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    Le Journal de Montréal

    28/10/2007

     

    Les Montréalais sont les plus pauvres de la province, selon les derniers chiffres de l'Institut de la statistique du Québec. Une personne sur cinq vivrait à peine au-dessus du seuil de pauvreté.

     

     

    Selon le dernier rapport 2007 de l'institut de la statistique du Québec (ISQ) paru mercredi dernier, la région de Montréal affiche le taux de faible revenu le plus élevé des 17 régions administratives du Québec, soit 21,5%.

     

     

    «Bien sûr que la pauvreté s'est étendue à Montréal, dit François Saillant, coordonnateur au Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU). On peut s'en rendre compte juste en constatant la crise qui touche le logement.»

     

     

    Ce sont principalement les familles sans enfants et les familles monoparentales qui sont le plus touchées.

     

    Pas de surprises

     

    M. Saillant explique que ces chiffres ne le surprennent pas et que les raisons sont évidentes.

     

     

    «On sait depuis 2001 que certains locataires dépensent jusqu'à 80% de leur salaire pour leur loyer, dit-il. Ce qui m'inquiète aussi, c'est que même si les gens ont de plus en plus accès au marché du travail, les conditions sont déplorables et le salaire minimum trop bas.»

     

     

    M. Saillant évoque également les personnes qui viennent à Montréal pour y trouver plus de ressources et d'aide, le nombre sans cesse croissant de familles en attente de logements sociaux et ce qu'il appelle la «colocation forcée».

     

    La situation a explosé

     

    «C'est pas deux personnes qui partagent un appartement, mais des familles entières! s'exclame-t-il. La situation a explosé et on n'a pas vu ça depuis les années 50-60.»

     

     

    La Mauricie présente le deuxième taux de faible revenu le plus élevé (16,7%) et à l'inverse, les régions périphériques de Montréal affichent les taux les plus faibles, comme la Montérégie (12 %) et Laval (12,1 %).

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    Ben c'est sur, dès que t'as une bonne job, tu dégages pour les banlieux... c'est sur que l'ile de Montréal et surtout la ville de montréal crains.

     

    En fait, pour avoir les moyens d'acheter à Montréal, faut plutôt avoir une maudite bonne job... Même là où j'habite à Verdun, chaque fois qu'une maison s'est vendue sur la rue, les habitants ... "originaux" ont été remplacés par des avocats, des biologistes, des profs d'université fin vingtaine, début trentaine. Les cols bleus n'ont plus vraiment les moyens d'acheter ici, on les retrouve à Laval, St-Constant, etc...

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    Les revenues sont plus faibles dans la région de Montréal que dans le reste du Québec pour quelques raisons:

     

    1. On recoit la grande majorité des immigrants au Québec

    2. Montréal est généralement plus à gauche économiquement. Un région comme la Beauce est plus à droite (ils sont beaucoup plus entrepreneuriales par example), et leur économie est forte. Beaucoup de gens qui vivent sur la B.S. (si ils ont vraiment besoin ou non) viennent ici.

     

    @Fromthere

    Je dirais que la revenu moyen des membres de MtlUrb est beaucoup plus haute. Nous avons pour la plupart tous une bonne éducation (ou on est dans le procès de le completer).

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    En fait, pour avoir les moyens d'acheter à Montréal, faut plutôt avoir une maudite bonne job... Même là où j'habite à Verdun, chaque fois qu'une maison s'est vendue sur la rue, les habitants ... "originaux" ont été remplacés par des avocats, des biologistes, des profs d'université fin vingtaine, début trentaine. Les cols bleus n'ont plus vraiment les moyens d'acheter ici, on les retrouve à Laval, St-Constant, etc...

     

    Comparé à des autres villes Nord-Américaines c'est très cheap de vivre sur l'ile de Mtl. Mais c'est vrai que les personnes moins riches déménagent vers les banlieues ou des régions moitié rurale

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    • Administrator
    En fait, pour avoir les moyens d'acheter à Montréal, faut plutôt avoir une maudite bonne job... Même là où j'habite à Verdun, chaque fois qu'une maison s'est vendue sur la rue, les habitants ... "originaux" ont été remplacés par des avocats, des biologistes, des profs d'université fin vingtaine, début trentaine. Les cols bleus n'ont plus vraiment les moyens d'acheter ici, on les retrouve à Laval, St-Constant, etc...

     

     

    Oui pour un certain temps (avant d'avoir des enfants et dégager pour la banlieu), mais ma réflexion était sur les gens qui ont leur duplex/triplex/etc depuis très longtemps à Montréal, acheté ça pour des pinottes et que maintenant ils louent, la plupart des loyers sont assez bas (voir étude du SCHL)... ces proprios aussi pour la plus part habitent en banlieu.

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