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Membres prolifiques

God !! que vous aimez beurrer large. Parlant de bitcher, je trouve que vous êtes de sérieux bitcheux sur ce site. J'ai de plus en plus l'impression que vous bitchez juste pour bitcher. Bof !! Si ça vous fait du bien....Pendant que vous afites ça ici, ça permet de libérer les lignes ouvertes. ;)

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  • Administrateur

Bah come on man, on s'amuse un peu... l'hiver est long, y a trop de neige. À ce moment-ci de l'année les rues sont remplis de mini jupes ce qui nous garde loin de l'ordi et des forums. :D

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Moi aussi je trouve l'hiver trop long mais je préfère bitcher sur la neige, sur les miss météo que sur n'importe quoi (ou qui) d'autres. Je préfère rager contre l'état des trottoirs donc de bitcher contre la ville, contre les Montréalais qui nettoient leur entrée de garage et pitchent toute la neige sur le trottoir, forçant les piétons à escalader des bancs de neige de 3 mètres de haut.

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Je bitch beaucoup moin que les gens de Heritage Montréal ou Les Amis de La Montagne.

 

Contrairemetn à eux qui aimerait que tout reste comme que c'est aujourd'hui, moi je veux voir am ville progresser vers l'avant...pas reculer en arrière!

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  • 1 mois plus tard...
  • Administrateur

La facture fiscale des Québécois: 95 milliards

 

 

25 avril 2008 - 06h36

La Presse

Michel Girard

outils_grossir.gifGrossir caractèreoutils_imprimer.gifImprimeroutils_envoyer.gifEnvoyer

 

Quatre-vingt-quinze milliards de dollars.

 

var nsteinWords;nsteinWords = unescape('');Voilà la somme magistrale que les contribuables québécois ont directement versée en impôts et taxes de tout acabit aux administrations publiques au cours de l'année 2006, soit 47,4 milliards au provincial, quelque 38,4 milliards au fédéral et 9,1 milliards aux municipalités et commissions scolaires.

 

Sont exclues de cette facture fiscale les cotisations aux divers régimes sociaux (assurance emploi, RRQ, CSST, etc.).

 

Quand le groupe de travail Montmarquette-Lachapelle-Facal sur la tarification des services publics laisse entendre qu'on ne paye pas assez cher pour recevoir les services gouvernementaux, on comprend peut-être un peu mieux pourquoi les Québécois affichent une évidente réticence.

 

En sus des 95 milliards d'impôts et de taxes qu'ils ont versés aux administrations publiques, les Québécois ont versé en 2006 la somme additionnelle de 22 milliards de dollars de tarifs pour obtenir les services publics québécois.

 

Le Groupe de travail Montmarquette estime que les Québécois devraient, par rapport à la moyenne canadienne, payer au moins 5 milliards de plus pour la tarification de ces services publics.

 

Le groupe affirme que ce sont les nantis qui profitent le plus de la «sous-tarification» des services publics.

 

Une petite mise au point s'impose. Pour être équitable un tant soit peu envers les nantis, il faudrait peut-être ajouter que ce sont ces nantis de la classe moyenne et de la classe riche qui payent la grosse proportion des 95 milliards de recettes fiscales.

 

Juste au chapitre des impôts des particuliers, 40% des contribuables québécois ne payent pas d'impôts. C'est donc dire que les 39 milliards d'impôts versés à Québec et Ottawa en 2006 provenaient des poches de seulement 60% des contribuables.

 

Aussi lucide soit-il, le message du groupe Montmarquette sur la «culture de la gratuité» des services publics passe difficilement.

 

La raison en est fort simple: les Québécois ont l'impression qu'une augmentation de tarification représenterait tout simplement une ponction d'impôts indirects additionnels, voire une autre façon déguisée pour le gouvernement du Québec d'aller puiser dans les poches des contribuables.

 

Une anecdote. Cette perception d'impôts indirects par l'entremise d'une augmentation des tarifs des services publics est tellement réaliste que même l'Institut de la statistique du Québec (ISQ) inclut les bénéfices de certaines sociétés d'État (SAQ, Loto-Québec) dans ses tableaux portant sur la compilation des «IMPÔTS INDIRECTS» perçus par le gouvernement du Québec.

 

Ainsi, en incluant Hydro-Québec, les bénéfices des trois grosses sociétés d'État ont rapporté au gouvernement du Québec quelque 4,6 milliards d'impôts indirects en 2006!

 

Le rapport Montmarquette nous dit que la tarification ne représente qu'un faible pourcentage du financement de divers services publics, voire 16% du coût des services de garde, 6% du réseau de la santé, 41% des organismes de transport, 40% de l'assurance médicaments, 25% de l'éducation postsecondaire, 29% des organismes culturels, etc.

 

En outre, on paierait notre électricité 34% moins cher que la moyenne canadienne.

 

Le problème avec les groupes de travail c'est qu'ils présentent toujours des informations morcelées, détachées de l'ensemble des administrations publiques.

 

Par opposition, le contribuable, lui, a une vision plus globale et pratico-pratique de ce que les administrations publiques lui coûtent.

 

Après s'être fait éplucher le salaire par les impôts, il paye des taxes de vente sur ses achats de biens et services, des taxes municipales, des taxes scolaires, des droits d'accise sur le pétrole, etc., etc.

 

Ainsi quand ils entendent parler d'une augmentation de tarification des services publics, les contribuables voient immédiatement l'État leur imposer une surcharge financière sans aucune forme de compensation fiscale.

 

Voilà pourquoi les contribuables perçoivent une hausse de tarification des services publics comme rien de moins qu'un impôt indirect.

 

Les gros canons du Groupe de travail Montmarquette auront beau expliquer qu'une augmentation des tarifs gouvernementaux aura des répercussions bénéfiques sur une meilleure utilisation des services gouvernementaux, et ce, sans que les plus démunis de la société en soient pénalisés, leur message passera difficilement tant et aussi longtemps que la révision des tarifs ne fera pas partie d'une réforme plus globale de la redistribution des recettes fiscales.

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080425/LAINFORMER0201/804250668/-1/LAINFORMER01

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Juste au chapitre des impôts des particuliers, 40% des contribuables québécois ne payent pas d'impôts. C'est donc dire que les 39 milliards d'impôts versés à Québec et Ottawa en 2006 provenaient des poches de seulement 60% des contribuables.

 

C'est surtout cette phrase qui me tappe sur le nerfs! 40%!!! Je n'en reviens toujours pas!

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  • 1 mois plus tard...

Le Québec dans le rouge de 5,8 milliards

 

Antoine Robitaille

Le Devoir

samedi 14 juin 2008

 

Québec — Malgré la Loi sur l’équilibre budgétaire adoptée en 1996, les finances du Québec se sont enfoncées dans le rouge de 5,8 milliards de dollars. C’est le vérificateur général du Québec, Renaud Lachance, qui arrive à cette conclusion après avoir évalué l’état de la situation par le prisme des « principes comptables généralement reconnus » (PCGR), adoptés par le gouvernement Charest cet automne. Ceux-ci agrandissent le périmètre comptable du Québec pour y inclure notamment les déficits des hôpitaux.

 

Le vérificateur avait reçu le 21 mai dernier le mandat de la part de l’opposition (contre l’avis du gouvernement minoritaire) d’établir, dans un rapport spécial, le « solde budgétaire réel » au 31 mars 2007. Celui-ci a été déposé hier matin et les réactions ont été immédiates.

 

La ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, a soutenu que le VG avait confirmé « que les états financiers du gouvernement sont équilibrés ». Pour 2006-07, le solde budgétaire de 109 millions « donne une image fidèle de l’atteinte de l’équilibre budgétaire évalué aux fins de la loi », écrit M. Lachance. Mais le « déficit cumulé » s’était constitué avant, et c’est celui qui fait débat.

 

Selon Mme Jérôme-Forget, les nouveaux PCGR ne font que refléter différemment une réalité qui n’a pas foncièrement changé : « Les chiffres étaient connus. Les gens [des maisons de cotations], les Moody’s, [...] quand ils ont haussé à deux reprises la cote de crédit du gouvernement, ils étaient au courant des chiffres. »

 

Elle a aussi insisté sur le fait que le « déficit cumulé » n’était pas uniquement le fait de son gouvernement, mais aussi celui du PQ, au pouvoir lors de la dernière révision des normes comptables, en 1998. « Le solde se répartit comme suit, a reconnu la ministre : 2 568 000 000 $ au Parti québécois et 3 188 000 000 $ au Parti libéral du Québec. »

 

Une partie de ces montants sont aussi dus à une « erreur d’estimation du gouvernement fédéral », qui avait versé trop d’argent à l’État québécois en 2002, a expliqué Mme Jérôme-Forget. Somme que le gouvernement libéral, au début de son premier mandat, s’est engagé auprès d’Ottawa à rembourser sur une décennie, à coup de 300 millions par année.

 

Selon le sous-ministre en titre aux Finances, Jean Houde, la dette du Québec au cours des dernières années a augmenté essentiellement pour des immobilisations. Celle utilisée « pour financer ce qu’on appelle l’épicerie [...] n’a pas beaucoup augmenté », a-t-il soutenu.

 

La réforme comptable de 1998 s’était soldée par un transfert de 15 milliards à la dette, a souligné Mme Jérôme-Forget. Au reste, elle a plaidé pour l’adoption cet automne du projet de loi 85 par l’Assemblée nationale. Celui-ci permet à Québec de constituer une réserve avec les « excédents » d’Hydro-Québec afin d’éviter un déficit. Grâce à « 85 », le gouvernement pourrait « encourir un déficit jusqu’à concurrence de l’excédent cumulé » et utiliser la réserve de stabilisation pour « verser des sommes au Fonds des générations ». Enfin, le projet de loi prévoit que « l’excédent cumulé est établi à zéro au 1er avril 2006 et il précise le montant de la réserve de stabilisation au 31 mars 2007 ».

 

Une convertie

 

Pendant la campagne électorale de 2007, Mme Jérôme-Forget s’était révélée hostile à l’application des PCGR. Elle souligna au crayon gras un « effet pervers » de ces règles définies par l’Institut canadien des comptables agréés pour le secteur public. En incluant tous les déficits des hôpitaux et des universités dans le périmètre comptable de l’État, « cela voudrait dire qu’un établissement qui est irresponsable et n’entrerait pas dans son budget n’aurait aucune pénalité et serait intégré à l’intérieur des sommes gouvernementales », avait-elle dit. Elle considérait qu’on ne pouvait « ignorer année après année un établissement qui ferait des déficits impunément ».

 

Mais comme elle l’a rappelé hier, elle a, depuis l’élection du gouvernement minoritaire, « viré complètement » : « Je me suis dit : à partir du moment où ça va apparaître dans mon déficit, je vais m’en occuper moi-même, personnellement. » L’autre avantage de ces nouvelles règles comptables est de pouvoir plus facilement comparer les finances publiques du Québec avec celles des autres provinces, qui utilisent les mêmes PCGR.

 

Sacoche

 

L’opposition péquiste a vertement dénoncé le gouvernement : « Ce qui est clair, c’est que la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, a essayé de cacher des déficits et elle s’est fait prendre la main dans la sacoche », a pesté le critique péquiste en matière de finances, François Legault. À ses yeux, le Québec se retrouve « en déficit structurel » de 1,3 milliard. « La ministre des Finances est en train de dépenser avec la carte de crédit de nos enfants et il y a un problème grave d’équité entre les générations », a-t-il dit.

 

La ministre Jérôme-Forget a rejeté cette interprétation de son « adversaire et ami François Legault » en ces termes : « Cela est faux, totalement faux, archifaux. » Elle soutient avoir prévu la baisse d’impôt de 950 millions de dollars en constituant une réserve de 1,9 milliard de dollars. De cette réserve, elle a soutiré 580 millions pour l’ajouter au Fonds des générations. « Le reste, 1,3 milliard, je l’ai attribué aux deux années 2008-09, 2009-10 », a-t-elle précisé, estimant que c’était là la démarche d’une « mère économe » ou d’une « bonne mère de famille ».

 

M. Legault a aussi réitéré son refus d’adopter le projet de loi 85. Il y voit une façon de « forcer par magie un surplus de 1,4 milliard alors qu’il y a un déficit de 4,4 milliards ».

 

Le critique adéquiste Gilles Taillon s’est montré plus conciliant que son collègue du deuxième groupe d’opposition. D’abord, il voit dans l’adoption des PCGR une victoire de l’ADQ : « Il faut admettre que la ministre des Finances s’est rangée à notre argumentaire. » M. Taillon a aussi rappelé que l’ADQ allait appuyer le projet de loi 85, moyennant un amendement selon lequel les comptes publics seraient déposés sept jours à l’avance et passés au crible par le Vérificateur général. Ainsi, il serait plus facile de s’assurer qu’il y a bien « déficit zéro ».

 

François Legault a rétorqué que cet appui de l’ADQ à une « manigance du gouvernement » était « surprenant » et contrastait fortement « avec tous les beaux discours qu’on a entendus depuis 13 ans de la part de Mario Dumont, qui se préoccupait du déficit et de la dette ». Et il a ajouté : « Je pense qu’il vient de perdre aujourd’hui le peu de crédibilité qui lui restait. »

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Charest retreats in his attack on Quebec's debt

The premier now scolds Dumont for suggesting the problem should be tackled

 

DON MACPHERSON, The Gazette

Published: 8 hours ago

 

Jean Charest's evolution as premier of Quebec can be measured in degrees - 180 of them, give or take a few.

 

Responding to a promise by opposition leader Mario Dumont that his Action démocratique party would give Quebec "a real policy" to stop the public debt from growing, Charest implied that Dumont seems to want to stop repairing the province's roads and hospitals.

 

The Presse Canadienne quoted Charest as saying in an interview that it is impossible to invest in public infrastructure without borrowing and adding to the debt.

 

Yet only two years ago, it was Charest who made debt reduction a major theme of the latter part of his government's first term in office.

 

In his speech at the inauguration of a new session of the legislature, the premier said the size of the province's public debt, then $117 billion, was "cause for concern."

 

Unless it was brought under control, the "debt spiral" would threaten Quebec's prosperity, limit its options and compromise public services.

 

Interest payments, then $7.5 billion a year, were the government's third-largest expense, more than the budget of any department except health and education. "That means $7.5 billion that cannot be allocated to education, health, daycare services, the fight against poverty and many other commitments of the government."

 

His government was sensitive to calls for action "to avoid having the weight of the debt end up provoking a real and serious crisis in public finances."

 

And it refused to leave future generations with a lower standard of living because of the debt. "As premier and as a father, I reject the idea that the young people of today and tomorrow might live less well than their parents."

 

But Charest's solution, to create the Generations Fund to begin paying down the debt eventually, was widely criticized as too timid.

 

And in the two years since he delivered his call for action, the gross public debt has continued to grow. The preliminary figure for the debt at the end of the fiscal year last March 31 was $144.9 billion. Subtracting an increase of $19.2 billion the previous year attributable to a change in the government's accounting methods, the debt still would have increased by $8 billion since Charest's speech.

 

That's even though Quebec governments have been announcing "balanced" budgets since 1996, as required by law.

 

But as auditor-general Renaud Lachance reported last week, first the former Parti Québécois government that adopted the law and then the current Liberal one actually ran up an accumulated hidden deficit of $5.8 billion by the end of the 2006-07 fiscal year.

 

That's when the Charest government finally accepted the auditor-general's long-standing recommendation to adopt generally accepted accounting principles.

 

The Liberals' average annual hidden deficit of $1.1 billion was nearly three times as large as that of the PQ.

 

Charest said on the weekend that it's not necessary to reduce the size of the debt in absolute terms. Rather, he said, it's enough to reduce it in proportion to the size of the economy as measured by the gross domestic product.

 

http://www.canada.com/montrealgazette/news/editorial/story.html?id=d6da5e1b-31da-44c7-8f11-bcc6fec9c7e3

 

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