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Industrie montréalaise des jeux vidéo et des effets visuels


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  • Administrateur

Ubisoft mise sur le Québec depuis 10 ans déjà

 

 

3 janvier 2008 - 06h15

Le Soleil

Lise Fournier

source http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080103/LAINFORMER/801030434/5891/LAINFORMER01

 

 

 

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Le grand patron d'Ubisoft en France, Yves Guillemot.

 

L'industrie du jeu vidéo au Québec a moins de 15 ans. Les pionniers ont débuté dans les années 90, mais c'est en 1997 avec l'arrivée de la multinationale Ubisoft, à Montréal, que tout va changer.

 

Jason Della Rocca, directeur de l'IGDA Montréal, affirme qu'Ubisoft a ouvert les vannes à la production de jeux vidéo au Québec en plus d'inciter les gouvernements à investir dans ce secteur d'activités.

 

Aujourd'hui, Ubisoft emploie plus de 2000 Québécois et 175 d'entre eux travaillent au studio de Québec. L'entreprise du boulevard Charest vient d'ailleurs de fêter ses deux ans.

 

Dans une entrevue au Soleil, Nicolas Rioux, le directeur en poste à Québec, se souvient de ses débuts avec Ubisoft.

 

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«Il y a 10 ans, je faisais partie des 100 premières personnes qu'ils ont embauchées.»

 

Mais aujourd'hui, comme patron, Nicolas Rioux est animé par deux objectifs: produire des jeux qui soient vus et reconnus à travers le monde entier et continuer d'être un employeur de choix dans la capitale.

 

«Or, l'année 2007 aura été des plus productives, dit-il. Nous avons lancé cinq titres dont une version vidéo du populaire jeu de société Cranium qui a été éditée en cinq langues et neuf cultures.»

 

Mais chaque année apporte aussi son lot de nouveautés. Ainsi, on constate une percée des jeux d'apprentissage «car les gens aiment apprendre en s'amusant», souligne Nicolas Rioux.

 

Et on observe aussi un souci de l'industrie de créer une gamme de jeux pour tous.

 

Depuis 10 ans, Ubisoft a beaucoup misé sur le Québec, poursuit M. Rioux. C'est ici que l'entreprise a le plus investi.

 

Montréal constitue à l'heure actuelle leur plus gros studio de production. Et les équipes québécoises remportent du succès. Qu'on pense au lancement retentissant du jeu vidéo Assassine's Creed, qui a déjà fracassé des records de vente.

 

Nicolas Rioux admet du même souffle que le manque de main-d'oeuvre pourrait toutefois freiner cette belle performance.

 

«Mais à Québec, les entreprises du jeu se sont serré les coudes, dit-il, afin de promouvoir les métiers du jeu auprès des jeunes. Et d'autres projets s'en viennent», ajoute-t-il.

 

«Nous aurons des nouvelles annonces à faire en 2008», laissant entendre que le projet d'école de jeu vidéo qui a fait beaucoup jaser pourrait se concrétiser en complémentarité à ce qui existe déjà dans les universités et collèges de la région.

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  • Administrateur

L'industrie du jeu vidéo en route vers de nouveaux sommets

 

 

2 janvier 2008 - 22h10

Le Soleil

Lise Fournier

Québec

source: http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080103/CPSOLEIL/80102109/5891/LAINFORMER01

 

 

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Chez Sar­ba­kan, on a dé­pas­sé le cap des 100 em­ployés. Et le pré­si­dent Guy Bou­cher af­fir­me qu’il y au­ra d’au­tres em­bau­ches.

Photothèque Le Soleil

C’est fou ce que l’indus­trie du jeu vidéo va bien au Québec!

 

 

La croissance moyenne a été de 25% en 2007; celle de la région de la capitale a atteint 43%. Les moyennes et grandes entreprises roulent à plein régime.

 

Sarbakan, spécialiste des jeux interactifs pour le Web, a dépassé le cap des 100 employés. Et le président Guy Boucher affirme qu’il y aura d’autres embauches. «On a connu, en 2007, une augmentation du chiffre d’affaires d’environ 30 % et on s’attend à sensiblement la même chose l’an prochain.»

 

Guy Boucher reste optimiste malgré la montée du dollar canadien. « Pour faire contrepoids, dit-il, nous devrons améliorer notre productivité en étant plus créatifs.»

 

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Et selon lui, c’est réalisable. Il songe aussi à confier en sous-traitance des parties de contrats à faible valeur ajoutée. Une avenue qui, selon lui, risque de s’ouvrir davantage en raison des difficultés à recruter.

 

Il y a quelques mois à peine, on prévoyait que la région atteindrait 700 emplois directs dans l’industrie du jeu d’ici 2009. Mais aujourd’hui, l’objectif est révisé à la hausse avec l’expansion de Beenox, une filiale de la multinationale Activision, qui annonçait, en mai, la création de 200 nouveaux emplois au cours des 24 prochains mois.

 

D’ailleurs l’entreprise déménagera, au printemps, dans un nouvel immeuble que GM Développement est en train de construire coin Charest et Dorchester.

 

Quant à Ubisoft Québec, le studio qui a ouvert il y a à peine deux ans, emploie aujourd’hui 175 personnes. Et le recrutement se poursuit, affirme Chantale Cloutier, porte-parole du studio.

 

Du côté des jeux sur cellulaires, Humagade est bien en selle et bénéficie de l’engouement des consommateurs pour cette plate-forme de jeux qui gagne en popularité partout dans le monde

 

Et que dire de Frima Studio! En plus de produire des jeux en ligne pour les sorties de films des grands de Hollywood. Frima a conçu, l’an dernier, avec Corus, un jeu massivement multijoueur.

 

Et l’entreprise de Québec lançait en mai une production maison du nom de Peter Flat, qui aujourd’hui se retrouve sur Big Fish Games, le deuxième plus gros portail de jeux aux États-Unis.

 

L’analyste Jean-François Dumais, qui travaille pour TechnoCompétences — un organisme de soutien aux technologies de l’information (TI) et du multimédia — confirme que l’industrie québécoise du jeu est en pleine expansion.

 

«L’expertise et la réputation de nos entreprises se sont répandues à l’échelle mondiale, dit-il. Et au Québec, nous avons la chance d’avoir tous les types d’industries, que ce soit des développeurs de jeux sur console, sur Web ou sur cellulaires.»

 

À court terme, Jean-François Dumais avance que la promotion des carrières dans l’industrie demeurera toutefois une priorité. Pour lui, le site Internet www.macarriereenjeux.com a été l’initiative de l’année, mais il faudra déployer d’autres efforts afin d’attirer plus de jeunes vers les programmes du multimédia.

 

Electronic Arts

 

Alain Tascan, directeur général d’Electronic Arts, à Montréal, estime que l’année 2007 en a été une de transition.

 

«L’industrie du jeu est cyclique», dit-il en entrevue. Tous les cinq ans, les manufacturiers d’électronique sortent des nouvelles machines (Wii, XBox 360, PlayStation2) et l’industrie du jeu doit suivre la cadence, produire de meilleurs graphiques, des scénarios plus sophistiqués.

 

Selon lui, le Québec est une terre de choix pour ce type de défis. «Il y a ici une réelle créativité et une sensibilité culturelle plus forte qu’ailleurs.»

 

Mais à ses yeux, les gouvernements devront faire davantage pour promouvoir les talents du multimédia et même en importer, au besoin. Les collèges et les universités ont mis des efforts, lance-t-il, mais il y a encore beaucoup à réaliser.»

 

Electronic Arts fera du bruit en 2008. «Nous avons des produits prêts à conquérir la planète. Et ils seront très novateurs», conclut Alain Tascan.

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  • 6 mois plus tard...

Excellente nouvelle que celle-ci, une belle consolidation de moyens de production en imagerie de synthèse, pour un développement accru de l'expertise ici.

 

 

8 juillet 2008 - 11h43

 

LaPresseAffaires.com

 

Michel Munger

 

 

Le créateur de jeux vidéo Ubisoft annonce qu'il fait l'achat de la société Hybride Technologies, établie dans la région de Montréal.

 

Ubisoft met donc la main sur une compagnie spécialisée dans la création d'effets visuels pour le cinéma, la télévision et la publicité.

 

Le prix d'achat n'est pas dévoilé.

 

Hybride, fondée il y a 15 ans et employant 80 personnes, a collaboré sur des films et séries comme 300, Sin City, et Spy Kids.

 

L'acheteur et sa cible prévoient de collaborer sur des projets de partage de technologies et de développement d'outils communs.

 

Les deux entreprises cherchent à optimiser la création de jeux vidéo et d'effets spéciaux afin de recréer au sein des jeux l'expérience visuelle du cinéma.

 

Hybride ne cessera toutefois pas de plancher sur des projets de films. Elle tentera aussi de mettre en valeur les propriétés d'Ubisoft sur le grand écran.

 

Ubisoft prévoit que les activités d'Hybride rapporteront un chiffre d'affaires annuel de 6 à 7 millions d'euros ou 9,6 M$ à 11,2 M$ CAN au départ.

 

«L'avenir de notre industrie dépend de notre capacité à créer des marques qui captivent le public et à les décliner sur l'ensemble des supports de divertissement», estime Yves Guillemot, PDG d'Ubisoft.

 

«L'acquisition d'Hybride, ajoute-t-il s'inscrit dans cette stratégie qui nous a déjà conduits à ouvrir un studio de création numérique à Montréal et à acquérir le nom Tom Clancy pour les jeux et les produits dérivés. La qualité exceptionnelle de l'équipe d'Hybride et l'expertise de nos équipes déjà en place vont nous permettre de créer l'un des meilleurs studios d'animation 3D de l'industrie du divertissement.»

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Quand une entreprise étrangère achète une entreprise locale, je ne trouve pas que c’est une bonne nouvelle.

 

Au contraire, ça va donner les moyens à Hydride d'étendre leurs expertises. C'est une très bonne nouvelle!

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Je crois qu'Ubisoft commence à se sentir autant Québécois qu'un français qui est ici depuis plusieurs années.

Je commence à croire que c'est une compagnie locale qui a acheté une autre compagnie locale.

 

Ce que tu penses est loin de la vérité. Ubisoft ayant été fondé en France et présent dans plus que 20 pays est une entreprise étrangère.

 

J’étais fière qu’Hydride a été fondé par des québécois et a réussi a percé le marché du cinéma. Le film 300 est un bon exemple. Maintenant, c’est juste une page de notre histoire. Une autre compagnie québécoise parmi plusieurs autres…

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Ce que tu penses est loin de la vérité. Ubisoft ayant été fondé en France et présent dans plus que 20 pays est une entreprise étrangère.

 

Ubisoft compte 40% de ses effectifs au Québec, soit plus qu'en France tout de même... le siège social est peut-être à l'étranger et après? Ce n'est pas parce qu'elle se fait racheter qu'hydride va cesser ses activités. Tant qu'ils investissent ici c'est bon pour nous.

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  • 2 mois plus tard...

Ubisoft opens its doors

 

ANNE SUTHERLAND, The Gazette

Published: 9 hours ago

 

You go to the video store and purchase the super hot game Assassin's Creed, take it home and load it into your game player.

 

It's awesome. Worldwide sales of 7 million units confirm this, but did you know the game was made in a former textile factory in Mile End?

 

The wizards at Ubisoft, who took four years to complete the game, are opening their doors to the public as part of this weekend's Les Journées de la culture, which runs today to Sunday.

 

Between 9 a.m. and 4:30 p.m. tomorrow, registration will be taken in the parking lot of the Ubisoft building for three tours of the sprawling facility.

 

"We were approached to be part of Les Journées de la culture and said yes," said Ubisoft communications director Cédric Orvoine. "We want to show a different view of what art can be in Montreal, how multimedia, like a game, is also art."

 

Located at the corner of St. Laurent Blvd. and St. Viateur St., the five-storey building has 250,000 square feet of space and a workforce of 1,800 made up of art students, engineers and other university graduates. The average age of employees is 30.

 

In room after room, these computer experts draw the game elements, engineer the action and integrate sound and animation into game creation.

 

Ubisoft has previously only offered small guided tours to select groups of high school students. No cameras or camera phones are allowed during the visit for copyright reasons.

 

With the explosion of the gaming business, Ubisoft Montreal is one of the biggest game studios in the world, Orvoine said.

 

Guides will be leading 30-minute tours of the Ubisoft facility to show what goes into making a game. Such aspects as story-boarding, animation, 3D engineering and the design element of script and character traits will be explained.

 

The concepts, programming and testing of 50 games have taken place at Ubisoft since its inception in 1997. Five more games are due at Christmas.

 

Les Journées de la culture workshops, demonstrations and exhibits will be taking place all over Quebec this weekend.

 

http://www.journeesdelaculture.qc.ca

 

asutherland@thegazette.canwest.com

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  • 1 mois plus tard...

Industrie du jeu vidéo

Montréal semble immunisée contre les coupures de personnel

Canoë

Yvon Laporte

11/11/2008 09h50

 

http://www.canoe.com/techno/nouvelles/archives/2008/11/20081111-095016.html

 

La crise financière qui secoue la planète ne semble pas toucher Montréal, du moins pas dans l’industrie du jeu vidéo.

 

Il y a une dizaine de jours, la compagnie Electronic Arts(EA), l’un des géants mondiaux de cette industrie, annonçait l’élimination de 6% de tous ses emplois dans le monde, l’équivalent de plus de 550 personnes, dans le but de réduire les dépenses de 50 M$ par année.

 

Vérification faite auprès des bureaux montréalais de EA, aucun des 650 emplois n’est touché. :):highfive:

Il arrive même parfois que Montréal profite de l’annonce de coupures. Ce fut d’ailleurs le cas, il y a quelques mois lorsque la compagnie britannique Eidos, un autre géant mondial des jeux vidéo, a annoncé une réduction de son personnel à ses différentes installations. Résultat: Le nombre de mandats pour l’équipe montréalaise a augmenté!

 

D’ailleurs, les responsables des studios d’Eidos Montréal embauchent présentement; ils organisent une opération porte ouverte, ce samedi 15 novembre. Dans l’annonce, Eidos invite même la compétition à venir faire un tour…

 

«En réalité, l’industrie du jeu vidéo se porte très bien. Après le secteur de la télévision spécialisée, qui obtient un taux de croissance de 9%, c’est le secteur du jeu vidéo qui suit en deuxième position, avec 8%» affirme Alain Lachapelle, directeur du Sommet international du Jeu vidéo de Montréal, l’un des évènements organisés ces jours-ci par Alliance Numérique, l’organisme qui regroupe l’industrie des contenus numériques et du multimédia au Québec.

 

Monsieur Lachapelle explique qu’en période de crise, le consommateur tend à se replier sur lui-même en demeurant à la maison et en limitant ses sorties: «Cet effet cocooning favorise l’industrie des équipements électroniques, notamment les téléviseurs et les jeux vidéo. C’est ce qui explique en partie le fait que l’industrie montréalaise du jeu soit relativement à l’abri de la crise».

 

Aux yeux de plusieurs, Montréal est l’une des grandes capitales mondiales du jeu vidéo, en raison notamment du mélange des cultures nord-américaines et européennes, de la qualité du personnel, de la formation académique, et des conditions économiques générales.

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