuntsic-Cartierville.

 

Groupe Tyron entend démolir une vingtaine d'immeubles décrépits -- triste héritage du promoteur immobilier Sadok Sagman, qui avait défrayé plusieurs fois la manchette en raison de l'état de délabrement de ses logements, -- et construire un complexe résidentiel d'environ 1300 unités, c'est-à-dire 600 logements locatifs pour personnes âgées, 480 logements abordables en copropriété et 216 logements sociaux.

 

«Nous, on fait tout ce qu'on peut pour livrer les logements sociaux en juillet 2010», a indiqué le porte-parole de la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM) et de Groupe Tyron, Pierre Guillot-Hurtubise. L'ensemble du projet serait complété d'ici la fin de 2012.

 

Groupe Tyron s'était porté acquéreur de quelque 21 immeubles laissés à l'abandon par Sagman au coût de 14,8 millions de dollars, en avril 2008.

 

Considérant l'état de décrépitude des immeubles, 265 ménages ont dû être relocalisés. «Ça, c'était une première pour nous», a indiqué la conseillère en développement de l'habitation à la Ville de Montréal, Julia Davies, qui a prêté main-forte aux locataires évincés de leur logement. Plus de 135 d'entre eux ont exprimé le souhait d'occuper un des 216 nouveaux logements sociaux.

 

Bien qu'aucune personne n'ait balayé du revers de la main le projet du Groupe Tyron, quelques personnes s'inquiètent notamment de la hauteur de deux immeubles et des espaces de stationnement limités. C'est une bonne idée, mais le projet principal était de garder tous les immeubles comme ils étaient et de les renouveler. Maintenant, tout va changer. [...] On espère le mieux, mais on attend le pire», a affirmé Fady El-Ariss qui habite Places L'Acadie et Henri-Bourassa depuis près de 18 ans et qui, impassible, assistait hier à la séance d'information organisée par l'OCPM. Le promoteur Tyron et la SHDM devront travailler d'arrache-pied pour établir un lien de confiance avec lui, indique-t-il. «Je n'ai plus confiance en personne.»

 

La hauteur des immeubles à logements pour personnes âgées et la disposition de ceux-ci sur le site sont sujettes à discorde. «On aurait aimé avoir un autre genre de projet. Nulle part dans le secteur, il y a des immeubles de 16 étages. Ce n'est pas pour éliminer des problèmes, qu'on cause d'autres problèmes», a affirmé la conseillère municipale du district d'Ahuntsic, Hasming Belleli. Mme Belleli souhaite que Groupe Tyron et la SHDM analysent les tenants et aboutissants de leur projet.

 

Une séance «d'audition des opinions» se tiendra le 18 février prochain. Les citoyens et organismes communautaires pourront, à cette occasion, adresser leurs commentaires sur le projet du Groupe Tyron à l'OCPM.

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On aurait aimé avoir un autre genre de projet. Nulle part dans le secteur, il y a des immeubles de 16 étages.
mais voyons donc!!! Ya juste ça autour... :rolleyes:

 

Sérieux!

 

 

 

Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le secteur, il y a comme 20 tours de même à quelques centaines de mètres du site

cranAhuntsic-StLaurentMOD.jpg

 

 

...les 2 buildings à gauche ^ sont ceux en arrière-plan sur ce rendu-là :

 

Pour ceux qui ne veulent pas télécharger un PDF

place-lacadie.jpg

 

Tirée de SpacingMontreal

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  • 3 mois plus tard...

Un village fantôme en plein Montréal

 

Serge Labrosse

Le Journal de Montréal

05/05/2009 06h47 - Mise à jour 05/05/2009 11h42

 

Au milieu d'un vaste complexe résidentiel voué à la démolition, 26 familles coupées du reste du quartier vivent depuis quelques mois dans un véritable village fantôme, en plein Montréal.

 

Pour trouver les quelques occupants du 2020 Place L'Acadie, dans l'arrondissement Ahuntsic-Cartierville, il faut pénétrer une zone morte, agglomération de 21 immeubles à logements multiples, abandonnée au vandalisme et à la décrépitude.

 

L'immeuble se trouve au plein centre du complexe aux fenêtres cassées et aux balcons décrochés, dont tous les locataires ont été récemment évacués.

 

565 logements démolis

 

Le site de 565 logements vétustes, de sinistre réputation, a été acheté du promoteur Sadok Sagman, qui croulait sous un millier de contraventions pour avoir négligé ses immeubles, infestés de vermine.

 

À cet endroit s'élèvera, d'ici deux ou trois ans, un nouveau projet domiciliaire tout neuf, érigé par le Groupe Tyron, qui a acheté le site pour 14,8 M$ .

 

Tyron a entrepris la démolition de tous les immeubles existants (sauf celui du 2090 Place L'Acadie, propriété de Ressources Habitations de l'Ouest). Il érigera là, ensuite, 600 logements locatifs pour personnes âgées, 480 logements abordables en copropriété et 216 logements sociaux.

 

265 ménages évacués

 

Quelque 265 ménages de l'agglomération ont été temporairement relogés, ces derniers mois, pour permettre les travaux. On les réintégrera dans le futur complexe.

 

Les locataires du 2020 auraient pu profiter aussi d'une relocalisation temporaire. Il y a par-mi eux des gens seuls, un couple nonagénaire, un vieux curé et quelques familles entassées dans des logis trop étroits.

 

Mais ils ont refusé, malgré les inconvénients: des débris de verre brisé jonchent les entrées des immeubles des alentours, des affiches de spectacles recouvrent certains murs là où personne ne les lira plus et des trous béants creusent le bitume de la rue, ici et là.

 

Jusqu'à la fin

 

Les locataires du 2020 y resteront jusqu'à la fin, jugeant insuffisante la compensation de trois mois de loyer pour relocalisation temporaire, ou simplement désireux d'éviter deux déménagements successifs.

 

Leur immeuble, il faut le préciser, est l'un des rares à ne pas avoir appartenu au promoteur Sagman. Propriété de Ressources Habitation de l'Ouest ( tout comme le 2090), il n'a pas été affecté par la vermine.

 

Le 2020 L'Acadie sera néanmoins démoli, à terme, pour faire place au nouveau projet. D'ici là, ses locataires vivront au milieu de nulle part. Deux ans, peut-être.

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Les résidents peinent à joindre les deux bouts

 

Agence QMI Julie Charette

13/05/2009 14h22

 

 

 

 

Fouzia Aslam et la petite Maha Haq font partie des familles relogées qui peinent à rallier les deux bouts.

© Agence QMI

 

 

 

Malgré la construction d'ici l'été 2010 du nouveau projet des places Acadie et Henri-Bourassa, les résidents de ces tristement célèbres taudis ne sont pas au bout de leur peine car plusieurs se retrouvent aujourd'hui dans une situation financière «alarmante».

Le Conseil local des intervenants communautaires de Bordeaux-Cartierville (CLIC) a dénoncé mercredi la situation vécue par les familles actuellement relogées et qui attendent toujours de regagner leur logement des places Acadie et Henri-Bourassa.

 

Entre mai et novembre 2008, près de 200 familles ont ainsi été forcées de quitter les places Acadie et Henri-Bourassa, un complexe résidentiel qui a défrayé les manchettes en raison de l'état de délabrement de ses logements.

 

Une indemnité qui ne couvre pas tous les frais

 

Depuis leur évacuation, 137 de ces familles ont formellement accepté de revenir aux places Acadie et Henri-Bourassa lorsque les logements sociaux seront prêts.

 

Entre-temps, les résidents ont reçu une indemnité de départ équivalente à près de trois mois de loyer et au coût du déménagement et de l'interruption des services.

 

Trop peu estime le CLIC qui croit que ces familles font les frais de ce transfert qui durera au total entre 20 et 28 mois.

 

«Les familles relogées ne devraient pas être pénalisées. La Ville devrait s'engager à verser une indemnité couvrant la différence des deux loyers», mentionne la coordonnatrice du CLIC, Nathalie Fortin.

 

Un constat partagé par l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) qui a remis son rapport aujourd'hui.

 

«La commission considère qu’elles [les familles] ne devraient pas être pénalisées par la démarche adoptée par la Ville pour régler le problème d’insalubrité et recommande qu’elle leur verser une indemnité couvrant la différence de loyer jusqu’à leur retour», note l’OCPM.

 

À titre d'exemple, le loyer de Malalai Khadri, qui a résidé 14 ans aux places Acadie et Henri-Bourassa, est passé de 450$ à 720$ depuis qu'elle et sa famille ont été forcées de quitter. Pour sa part, Fouzia Aslam, qui a vécu six ans aux places Acadie et Henri-Bourassa, a vu son loyer passer de 400$ à près de 900$ depuis son relogement.

 

Un lourd tribut à payer pour ses familles à faible revenu. «Ces familles ne coupent pas dans les restos ou les petits luxes, elles doivent couper dans l'épicerie», signale la commissaire scolaire de Cartierville, Jocelyne Cyr.

 

Le CLIC a calculé que la Ville devrait assumer des frais allant de 137 819$ à 297 258$ pour ce relogement temporaire.

 

Selon une étude menée par le CLIC en 2008 auprès de 139 familles des places Acadie-Henri-Bourassa, 82% d'entre elles vivaient sous le seuil de faible revenu et 45% avaient un revenu inférieur à 12 000$ par année.

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