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Le problème c'est que la population veut garder le même niveau de services, sans payer plus d'impôts ou de taxes.

 

Pour ma part, je veux garder les mêmes services et je suis prêt à payer plus! Bien oui on est peut-être dans les plus taxés en Amérique, mais on est quand même ceux avec les plus de services.

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Pour ma part, je veux garder les mêmes services et je suis prêt à payer plus! Bien oui on est peut-être dans les plus taxés en Amérique, mais on est quand même ceux avec les plus de services.

 

ça sert à quoi payer pour des services qu'on ne peut pas utiliser (garderie à 7 $...as tu déjà essayer de placer ton enfant sur la liste d,attente...en moyenne il y a 1000 gens devant toi et la liste d'attente est de 2 ans) ou pour des services qui sont inadéquat (on s'entend pour dire que notre système de santé est asse poche!)

 

Ma soeur à essayé de placer son enfant dans un CPE à 7$, et elle n'a jamais été capable. Elle est obligé de payer 25$ par jour pour une gardienne privée! Elle ne le regrette pas car la gardienne à seulement 3 enfants, donc elle peut passer beaucoup de temps avec mon neveu!

 

Au lieu d'avoir plein de services tout croches, je préfèrerais avoir un peu moins de services, mais que ceux que nous avons, soit BON et ADÉQUAT!!!

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ça sert à quoi payer pour des services qu'on ne peut pas utiliser (garderie à 7 $...as tu déjà essayer de placer ton enfant sur la liste d,attente...en moyenne il y a 1000 gens devant toi et la liste d'attente est de 2 ans) ou pour des services qui sont inadéquat (on s'entend pour dire que notre système de santé est asse poche!)

 

Ma soeur à essayé de placer son enfant dans un CPE à 7$, et elle n'a jamais été capable. Elle est obligé de payer 25$ par jour pour une gardienne privée! Elle ne le regrette pas car la gardienne à seulement 3 enfants, donc elle peut passer beaucoup de temps avec mon neveu!

 

Au lieu d'avoir plein de services tout croches, je préfèrerais avoir un peu moins de services, mais que ceux que nous avons, soit BON et ADÉQUAT!!!

 

Ma fille est néee en janvier 2009, je l'ai inscris sur la liste d'attente presque tout de suite après qu'on a su qu'elle était conçue (comme un ami m'as averti de le faire).

 

Ça veut dire qu'elle était inscrite sur la liste en juin-juillet 2008. J'avais beaucoup de misère à croire que c'étais aussi fou que ça, irréel, un bébé pas né, sans nom, qui est inscrit sur une liste d'attente.

 

Maintenant on est en décembre 2009, et on nous as dit que notre place devrait se libérer en juillet 2010!! Ça veut dire 2 ans sur la liste! C'est fou.

 

Ma femme retourne au travail en janvier 2010, ma fille va aller ou pendant ces 6 mois là?

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Ma fille est néee en janvier 2009, je l'ai inscris sur la liste d'attente presque tout de suite après qu'on a su qu'elle était conçue (comme un ami m'as averti de le faire).

 

Ça veut dire qu'elle était inscrite sur la liste en juin-juillet 2008. J'avais beaucoup de misère à croire que c'étais aussi fou que ça, irréel, un bébé pas né, sans nom, qui est inscrit sur une liste d'attente.

 

Maintenant on est en décembre 2009, et on nous as dit que notre place devrait se libérer en juillet 2010!! Ça veut dire 2 ans sur la liste! C'est fou.

 

Ma femme retourne au travail en janvier 2010, ma fille va aller ou pendant ces 6 mois là?

 

 

Merci de confirmer ce que je disais!!

 

Peut être que Grand-maman et grand-papa seraient intéressés?!?!?:applause::D;);)

 

Si tes parents ou tes beaux-parents ne peuvent pas, tu seras obliger de faire la même chose que ma soeur. Une garderie privé à 20-25 ou 30 $ par jour.

 

Même à 25$ par jour ce,st raisonnable. J'ai des collègue de travail à Toronto, et il paient en moyenne 60 à 80$ par jour. (1200 à 1600$ par mois):eek:

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:crowded: Il y aura toujours des ratés dans tout système soit par le nombre de requérants ou par une offre qui suit difficilement la demande ou un manque de budget. Toutefois en dépit de ses inconvénients frustrants j'en conviens, nos services fonctionnent tout de même assez bien pour une majorité de gens.

 

Bien sûr la bureaucratie sera toujours lourde à gérer, c'est inévitable mais l'intention y est et le résultat en général est relativement satisfaisant. Je préfère de loin notre système inspiré de la sociale-démocratie à la scandinave que le système américain, moins taxé, mais ou une bonne part de la société est laissée pour compte.

 

On peut donc dire que c'est l'argent qui fait la différence et sa distribution. Bien sûr je paies plus de taxes que les américains mais j'ai plus de services dont la précieuse assurance-maladie qui est couteuse mais universelle.

 

Quand on regarde ce qui se passe au USA avec l'abus scandaleux des assurances privées qui larguent honteusement leurs assurés les plus dispendieux pour toujours plus de profit, je crie à l'injustice flagrante et le dénie de son mandat premier, soit protéger honnêtement ses clients.

 

Les assurances aux USA coutent en l'occurence beaucoup plus cher et garantissent votre protection tant que vous êtes en bonne santé, donc que vous ne représentez aucun risque pour eux. Inévitablement vous vieillirez ou vous ou un de vos proches aurez un accident. Ce sera alors potentiellement le début de votre cauchemar parce que vos assurances refuseront éventuellement de vous couvrir et que l'Etat ne prendra pas le relai (même si Obama tente péniblement de changer les choses).

 

On prend facilement pour acquis tous les services fournis par les gouvernements des deux niveaux, ici, mais ils ne sont possibles que par une volonté commune de partager la richesse et les moyens de notre société via taxes et impôts.

 

Je suis célibataire et je paies beaucoup de taxes pour supporter une partie des services dont je ne me servirai jamais. Toutefois je suis très conscient que pour vivre dans une société "civilisée" et progressiste il faut que tout le monde participe au mieux-être de tous. Il en va premièrement de la paix sociale et de l'équité en offrant des chances égales à tous.

 

Le Canada et le Québec en particulier sont des endroits privilégiés, parmi les meilleurs au monde. Et c'est principalement parce qu'on ne trouve pas les grandes inégalités sociales, du genre américaines notamment, où trop souvent les pauvres sont réduits à la mendicité et au crime pour survivre dans le monde sectaire et violent du chacun pour soi.

 

Je suis donc fier de vivre dans un pays où la justice sociale est le fondement de la société et où mes taxes servent vraiment à l'éducation, la santé et une foule de services plus pointus qui s'adressent à certains ou à tout le monde. En bout de ligne ma contribution me revient par une qualité de vie exceptionnelle et le sentiment que je fais aussi ma part pour le mieux-être des générations futures.

 

Cela dit, il faut nécessairement un juste équilibre en respectant notre capacité de payer, et là nous sommes rendus à cette limite qui risquerait autrement de nous appauvrir si on oublie nos responsabilités, autant vis à vis des payeurs de taxes d'aujourd'hui, que ceux de demain.

 

Comme dit l'adage: la modération a bien meilleur goût.

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Le Québec vit au-dessus de ses moyens

 

 

 

Le Québec vit largement au-dessus de ses moyens et devra faire des choix difficiles à très court terme, puisque le choc démographique qui semblait si lointain est désormais à nos portes.

 

C'est le constat alarmant qu'a dressé, lundi, une équipe d'économistes reconnus, réunis par le ministre des Finances Raymond Bachand, en vue de la préparation de son budget 2010-2011.

 

Dans le premier de trois fascicules, le Comité consultatif sur l'économie et les finances publiques constate que le Québec finance 26% de plus de services que l'Ontario alors que son produit intérieur brut (PIB) est de 14% inférieur.

 

Selon les calculs du comité, si le Québec offrait les mêmes services que l'Ontario, il dépenserait près de 18 milliards $ de moins que la province voisine.

 

En conséquence, les Québécois paient plus d'impôts et de taxes tout en étant davantage endettés, un modèle que le Québec ne pourra maintenir sans revoir ses dépenses, sa fiscalité et ses services.

 

«Notre situation financière est inquiétante, a dit l'économiste Robert Gagné, qui préside le comité. Les défis auxquels le Québec devra faire face sont réels, immédiats et majeurs. Il est nécessaire de faire des choix et d'agir. Nous ne devons pas nous placer dans une situation où les contraintes nous imposeront la voie à suivre.»

 

Les économistes font valoir que le choc démographique n'est plus une menace lointaine mais bien immédiate: à compter de 2013-2014, la population active diminuera lorsque les départs massifs à la retraite des baby-boomers ne seront plus compensés par un nombre suffisant de jeunes faisant leur entrée sur le marché du travail.

 

Le comité, dont font aussi partie Pierre Fortin, Luc Godbout et Claude Montmarquette, doit publier deux autres fascicules, le dernier devant offrir des propositions pour replacer les finances publiques sur une voie plus soutenable.

 

Les membres du comité signalent que le déficit auquel fera face le Québec n'est pas conjoncturel mais bien structurel. Ils soutiennent que la dette de quelque 150 milliards $ que traînera bientôt le Québec exposera les finances publiques à un choc sévère advenant une montée des taux d'intérêt, qui sont inhabituellement faibles ces temps-ci.

 

«Le sentiment d'urgence est plus aigu parce que le trou budgétaire dont est victime le Québec présentement n'est pas dû principalement à la récession», a dit M. Fortin.

 

«C'est structurel. C'est-à-dire que même quand on va être sorti de la récession, il va rester ce trou-là», a-t-il ajouté.

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/macro-economie/200912/14/01-930983-le-quebec-vit-au-dessus-de-ses-moyens.php

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Mon père est sur une liste d'attente depuis janvier pour un bi-pass, c'est pas grâve... pas de presse. Mon oncle, atteint du cancer, ne recoit aucun traitement car les bureaucrates ont décidé qu'ils n'en valaient pas la peine. Une chance que j'ai pas juste un oncle parce que ça l'aurait pu être triste. :confused:

 

C'est ce qu'on appelle du rationing, et quand les gens aux US ont peur de ça, des death panels, etc, on leur dit que ça n'existe pas, que c'est pas comme ça au Canada. C'est pas mon expérience. J'aimerai bien que les médias américain me pose la question sur ce qu'un canadien pense du système de santé canadien (et des autres services sociaux). Ça serait pas rose...

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Un autre excellent article de Alain Dubuc sur notre situation financière au Québec!

 

Je vous suggère de lire uniquement la partie Sommaire du fascicule 1 dans l document que parle Dubuc. C'est très intéressant!

 

http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/alain-dubuc/200912/16/01-931444-le-quebec-au-bout-du-rouleau.php

 

Le Québec au bout du rouleau

 

Alain Dubuc, collaboration spéciale

La Presse

 

Le Québec est dans une impasse. Des dépenses publiques élevées, un fardeau fiscal élevé, un endettement élevé. Et une marge de manoeuvre étroite qui se rétrécit encore davantage à cause de la récession. Et surtout, une situation précaire qui aura tendance à empirer plutôt qu'à se résorber avec le temps.

 

C'est ce que nous rappellent quatre économistes québécois réputés, membres du comité consultatif sur l'économie et les finances publiques, créé par le ministre des Finances Raymond Bachand, pour le conseiller et pour nourrir le débat sur ce que devrait proposer le prochain budget du Québec. Ils nous disent que le Québec est au bout du rouleau et donc que l'heure des choix difficiles est arrivée.

 

 

 

Ce n'est pas la première fois qu'on nous dit cela. Les quatre économistes, Robert Gagné, qui préside le comité, Pierre Fortin, Claude Montmarquette et Luc Godbout, reprennent les mêmes thèses, en y mettant de la chair, que le groupe formé par Lucien Bouchard. Ces économistes, malgré leurs sensibilités différentes, s'inscrivent dans un courant que l'on pourrait qualifier de «lucidoïde».

 

 

Je n'étonnerai personne en disant que je suis d'accord avec eux. Je fais partie de la même mouvance. Cette impasse, je l'ai décrite dans des dizaines de chroniques, et dans mon essai, Éloge de la richesse. Je me réjouis cependant de voir que ce si ce premier fascicule décrit l'état des lieux, les deux suivants seront sur le mode solution: mieux dépenser, mieux financer nos services publics - sans doute la tarification - et aussi stimuler la création de richesse, pour que nos ayons les moyens de nos ambitions.

 

Le défi des auteurs, et des politiciens qui devront donner suite à ce rapport, c'est de réussir à convaincre les Québécois du sérieux de la situation. Et de la légitimité de solutions parfois déplaisantes. Le fascicule, si on se donne la peine de le lire, est simple, sobre, et difficile à attaquer parce qu'il s'en tient aux faits. Les auteurs ont, entre autres, trouvé une image forte pour illustrer notre impasse, une comparaison avec l'Ontario qui dit tout. Si le financement public des services était le même au Québec qu'en Ontario, le Québec dépenserait 17,5 milliards de moins. Le Québec dépense pour ces services 26% de plus que la province voisine. Même si son niveau de richesse est inférieur de 14%. Un écart que l'on a comblé avec des impôts et des emprunts. Mais qu'est ce qu'on fait lorsqu'on ne peut plus vraiment augmenter les impôts, plus élevés qu'ailleurs, et que la dette est déjà trop lourde? Nous en sommes là.

 

Comment réagira-t-on? Dans un premier temps, la grosse machine à pensée magique s'est mise en branle, pour trouver des milliards qui traîneraient quelque part, ce qui nous éviterait des choix difficiles. Pour la CSN, ils sont dans les poches des riches, qu'il suffit de taxer davantage, Pour les nationalistes primaires, dans un coffre à Ottawa. Pour les désillusionnés, dans les abus de l'industrie de la construction.

 

À cet égard, la contribution de la chef de l'opposition, Pauline Marois, a été irresponsable. Elle a décrit ce rapport comme «une forme de manipulation de l'opinion publique». Mais peut-elle être vraiment en désaccord avec le constat des quatre économistes? Je sais que, dans notre système parlementaire, l'opposition est là pour s'opposer. Mais cela ne la dispense pas d'un devoir d'intelligence.

 

Il est cependant vrai que c'est le gouvernement Charest qui devra prendre les décisions impopulaires. Ce rapport nous donne une idée de la direction qu'il entend prendre. On verra, au moment du budget, s'il aura le courage d'aller jusqu'au bout de sa démarche.

 

Pour en savoir plus:

 

Pour consulter le fascicule, cliquez sur le lien intitulé «fascicule 1» à l'adresse suivante : http://consultations.finances.gouv.qc.ca

Modifié par Habsfan
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